Samuel ZYMAN, né en 1956

Je connais la musique de Samuel Zyman au travers de plusieurs de ses oeuvres, une très plaisante pièce pour orchestre symphonique, Encuentros par l'"Orquesta de las Americas sous la direction de Benjamin Juirez Echenique, un Concierto para flauto y pequena orquesta avec la formidable flûtiste Marisa Canales qui mérite bien son topic ici, une Sonate pour flûte et piano par Marisa Canales et Ana Maria Tradatti, un Quintette pour vents, cordes et piano, Solamente sola, un cycle de quatre chansons sur des poèmes de Salvador Carrasco pour soprano et ensemble , un Concerto pour piano et ensemble de chambre et enfin une musique qu'il composa en collaboration de Jorge Reyes pour le film de Salvador Carrasco, The Other Conquest, oeuvre par laquelle j'ai découvert ce compositeur et qui emploie la voix de Placido Domingo lors de la dernière exposition du "thème d'amour". Je viens de la réécouter ce matin avec beaucoup de plaisir, ne serait-ce que par l'apport coloré et poétique d'instruments ethniques à l'orchestre, sans que cela ne paraisse trop artificiel. Au contraire, c'est une partition qui ne manque ni de relief ni de profondeur, et surtout qui ne manque pas de beauté ni d'émotion. Concernant sa musique absolue par le biais des oeuvres mentionnées, il y a longtemps que je ne les ai pas réécoutées pour en parler avec précision. Je garde un très bon souvenir de son Concerto pour flûte et de Encuentros pour orchestre, peut-être aussi de sa Sonate pour flûte et piano. Je me souviens moins bien de son Concerto pour piano ainsi que de son Quintette. Voilà quelques réécoutes en perspective!   

L'instant musical:



Belle énergie, cette sonate a du mordant!

Mini-biographie:

Samuel Zyman est né en 1956 à Mexico où il a commencé ses études musicales. Il a obtenu une maîtrise et un doctorat de l'Ecole Juilliard du Mexique où il est devenu professeur de composition par la suite. Ses professeurs ont été David Diamond, Roger Sessions et Stanley Wolfe. Ses oeuvres ont fait l'objet de l'éloge de la critique en Amérique et en Europe. Samuel Zyman écrit dans un style centré sur la tonalité et appartient au courant du néo-romantisme. Ses oeuvres sont souvent jouées au Lincoln Center et au Carnegie Hall à New York et dans les salles de concert les plus importantes du Mexique, de l'Argentine et de la France.

Je viens de réécouter trois oeuvres de Samuel Zyman que je n'avais pas repassées entre mes oreilles depuis longtemps. Il s'agit d'abord du Quintette pour vents, cordes et piano, puis de Solamente Sola, un cycle de 4 chansons pour soprano et piano et enfin son Concerto pour piano et ensemble de chambre. Je ne pourrais pas dire qu'il s'agit-là d'oeuvres fracassantes avec des thèmes qui marquent les esprits longtemps après l'écoute, mais plutôt d'une alchimie sonore et de combinaisons instrumentales raffinées et attachantes. C'est principalement vrai dans le Quintette et le Concerto pour piano. Je me suis laissé aisément envahir par les gestes musicaux de ces deux oeuvres. Le Quintette m'a paru chaleureux, m'a séduit par un mélange réussi d'instruments à vent (2) et d'instruments à cordes (2) sur un jeu délicat et rassurant du piano. Son caractère intimiste et plutôt introverti fut conforme à mon état d'esprit du moment. Le Concerto pour piano accapare aussitôt l'attention par un jeu dynamique et exaltant mais sans être trop épique ni trop extraverti, dans un processus de gestes musicaux, de rythmes et de timbres qui évoluent dans un équilibre étudié entre introversion et extraversion; ni réellement grandiose ni plat, surtout pas plat, un concerto expressif, vivant et, au final, attachant, réellement attachant.

