Henry Desmarest (1661-1741)

Henry Desmarest [Desmarest, Desmaretz, Desmarais] est un musicien français né à Paris en février 1661 et mort à Lunéville le 7 septembre 1741.

Son père, Hugues, était huissier au Châtelet, et mourut en 1668 en le laissant fils unique. Il fit des études parmi les pages de la chapelle du roi, et apprit la musique pour laquelle il était très doué. En 1680 il est "ordinaire de la musique du Roy".

En 1682 il composa une Idylle à l'occasion de la naissance du duc de Bourgogne et l'année suivante, concourut sans succès au poste de sous-maître de la Chapelle royale. Il se maria en 1689, et il naquit une fille de ce premier mariage. Il composa plusieurs œuvres scéniques pour le compte de l'abbé Goupillet, un des sous-maîtres de la Chapelle royale, qui les faisait passer pour ses propres compositions, mais en 1693, celui-ci fut renvoyé après la découverte de sa supercherie.

Sa première épouse, Elisabeth, mourut en 1696 et cet accident noua le destin du musicien pour de nombreuses années. En effet, l'année suivante, il échangeait une promesse de mariage avec Marie-Marguerite de Saint-Gobert, une jeune fille de 19 ans dont le père, médecin de Gaston d'Orléans, ne voulut pas entendre parler. Néanmoins, le couple eut un enfant, et M. de Saint-Gobert entama une action judiciaire contre Henry Desmarest pour séduction et rapt. Le procès, ouvert en 1699, se termina par la condamnation de Desmarest : le couple s'enfuit à Bruxelles pour échapper à la justice française.

Le 28 mai 1700, Desmarest, condamné par contumace, fut pendu en effigie en place de Grève : il ne pouvait plus être question de retourner en France. Mais il obtint un poste en Espagne sous la protection de Philippe V (le propre petit-fils de Louis XIV). Le mariage fut validé en 1702, mais dès 1703 les musiciens français furent renvoyés de la cour d'Espagne, remplacés par une troupe de musiciens italiens.

Sur recommandation d'un ami, Desmarest trouva en 1707 une place de surintendant de la musique à la cour de Leopold I, duc de Lorraine à Nancy (qui alors ne dépendait pas du roi de France). C'est dorénavant en Lorraine que devait se dérouler le reste de sa carrière et de sa vie, ponctué par la naissance de plusieurs enfants dont la plupart moururent en bas âge. Louis XIV refusa toujours de grâcier Desmarest ; cela arriva pourtant, plus tard, par lettres patentes de 1720 confirmées l'année suivante par le Parlement de Paris qui levèrent toutes les condamnations. Un contrat de mariage fut enfin conclu : le mari avait 60 ans. Son épouse mourut en 1727 et lui-même en 1741.

La musique de Desmarest est essentiellement une musique de scène, notamment dans les genres mis au point par Lully : tragédies lyriques (Didon, Circé, Théagène et Cariclée, Iphigénie en Tauride, Renaud ou la suite d'Armide), opéras-ballets (Les Amours de Momus, Les Fêtes galantes), pastorales héroïques (Diane et Endymion), divertissements, cantates, etc.

Je viens d'écouter son motet "Usquequo Domine" (qui fait partie du CD 8 du grand coffret 200 ans de musique à Versailles). Ce motet, qui ressemble à ceux de Lully et Rameau, me laisse plutôt indifférent et me semble longuet (24 minutes d'une musique monotone entrecoupés quand même de choeurs plus joyeux). Décidément, le baroque français et moi...

Sûrement que Jean doit apprécier

(j'ai écouté également son De Profundis qui m'a fait le même effet. Par contre j'ai préféré son Te Deum et son Dominus Regnavit)

joachim a écrit:

Je viens d'écouter son motet "Usquequo Domine" (qui fait partie du CD 8 du grand coffret 200 ans de musique à Versailles). Ce motet, qui ressemble à ceux de Lully et Rameau, me laisse plutôt indifférent et me semble longuet (24 minutes d'une musique monotone entrecoupés quand même de choeurs plus joyeux). Décidément, le baroque français et moi...

