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 Edgard Varèse (1883-1965)

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Snoopy
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MessageSujet: Edgard Varèse (1883-1965)   Edgard Varèse (1883-1965) Empty2006-11-11, 16:49

Edgard Varèse ou Edgar Varèse (les deux orthographes ont été utilisées par le compositeur lui-même à différentes époques de sa vie) est un compositeur français naturalisé américain né à Paris le 22 novembre 1883 et mort à New York le 6 novembre 1965 à l'âge de 82 ans.

Il nait à Paris. Son père, ingénieur, est italien, et sa mère française d'origine bourguignonne. Quelques semaines après sa naissance il est envoyé chez son grand-oncle dans la petite ville de Le Villars dans la région de Bourgogne. Là, il s'attache à son grand-père maternel, Claude Cortot (également grand-père du pianiste Alfred Cortot, un cousin germain de Varèse). Son affection pour son grand-père surpassait tout ce qu'il ressentait pour ses propres parents.

À la fin de l'année 1892, il est récupéré par ses parents et en 1893, le jeune Edgard est contraint de s'installer avec eux à Turin. C'est là qu'il prend ses premières vraies leçons de musique, avec le directeur du conservatoire de Turin, Giovanni Bolzoni. En 1895, il compose son premier opéra, Martin Pas, qui a depuis été perdu. Adolescent, Edgard est soumis à l'influence de son père, et doit s'inscrire à l'École polytechnique de Turin car son père désapprouve son intérêt pour la musique, et exige qu'il fasse des études d'ingénierie. Ce conflit latent se développe, surtout après la mort de sa mère en 1900, si bien qu'en 1903, Varèse quitte la maison et part pour Paris.

Il a étudié avec Vincent d'Indy à la Schola Cantorum (1903-1905) et Charles-Marie Widor au Conservatoire de Paris (1905-1907) ; puis il s'est déplacé à Berlin, où il a rencontré Richard Strauss et Ferruccio Busoni. En 1913 il revient à Paris, mais en 1915, déçu par les moyens offerts aux compositeurs, il décidé d'émigrer à New York.
Il passa ses premières années aux États-Unis à rencontrer les principaux acteurs de la musique américaine, promouvant sa vision de nouveaux instruments de musique électronique, dirigeant des orchestres, et créant le New Symphony Orchestra. C’est à peu près à cette période que Varèse commença à travailler sur Amériques, qui fut achevée en 1921. Dans cette œuvre Varèse est particulièrement attentif à donner corps à la matière sonore protéiforme : il transforme des masses sonores en couleurs timbrales, jeux d’interactions réciproques déliés de l’emprise d’un système. Il lui fallait pour cela intégrer de nouveaux concepts de sonorité qui transforment les paramètres classiques de la musique en catégories plus larges, donc en "champs", notion mouvante, mais plus en phase avec les recherches développées par les sciences fondamentales d’aujourd’hui. En effet, dans la théorie quantique des champs, issue des travaux sur l’électromagnétisme, les résultats exacts sont rares, et l’on doit habituellement faire appel à des méthodes d’approximations successives (théorie dite aussi des perturbations). On notera aussi la concordance de la composition d’Amériques avec la publication de la théorie de la relativité générale d’Einstein (1916).

C’est après l’achèvement de cette œuvre que Varèse fonda l’International Composers' Guild, (Association Internationale des Compositeurs), dédiée à l’interprétation de nouvelles œuvres de compositeurs américains et européens, et pour laquelle il composa nombre de ses pièces pour instruments d’orchestre et voix, comme Offrandes en 1922, Hyperprism en 1923, Octandre en 1924, et Intégrales en 1925.

En 1928, Varèse retourna à Paris pour modifier certaines parties d’Amériques en y incluant les ondes Martenot qui venaient d’y être inventées. Il composa en 1931 sa plus célèbre œuvre non électronique intitulée Ionisation. On présente souvent Ionisation comme la première pièce écrite pour percussions uniquement : ceci est une erreur insidieusement installée et entretenue par Varèse lui-même (cf. Alejo Carpentier). Si on fait abstraction d'un "Interlude" écrit par Chostakovitch pour l’opéra Le Nez, la première œuvre pour percussions seules de la musique savante occidentale est Ritmica V (1929) d’Amadeo Roldán. Bien qu’écrite pour des instruments existants, Ionisation fut conçue comme une recherche de nouveaux sons et de nouvelles méthodes pour les créer. En 1933, alors que Varèse était toujours à Paris, il écrivit à la Fondation Guggenheim et aux Laboratoires Bell dans l’espoir d’obtenir des fonds pour développer un studio de musique électronique. Sa composition suivante, Ecuatorial, terminée en 1934, contenait des parties pour thérémines, et Varèse, anticipant une réponse favorable à sa demande de fonds, retourna aux États-Unis pour y créer sa musique électronique.

