Rikard Nordraak, né le 12 juin 1842 à Christiana (aujourd'hui Oslo) et mort le 20 mars 1866 à Berlin, était un compositeur norvégien.
Il est connu pour avoir mis en musique le poème de son cousin Bjornstjerne Bjornson, Ja, vi elsker dette landet, qui devint l'hymne national de la Norvège en 1864.
Bien que né dans la capitale, il étudia à Copenhague, puis à Berlin à partir de 18 ans, avec Theodor Kullak et Friedrich Kiel. Il était aussi un ami d'Edvard Grieg, qui composa une marche funèbre à sa mémoire après sa mort en Allemagne de la tuberculose, peu de temps avant son vingt-quatrième anniversaire.
Ses restes furent exhumés en 1925 et transportés de Berlin à Oslo.
joachim Admin
Nombre de messages : 27056 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sa première composition a être publiée (1863) est un cycle de six Lieder sur des poèmes de Bjørnstjerne Bjørnson, l'opus 2 est un cycle de 5 Poèmes norvégiens sur des poèmes de Bjornson et Jonas Lie, qui est la seconde et dernière composition publiée dans sa vie, en 1865, car en mai de la même année, au cours de son voyage d' Oslo à Berlin, il contracte la tuberculose qui le conduit à une mort rapide en Mars 1866. Après sa mort, Grieg publia son opus 3 posthume, un Scherzo-Caprice pour piano, qui utilise aussi des thèmes folkloriques norvégiens.
Ses autres oeuvres (outre Ja, vi elsker dette landet - oui nous aimons cette terre - devenu hymne national norvégien et créé le 17 mai 1864) :
Musique de scène pour Maria Stuart i Skotland, de Björnson (1864-65) Musique de scène pour Sigurd Slembe (Kaares sang), de Björnson (1865) 6 Choeurs d'hommes a cappella 14 Mélodies Pièces pour piano
joachim Admin
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Rikard Nordraak, né Richard Nordraach (né le 12 juin 1842 à Christiana - mort le 20 mars 1866 à Berlin) était un compositeur norvégien. Il est surtout connu comme le compositeur de l' hymne national norvégien, « Ja, vi elsker dette landet ».
Rikard Nordraak est né et a grandi à Oslo , en Norvège. Sa famille venait de la ferme Nordråk dans le district de Land dans le comté d' Oppland. Son père était un frère d'Inger Elise Nordraach, la mère de l'écrivain et poète norvégien Bjørnstjerne Bjørnson.
Les dons musicaux de Nordraak sont devenus évidents dès son plus jeune âge, mais comme pour de nombreux autres artistes à cette époque, une carrière différente était déjà prévue. Il allait poursuivre une carrière dans les affaires, et quand il eut quinze ans, il a été envoyé à l'école de commerce à Copenhague. Néanmoins, ses intérêts musicaux ont prévalu et au lieu d'étudier les affaires, il a fini par étudier la musique avec le chanteur et compositeur danois Carl Ludvig Gerlach puis, en 1859, il est allé à Berlin pour des études supérieures, avec Theodor Kullak et Friedrich Kiel. Au bout de six mois, il dut rentrer chez lui et il poursuivit ses études à Oslo ; il apprend le piano et la composition auprès de l' organiste allemand Rudolph Magnus. Ses premières compositions arrivèrent au cours de l'hiver 1859-1860.
En 1861, il retourna à Berlin pour poursuivre ses études, et il y resta encore deux ans. Il y a fait la connaissance des pianistes Ida Lie et Erika Nissen Lie, et l'hymne national norvégien lui été inspiré avec eux en 1863.
Les compositions qu'il a lui-même marquées en opus 1 sont publiées en 1863 et contiennent six chansons avec des textes de son cousin Bjørnstjerne Bjørnson, entre autres. A cette époque, Nordraak compose également Ja, vi elsker, qui devient l'hymne national norvégien. Il a été joué pour la première fois en public le 17 mai 1864 à l' occasion du 50e anniversaire de la Constitution norvégienne. Les paroles ont été écrites par Bjørnson entre 1859 et 1868.
En 1864, il rencontre Edvard Grieg à Copenhague et lui inspire l'idée de consacrer son génie à la mélodie norvégienne et à la culture d'un art spécifiquement national. Nordraak a ensuite écrit de la musique de scène pour les pièces de Bjørnson Maria Stuart i Skotland et Sigurd Slembe. Il a publié son Fem norske Digte : Op. 2, composé de chansons et de poèmes de Bjørnson et Jonas Lie. Ce fut la dernière de ses compositions qui sera publiée de son vivant.
En mai 1865, il retourna à Berlin pour poursuivre ses études, mais il fut atteint de tuberculose en octobre et mourut à Berlin au mois de mars suivant, à seulement 23 ans. Il a été enterré à Kirchhof Jérusalem dans le quartier berlinois de Kreuzberg (Friedhof IV der Gemeinde Jérusalem - und Neue Kirche). Bjørnstjerne Bjørnson s'est rendu à Berlin et a prononcé un discours commémoratif émouvant lors de l'inauguration du monument funéraire en 1906. En 1925, le cercueil de Nordraak a été ramené en Norvège et enterré dans le Honor Grove à Vår Frelsers gravlund à Oslo.
Nordraak n'a pas vécu assez longtemps pour produire beaucoup de musique. Une quarantaine de compositions, pour la plupart des petites œuvres comme des chansons, des pièces pour chœur d'hommes et quelques compositions pour piano, ont été conservées. La plus grande de ces compositions, est le Scherzo Capriccio pour piano seul, donné l'opus numéro 3, publié à titre posthume par Edvard Grieg. Il s'agit d'une sorte de rondo, utilisant plusieurs caractéristiques de la musique folklorique norvégienne ; rythmes typiques de slåtter, et dissonances typiques de hardingfele. Cependant, le matériel thématique n'a pas ce lien avec la musique folklorique. Rikard Nordraak, Samlede verker, une édition critique des compositions globales de Nordraak a été publiée par Øyvind Anker etOlav Gurvin (1942).
Avec son patriotisme passionné et son grand amour pour la musique folklorique, la principale contribution de Nordraak à l'histoire de la musique norvégienne a été d'être une source d'inspiration pour les compositeurs contemporains, tels que Grieg. Lorsque Grieg apprit la mort de Nordraak, il composa la Marche funèbre à la mémoire de Rikard Nordraak (Sørgemarsj over Rikard Nordraak). Une partie de l'histoire de sa vie a été dramatisée dans la comédie musicale Song of Norway.
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