Marco FRISINA, né en 1954

Eléments biographiques:

Citation :

La musique peut être une arme puissante, capable de réunir puis de causer beaucoup de vibrations à l'unisson et pour la beauté de l'amour du Christ.

Mgr Marco Frisina, En 1997, a été nommé par le pape Jean-Paul II Professeur émérite de l'Académie pontificale des beaux-arts et la littérature des Virtuosi al Pantheon . a été directeur musical de plusieurs événements importants du Grand Jubilé de l'an 2000, la Journée Mondiale de la Jeunesse et, récemment, l'événement RAI "La Bible jour et nuit -. l'histoire de la télévision directe la plus longue" En 2007, il compose l'opéra " La Divine Comédie ", la première transposition musicale éponyme chef-d'œuvre de Dante. Depuis Janvier 2009 est également la scène dans son deuxième travail pour le théâtre: ". Marcellino Pane e Vino" "Le Miracle de Marcellino», basé sur le roman de Jose Maria Sanchez Silva En 2011, il a été directeur musical pour le diocèse de Rome dans les liturgies de la béatification du pape Jean-Paul II, pour lequel il a également composé la Gazette hymne. Toujours en 2011, il a dirigé le chœur du diocèse de Rome dans sa première tournée américaine, se produisant dans la cathédrale de New York et dans les plus importants théâtres de New Jersey .
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J'ai écouté aujourd'hui sa Cantate sacrée Passio Caecillae pour solistes, récitant, choeur, orchestre et orgue, et j'ai pu apprécier une oeuvre douce, belle, contemplative, presque céleste par moments, propice au recueillement, notamment lorsqu'une flûte solo s'élève dans une douceur infinie. Peut-être manque-t-il à cette oeuvre un peu de braise, de feu sacré. Il lui manque peut-être cette force, ce bouillonnement intérieur, ce feu sacré qui anime la cantate Vuoto d'Anima Piena d'Ennio Morricone. Malgré tout, elle n'en demeure pas moins une belle page de musique religieuse.  

Icare a écrit:

J'ai écouté aujourd'hui sa Cantate sacrée Passio Caecillae pour solistes, récitant, choeur, orchestre et orgue, et j'ai pu apprécier une oeuvre douce, belle, contemplative, presque céleste par moments, propice au recueillement, notamment lorsqu'une flûte solo s'élève dans une douceur infinie. Peut-être manque-t-il à cette oeuvre un peu de braise, de feu sacré. Il lui manque peut-être cette force, ce bouillonnement intérieur, ce feu sacré qui anime la cantate Vuoto d'Anima Piena d'Ennio Morricone. Malgré tout, elle n'en demeure pas moins une belle page de musique religieuse.  

L'ayant réécoutée aujourd'hui, je partage toujours mon avis précédent, celui que j'ai placé en citation ci-dessus. Toutefois, ce manque de braise, de feu sacré, ne m'a pas vraiment gêné lors de cette nouvelle écoute. Sans doute ai-je été un peu paresseux, avais-je envie d'une oeuvre religieuse bien tonale, bien confortable, aussi moelleuse et douillette qu'un bon oreiller sur lequel j'aime poser ma tête avant de rejoindre Morphée. Ben oui, il y a des jours où je vais aller chercher l'inconnu, l'audace, l'escarpé, où je vais vouloir explorer des mondes sonores moins piétinés, plus insolites, puis il y en a d'autres où je suis plus paresseux et moins aventurier, vais davantage me satisfaire d'une musique bien tonale et réconfortante, qui va me caresser dans le sens du poil. Comment pourrais-je me passer de ses délicats passages instrumentaux? De la tendresse d'une flûte solo même si elle m'est familière? Du coeur tendre d'un chant onctueux qui s'élève par-dessus l'épaule des hommes? Et c'est vrai qu'elle est belle cette cantate sacrée Passio Caeciliae de Marco Frisina. Je voulais achever ce premier cycle "Cantates de Bach & autres musiques" avec celle d'un autre compositeur, contemporain ou non. Je ferai pareil lors du prochain cycle sur le même sujet où j'alterne des cantates de Bach avec des oeuvres contemporaines pas forcément religieuses. Peut-être Henze ou Werner...

Ben oui, il y a des jours où je vais aller chercher l'inconnu, l'audace, l'escarpé, où je vais vouloir explorer des mondes sonores moins piétinés, plus insolites, puis il y en a d'autres où je suis plus paresseux et moins aventurier, vais davantage me satisfaire d'une musique bien tonale et réconfortante, qui va me caresser dans le sens du poil. Comment pourrais-je me passer de ses délicats passages instrumentaux?

En réalité, c'est une oeuvre qui transmet un sentiment de paix et de bonheur: je n'aime pas par paresse mais par sagesse, nuance.