Je pourrais dire d'Encuentros de Samuel Zyman la même chose que sur la Danzon n°4 d'Arturo Marquez. Cette musique est tout simplement exquise!

Zyman compose une musique qui me plait finalement beaucoup. Je viens de réécouter son Concerto pour flûte et petit orchestre et sa Sonate pour flûte et piano et j'ai l'impression d'une musique qui coule de source, parfaitement en phase avec son époque et faussement simple en même temps. Virtuose et d'une grande fluidité de jeu à la fois. La flûte enchante et émeut. L'orchestre étale ses couleurs et apporte de beaux moments d'un lyrisme contenu et mesuré. Le piano annonce la cadence dans la Sonate, peut-être l'une des plus belles Sonates pour flûte et piano que je n'ai jamais entendues pour ma part: j'en suis même sûr!! Marisa Canales est une merveilleuse interprète et apporte sans aucun doute un plus non négligeable à ces deux oeuvres qu'elle semble, par son jeu, ressentir jusqu'au fond d'elle-même. J'ai hâte de découvrir de nouvelles compositions de Samuel Zyman.

Quelques oeuvres (je n'ai pas trouvé plus complet) :

Orchestre

Encuentros
Fantaisie sur un thème original de Erik Zyman
Soliloque (1998)
Concerto pour violoncelle et orchestre (1956)
Concerto pour piano et orchestre
Concerto pour piano et ensemble de chambre
Concerto pour harpe et orchestre
Concerto pour guitare et cordes (1990)
Concerto pour harpe, flûte et orchestre
Concerto pour flûte et petit orchestre
Concerto n° 2 pour flûte et orchestre "De Mineria"
La otra conquista, suite de musique de film


Musique de chambre

Cycles, pour ensemble à vents (2005)
Fantaisie pour violoncelle et piano (1994)
Música para Cinco, pour violon, violoncelle, flûte, clarinette et piano
Quintette pour vents, cordes et piano (1988)
Sonate pour flûte et piano
Sonate pour violoncelle et piano
Suite pour violoncelle (2007)
Suite pour 2 violoncelles (1999)
Variations sur un thème original, pour piano (2007)
Two motions in one movement, pour piano


Musique vocale

Solamente Sola, 4 mélodies pour voix et piano



J'ai trouvé un CD de Samuel Zyman, avec 3 concertos : un pour flûte, un pour harpe et un pour flûte et harpe. Il me semble qu'il ne s'agit pas du même concerto pour flûte que le tien, car celui du CD s'intitule "Concierto 2 De Mineria". Mais quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé ces trois concertos de ce contemporain.

Il ne s'agit pas du même en effet. Celui que j'ai évoqué est le Concerto pour flûte et petit orchestre. Je ne connais pas encore ceux que tu cites. Mais ça viendra.

Icare a écrit:

Zyman compose une musique qui me plait finalement beaucoup. Je viens de réécouter son Concerto pour flûte et petit orchestre et sa Sonate pour flûte et piano et j'ai l'impression d'une musique qui coule de source, parfaitement en phase avec son époque et faussement simple en même temps. Virtuose et d'une grande fluidité de jeu à la fois. La flûte enchante et émeut. L'orchestre étale ses couleurs et apporte de beaux moments d'un lyrisme contenu et mesuré. Le piano annonce la cadence dans la Sonate, peut-être l'une des plus belles Sonates pour flûte et piano que je n'ai jamais entendues pour ma part: j'en suis même sûr!! Marisa Canales est une merveilleuse interprète et apporte sans aucun doute un plus non négligeable à ces deux oeuvres qu'elle semble, par son jeu, ressentir jusqu'au fond d'elle-même. J'ai hâte de découvrir de nouvelles compositions de Samuel Zyman.

