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 Francesca Caccini (1587-1641)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Francesca Caccini (1587-1641)   Francesca Caccini (1587-1641) Empty2013-07-05, 20:35

Francesca Caccini (née le 18 septembre 1587 à Florence - morte après 1641) est une compositrice italienne du début du xviie siècle, fille du chanteur et compositeur Giulio Caccini. Cantatrice, claveciniste, luthiste, guitariste, elle fut probablement la première femme ayant composé des opéras. Elle était également connue sous le surnom de "La Cecchina", qui lui a été donnée par les Florentins et probablement un diminutif de "Francesca".


Francesca Caccini est la fille de Giulio Caccini et de Lucia di Filippo Gagnolandi, chanteuse. À sa naissance, son père est au service des Médicis ce qui implique la prise en charge de ses proches par ces derniers. Très jeune, Francesca Caccini est initiée à la musique par son père. Il lui apprend le chant, le clavecin, le luth, la théorie musicale et la composition. Elle étudie auprès d'un précepteur des domaines aussi variés que le latin, la rhétorique, la poésie, la géométrie, l'astrologie ou la philosophie. Elle grandit dans une maison fréquentée par les élèves de son père, mais aussi des poètes, des peintres, des musiciens et des mélomanes. La grande chance de Francesca Caccini est d’être née dans une période radicale de transition musicale et d’avoir été informée directement des tendances musicales italiennes du moment.

Sa première participation connue à un spectacle est un ensemble de deux représentations musicales composées par Giulio Caccini pour le mariage de Marie de Médicis avec Henri IV en octobre 1600.

À l'âge de vingt ans, Francesca Caccini est engagée comme musicienne sous l'autorité du Grand-duché de Toscane. En 1605, les Caccini se rendent à Paris à la demande de Henri IV et Marie de Médicis : Francesca Caccini y fera une grande impression, notamment en interprétant des chansons françaises. Elle épouse Giovanni Battista Signorini en novembre 1607, avec qui elle aura une fille, Margherita Signorini (1622-1690).

Elle est alors au service de Catherine de Lorraine (petite-fille de Henri II et de Catherine de Médicis), pour laquelle elle produit de courts spectacles.

En 1618, elle publie son recueil Il primo libro delle musiche a una, e due voci.

Le 29 décembre 1626, Giovanni Battista Signorini meurt, un nouveau mariage est alors organisé et se conclut un an après, le 4 octobre 1627.
Francesca Caccini épouse Tommaso Raffaelli, avec qui elle aura un garçon, lui-même prénommé Tommaso. Son second mari meurt le 16 avril 1630.
Une fois veuve, Caccini a immédiatement tenté de retourner au service des Médicis. Retardé par les fléaux de 1630-1633, en 1634 Caccini était de retour à Florence avec ses deux enfants, servant à la cour comme professeur de musique à sa fille Margherita et aux princesses Médicis qui vivaient ou visitaient fréquemment le couvent de La Crocetta, et composer et interpréter de la musique de chambre et des divertissements mineurs pour la cour des femmes.
Caccini quitta le service des Médicis le 8 mai 1641 et disparut alors des archives publiques.


Œuvres

Ses œuvres pour une ou deux voix avec basse continue paraissent dans un recueil : Il primo libro delle musiche a una, e due voci (le Premier livre des musiques à une et deux voix, 1618), dédié au cardinale de Medici. Elles sont regroupées dans la table des matières en deux catégories, dix-neufs Spirituali (sacrées) et dix-sept Temporali (profanes).
La seule partition d'opéra qui nous soit parvenue, La Liberazione di Ruggiero dall'Isola d'Alcina (1625), relève de l'esthétique des premiers spectacles de la cour de Florence. L'écriture vocale est d'une absolue beauté, la soprano virtuose.
Les autres opéras ou opéras ballet, perdus, sont : La Stavia (1607); La Mascherata delle Ninfe di Senna (1611); La Tancia (1611); Il passatempo (1614); Il ballo delle Zigane (1615); La fiera (1619); Il martirio di S. Agata (1622); La Liberazione di Ruggiero dall'isola d'Alcina (1625); Rinaldo innamorato (1626); San Sigismondo (oratorio, 1626).
En plus des opéras et opéras-ballet, elle a composé des pièces pour le théâtre.