Varèse écrivit Ecuatorial pour deux thérémines, voix de basse, vents et percussions au début des années 1930. Il fut créé le 15 avril 1934, sous la direction de Nicolas Slonimsky. Puis Varèse quitta New York, où il avait vécu depuis 1915, et se rendit à Santa Fe, San Francisco et Los Angeles. Lorsque Varèse revint en 1938, Léon Theremin était rentré en Russie. Ceci désespéra Varèse, qui avait espéré travailler avec Theremin à une amélioration de l’instrument. Varèse avait aussi présenté le thérémine lors de ses voyages dans l’est, et en avait fait une démonstration le 12 novembre 1936 lors d’une conférence à l’université du nouveau Mexique à Albuquerque.

Lorsque vers la fin des années 1950, Varèse fut contacté par un éditeur pour publier Ecuatorial, il ne restait que très peu de thérémines, et il décida donc de réécrire ces parties pour ondes Martenot. Cette nouvelle version fut créée en 1961.

Varèse avait posé assez tôt les jalons d'une nouvelle éthique de la recherche musicale. Il voulait que la rigueur de la recherche maintienne une fermeté artistique déliée de tout a priori théorique. On cite souvent son propos, devenu fameux parce que visionnaire, qui à lui seul récapitule l’état de quête dans lequel sont plongés depuis lors les compositeurs :

"Music, which should be alive and vibrating, needs new means of expression and science alone can infuse it with youthful sap … I dream of instruments obedient to thought and which, supported by a flowering of undreamed timbres, will lend themselves to any combination I choose to impose and will submit to the exigencies of my inner rhythm."

"La musique qui doit vivre et vibrer a besoin de nouveaux moyens d'expression, et la science seule peut lui infuser une sève adolescente. Je rêve les instruments obéissant à la pensée et qui, avec l’apport d’une floraison de timbres insoupçonnés, se prêtent aux combinaisons qu’il me plaira de leur imposer et se plient à l’exigence de mon rythme intérieur."

En 1958, le Concret PH (Parabole - Hyperbole) de Iannis Xenakis, courte pièce de deux minutes, servit d’interlude pendant le concert au pavillon Philips de l’exposition universelle de Bruxelles : il préparait les auditeurs au Poème électronique d’Edgard Varèse (voir la vidéo sur YouTube). L’espace sonore redistribué, jouait alors un rôle bien plus important qu’un simple médium, qu’un support de l’œuvre : il y accède au rang de paramètre de la composition. Varèse avait appelé de ses vœux une telle intégration ; dès Hyperprism (1923) il parvenait à créer une musique qui intègre la composante spatiale pour une nouvelle dimension de la représentation, pour une musique spatialisée.

En 1962, il est invité à rejoindre l' Académie royale de musique de Suède et, en 1963, il reçoit le premier prix Koussevitzky International Recording Award.

Son épouse Louise est décédée en 1989 à 98 ans.