J'ai réécouté ces deux oeuvres, ce soir, et j'ai aussitôt été saisi par la dynamique et la concision du récit musical. C'est d'une belle efficacité dans la mesure où, comme les fois précédentes, j'ai été captivé d'un bout à l'autre. La prestation de la flûtiste Marisa Canales est impeccable. On notera, comme l'un des facteurs principaux de leur réussite, un parfait équilibre entre virtuosité et lyrisme: d'un côté, on est saisi par la qualité de jeu de la flûte - on se plait à la suivre dans son évolution en interaction avec l'orchestre de chambre, comme c'est le cas dans le concerto ou avec le piano d'Ana Maria Tradatti sur la sonate - d'un autre côté, l'écoute est moins "musicienne" en me laissant transporter par les parties plus rêveuses...Entre ces deux oeuvres, il y a eu aussi, pour mon plus grand plaisir, la redécouverte des Trois Tangos pour flûte, petit orchestre et harpe de Lalo Schifrin. Pas mal non plus avec un usage astucieux de la harpe de Lidia Tamayo.

joachim a écrit:

J'ai trouvé un CD de Samuel Zyman, avec 3 concertos : un pour flûte, un pour harpe et un pour flûte et harpe. Il me semble qu'il ne s'agit pas du même concerto pour flûte que le tien, car celui du CD s'intitule "Concierto 2 De Mineria". Mais quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé ces trois concertos de ce contemporain.

Et bien voilà c'est fait: trouvé, acheté et écouté! C'est du tout bon. Une première écoute et déjà une préférence pour le Concerto pour flûte et orchestre n°2 - "De Mineria" par la formidable Marisa Canales. Le Concerto pour harpe, flûte et orchestre et le Concerto pour harpe et orchestre ne manquent pas non plus de panache. Des concertos pour harpe, je n'en connais pas tant que ça, celui de l'Argentin Alberto Ginastera qui est peut-être mon préféré et celui d'un tendre romantisme du Brésilien Heitor Villa-Lobos, histoire de rester en Amérique latine. Ces trois concertos du compositeur mexicain Samuel Zyman furent une excellente découverte et renforcent mon intérêt pour sa musique. Une prochaine écoute dans un proche futur me permettra sûrement d'être plus prolixe et peut-être plus poète sur les contenus.

The Other Conquest - Samuel Zyman:

L'Autre Conquête - 2000 - (en espagnol: "La Otra Conquista") est un long métrage mexicain écrit et réalisé par Salvador Carrasco et produit par Alvaro Domingo. Le chanteur d'opéra de renommée mondiale Plácido Domingo en fut le producteur exécutif. Il interprète par ailleurs le thème musical principal de Samuel Zyman sous le titre "Mater Aeterna", probablement le final - générique-fin du film. The Other Conquest est un drame sur les conséquences de la conquête espagnole du Mexique dans les années 1520, raconté du point de vue du peuple aztèque indigène. Il explore les changements sociaux, religieux et psychologiques provoqués par un processus historique de colonisation qui a défini le continent américain. Il est considéré par plusieurs grands critiques de la scène internationale comme étant l'une des meilleures explorations cinématographiques sur les effets de la colonisation. Ce film dépeint la fusion complexe qui a existé entre la foi catholique apportée au Mexique par les Espagnols et les croyances aztèques des Amérindiens indigènes.