Pour son père, Guilio Caccini, suivre ce lien : https://musiqueclassique.forumpro.fr/t3346-caccini-giulio?highlight=caccini


Dernière édition par joachim le 2021-04-04, 09:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Francesca Caccini (1587-1641)   Francesca Caccini (1587-1641) Empty2013-07-06, 17:14

Un article intéressant : http://www.siefar.org/dictionnaire/fr/Francesca_Caccini

Francesca Caccini naît le 18 sept. 1587 à Florence. Ses parents, Giulio et Lucia Caccini, sont chanteurs à la cour de l'archiduc de Florence. Sa mère meurt alors qu'elle est encore enfant. Son père se remarie avec la chanteuse Margherita della Scala. Tous deux favorisent les talents musicaux de Francesca.

Autour de 1600, elle se produit à maintes reprises lors des festivités musicales de la Cour. Famille de musiciens professionnels, Giulio, Margherita, Francesca, Settimia, Pompeo Caccini constituent un ensemble vocal dont la renommée s'étend rapidement. En 1604, la famille invitée par Marie de Médicis se rend à Paris en passant par Modène, Milan, Turin et Lyon. La reine les connaît bien, car lors de son mariage en 1600 avec Henri IV a eu lieu la représentation de l'opéra Il rapimento di Cefalo de Giulio Caccini dans laquelle Francesca faisait ses débuts comme chanteuse d'opéra. L'expressivité de leur chant ravit le couple royal et les courtisans, et leur méthode vocale innovative (que G. Caccini avait décrite en 1602 dans ses Nuove Musiche) attise la curiosité des chanteurs et musiciens français. Écrivant en février 1605 au grand-duc Ferdinand Ier, Giulio Caccini rapporte que, selon l'opinion du roi de France, aucun ensemble ne peut rivaliser avec le leur, et que personne en France ne chante mieux que Francesca. Le souverain exprime le désir de la garder à sa cour. Mais le grand-duc de Toscane n'est pas disposé à céder sa chanteuse et la famille retourne en Italie en juin 1605.

Dans les années qui suivent, elle chante à la Cour dans les divertissements et festivités, voire dans les cérémonies religieuses (officiellement, les femmes sont toujours exclues du chant dans les églises). Elle épouse en 1607 le chanteur, instrumentiste et compositeur Giovanni Battista Signorini, employé lui aussi à la Cour. Bientôt elle fait partie des musiciens les mieux rétribués de Florence. Enseignant le chant à des jeunes filles, elle fonde et dirige un ensemble vocal féminin. En 1618, elle publie le recueil Il Primo Libro delle Musiche a una e due voci qui comprend trente-six oeuvres sacrées et profanes. Devenue mère d'une fille, Margherita, en 1622, qui plus tard entrera au monastère San Girolamo à Florence, elle la forme à la musique et au chant. En 1624, la régente Marie-Madeleine d'Autriche charge Francesca de composer, pour la visite du prince Ladislas Sigismond de Pologne, une oeuvre dramatique avec une mise en scène fastueuse. Ainsi naît La Liberazione di Ruggiero dall'isola d'Alcina, histoire sans héros, dont l'action se joue entièrement dans un monde de femmes. Ce premier opéra composé par une femme dans l'histoire de la musique, qui sera joué en Pologne en 1628, est donc également l'un des premiers opéras italiens représentés hors d'Italie.

En 1626, Giovanni Battista Signorini meurt. L'année suivante Francesca quitte provisoirement la cour de Florence et épouse Tomaso Raffaelli, un riche aristocrate originaire de Lucques. En 1628, elle donne à son mari l'héritier souhaité. Amateur passionné de musique et collectionneur d'instruments, Raffaelli est membre de plusieurs académies de musique et de lettres où sa femme joue naturellement un rôle prédominant. Ainsi elle intervient en qualité de compositrice, chanteuse et organisatrice dans des représentations musicales données par l'Accademia degli Oscuri. Tomaso Raffaelli meurt en 1630. Au printemps de l'année 1633, le nom de Francesca Caccini réapparaît dans les livres de comptes des Médicis. De 1633 à 1637, en compagnie de sa fille, elle prête fréquemment ses services aux grandes-duchesses Christine de Lorraine et Vittoria delle Rovere. Le lieu, la date et la cause de sa mort restent inconnus.

