Viktor Kalinnikov (frère de Vassili Kalinnikov) 1870-1927

Viktor Sergeevich Kalinnikov (en russe: Виктор Сергеевич Калинников, 2 Mars [OS 18 Février] 1870 - 23 Février 1927), était un compositeur russe (principalement de musique chorale), chef d'orchestre et pédagogue. Il était le frère cadet du mieux connu compositeur Vassili Kalinnikov  (1866-1901).

Il a étudié au séminaire d'Orel, puis à l'Ecole Philharmonique de Moscou, en apprenant le hautbois et la théorie musicale. Il a joué dans différents orchestres de théâtre, et a enseigné le chant dans des écoles de Moscou. De 1899 à 1901, il a dirigé l'orchestre du Théâtre d'Art de Moscou. Victor a ensuite enseigné à l'École de musique synodale de l'Egiise orthodoxe russe de Moscou, où il a composé 24 choeurs sacrés pour la liturgie orthodoxe. De 1922 à 1926, il enseigne au Conservatoire de Moscou. Ses compositions ont été très populaires et bien accueillies par la critique. Il est mort à Saltykovka, une banlieue de Balashikha, près de Moscou.


Oeuvres

A part une Ouverture de concert pour orchestre (1894), et 2 Miniatures pour quatuor à cordes et contrebasse ad libitum (1895), ses oeuvres sont toutes chorales a capella, parmi lesquelles les 24 hymnes pour la liturgie divine (dits opus sacré 1 à 24) et 16 choeurs profanes sur des textes de Tolstoï, Pouchkine, Nikitine, Sokolov, Ferodov, Bunine ... des choeurs pour enfants, ainsi que des arrangements de chansons populaires russes, la Marseillaise, l'Internationale.


Choeurs profanes

les étoiles brillaient doucement sur ​​nous (Pleshcheyev)
sur un tertre funéraire antique (Nikitine)
sur le fleuve mère Volga (anonyme)
la forêt (Koltsov)
élégie (Pouchkine)
l'alouette (Zhoukovski)
L'automne (Pouchkine)
le soleil, le soleil se lève (Fiodorov)
les étoiles disparaissent (Nikitine)
oh ceci est honorable pour un jeune garçon (Tolstoï)
Promenades (Tolstoï)
Aux portes (Tolstoï)
le condor (Bunine)
L'hiver (Baratinski)
L'aurore (Skitalets)
L'été passe (Sokolov)


24 hymnes liturgiques

Hymne des cherubins I
Nous te louons I
Il est vraiment I
Dans ton royaume
O Seigneur, sauve /Trisagion
Miséricorde pour la paix
Nous te louons II
Notre Père
Il est vraiment II
Gloire, maintenant et toujours
Venez et adorons
Je crois
Bénis le Seigneur, ô mon âme
Oû puis je aller, loin de ton esprit ?
Louons le nom du Seigneur
Douce lumière
Réjouis toi, ô Vierge
Depuis ma jeunesse
Après avoir vu la résurrection du Christ
Seigneur, tu laisses maintenant
Hymne des Cherubins II
Bénit est l'homme
Mon âme exalte le Seigneur
Bénis le Seigneur, ô mon âme

Alors là, je ne savais même pas que Kalinnikov avait un frère

Je suppose que son ouverture de concert n'a jamais été enregistré ?

vincent.piot a écrit:

Alors là, je ne savais même pas que Kalinnikov avait un frère

Je suppose que son ouverture de concert n'a jamais été enregistré ?

Je ne sais pas, mais en tout cas je ne l'ai jamais entendue.

J'ai seulement écouté quelques choeurs, mais je n'ai pas aimé...

Les choeurs à capella, c'est déjà pas trop mon truc... Alors, si en plus tu n'aimes pas, je ne vais pas essayer de trouver