Œuvres

Un grand sommeil noir (1906), pour soprano et piano (une version orchestrale a été réalisée par Antony Beaumont)
Amériques (1921), pour grand orchestre.
Offrandes (1921), pour soprano et orchestre de chambre.
Hyperprism (1922-23), pour petit orchestre et percussion.
Octandre (1924), pour six instruments à vent et contrebasse.
Intégrales (1924-25), pour petit orchestre et percussions.
Arcana (1926-27), pour grand orchestre.
Ionisation (1931), pour 13 percussionnistes. Au moins 2 versions pour 6 percussionnistes en ont été proposées. La première par Georges Van Gucht pour les Percussions de Strasbourg, du vivant de Varèse qui a donné son accord et la deuxième, en 2002 par Georges Bœuf pour 'Symblêma' dont le directeur (Frédéric Daumas) a écrit (08.07.03) :"Cette dernière version est également pour 6 percussionnistes. Elle respecte scrupuleusement la partition originale et a été conçue de manière à conserver la spatialisation du son de la version à 13.
Ecuatorial (1934), pour chœur, trompettes, trombones, piano, orgue, deux ondes Martenot et percussions.
Densité 21,5 (1947), pour flûte seule.
Tuning Up (1947), pour orchestre (reconstruction et édition Chou Wen-chung, 1998)
Dance for Burgess (1949) pour orchestre
Déserts (1954), pour instruments à vent, percussions et bande magnétique.
Poème électronique, pour bande magnétique (1958).
Nocturnal (1959-61) pour soprano, chœur et orchestre (inachevé).
Nuit sur un poème de Henri Michaux, pour soprano, vents, contrebasse et percussions (inachevé).
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joachim
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MessageSujet: Re: Edgard Varèse (1883-1965)   Edgard Varèse (1883-1965) Empty2006-11-11, 17:39

La liste que tu indiques comporte l'intégrale de l'oeuvre de Varese (y compris deux petites pièces inachevées : Tuning up (1946) et Dance of Burgess (1949) et deux oeuvres injouables : Etude pour espace (1947) et Procession de Vergès pour bande magnétique 1955);
Tout tient sur 2 CD, ce qui paraît très peu pour un musicien mort à 82 ans ! L'oeuvre entière a été enregistrée par Riccardo Chailly chez Decca.

A noter que Varèse a détruit toutes ses oeuvres antérieures à "Amériques" (donc d'avant 1921) à l'exception de la courte mélodie Un grand sommeil noir : oubli.


J'ajoute ici les Œuvres inachevées, inédites et détruites

Martin Pas, opéra d'après Jules Verne, pour voix d'enfants et mandoline (v. 1895, perdu)
Le Fils des étoiles, opéra d'après l'œuvre de Sâr Péladan (1905), partition perdue
Souvenir (1905), partition perdue
Apothéose de l'Océan, poème symphonique (av. 1905), partition perdue
Chanson des jeunes hommes, pour orchestre (1905), partition perdue
Colloque au bord d'une fontaine, pour orchestre (1905), partition perdue
Poème des brumes, pour orchestre (1905), partition perdue
Prélude à la fin d'un jour, poème symphonique pour orchestre (1905), partition perdue
Rhapsodie romane, poème pour grand orchestre (1905), partition perdue
Trois pièces pour orchestre (1905), partition perdue
Apothéose de l'océan, poème symphonique pour orchestre (1906), partition perdue
Le délire de Clytemnestre, tragédie symphonique (1907), partition perdue
Bourgogne, pour grand orchestre (1907-1908), partition perdue
Oedipus und die Sphinx, opéra inachevé (1908-1914), partition perdue
Gargantua, pour orchestre (1909), inachevé et perdu
Les cycles du Nord, œuvre inachevé pour orchestre (1911), partition perdue
Mehr Licht, œuvre inachevée pour orchestre (1911), partition perdue

The One-All-Alone, œuvre scénique inachevée, avec voix solistes, chœur, mimes et grand orchestre (1927-1935), inédit
Espace (1929-1936), 15 minutes, inachevé et inédit
The Great Noon, musique de scène inachevée (1932)
Metal poème, pour soprano et orchestre (1932), inachevé et inédit
Fernand Léger in America. His New Realism, musique pour le film de Thomas Bouchard (1945), 30 minutes, partition inédite
Étude pour "espace", pour chœur mixte, 2 pianos et percussions (1947), entre 35 minutes et 40 minutes environ, inédit
La naissance d'un tableau, montage d'œuvres de Buxtehude et de Krieger pour le film de Thomas Bouchard sur Kurt Seligmann (1950), 30 minutes, inédit
Trinum, pour orchestre (1950-1954), inédit
Dans la nuit ou Nuit sur un poème d'Henri Michaux, pour chœur, 15 cuivres, percussion, orgue, 2 ondes Martenot (1954-1961), inachevé et inédit
La Procession de Vergès, "son organisé" pour le film de Thomas Bouchard sur Joan Miró (Around and about Joan Miró, 1955), 2 minutes 47, inédit
Nocturnal II, pour soprano, chœur de basses et orchestre sans cordes sauf contrebasse (1961-1965), inachevé et inédit
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Icare
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MessageSujet: Re: Edgard Varèse (1883-1965)   Edgard Varèse (1883-1965) Empty2020-08-10, 17:40

Non mais dites-moi que j'ai quitté le monde réel! C'est un mauvais rêve que je suis entrain de vivre. Permettez que je me pince pour voir si je suis bien réveillé...une musique aussi chatoyante, mélodieuse et douce que celle du compositeur américain... Ptdr ... Ce topic en l'honneur d'Edgar Varese a été ouvert en 2006 et quatorze ans se sont écoulés sans aucun message, aucun commentaire, nenni! Comme si aucun amateur de tonitruances contemporaines n'avait fréquenté ce forum pendant tout ce temps...pas même moi..?.. Shocked Et c'est ça le pire: pas même moi qui connais depuis longtemps, c'est-à-dire depuis le début des années 1990, ne serait-ce que sept oeuvres du compositeur sous une direction de Pierre Boulez:
__Ionisation pour 13 percussionnistes
__Amériques pour grand orchestre
__Density 21.5 pour flûte seule
__Offrandes pour soprano et orchestre de chambre
__Arcana pour grand orchestre
__Octandre pour flûte, clarinette, hautbois, basson, trompette, trombone et contrebasse
__Intégrales pour petit orchestre

Actuellement, j'entame un nouveau cycle entièrement consacré aux percussions. Il peut autant s'agir d'oeuvres pour percussions et ensemble/orchestre que d'oeuvres pour percussions seules, tout comme il peut s'agir d'une pièce de jazz, d'un concerto, d'une musique de film, etc... Je me suis ouvert toutes les portes possibles tout en évitant un cycle trop long. Et aussitôt ai-je pensé aux percussions, que la musique d'Edgar Varese m'est venue à l'esprit. Elle ne m'est pas uniquement venue à l'esprit par le biais de Ionisation qui est en réalité une pièce pour percussions très courte puisqu'elle n'atteint même pas les six minutes. Non, j'ai également pensé à des oeuvres orchestrales comme Amériques, Arcana et Intégrales que j'ai donc réécoutées à la suite de Ionisation. Il est vrai qu'il y a longtemps que je ne les avais pas réécoutées, moins de quatorze ans quand même. Laughing Je n'avais en tout cas pas oublié un usage particulier et prépondérant des percussions, que ce soit dans Intégrales, Arcana ou Amériques. Il faut dire qu'il s'agit globalement d'une musique percussive par nature avec du rythme, de la turbulence, de la tonitruance, des ruptures brutales de rythmes, des cuivres aussi brûlants que de la roche en fusion, Arcana étant sûrement l'oeuvre qui correspond le mieux à cette description même si Amériques n'est guère plus "sage". Elle fait aussi la part belle aux percussions, employant jusqu'à dix musiciens pour ces instruments: Edgar Varese, en parfait contemporain de Webern, n'est pas ce que l'on pourrait appeler un Romantique tardif. Si je pense qu'il y a un peu d'impressionnisme dans Amériques, il me semble que Arcana en est totalement dépourvu, sa rudesse n'ayant d'égal que la sauvagerie cuivreuse qui en émane. C'est sans doute parce que Amériques me paraît un peu plus souple que je la préfère.

Intégrales a été écrit pour bois, cuivres et percussions et conçu pour une "projection spatiale". Varese expliqua alors: <<Imaginez la projection d'une figure géométrique sur un plan, et qu'à la fois la figure et le plan se meuvent dans l'espace, chacun à sa vitesse propre, arbitraire et irrégulière, d'avance et de rotation (...) Je l'ai conçue pour un certain médium acoustique dont on ne disposait pas encore, mais qui, je le savais, pouvait être construit et dont on disposerait un jour.>>

Âmes sensibles s'abstenir Edgard Varèse (1883-1965) 231625 :

https://www.youtube.com/watch?v=Upo5FStElCc
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MessageSujet: Re: Edgard Varèse (1883-1965)   Edgard Varèse (1883-1965) Empty2020-08-10, 18:34

Icare a écrit:
Actuellement, j'entame un nouveau cycle entièrement consacré aux percussions. Il peut autant s'agir d'oeuvres pour percussions et ensemble/orchestre que d'oeuvres pour percussions seules, tout comme il peut s'agir d'une pièce de jazz, d'un concerto, d'une musique de film, etc...

