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 Theodor Döhler (1814-1856)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Theodor Döhler (1814-1856)   Theodor Döhler (1814-1856) EmptyMar 24 Sep 2013 - 11:55

Theodor Döhler (né le 20 Avril 1814 à Naples, mort le 21 Février 1856) était un compositeur allemand et un remarquable virtuose du piano de la période romantique. Il a étudié avec Julius Benedict, Carl Czerny et Simon Sechter .


Döhler est né à Naples, où son père (décédé en 1843 à Lucques ) a vécu et travaillé en tant que chef d'orchestre du régiment. Döhler était un enfant prodige et a reçu sa première éducation musicale à Naples avec Julius Benedict. Il a commencé à jouer dans des concerts publics à l'âge de 13 ans.
En 1827, il s'installe à Lucca (Lucques), où son père a reçu un nouveau travail. De 1829 à 1834 Döhler a vécu à Vienne, où il a étudié le piano avec Carl Czerny. Dans le même temps, il étudie la composition avec Simon Sechter. Il est apparu sur la scène en 1838 à Londres, lorsque Liszt était à Vienne, et Thalberg encore à Paris. En 1846, le patron de Döhler, le duc de Lucques, a élevé Döhler au rang de baron. Alors, comme membre de la noblesse, Döhler a pu épouser une princesse russe, comtesse Elise Sheremeteff (1818-1890) cette année là. Il l'avait rencontrée en 1845 lors de son voyage en Russie

Par la suite, Döhler a renoncé à l'exécution publique et s'installe pour un temps à Moscou. En 1848, il retourne à Naples où il a composé des pièces pour piano et un opéra, Tancreda, qui a été créé en 1880, 24 ans après sa mort, survenue à Florence en 1856 d'une maladie de la moelle épinière.

En 1832, il a été pris sous le patronage musical du duc de Lucques. De 1834 jusqu'en 1845 il a visité l'Europe en tant que pianiste de concert, se produisant en Italie, France, Pays-Bas, Danemark, Pologne et  Russie. Il était considéré comme un grandvirtuose du piano, à la mode de l'époque.


Compositions (75 opus)