Sûrement que Jean doit apprécier

(j'ai écouté également son De Profundis qui m'a fait le même effet. Par contre j'ai préféré son Te Deum et son Dominus Regnavit)

ouiiiiiiii ton commentaire m'a ...desespéré!
j'ai 5 cd de grands motets de lui tous plus beaux les uns que les autres!... avec un langage un peu différent je trouve de Lully

Jean a écrit:

ouiiiiiiii ton commentaire m'a ...desespéré!

T'inquiète...je plaisantais quand même pas mal!!...on ne peut pas toujours etre d'accord sur tout et surtout apprécier et ne pas aimé tous la même chose!...çà serait quand même trop lisse et monotone!

Catalogue des œuvres d'après le Grove

Musique religieuse:

Grands motets:

Beati quorum, 1683, perdu
Te Deum, 1st setting, c1678
Veni Creator, before 1704
Cum invocarem, before 1704 (1714)
Exaudiat te Dominus, before 1704
Domini est terra, before 1704
Quemadmodum desiderat, before 1704
Deus in adjutorium, before 1704
Confitebor tibi, before 1704
Dominus regnavit, before 1704
Nisi Dominus, before 1704
Beati omnes, before 1704
De profundis, before 1704
Confitebor tibi, 1707
Usquequo Domine, 1st setting, 1708, 2nd setting, after 1708,
Te Deum, 2nd setting, after 1707
Domine ne in furore, after 1707
Lauda Jerusalem, after 1707

Autre:

Messe à deux choeurs, before 1704,


Musique vocale profane

Idylle sur la naissance du duc de Bourgogne, ? 1682, lost
Endymion (tm, prol, 5), Versailles, 16–23 Feb, 5 March 1686, lost
La Diane de Fontainebleau (divertissement, Maurel), Fontainebleau, 2 Nov 1686, F-Pa
Didon (tm, prol, 5, L.-G.G. de Saintonge), 5 June or 11 Sept 1693, Pn, vs and reduced inst score (1693)
Circé (tm, prol, 5, Saintonge), 11 Nov 1694 (1694)
Théagène et Cariclée (tm, prol, 5, J.-F. Duché de Vancy), 12 April 1695, reduced score, abridged (1695)
Les amours de Momus (ballet, prol, 3, Duché de Vancy), 12–14 June 1695, reduced score (1695)
Vénus et Adonis (tm, prol, 5, J.-B. Rousseau), March, April or July 1697, reduced score (1697)
Les festes galantes (ballet, prol, 3, Duché de Vancy), 10 May 1698, reduced score (1698)
Divertissement representé à Barcelone pour le mariage de leurs majestez catholiques en octobre 1701 (Saintonge), music lost, attrib. Desmarets
Iphigénie en Tauride (tm, prol, 5, Duché de Vancy and A. Danchet, after Euripides), 6 May 1704, extracts (1704), reduced score (1711), completed by A. Campra
Le temple d’Astrée (divertissement, 5 scenes, du Tremblay), Nancy, 9 Nov 1709, only lib extant
Diane et Endymion (tm, prol, 5, Saintonge), Nancy, Jan 1711, music lost, attrib. Desmarets
Divertissement for the Elector of Bavaria, Namur, 1712, lost
Divertissement for fête of the Duke of Lorraine (prol, 6 scenes, Cusson), Lunéville, 15 Nov 1717, only lib extant; rev. as Divertissement for marriage of the Prince of Lixheim, Nancy, 1721
Renaud, ou La suite d’Armide (tm, prol, 5, S.-J. Pellegrin, after T. Tasso), 5 March 1722, reduced score (1722)


Musique dans:

Télémaque, ou Les fragmens des modernes (1704);
Armide (revival 1710)


Cantates, musique perdue:

Le lys heureux époux (Marchal), 1724; Clytie, 1724;
Le couronnement de la reine par la déesse Flore (Marchal), 1724;
La toilette de Vénus (Henault), text in Oeuvres inédites de M. le président Henault (1806)
Airs in Recueil d’airs sérieux et à boire (Feb 1702, March 1706, Aug–Nov 1706, April 1713, Jan 1721);
Nouveau recueil de chansons (The Hague, 1729, 1732);
19 op extracts in Nouvelles parodies bachiques (1700–02);
Airs et brunettes à 2 et 3 déssus pour les flutes traversières (n.d.);
Meslanges de musique latine, françoise et italienne (1726);
Nouvelles poésies spirituelles et morales (1703–33, 1737, 1752);
Second recueil des nouvelles poésies spirituelles (1731);
Nouvelles poésies morales sur les plus beaux airs (1737)

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Douteux:

Plutus, ou Le triomphe des richesses (ballet), Paris, Collège Louis-le-Grand, 5 Aug 1682, (attrib. ‘Desmatins’);
Idylle sur la naissance de Monseigneur le Dauphin (Paris and Lyons, 1730)



Musique instrumentale

Recueil de dances … dancés à l’Opéra (1704);
Marche de l’Orenne, 1707, and Trio,
[6] Sonates, fl, bc, ?1725–30 (n.d.), authenticity doubtful;
Sonates, 2 fl/vn (Paris and Lyons, 1731), authenticity doubtful




https://www.youtube.com/watch?v=_zUfE52FvXI

De Profundis



https://www.youtube.com/watch?v=vW75AGn-Awg

Reinoud Van Mechelen naît en 1987 à Louvain. Il débute le chant au sein du chœur d'enfants Clari Cantuli et prend des cours à partir de 2005. Il obtient son master en musique et complète sa formation lors de plusieurs stages et masterclasses. Le ténor se fait remarquer durant la saison 2007/2008 en Plutus dans Le Carnaval et la Folie de Destouches sous la direction d'Hervé Niquet à l'Opéra Comique de Paris ou encore à Reims. Le rôle de Zéphir lui revient dans Atys de Lully trois ans plus tard à Bordeaux. Il intègre Le Jardin des Voix de William Christie et Paul Agnew en 2011 et s'impose rapidement comme soliste régulier des Arts Florissants.

Un ténor à la voix magnifique.  
Circé : Sommeil - Ah! Que le sommeil est charmant...



https://www.youtube.com/watch?v=9Se-jyWRkTM

Henri Desmarest [Desmarets, Desmaretz, Desmarais] (Paris, 1er février 1661 - Lunéville, 7 septembre 1741) est un compositeur français.

On sait peu de choses sur ses débuts musicaux si ce n'est qu'il était l'un des garçons pages de l'établissement musical de Louis XIV. Là, directement sous l'influence de Pierre Robert et Henry Du Mont à une période importante du développement du grand motet, il rencontra probablement aussi Lully, qui utilisa les pages de la chapelle pour augmenter ses interprétations.

En 1680, il est qualifié d'ordinaire de la musique du Roy. Titon du Tillet mentionne une idylle écrite par lui pour la naissance du duc de Bourgogne en 1682 ; c'était une forme à laquelle il revenait régulièrement. Il échoua à un concours en 1683 pour un poste de sous-maître à la chapelle royale, mais s'impliqua plus tard dans l'écriture de motets pour l'un des concurrents retenus, Goupillet, pour se faire passer pour le sien. La tromperie ne fut révélée qu'en 1693 lorsque Desmarest, se plaignant de n'avoir pas été suffisamment payé, dénonça Goupillet.

Il gravite de plus en plus vers des formes séculaires de composition. Il semble qu'il voulait étudier en Italie mais ce plan a été contrecarré par Lully. Une certaine faveur de la cour peut être déduite de la représentation privée de son premier opéra, Endymion , qui se déroula sur plusieurs jours dans les appartements du roi, un ou deux actes à la fois, en février 1686, et plut tellement à la dauphine qu'elle commanda une autre représentation quelques jours plus tard. Écrire pour la scène de l'Académie était interdit à Desmarest à l'époque puisque Lully jouissait d'un monopole complet; le vide laissé par sa mort prématurée en mars 1687 ne commença à être comblé que provisoirement par la génération suivante. Du Tralage déclara cyniquement que Didon (1693), l'une des premières tragédies en musique de Desmarest, réussit auprès du public parce qu'il était copié sur Lully, que Circé (1694), moins calqué sur Lully, eut moins de succès, et que Théagène (1695), dans lequel le compositeur suit son propre chemin, ne réussit pas du tout.

Lorsqu'il commença à travailler sur un autre opéra, Vénus et Adonis, en 1695, il était apparemment en conflit avec Collasse pour savoir qui devait mettre Iphigénie en Tauride de Duché de Vancy ; cela devait être laissé inachevé par Desmarets et achevé par André Campra en 1704.

Quelques mois après la mort de sa première femme en août 1696, il était tombé amoureux de son élève, la fille de 18 ans de Jacques de Saint- Gobert, directeur des impôts de Senlis. Il en résulta une longue bataille judiciaire au terme de laquelle, en août 1699, le couple s'enfuit du pays, Desmarest étant condamné à mort par contumace. Le compositeur a commencé son exil à Bruxelles. Son ami et confrère page de chapelle, le compositeur Jean-Baptiste Matho, obtint pour lui une lettre de recommandation du duc de Bourgogne au nouveau roi d'Espagne, Philippe V, et il s'installa à la cour d'Espagne en 1701 et épousa Mlle de Saint -Gobert.

Six ans plus tard, toujours avec le soutien de relations en France, il obtint une nomination comme surintendant de la musique à la cour de Lorraine, qui était étroitement calquée sur la cour de Louis XIV, ses fonctions englobant à la fois la musique religieuse et profane. Bien qu'il monte sa propre production, Vénus et Adonis pour la cour de Lunéville en 1707, les activités lyriques de Desmarest se concentrent principalement sur les reprises d'opéras de Lully à Lunéville et à Nancy. Pendant ce temps, il a continué à écrire des pièces occasionnelles et des motets.

Si favorable que fût le climat musical lorrain, il espérait être autorisé à rentrer en France. Une pétition adressée à Louis XIV en son nom par Mâtho en 1712 fut rejetée, mais il fut finalement gracié par le régent en 1720.

Lorsque Michel-Richard de Lalande mourut en 1726, il sollicita son poste de sous-maître, mais sans succès. Sa femme meurt l'année suivante et il finit ses jours en Lorraine.




https://www.youtube.com/watch?v=nqdHnuyqyRE&feature=emb_imp_woyt


Confitebor tibi (1707)

Performers: Barbara Schlіck (soprano); Miеkе Van dеr Sluіs (soprano);
Harry Gеraеrts (counter-tenor); Harry Van der Kamp (bass);
Choir of New College Oxfοrd; Fіorі Musіcalі; Edward Hіggіnbοttom (conductor)

Desmarets a composé deux Te Deum durant sa période lorraine, dont le Te Deum « de Lyon » qui est totalement inédit. Écrit pour la même formation que le célèbre Te Deum de Charpentier, il utilise les trompettes et timbales pour les sections grandiloquentes. Il est un véritable travail d’orfèvre, notamment par l’instrumentation variée, mais aussi par sa grande variété d’effectifs vocaux. Il est possible (d’après Catherine Cessac) que ce Te Deum ait été joué pour le passage par Verdin de Marie Leszczynska (future femme de Louis XV) lorsqu’elle arriva en France pour son mariage.

Te Deum

Ensemble Les Surprises, Louis-Noël Bestion de Camboulas
Jehanne Amzal, soprano
Eugenie Lefebvre, soprano
Clement Debieuvre, haute-contre
Francois-Olivier Jean, haute-conre
Francois Joron, tenor
Jean-Christophe Laniece, baritone
David Witczak, baritone

00:00 I. Prélude
00:47 II. Te Deum laudamus : te Dominum confitemur.
01:41 III. Te æternum patrem, omnis terra veneratur. Tibi omnes angeli, tibi caeli et universae potestates. Tibi cherubim et seraphim, incessabili voce proclamant : “Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt caeli et terra maiestatis gloriae tuae.”
04:45 IV. Te gloriosus Apostolorum chorus, te prophetarum laudabilis numerus,
06:23 V. Te martyrum candidatus laudat exercitus.
07:33 VI. Te per orbem terrarum sancta confitetur Ecclesia,
08:22 VII. Patrem immensae maiestatis ; venerandum tuum verum et unicum Filium ; Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.
09:56 VIII. Tu rex gloriae, Christe. Tu Patris sempiternus es Filius.
11:45 IX. Tu, ad liberandum suscepturus hominem, non horruisti Virginis uterum.
13:42 X. Tu, devicto mortis aculeo, aperuisti credentibus regna caelorum.
15:00 XI. Tu ad dexteram Dei sedes, in gloria Patris. Iudex crederis esse venturus.
16:25 XII. Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni, quos pretioso sanguine redemisti.
18:29 XIII. Aeterna fac cum sanctis tuis in gloria numerari.
19:23 XIV. Salvum fac populum tuum, Domine, et benedic hereditati tuae.
20:09 XV. Et rege eos, et extolle illos usque in aeternum.
21:11 XVI. Per singulos dies benedicimus te ; et laudamus nomen tuum in saeculum, et in saeculum saeculi.
22:32 XVII. Dignare, Domine, die isto sine peccato nos custodire
24:45 XVIII. Miserere nostri, Domine, miserere nostri.
26:18 XIX. Fiat misericordia tua, Domine, super nos, quemadmodum speravimus in te.
27:46 XX. In te, Domine, speravi : non confundar in aeternum.

superbe!! j'espère qu'il sortira en cd!!

j'ai parlé trop vite: il est enregistré et sortira le 12 janvier...couplé avec celui de Charpentier...ils en auraient trouvé un moins connu...çà m'en feras un de plus!

En voici la pochette, si je ne me trompe pas.



À propos de cet album

• Deux Te Deum s’affrontent ! Celui, très célèbre, de Marc-Antoine Charpentier et celui, totalement inédit, d’Henry Desmarets. Charpentier et Desmarets, remarquables compositeurs tant dans le domaine de la musique sacrée que dans l’opéra, partagent le goût de la musique italienne et des voyages, mais partagent également la défaveur d’avoir été quelque temps dans «l’ombre» de Jean-Baptiste Lully ! La vie de Desmarets est quelque peu tourmentée, entre disgrâce et fuite ; c’est alors qu’il est surintendant de la musique à la Cour de Lorraine qu’il compose deux Te Deum , dont le Te Deum « de Lyon ». Écrit pour la même formation que le célèbre Te Deum de Charpentier, il utilise les trompettes et timbales pour les sections grandiloquentes. Il représente un véritable travail d’orfèvre, notamment par la variété de l’instrumentation, mais aussi par son alternance de divers effectifs vocaux.
  
  Date de sortie
  5 Janvier 2024
  
  Durée
  51min
  

je l'ai depuis 15 jours! ...et très satisfait ...bien que je n'avais pas vraiment besoin d'une n-ième version du Te deum de Charpentier...mais la prise de son étant excellente tout comme l'interprétation...!
Ce qui me déçoit c'est le minutage!! 51' alors que j'ai trouvé récemment un cd qui fait 88' et que deplus en plus on en trouve qui atteignent et dépassent les 80 '...et que sur les 18 grands motets (répertoriés par Joachim) il n'y en a que la moitié d'enregistré!!!