Eh bien, ça promet Edgard Varèse (1883-1965) 10321  Pauvres de nous Laughing

Tiens, voici ce que je préfère chez Varese (quand je dis "je préfère", c'est tout à fait relatif Very Happy )



https://www.youtube.com/watch?v=Ql7o3JZKLn8

Quant à des œuvres pour percussions tu vas en trouver en pagaille chez Xenakis, il est encore pire que Varese Edgard Varèse (1883-1965) 231625
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Icare
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MessageSujet: Re: Edgard Varèse (1883-1965)   Edgard Varèse (1883-1965) Empty2020-08-10, 19:47


J'aime bien Intégrales et c'est même la première composition d'Edgar Varese que j'ai appréciée. Néanmoins, je la trouve plus rude et aride qu'Amériques.

Oui, je sais qu'il y a pas mal de percussions chez Xenakis seulement voilà je n'ai programmé aucune de ses oeuvres dans mon cycle. Je préfère largement Varese à Xenakis, en fonction de ce que je connais de ces deux compositeurs.
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MessageSujet: Re: Edgard Varèse (1883-1965)   Edgard Varèse (1883-1965) Empty2020-08-10, 20:21

Citation :
Ce topic en l'honneur d'Edgar Varese a été ouvert en 2006 et quatorze ans se sont écoulés sans aucun message, aucun commentaire, nenni!

Ben on est pas fous Edgard Varèse (1883-1965) 699201

joachim a écrit:
Icare a écrit:
Actuellement, j'entame un nouveau cycle entièrement consacré aux percussions.

Eh bien, ça promet Edgard Varèse (1883-1965) 10321  Pauvres de nous Laughing

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MessageSujet: Re: Edgard Varèse (1883-1965)   Edgard Varèse (1883-1965) Empty2020-08-11, 14:09

Sur le CD de la symphonie n°3 de Prokofiev par Chailly, il y a Arcana de Varèse, je n'ai pas aimé et j'ai dû l'écouter qu'une fois....
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joachim
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MessageSujet: Re: Edgard Varèse (1883-1965)   Edgard Varèse (1883-1965) Empty2022-12-02, 11:48

Lu sur "Amériques" dans

https://www.rtbf.be/article/ces-compositeurs-a-l-assaut-du-nouveau-monde-11114501?utm_campaign=Musiq%273_%2025-11-2022&utm_medium=email&utm_source=newsletter

Le cas d’Edgar Varèse est tout à fait particulier. Né à Paris en 1883, il décide de se consacrer totalement à la musique après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur de l'École polytechnique de Turin. Il se forme à Paris, à la Schola Cantorum et au Conservatoire, avec d'Indy, Roussel et Widor, puis à Berlin, où il rencontre Richard Strauss et Busoni.

Mais, en rupture avec l'héritage musical du XIXe siècle, il abandonne très rapidement les méthodes classiques de composition, le système tempéré et les instruments de musique traditionnels, pour travailler "la matière sonore elle-même". En 1915, Varèse, âgé de de 32 ans, déçu par les moyens offerts aux compositeurs en France, décide d'émigrer à New York. C'est à cette époque qu’il commence à travailler à son œuvre Amériques, qui ne sera créée que dix ans plus tard, en 1926. La première est saluée par des sifflets et des huées.

‘’Symphonie pour voiture de pompiers et marteaux piqueurs" lira-t-on dans la presse. De plus, le titre de l’œuvre sera une source de malentendu, le public croyant à un hommage à l'Amérique. À ce malentendu, Varèse répondra qu'il ne considérait pas ce titre "comme descriptif d'un endroit géographique, mais plutôt comme symbolique des découvertes de nouveaux mondes sur la Terre, dans l'espace ou, encore, dans l'esprit des hommes". Comme dans beaucoup de ses œuvres, on y entend le bruit des sirènes, véritable signature sonore du compositeur.




https://www.youtube.com/watch?v=Upo5FStElCc

Amériques pour orchestre

Orchestre du Conservatoire de Paris
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher, direction
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