https://www.youtube.com/watch?v=fEZOsA8T6PA


Il s'agit d'un film que j'espère voir un jour car le sujet m'intéresse vraiment. Pour ce qui est de la bande originale que je viens de réécouter avec beaucoup de plaisir cet après-midi, elle se partage entre une partition de forme assez classique de Samuel Zyman et une approche plus ethnique avec usage de l'électronique signée Jorge Reyes, à savoir que les deux styles fusionnent plutôt habilement dans certains extraits où les deux musiciens sont crédités. Surviennent également deux extraits courts des deux grandes Passions (St. Jean & St. Matthieu) de J. S. Bach. Jorge Reyes chante la fin de "Unum Deum" de Samuel Zyman, c'est juste avant le superbe final interprété par Placido Domingo lors de la seconde exposition de la mélodie principale, une mélodie fort bien trouvée qui marque l'esprit. Quelques instruments, tous interprétés par Jorge Reyes:
Ocarinas,
Flûtes préhispaniques,
Teponaztli: un tambour à fente ancien, d'origine mésoaméricaine, utilisé dans la musique amérindienne par les Aztèques et les Mayas.
Tunkul Maya: percussion: https://www.youtube.com/watch?v=YTe0fVJxdUY
Coquillages,
Carapaces de tortue,
Trompette Lacandon,
Didjeridoo,
Ténabaris: ils font partie de la tenue vestimentaire des danses Pascola et Venado dans les tribus Yaqui et Maya principalement (bien que les ethnies Guarijio et Tarahumara les utilisent également). Les ténabaris sont mis sur les mollets du danseur, les pascolas les enroulent jusqu'au genou et le cerf uniquement autour des chevilles. Le ténabaris provoque un bruit de petits hochets.
Chicahuaztli, un instrument à percussion d'origine aztèque. Il s'agit d'un bâton en forme de rayon de soleil, dans la partie supérieure de laquelle se trouvait une sphère de bronze contenant des graines ou des boulettes de métal et qui ressemblait à un hochet. Ces éléments étaient associés aux divinités de l'eau, de la fertilité et de la vie, en particulier Xipe Tótec et Tláloc.

Les réécoutes sont souvent fructueuses. En revenant sur trois oeuvres de Samuel Zyman, le Quintette pour vents, cordes et piano, puis le Solamente Sola, un cycle de 4 chansons pour soprano et piano et enfin son Concerto pour piano et ensemble de chambre, je me suis rendu compte - sentiment très agréable - que cette musique me plait de plus en plus. Peut-être aussi que j'étais dans l'humeur adéquate pour en apprécier toute la poétique. En même temps, le Quintette me propose un ensemble instrumental idéal dont voici les instruments et leurs interprètes:
__violon: Eric Wyrick
__alto: Eufrosina Raileanu
__clarinette: Larry Guy
__basson: Marc Goldberg
__piano: Juana Zayas



Ce Quintette m'est de plus en plus attachant. Dans ce genre de formation, il pourrait même faire déjà partie de mes quintettes de référence. Pourquoi pas. Il en ressort une alchimie sonore et des combinaisons instrumentales aussi stimulantes que chatoyantes . C'est ce qui ressort non seulement du Quintette mais également du Concerto pour piano. Ces deux oeuvres m'ont encore plus enthousiasmé que lors des écoutes précédentes, sans doute parce que je les connais toujours un peu mieux à chaque nouvelle approche. Le Quintette a par exemple un caractère chaleureux qui m'interpelle, il me séduit par un mélange réussi d'instruments à vent - j'ai toujours adoré le son de la clarinette et celui du basson - et d'instruments à cordes sur un jeu délicat et rassurant du piano. Le Concerto pour piano et ensemble de chambre me saisi d'emblée par un jeu dynamique et exaltant:
Mirian Conti est la soliste, accompagnée par "The Chelsea Chamber Ensemble" sous la direction de Samuel Zyman.
Le concerto qui se compose de trois mouvements, "Allegro molto/Adagio/Rondo", comme je l'avais déjà écrit plus haut, développe un processus de gestes musicaux, de rythmes et de timbres qui évoluent dans un équilibre étudié entre introversion et extraversion; ni réellement grandiose ni plat, surtout pas plat, un concerto expressif, vivant et, au final, carré, précis et captivant. Solamente Sola est un cycle de quatre chansons pour soprano et piano sur des poèmes de Salvador Carrasco. Salvador Carrasco est un nom qui ne m'est pas inconnu puisqu'il est le réalisateur du film L'Autre Conquête/La Otra Conquista dont la bande originale est signée en grande partie par Samuel Zyman. Ce cycle de quatre chansons est sympathique, mais voilà une voix de soprano (Rachel Rosales) qui me touche moins que celle d'Aile Asszonyi que j'évoquais sur le topic de Isidora Zebeljan.
__Piano: Mirian Conti.