Son nom est demeuré dans l'historiographie musicale, où prédominent des évaluations très positives. Récemment, Carolyn Raney a mis en évidence la richesse d'invention mélodique, harmonique et rythmique du Primo Libro, ainsi que le raffinement de l'ornementation vocale si bien conçue pour le chant; elle n'hésite pas à placer le madrigal Maria, dolce Maria sur le même plan que le célèbre Lamento d'Arianna de Claudio Monteverdi. Suzanne G. Cusick, elle, a analysé La Liberazione comme un essai théâtro-musical sur les moyens dont disposent les femmes, à l'intérieur d'un régime monarchique et partriarcal d'exercer le pouvoir. Les oeuvres de Francesca Caccini ne sont pourtant pas encore valorisées comme elles le méritent, aussi bien par les interprètes que les éditeurs, les fabricants de disques ou les organisateurs de concerts.


Oeuvres

- 1607 : La stiava(«torneo», texte M. Buonarroti), création le 26 février 1607 à Pise, oeuvre perdue.
- 1611 : La mascherata delle ninfe di Senna(ballet, livret O. Rinuccini, musique Jacopo Peri, Marco da Gagliano, Vittoria Archilei, Settimia Caccini et Francesca Caccini), création le 14 février 1611 au Palazzo Pitti de Florence, oeuvre perdue.
- 1611 : La Tancia(comédie, texte M. Buonarroti), création le 25 mai 1611 au Palazzo Pitti à Florence, oeuvre perdue à l'exception de La pastorella mia,acte 2, scène 5, publié dans Il Primo Libro p.58, voir infra.
- 1614 : Il passatempo(ballet, livret M. Buonarroti), création le 11 février 1614 au Palazzo Pitti à Florence, oeuvre perdue à l'exception de Chi desia di saper,acte 1, et Io veggio,ballet du 3e acte, publiés dans Il Primo Libro p.90 et 56, voir infra, ainsi que Egloga pastorale Tirsi e Filli, acte 2 scène 1, inédit.
- 1615 : Il ballo delle Zingane'(ballet, livret F. Saracinelli), création le 24 février 1615 au Palazzo Pitti à Florence, oeuvre perdue.
- 1618 : Il Primo Libro delle Musiche a una e due voci [36 oeuvres sacrées et profanes], The Italian Secular Song 1606-1636, vol.1, Florence/New York/London, Garland Publishing, 1986, p.173-277 (fac-similé) -- Aucune édition moderne ne contient toutes les oeuvres. On trouve: Madrigal Maria, dolce Maria et Motet Laudate Dominum, éd. James R.Briscoe, in Id., Historical Anthology of Music by Women, Bloomington, Indiana, 1987; Motet Regina Coeli et Hymne Jesu corona Virginum, éd. Martha Schleifer et Sylvia Glickman, in Id., Women Composers. Music Through the Ages, vol.1, New York, G.K. Hall, 1996; The Secular Songs from Il primo libro delle musiche, éd. Ronald Alexander et Richard Savino, Indiana University Press, 1997.
- 1619 : La Fiera (comédie, texte M. Buonarroti), création le 11 février 1619 au Palazzo Pitti à Florence, oeuvre perdue.
- 1621 : Dove io credea (aria), in Ghirlandetta Amorosa, Orvieto, F. Constantini.
- 1622 : Il martirio di S Agata (intermède, livret J. Cicognini, musique de F. Caccini et Giovan Battista da Gagliano), création le 23 janvier 1622 à Florence, oeuvre perdue.
- 1625 : La Liberazione di Ruggiero dall'isola d'Alcina (opéra, livret F. Saracinelli), création le 3 février 1625 à la Villa Poggio Imperiale (Florence), Studio per edizione scelte, collection Archivium Musicum volume IV, Florence 1998 (fac-similé) -- Éd. Doris Silbert, coll. Smith College Music Archives, vol.7, Northampton (Mass.), Smith College, 1945.
- 1629 : Ch'io sia fidele (aria), inLe Risonanti sfere, Rome, Giambattista Robletti.
- ? : Feste delle Dame (livret M. Buonarroti), oeuvre perdue.
- ? : Rinaldo innamorato (opéra, livret?), oeuvre perdue.
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Pébété

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MessageSujet: Re: Francesca Caccini (1587-1641)   Francesca Caccini (1587-1641) Empty2021-04-03, 22:18

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un extrait de ce CD
O che nuovo stupor
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