Introduction, Variations et finale sur un thème de Zampa, op 1
Variations sur la Straniera, op 2
Variations sur un Thême favori de l’Opéra : I Montecchi e Capuleti de Bellini, Op.3 (1833)
Variations de Concert sur un Thême favori. de l’Opéra : Norma, Op.4 (1833)
Rondeau brillant sur l’Air : Que la Vague, de Zampa de Herold, Op.5 (1833)
Fantaisie sur des motifs favoris de Robert le Diable, op 6 (1834)
Concerto pour piano et orchestre en la majeur, op 7 (1833)
Intr. et Variations brillantes sur le Thème favori : Ah! non giunge, de l’Opéra : La Sonnambula de Bellini, Op.8 (1835)
Variations brillantes sur le Thème favori : Ah perchè non posso odiarti, de l’Opéra : La Sonnambula de Bellini, Op.9 (1835)
Rondino sur le Trio favori de l’Opéra : Le Pré aux Clercs de Herold, Op.10 (1835)
Rondino sur un Thème favori de l’Opéra : Un Avventura di Scaramuccia de Ricci, Op.11 (1836)
Variations de Bravura sur un Motif favori de l’Opéra : Le Bal masqué (Die Ballnacht) d’Auber, Op.12 (1836)
Variations brillantes et Finale alla Polacca sur deux Motifs favoris de l’Opéra : I Puritani de V. Bellini, Op.13 (1836)
2 Fantaisies sur des motifs favoris de l'Elisir d'Amorce, op 14
Dernière pensée musicale de Bellini, op 15
Divertissement sur des Motifs favoris de l’Opéra : Le Cheval de Bronze d’Auber, Op.16 (1836)
Fantaisie et Variations de bravoure sur une cavatine d'Anna Bolena, op 17
Alpenhorn, (Proch), amusement de salon, op 18
Sonnambules, rondino sur une valse favorite de Strauss, op 19
Festa della Rosa (Coppola), rondo, op 20
Fantaisie, Variations et rondeau final sur des motifs de Lucia di Lammermoor, op 21
Variations brillantes sur les Huguenots, op 22
La Lontananza. Trennung, Op.23 (également mélodie, Incipit: Warum mich flieh’n, Adele?) (1838)
Nocturne n° 1 en ré bémol majeur, op. 24
2 Nocturnes op. 25
Valses brillantes à 4 mains, op 26
Grande Fantaisie sur des Thèmes de l’Opéra : The Gipsy’s Warning, de Jul. Benedict, Op.27 (1839)
Grande fantaisie et Variations sur des thèmes favoris de Guillaume Tell, op 28 (1839)
3 Morceaux brillants de salon, op 29
12 Etudes de concert, op 30
2 Nocturnes, op 31
Andantino en la mineur, op 32
Grand Divertissement sur des airs populaires irlandais, op 33 (1841)
Souvenirs de florence, 2 Nocturnes, op 34
Guitarrero, divertissement, op 35
2 Canti, op 36
Grand Caprice sur des Motifs de Guido et Ginévra de F. Halevy, Op.37 (1841)
Fantaisie sur Beatrice di Tenda, op 38
Tarantella n° 1 en sol mineur op. 39
Petite Fantaisie sur des thèmes de Norma, op 40
Ballade n° 1 en mi majeur, op 41
50 Etudes de salon, op. 42
Grande Fantaisie sur le siège de Corinthe, op 43
6 Mélodies italiennes, op 44
6 Morceaux de salon (dont Le Tournoi, mélodie de Lord Westomoreland "Pietoso al mio martir, transcrite pour piano), op 45
Le Bohémien, mélodie espagnole de H. Truhn, transcrite pour piano, op 46
2ème Grande Valse brillante, op 47
2 Fantaisies sur Nabuchodosonor, op 48
Fantaisie sur Sappho, op 49
Brillante Polka de Salon, op 50
Fantaisie sur la Favorite, op 51
3 Nocturnes, op 52
3 Mazurkas, op 53
Andante sur la romance de Dom Sebastien de Donizetti, op 54
Ballade n° 2 en si majeur, op 55
3 Polkas originales, op 56
12 Romances sans paroles, en 4 livres, op 57
3 Valses brillantes à 4 mains (dont Valse mélancolique), op 58
2 Fantaisies sur Les Lombards, op 59
3 Mélodies russes, op 60
Galop di bravura, op 61
2 Morceaux (dont Cannetella), op 62
Le Postillon, rondeau brillant sur une mélodie du Prince de Hohenzollern, op 63
Suppliante, ballade en ré bémol majeur, op 64
Promenade en gondole, nocturne, op 65
Fantaisie sur la Sonnambula, op 66
Quintette pour piano et quatuor à cordes, op 66 bis
Sirènes, valse dansante, op 67
Nocturne, op 69
Fantaisie sur 2 chants napolitains, op 70
2 Fantaisies sur Macbeth, op 72
Revue mélodique du Prophète, 5 Fantaisies, op 73
Tarentella n° 2, op 74
Il Tremolo
Placidenza, étude de concert
Solo de concert
Nocturne mélodique à 4 mains
Romance sans paroles en ré bémol majeur (1857)
Tancreda, opéra (1830)


Dernière édition par joachim le Jeu 24 Jan 2019 - 18:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Theodor Döhler (1814-1856)   Theodor Döhler (1814-1856) EmptySam 28 Sep 2013 - 18:54

Le Volume 61 des grands concertos romantiques d'Hypéron nous propose 2 oeuvres de Dreyschock (compositeur présenté par Jean), et le concerto an la majeur op 7 de Döhler (sa seule oeuvre avec orchestre semble-t-il). Celui ci ne peut que nous faire regretter que Döhler n'ait pratiquement composé que des oeuvrettes de salon.

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