Le Concerto pour harpe et orchestre par Samuel Zyman:

<<Le concerto, en trois mouvements, dure environ 18 minutes. Dans ce travail, j'ai essayé d'imaginer la harpe comme l'instrument qui, plus que tout autre, a incarné l'essence même de la musique depuis l'antiquité grecque. Ce concept s'exprime dans l'utilisation d'harmonies modales et d'arpèges qui cherchent à évoquer cette antiquité, quoique de manière stylisée. D'autre part, j'ai également incorporé dans l'œuvre des éléments qui rappellent certains rythmes utilisés dans la musique populaire mexicaine pour harpe. Tout au long du concerto, j'ai utilisé un langage tonal / modal néoromantique qui cherche à servir de véhicule hautement expressif, ce qui, je pense, est particulièrement évident dans le deuxième mouvement. La partition est relativement légère, même s'il est peut-être intéressant de souligner le rôle prédominant et quelque peu surprenant des trompettes dans le dernier mouvement.>>



Je me suis constitué au fil des années une bonne connaissance de la musique savante des différents pays d'Amérique latine, pouvant aller du Mexique jusqu'au Chili en passant par Cuba et le Venezuela, etc... Samuel Zyman est un compositeur mexicain que je suis depuis le début des années 2000 environ. Je n'ai jamais encore entendu de lui une oeuvre qui m'ait déplu. Mon cycle actuel m'a donc permis de revenir sur les oeuvres que je possède de lui à l'exception d'Encuentros pour orchestre, une pièce d'une dizaine de minutes environ que j'ai en conclusion d'une superbe compilation entièrement dédiée à la musique orchestrale mexicaine. Les trois concertos de Samuel Zyman que j'ai réécoutés ce matin m'ont à nouveau comblé. Il y eut tout d'abord le Concerto pour flûte et orchestre n°2 - "De Mineria" (2008) interprété par la formidable Marisa Canales, en trois mouvement, d'une fougue incroyable, une fougue qui dynamise les trois parties du concerto. Un espace d'expression est offert à la flûte sans accompagnement dans l'"Allegro con brio", premier long mouvement qui dépasse les treize secondes et avec lequel je ne m'ennuie pas une seconde. La musique est chaude et endiablée. Elle se pose un peu dans la première partie du second mouvement et puis elle repart sur une cadence ensoleillée. Le "Presto" final porte bien son titre. Pas de répit, je suis en immersion dans un Mexique en pleine effervescence! S'ensuit le Concerto pour harpe, flûte et orchestre (2001) en un seul mouvement pour une durée de 19 minutes, interprété par Mercedes Gomez et Marisa Canales. Toujours le même plaisir pour l'oreille, dupliqué par les magnifiques échanges offerts par la harpe et la flûte. Arrive alors la troisième oeuvre, le Concerto pour harpe et orchestre (1994), le concerto le plus ancien des trois, en trois mouvements, interprété par Mercedes Gomez, à peine plus long que le double concerto pour harpe et flûte. L'oeuvre ne manque pas de lyrisme et de tempérament, avec juste ce qu'il faut d'emphase dans le mouvement central: encore un de ces morceaux qui révèlent les talents de mélodiste de son auteur qui compose quasi exclusivement dans un langage tonal. J'aime, dans ce genre de musique particulièrement tonale/modale et lyrique, être retenu et séduit par une construction mélodique marquante, qui me donnerait (presque) envie de la dompter et donc de la siffler. Celle du second mouvement du concerto pour harpe est de cette trempe, et ce n'est pas la seule chez Samuel Zyman.