Antonio Coma (1560-1629) était un compositeur italien. Il peut faire l'objet d'un tableau attribué à Guercino.
Antonio Coma est né vers 1560/64 à Cento, près de Ferrare, et est peut-être issu de la notable famille de musiciens d' Annibale Coma.
Fils de Giovanni Coma et Margherita Accarisi, on ne sait pas où il a reçu une formation musicale. Il semblait avoir travaillé en tant que surveillant terrien et comptable, mais il est certain que, le 21 décembre 1589, il a été nommé Maestro di Capella à l'église San Biagio dans sa ville natale.
Il a également été directeur de l'école de musique Academia dell'Aurora. Sa carrière ecclésiastique a également été documentée en tant que moine d'une congrégation de Cento.
Il est mort à Cento le 12 août 1629.
Il semble faire l'objet d'un tableau attribué à Guercino, dit Le Guerchin.
De son mariage avec Caterina Cavalieri sont nés Giovanni Antonio (1593-1653) qui succéda à son père en 1629, Giovanni (né en 1596), qui composa 3 motets inclus dans l'op 4 de son père, et Stefano (1601-1643), organiste de la collégiale de San Biagio de 1621 à sa mort.
Il a publié quatre recueils de ses compositions, la dernière, Sacrae Cantiones op 4 (Bologne, 1614), est composée de 36 motets pour 1 à 4 voix d'hommes, inclus le Stabat Mater. Le recueil opus 3 comporte des Psaumes à 4-5 voix et orgue (1609). Son officium B.V.M. quinqua vocibus date de 1606.
Œuvres
Officium Beatae Mariae Virginis, quod dominicis aliisque diebus festis a Societatibus decantari solet, quinis vocibus concinendum, nunc primum ita musice dispositum & in lucem editum (Venise, 1606)
Missae quattuor, quinque et octo vocum, et una pro defunctis, in fine Litaniae Sacratissimae Coelorum Reginae, addita etiam infima pars pro organo continuata (Venise, 1607)
Psalmi omnes qui in vesperis decantantur quinque vocibus cum tribus B. M. Canticis quatuor, quinque et octo vocum, quorum ultimum resonat echo. Addita etiam infima pars pro organo continuata, Opus Tertium (Venise, 1609)
Sacrae cantiones 1. 2. 3. 4. vocibus in organo concinendae. Et in fine Stabat Mater et pro congregatione Confratrum Disciplinae, Op. Quartum (Bologne, 1614)
La Bianca, et La Piombina, pour 2 sopranos et 2 basses avec basse continue (non datés).