Une autre pièce musicale:

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Marco Frisina est à la fois un compositeur et un religieux, comme Antonio Vivaldi en son temps. Ils sont aussi tous les deux italiens. Frisina a aussi composé pour l'image en mettant en musique plusieurs épisodes tirés du cycle "Les Histoires de la Bible", les mini-séries Abraham, Jacob, Joseph, Moïse, Samson & Dalila et San Giovanni - The Apocalypse. Ce soir, j'ai réécouté le premier volet de la série; Abramo/Abraham. C'est ainsi que je découvris la musique de ce parfait inconnu, courant 1993. Elle est interprétée par l'"Orchestra Stabile del Conservatorio di Musica di S. Cecilia di Roma" et "Coro dell'Accademia Polifonica di Roma", le tout sous la direction de Fabrizio Barchi. Frisina est de ces compositeurs qui aiment offrir un espace d'expression aux instruments solos, c'est pour cette raison que la flûte douce de Giorgio Matteoli est irrésistible dans le thème d'Abraham, que la superbe voix de Paola Cecchi donne le frisson dans l'émouvant "Canto della Promessa/Chant de la Promesse", que la flûte en sol d'Angelica Celeghin a également cette délicatesse désarmante. Il y a aussi le cor anglais d'Alessandro Venturini auquel Frisina aime apporter une dimension quasi-religieuse, Sans toutefois atteindre le sublime comme dans Mission d'Ennio Morricone. Il y a enfin le basson plein de charme, mais peut-être trop rare, de Marco Dionette et la harpe de Marina Curasi dans les moments les plus intimistes. Cinq morceaux ont été composés, orchestrés et dirigés par Ennio Morricone qui assure également le rôle de consultant et de coordinateur de la B.O.. Ils font aussi appel à des instruments solos, notamment les deux fameuses flûtes de pan de Felice & Raffaele Clemente ainsi que la trompette du formidable Mauro Maur.

A l'occasion de mon nouveau cycle consacré aux compositeurs italiens contemporains qui ont écrit ou écrivent encore une musique surtout tonale, je ne pouvais contourner un de ses plus fervents représentants: Marco Frisina. A cette occasion, j'ai écouté sa Cantate sacrée Passio Caecillae pour solistes, récitant, choeur, orchestre et orgue, et, comme pour les fois précédentes, j'ai pu apprécier une oeuvre douce, belle, contemplative, presque céleste par moments, propice au recueillement, notamment lorsqu'une flûte solo s'élève dans une douceur infinie: le morceau s'intitule "First interlude: Fides" et la flûte d'Alessandra Finocchioli y est exquise. Je ne l'ai jamais autant appréciée que cette fois-ci. J'ai vraiment été séduit par l'indicible douceur de cette flûte solo. Il y a tout au long de la Passion quelques interventions en italien du narrateur David Sebasti mais elles ne me sont à aucun moment plombantes, plutôt courtes, souvent sans accompagnement musical. Elles se fondent assez habilement dans un récit musical toujours très beau et recueilli avec de belles interventions de l'orgue, bien que sporadiques; le nom de l'interprète n'étant d'ailleurs pas mentionné.

Soprano principale: Barbara Vignudelli  
Narrateur: David Sebasti
Flûte solo: Alessandra Finocchioli
"Coro Musicanova" & "Nova Amadeus Chamber Orchestra"
Direction: Flavio Emilio Scogna.

<<L'ancien reste de la "Passio Caeciliae" rapporte une chronique légendaire du martyre de Cecilia, fille d'une noble famille romaine qui fut martyrisée, selon la tradition, à la fin du IIe siècle, dans sa maison. Des éléments historiques et légendaires s'entremêlent donnant vie à une histoire prodigieuse où la virginité et l'innocence de Cecilia connaît la foi chrétienne, se fait baptiser et accepte la virginité et le martyre. Cecilia est une créature faite de lumière et d'amour, un chef-d'œuvre prodigieux d'innocence et de jeunesse qui sent le paradis. Son martyre est terrible, pourtant c'est sa plus belle chanson d'amour pour le Christ.>> Marco Frisina.

Après Paul Chihara, Michel Portal, Max Bruch et Pierre Boulez, mon cinquième choix de portrait se porta sur le compositeur italien Marco Frisina dont l'activité se situe entre le vingtième et vingt-et-unième siècle. Si je retrouve une musique tonale, je ne parlerai, en ce qui me concerne, ni de paradis ni d'enfer, dans la mesure où toute musique, qui me procure du bonheur avec de belles émotions, est un morceau de Nirvana pour moi. D'autre part, avec Marco Frisina, je touche un peu au royaume de Dieu, déjà parce que, comme Antonio Vivaldi, il s'agit d'un religieux et que toutes les musiques qu'il compose ont un lien direct avec sa foi. Ce portrait s'est donc effectué autour de trois albums, seule condition que je me suis imposée, deux contenant les musiques pour deux grandes séries bibliques; Abramo et Giacobbe, toutes deux datant des années 1990, et une oeuvre non appliquée que j'ai déjà évoquée plusieurs fois sur ce fil; Passio Cecilia, une cantate sacrée en neuf mouvements. Cette oeuvre destinée au concert n'est pas celle qui me passionne le plus, bien que je la trouve très belle. Je suis davantage ému par ce qu'il composa sur Giacobbe que je trouve superbe en entier, qu'il s'agisse des parties vocales ou purement instrumentales. Il y a aussi de très beaux moments dans Abramo, notamment un extrait de toute beauté interprété par Paola Cecchi.

Et puisque Joachim parlait de paradis: