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 Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)

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Icare
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MessageSujet: Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)   Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Empty2012-09-14, 19:46

Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Yuri+Falik+falik1

Yuri Alexandrovich Falik (1936-2009) fut le disciple de l'école de musique très réputée Stolyarsky à Odessa. Etudiant au Conservatoire de Leningrad, il a acquis deux spécialités: le violoncelle sous la coupe du professeur A. Strimer et la composition avec comme professeur A. Arapov. Il a suivi un enseignement post universitaire auprès de M. Rostropovitch. Yuri Falik a été lui aussi professeur de composition et d'instrumentation, un talent pédagogique qu'il exercera dans plusieurs écoles de musique dans le monde. Il a composé pour diverses formations orchestrales, chorales et de chambre et fut interprété par de grands chefs d'orchestre tels que Svletanov, Dmitriev, Rozhdestvensky, Jansson...

__SYMPHONIE N°1
__SYMPHONIE N°2 "Kaddish"
__SYMPHONIE N°3 "Canto a memoria"
__INTRODUCTION ET 3 CHANSONS pour orchestre à cordes
__VIVAT, ouverture pour orchestre symphonique complet
__PRIERE pour choeur à cappella
__ELEGIES, concerto pour soprano solo et choeur mixte à cappella
__DEUX CHORALES pour choeur mixte à cappella
__CHANSONS DE BERANGER pour baryton et piano
__LES CHANTS LITURGIQUES ORTHODOXES RUSSES pour choeur mixte
__MESSA pour solistes, choeur mixte et orchestre de chambre
__CONCERTO POUR CHOEUR A CAPPELLA
__MUSIQUE ECCLESIASTIQUE pour choeur à cappella
__CYCLES CHORAUX
__MINIATURES CHORALES
__LIVRE DE CHANSONS pour choeur mixte à cappella

__COMPOSITION pour violon solo
__SECOND CONCERTO POUR ORCHESTRE - SYMPHONIC ETUDES
__CONCERTO DELLA PASSIONE pour violoncelle et orchestre
__CONCERTINO pour basson et orchestre à cordes
__CONCERTINO LYRIQUE pour alto et orchestre
__CONCERTO DE CHAMBRE pour trois flûtes (1 interprète) et orchestre à cordes
__COMPOSITION pour violoncelle solo
__PIECES pour clarinette solo

Il a également composé de la musique de chambre dont 8 QUATUORS A CORDES.
Musique pour les enfants - Contes de fées de Nadia
Album pour enfants - deux petites scènes de ballet pour piano.


Dernière édition par Icare le 2016-05-13, 21:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)   Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Empty2012-09-14, 20:09



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MessageSujet: Re: Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)   Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Empty2012-10-07, 17:35

Son Concerto della Passione pour violoncelle et orchestre m'a laissé une formidable impression. Une oeuvre qui démarre presque mollement au point que je me suis demandé sur le moment si je n'étais pas tombé sur une oeuvre banale et un peu plate. La perplexité n'a pas tardé à disparaître tant l'oeuvre gagna vite en intensité et passion. Le plaisir fut progressif. Le concerto est divisé en trois mouvements. l'allegro est le mouvement central alors que le premier et troisième peuvent être considérés comme des mouvements lents, mais des mouvements lents d'une grande intensité qui n'excluent pas un certain lyrisme ni une forme de beauté contemplative. Le mouvement rapide m'a captivé par sa force expressive et son intensité, mais aussi par la virtuosité de l'instrument soliste qui ne s'arrête pas à tracer, à en couper le souffle. Le jeu du violoncelle (Natalia Gutman) est particulièrement inspiré et ensorcelant. C'est sans doute pour cette raison que la forme concertante est mon genre de prédilection. Le soliste est pour moi un guide, ce guide complètement invisible qui me prend par la main et m'emmène dans son propre monde sonore et celui plus collectif de l'orchestre. C'est exactement ce qui s'est passé avec le Concerto della Passione de Yuri Falik. J'ai beaucoup aimé aussi son Second Concerto pour Orchestre même s'il n'y a pas eu ce guide invisible pour me prendre la main et m'emmener dans un voyage sonore fantastique aux ambiances contrastées, introverties et extraverties, ornées de belles trouvailles timbriques.  Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) 333455  Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) 333455
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MessageSujet: Re: Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)   Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Empty2016-05-13, 21:54

Icare a écrit:
Son Concerto della Passione pour violoncelle et orchestre m'a laissé une formidable impression. Une oeuvre qui démarre presque mollement au point que je me suis demandé sur le moment si je n'étais pas tombé sur une oeuvre banale et un peu plate. La perplexité n'a pas tardé à disparaître tant l'oeuvre gagna vite en intensité et passion. Le plaisir fut progressif. Le concerto est divisé en trois mouvements. l'allegro est le mouvement central alors que le premier et troisième peuvent être considérés comme des mouvements lents, mais des mouvements lents d'une grande intensité qui n'excluent pas un certain lyrisme ni une forme de beauté contemplative. Le mouvement rapide m'a captivé par sa force expressive et son intensité, mais aussi par la virtuosité de l'instrument soliste qui ne s'arrête pas à tracer, à en couper le souffle. Le jeu du violoncelle (Natalia Gutman) est particulièrement inspiré et ensorcelant. C'est sans doute pour cette raison que la forme concertante est mon genre de prédilection. Le soliste est pour moi un guide, ce guide complètement invisible qui me prend par la main et m'emmène dans son propre monde sonore et celui plus collectif de l'orchestre. C'est exactement ce qui s'est passé avec le Concerto della Passione de Yuri Falik.

Ce Concerto della Passione composé en 1988 par Yuri Falik est une pure merveille à mes oreilles. Si l'oeuvre démarre tout doucement, sur la pointe de ses notes, sur un "Lacrimosa", elle devient vite fascinante, que ce soit dans son mouvement rapide "Dies irae" que dans les mouvements plus lents tels que les "Libera me" et "Lux aeterna". Même les toutes dernières mesures me filent des frissons. Je le classerais aisément parmi mes concertos pour violoncelle et orchestre préférés, toutes périodes confondues! Dire qu'à l'époque j'avais tenté cette oeuvre à cause de son titre, alors que je n'avais jamais entendu parler de ce compositeur. Une intuition...Je ne regrette pas. Un véritable coup de coeur!
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MessageSujet: Re: Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)   Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Empty2021-04-19, 08:11

Je ne vais pas trop revenir sur le Concerto della Passione pour violoncelle et orchestre (1988) qui me passionne toujours autant, dans une interprétation de Natalia Gutman et du "St. Petersburg Philharmonic Orchestra" sous la direction d'Alexander Dmitriev, dont j'ai déjà pas mal fait l'éloge dans mes commentaires précédents, mais plutôt sur Symphonic Etudes (1977), le second concerto pour orchestre de Yuri Falik qui me fascine presque autant:

<<C'est le nom donné par Robert Schumann à son célèbre cycle de variations. Le mot même «études» peut être interprété comme une esquisse - ou comme un exercice de technique. Schumann et Falik admettent tous deux ce dernier aspect compris comme virtuosité elle-même. Le mot «symphonique» suggère la profondeur et l'échelle de la composition. L'auditeur est invité à percevoir les Etudes comme une symphonie, comme le genre le plus élevé dans la hiérarchie de la musique instrumentale. Les "Etudes Symphoniques" sont une composition tragique. Son concept initial est lié à l'idée d'une symphonie après les Capriccios de Goya. Aussi fantastiques et fantasques qu'ils soient, les Capriccios sont tragiques. À première vue, le genre de jeu de concerto / études contredit l'intension tragique plus profonde. Mais c'est justement ce défi créatif de combiner et d'harmoniser cette contradiction qui était l'objectif du compositeur. Dans leur forme, les "Etudes Symphoniques" sont un soi-disant cycle à un mouvement. Des mouvements contrastés se succèdent sans interruption, en vague, unis par un thème commun posé au départ. La tension dramatique du premier mouvement, ses exlamations et ses appels; le choral avec ses associations musicales sacrées (catholiques romaines): des paroles douces de la flûte alto (troisième mouvement), et même des éclats de tapotements «Morse-code» (un épisode de la Finale) créent un schéma associatif plutôt allusion au concerto. L'essence de la musique est la riche matière musicale non traduisible en mots. Pourtant, l'élément de jeu se rappelle dans la composition: à la toute fin, l'assaut du pouvoir fou, l'énergie colossale semble se dégonfler, tomber dans la poussière, et la mélodie éternelle du 24e Caprice de Paganini est sonnée comme le symbole du jeu.>> Ekaterina Ruchievskaya.

Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Wmqv7U4lJGaC0JWxWnp4E0CSQEyL0pjj4wHvUOwxUyXeLzoseiE2MXDKH2L52Eb8gK8q7oJ6gAveMgty0XmKix1cURs

J'aime également beaucoup cette oeuvre de Falik même si j'ai une préférence pour le Concerto della Passione. Il y a notamment un jeu des percussions à un moment donné que je trouve irrésistible, or ce n'est pas ce qui ressort le plus. Je viens de réécouter ces Etudes Symphoniques car j'en éprouvais un besoin pressant. Jusqu'ici, je l'écoutais après le concerto pour violoncelle qui a un fort caractère religieux, élément que je n'avais pas précisé dans mes commentaires antérieurs et dont les titres des quatre mouvements sont très explicites: "Lacrimosa/Dies Israe/Libera me/Lux aeterna". J'en ressors à chaque fois "comme hypnotisé" ou du moins comme envoûté", histoire de rester dans le domaine du raisonnable, si bien que lorsque j'entame l'écoute de l'oeuvre suivante, mon esprit demeure encore un peu sous l'emprise du Concerto della Passione. J'ai donc décidé de ressortir l'album pour ne réécouter que les Etudes Symphoniques. Elles démarrent avec fracas. L'introduction est très orchestrale, plutôt chargée et fortement dramatique. L'orchestre semble intervenir par à-coup, une colère qui s'intensifie et finit en petites suffocations alors que démarre un aspect beaucoup plus doux et accueillant de la musique. J'adore ce genre de contraste, de paradoxe, la colère et la douceur. Cette douceur prendra ensuite le ton d'un chant de la nature sous les traits angéliques d'une flûte seule. Elle est sereine, volatile, aérienne. Puis, une intervention énergique et dissonante de l'orchestre fracture en deux ce chant de la nature. L'intervention est brève et saisissante, offre un second contraste entre la douceur et la brutalité. La douceur de la flûte solitaire renait du tumulte et sera bientôt rejointe par une seconde flûte très accueillante aussi. Une tempête surgira. La brève offensive de l'orchestre quelques minutes plus tôt n'était qu'un signal, un avertissement. L'orchestre se déchaîne, déploie toutes ses tentacules, devient une machine infernale et fascinante, s'apaise un peu mais pas trop sur son quatrième et dernier mouvement.
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joachim
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MessageSujet: Re: Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)   Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Empty2021-04-19, 18:36

Tu parles avec tant d'enthousiasme du Concerto dalla Passione que j'ai eu envie de l'écouter. Et en effet, il me plaît beaucoup également. Comme quoi il faut - quelquefois Laughing  - écouter Icare.

Je crois que l'enregistrement que j'ai trouvé sur youtube est celui que tu possèdes. Le premier mouvement, où le violoncelle joue presque toujours en soliste, me fait penser  à Shelomo, cette rhapsodie hébraïque pour violoncelle et orchestre de Ernest Bloch. Pourtant je ne crois pas que Falik était juif...



https://www.youtube.com/watch?v=HWm_l8qedsc

J'ai vu que ta biographie est assez restreinte, si tu veux je peux traduire celle de Wikipedia anglais, beaucoup plus précise Wink
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MessageSujet: Re: Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)   Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Empty2021-04-19, 19:04


Comme tu veux et heureux de lire que tu as apprécié ce concerto. Wink
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joachim
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MessageSujet: Re: Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009)   Yuri Alexandrovich FALIK (1936-2009) Empty2021-04-19, 19:58

Yuri Alexandrovich Falik (30 juillet 1936, Odessa, URSS - 23 janvier 2009, Saint-Pétersbourg) était un compositeur russe, chef d'orchestre, violoncelliste, membre du conseil d'administration du Leningrad (Saint-Pétersbourg) branche de l'Union des compositeurs, artiste du peuple de Russie.

Yuri Falik est né dans la famille d'un musicien d'orchestre. Son père Alexander Efimovich Falik a joué des percussions dans l'orchestre d'Opéra d'Odessa. Sa mère Evgeniya Mikhailovna a aussi travaillé au Théâtre. Dans la petite enfance, Yuri Falik était souvent présent aux répétitions d'orchestre et aux productions d'opéra, mémorisant et fredonnant facilement la musique qu'il entendait. La Seconde Guerre mondiale l'a détaché de la musique pendant quatre ans. Yuri et sa mère ont été évacués vers l'Asie centrale, au Kirghizistan. Son père s'est porté volontaire pour le front et a péri en 1942. La tragédie familiale et les expériences complexes et profondes de la petite enfance ont fortement influencé non seulement la personnalité de Falik, mais aussi son art.

De retour à Odessa en 1944, il commença à étudier le violoncelle sous la direction de l'ami de son père de l'orchestre symphonique de l'Opéra d'Odessa - David Abramovich Mevzhinsky. L'année suivante, Falik entra dans sa classe au célèbre pensionnat spécial secondaire de musique d'Odessa, nommé d'après P. Stolyarsky. Ainsi commença son éducation musicale systématique. À l'âge de 11 ans, Falik a commencé à composer, négligeant souvent son travail scolaire au profit de son nouveau passe-temps. Bientôt, il a obtenu son premier maître en composition - le compositeur Vladimir Afanasievich Shvets, qui a enseigné la littérature musicale à l'école P. Stolyarsky.
Falik avait un intérêt particulier pour le quatuor. De plus, en tant que violoncelliste, il aimait jouer dans l'ensemble académique Quatuor de l'école. En 1952, il organise son propre ensemble de quatuor, composé de ses camarades de classe et amis. Outre les œuvres classiques, le répertoire de ce quatuor comprenait de nouvelles œuvres des compositeurs de l'Union soviétique, ainsi que les propres compositions de Falik. Selon son ami Adam Stratievsky, il y avait deux quatuors de jeunesse (1953 et 1954) écrits pour l'ensemble . Le quatuor en mi mineur (1954) a ensuite été publié par la Maison d'édition du compositeur soviétique en 1982 et a été inclus dans le liste des œuvres du compositeur en tant que premier quatuor. Au moment où il a quitté l'école, Falik avait composé un certain nombre d'œuvres, y compris des quatuors, des œuvres pour orchestre, des chœurs, des romances et un prélude au piano. Cependant, il décida d'entrer à la faculté d'interprétation du Conservatoire de Leningrad en tant que violoncelliste.

De 1955 à 1960, Yuri Falik a étudié au Conservatoire de Leningrad dans la classe de violoncelle du professeur Alexander Shtrimmer. Puis il a suivi des cours de troisième cycle sous la direction de Mstislav Rostropovitch. Il débute avec succès sa carrière d'interprète avec le premier concert solo à Leningrad (1958), puis suit des tournées de concerts dans les villes soviétiques. En 1962, Falik est devenu un lauréat du Diplôme du Deuxième Concours International Tchaïkovski, et quelques mois plus tard, il a remporté le Premier Prix du Concours International de Violoncelle au Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants à Helsinki. Il est à noter que presque un demi-siècle plus tard (en 2007) Falik a participé à nouveau au Concours Tchaïkovski, mais alor sen tant que membre du jury dans la catégorie violoncelle.

Bien qu’il ait eu une vie très chargée en tant que violoncelliste, Falik n’a jamais perdu l’irrésistible envie de composer de la musique et, en 1959, il a été accepté dans la classe de composition du Conservatoire sous la direction de Yuri Balkashin, puis sous celle de Boris Arapov. Il est diplômé du Conservatoire en tant que compositeur en 1964 en soumettant la Symphonie pour orchestre à cordes et percussions et le Quintette pour vents comme œuvres de diplôme.

Pendant cette période, le jeune compositeur eut une rencontre significative avec Igor Stravinsky qui était en tournée en URSS en 1962. Stravinsky était son idole de la musique depuis l'époque d'Odessa. Pour la première fois, Falik a entendu la musique de Stravinsky dans sa jeunesse sur un disque apporté par des amis de l'étranger. C'est le «Sacre du printemps» qui l'a impressionné par des découvertes de timbre inattendues et non triviales dans l'Introduction du Ballet. Et maintenant, ce n'était pas seulement de la chance, mais un signe du destin de faire la connaissance de Stravinsky à l'Orchestre philharmonique de Leningrad. Ayant entendu dire que le jeune musicien combinait une carrière d'interprète professionnel avec la composition, Stravinsky a déclaré: "Il est impossible de combiner: un violoncelle est un instrument très difficile et prend énormément de temps". Ces mots ont pénétré profondément dans l'âme du jeune compositeur, renforçant l'idée longtemps chérie de la trahison au violoncelle. Les années suivantes Falik a consacré de plus en plus de temps à la composition même s'il a continué à jouer en solo et en tant que membre d'ensembles de chambre. En 1975, Falik exprime sa piété pour le Maestro dans «Messe de deuil pour Igor Stravinsky» («Musique élégiaque») pour 16 cordes et 4 trombones, programmée pour coïncider avec le cinquième anniversaire de la mort de Stravinsky.


Le parcours de compositeur indépendant de Falik a commencé avec le Second Quatuor à cordes (1965) dédié à la mémoire de Yuri Balkashin. Ce travail a clairement défini la personnalité compositionnelle de Falik. Le Quatuor a été interprété avec un grand succès par le Quatuor Leningrad Taneyev en 1966 et a été recommandé pour publication par l'Union des compositeurs de Leningrad. Considérant ce travail comme un jalon, il l'a arrangé pour orchestre à cordes et publié sous le titre «Musique pour cordes» (1968).

Peut-être en raison des influences de Stravinsky, les prochaines années de la carrière de Falik dans la composition ont été consacrées au genre ballet. Entre 1966 et 1968, il crée trois ballets en collaboration avec le chorégraphe Georgy Aleksidze: «Buffoons» (un ballet de chambre pour quatre danseurs sur la musique du même nom du Concerto pour vents de Falik), «Thiel Ulenspiegel» (basé sur une légende flamande) , «Oresteia» (tragédie chorégraphique d'après l'œuvre d'Eschyle). G. Aleksidze a travaillé sur livret et chorégraphie. Il a décrit le plan, l'action et l'atmosphère d'un ballet et a ensuite développé des mouvements de danse en détail pour chaque phrase de la musique de Falik.

Seuls deux des trois ballets des années 1960 ont été mis en scène . «Bouffons» a été produit sur la scène de la Cappella académique de Leningrad en 1967. «Oresteia» a été mis en scène pendant deux saisons au théâtre d'opéra et de ballet de Leningrad Kirov, puis à Tbilissi (1973) et en Estonie (1979). Lors de la première production de Leningrad en 1969, Falik fait ses débuts en tant que chef d'orchestre sur une grande scène.

Bien que le deuxième ballet «Thiel Ulenspiegel » n'ait jamais été mis en scène, sa musique est bien connue en Russie sous le nom de premier concerto pour orchestre symphonique. La première du Concert dirigé par Dmitry Kitayenko a eu lieu en 1971, à Moscou. En fait, un sort similaire est arrivé au quatrième ballet planifié «Capriccios» basé sur les œuvres de F. Goya sur un livret de l'artiste Gavriil Glickman. La musique du ballet raté a formé la base du Second Concerto pour l'orchestre «Études Symphoniques» (1977), dédié à G. Rozhdenstvensky. C'est donc dans le genre ballet que le style concertato du compositeur mûri, exposant assez clairement la nature théâtrale et ludique du talent créatif de Falik.

Dans l'ensemble, la période des années 1970 est devenue très fructueuse pour Falik en termes de recherche de son propre style. À cette époque, il est devenu célèbre comme un instrument de chambre et un compositeur d'orchestre. Depuis 1966, Falik participait régulièrement au Festival du printemps musical de Leningrad. En 1972, son premier Concerto pour orchestre symphonique a été joué au troisième Festival international «Printemps de Prague» par l'orchestre de la radio tchécoslovaque sous la direction d'Eduard Serov. En 1977, Falik participe à «l'Automne de Varsovie» avec un Concerto pour violon et orchestre (la partie de violon est interprétée par G. Zhislin).

Le Concerto pour violon (1971) marque le début de la période de maturité créatrice. Un concept lyrique et philosophique du Concerto est incarné à un nouveau niveau technique: la composition en cinq mouvements se compose de parties ouvertes se succédant sans interruption et produit l'effet d'un développement continu de l'idée principale d'intonation. La matière mélodique du Concerto se développe à partir de plusieurs airs simples qui sont présentés dans l'introduction et évoluent et varient tout au long du cycle. Le Concerto a été dédié à son ami Victor Lieberman et interprété par lui à Leningrad sous le chef Alexander Dmitriev ) avec un grand succès. En 1973, Falik a reçu une critique positive sur le Concerto pour violon de D. Chostakovitch, qui a félicité Falik pour son «excellent opus».


Malgré le fait que Falik n'était pas un élève de Dmitri Chostakovitch , il a été fortement influencé par la personnalité et les œuvres de Chostakovitch, tout comme de nombreux jeunes musiciens de sa génération. Néanmoins, le jeune compositeur a cherché à éviter d'emprunter des éléments du langage musical de Chostakovitch, car il embrassait principalement la poétique des œuvres de maître, l'esprit tragique et la profonde tension psychologique de sa musique. Il a dédié le quatrième quatuor à cordes, achevé en 1976, à la mémoire de Chostakovitch. La conversation qui a eu lieu entre Falik et Chostakovitch en 1975, est devenue une impulsion pour commencer à travailler sur cet opus. Chostakovitch a remarqué qu'il est impossible de composer un joyeux quatuor à cordes. Selon lui, c'était au-delà de tout le monde sauf Mozart. Falik s'est engagé à réfuter cette déclaration et a promis à Chostakovitch de composer un tel quatuor. Le début des travaux sur le premier mouvement en 1975 a montré que l'argument était déjà perdu. Bientôt, la tragique nouvelle de la mort de Chostakovitch prédétermina le caractère de deuil et de mémoire des deuxième et troisième mouvements du Quatuor. Au lieu d'un quatuor joyeux, il s'est avéré être un requiem. Sans emprunts stylistiques ni citations de la musique de Chostakovitch, Falik a créé un portrait musical du Maître, exprimé des pensées et des sentiments personnels, sa propre douleur de la perte irréparable.


Au tournant des années 1960-70, Falik découvre un nouveau domaine de travail: la musique pour choeur a cappella. Depuis 1969, des cycles choraux et des compositions séparées pour choeur sont apparus chaque année. Œuvres des années 1970-80, telles que «Chants d'automne» , «Deux Solfèges» , « Une dame étrangère» , « Chants d'hiver» , Cant-vivat , «Aquarelles estoniennes» ainsi que trois Concertos pour chœur a cappella avec des paroles de poètes russes de l'âge d'argent lui a valu une grande renommée en tant que compositeur choral. Il interprète le chœur d'une manière inhabituelle, donc cela sonne assez souvent comme un orchestre ou un ensemble instrumental de chambre. Harmonie colorée, images musicales métaphoriques, virtuosité mélodique et rythmique des parties de chœur - tout cela confère à la musique chorale du compositeur des caractéristiques lumineuses de style concertato. En même temps, Falik apparaît comme un parolier et un fin connaisseur de la poésie dans ce genre.

En 1990-1992, Falik a achevé la partie principale des «Chants liturgiques» basé sur le texte d'un livre de prières orthodoxe russe. Il est devenu le plus considérable parmi les œuvres chorales de ces années et a marqué un tournant sur son chemin, son propre nouveau millénaire. Dans son Entretien avec A. Yepishin en 2006, Falik a rappelé que son élan créatif pour écrire le cycle choral avait été provoqué par le livre de prières publié en 1887, qu'il avait découvert en 1983 dans les affaires de sa mère décédée.

Quelques années plus tard, en 1996, une autre œuvre chorale sacrée est apparue. Le chef de chœur américain Larry Сook, qui a entendu «Liturgical Chants» , a suggéré à Falik d'écrire une messe catholique. Falik se souvient que la messe pour solistes, chœur et orchestre de chambre a été écrite étonnamment rapidement - en un mois et demi. La première a eu lieu à Saint-Pétersbourg en 1997 (interprétée par le Chœur de la Jeunesse sous Yuri Khutoretskaya), puis, en 1999, en Amérique à l'église Saint-Jean de la ville de Youngstown (USA, Ohio). Les deux premières (russe et américaine) ont été jouées sous la direction du compositeur.

Il convient de noter le thème sacré mûri au cours des deux décennies précédentes dans ses œuvres instrumentales telles que les Troisième, Quatrième, Cinquième et Sixième Quatuor , «Études Symphoniques» (1977) etc. Les éléments du langage musical de ces compositions renvoient à de telles traditions chorales chrétiennes comme le chant Znamenny, le chant grégorien, les premières formes de polyphonie d'église. Un focus sur des prototypes du genre sacré peut parfois être «lu» dans les titres d'œuvres ou de mouvements, par exemple, «Messe du matin pour Igor Stravinsky» (1975), un service funèbre orthodoxe, ou le Deuxième mouvement «Requiem» du Sixième Quatuor à cordes . De même, les mouvements du Concerto della Passione (1988)sont intitulés «Lacrimosa», «Dies irae», «Libera me», «Lux aeterna». Cependant, Falik ne cherche pas à recréer le genre, traitant les prototypes de manière générique comme des symboles de l'être humain spirituel.

A la fin des années 80, la productrice américaine Géraldine Freund entreprend de faire revivre le genre du conte musical symphonique pour enfants, comme «Pierre et le Loup» de Prokofiev. Elle considérait que seul un compositeur soviétique devrait perpétuer cette tradition. Sur les conseils de V. Ovcharek - chef du Quatuor Leningrad Taneyev, elle a adressé la proposition à Yu. Falik. «On m'a dit que Falik est le seul compositeur soviétique qui écrit encore des mélodies», se souvient Freund. Falik a accepté et bientôt, en août 1989, le score complet du conte musical «Polly et les dinosaures» pour deux narrateurs, le chœur d'enfants et l'orchestre symphonique a été achevé. L'année suivante, Falik fut invité en Amérique pour diriger le Chicago Symphony Orchestra lors de la première mondiale de sa comédie musicale Fairy Tale. Suivi par sa famille, Falik a passé une semaine à Chicago, dirigeant des répétitions d'orchestre et de chorale, en plus de donner des conférences à des étudiants en composition des universités Northwestern et De Paul et de l'Université de Chicago (Illinois, USA). Il est retourné à l'Université Northwestern en tant que professeur invité en 1991-1992.

Pour la première fois, il a pris le relais du chef d'orchestre, alors qu'il était étudiant au Conservatoire, quand il a dû enregistrer la musique de la pièce de Lope de Vega «Une paysanne de Getafe» pour le Leningrad Film Studio. Quelques années plus tard, il se voit confier la direction artistique de l'orchestre de chambre des étudiants du Conservatoire de Leningrad. En outre, il a joué en tant que chef d'orchestre dans toute la Russie et à l'étranger. Lors de sa tournée américaine dans les années 1990, ses performances avec les orchestres symphoniques de Chicago et de Baltimore ont été très appréciées par la presse. Les listes de ses programmes comprenaient toujours de la musique du XXe siècle, ainsi que les noms vénérables de Stravinsky ou Lutoslawskiil a interprété la musique de jeunes compositeurs russes peu connus. En tant que chef d'orchestre, Falik a participé aux deuxième et troisième congrès mondiaux des violoncellistes (1997, Saint-Pétersbourg et 2000, Baltimore, respectivement) sous la direction de Mstislav Rostropovich.


Œuvres

Orchestre

Concertino pour hautbois et orchestre de chambre (1961)
Première Symphonie pour orchestre à cordes et percussions (1963)
Premier Concerto pour orchestre d'après les légendes de Thiel Ulenspiegel (1967)
Musique pour cordes (1968)
Symphonie légère (1971)
Concerto pour violon et orchestre (1971)
«Messe du matin pour Igor Stravinsky» («Musique élégiaque») pour 4 trombones et 16 cordes) (1975)
Second Concerto pour orchestre («Symphonic Etudes») (1977)
Concerto de chambre pour trois flûtes (par un interprète) et orchestre à cordes (1983)
Symphoniette pour orchestre à cordes (1984)
Concertino pour basson et orchestre à cordes (1987)
Concerto della Passione pour violoncelle et orchestre symphonique (1988)
Vivat , ouverture pour orchestre symphonique (Vivat Chicago-Symphony) (1991)
Symphonie n° 2 « Kaddish» (1993)
Concertino lyrique pour alto et petit orchestre symphonique (pour le jour de Saint-Pétersbourg) (1973, 2002)
Symphonie n° 3 « Canto In Memoria » (2005)


Musique de chambre

Huit quatuors à cordes (1954, 1965, 1974, 1976, 1978, 1984, 1993, 2001)
Trio pour hautbois, violoncelle et piano (1959)
Quintette pour vents (1964)
«Buffoons» Concerto pour vent et percussions (1966)
Partita pour orgue (1966)
Invention pour Vibrophone, Marimba et 5 Tom-toms (1972)
Composition pour violon seul (1975)
Toccata pour cor et piano (1975)
Divertissement anglais pour flûte, clarinette et basson (1978)
Composition pour violoncelle solo (1979)
Pastorale et burlesque pour flûte et piano (1980)
Trois pièces pour clarinette solo (1983)
Introduction et Three Canzones , pour flûte, basson, violon, violoncelle et piano (de l'Opéra Buffa «Plutni Skapena» ) (1995)
Musique rétro pour quintette de cuivres (Quintette de cuivres du Chicago Symphony Orchestra) (2 trompettes, cor français, trombone) (2003)


Piano

«Nadia's Tales» , un cycle de piano pour les jeunes (1969)
Album pour piano pour enfants (10 pièces) (1974)
Cinq préludes pour piano (1982)
«Dédié à Paganini» , Invention et Chaconne pour piano (1981)


Œuvres pour la scène

Tragédie chorégraphique «Oresteia» après la tragédie d'Eschyle (1968)
«Les impostures de Scapin» («Plutni Skapena») opéra-buffa d'après la comédie de Molière (1982)


Chœurs avec orchestre

A Solemn Song» , cantate pour soliste, chœur et orchestre (1968)
«Praying Voice» , cantate de chambre pour soprano et orchestre de chambre d'après des poèmes d'Anna Akhmatova (1978)
Cycle vocal-symphonique «Ringaday» («Zveniden») pour mezzo-soprano et orchestre sur paroles de poètes russes du début du XXe siècle (1986)
«Polly and Dinosaurs» , conte musical d'après le conte de Jeraldin Freund pour deux narrateurs, chœur d'enfants et orchestre symphonique d'après le conte de fées de Geraldin Freund (1989)
Messe pour solistes, chœur et orchestre de chambre (1996)
«Mannerheim» , cantate de chambre pour choeur mixte, clarinette, piano et percussions (2007)


Chœurs a cappella

«Triptich» , Сhorus Сycle, paroles de V. Soloukhin (1969)
«Autumn Sons» , Chorus Cycle, paroles de D. Kedrin, K Balmont, I. Nikitin, An. Zhigulin (1970)
«Deux solfèges» , Prélude et Fuga (1973),
Cant-Vivat for Men's Choir, paroles de A. Sumarokov (1974)
«A Stranger Lady» («Neznakomka»), paroles de A. Block (1974)
«A Harp» , poème choeur, paroles de E. Mejelaitis (1974)
«Winter Sons» , paroles de B. Pasternak, N. Zabolocky, A. Zhigulin (1975)
«Estonian Watercolors» , Suite pour Chœur de Femmes, paroles de D. Vaarandy, Yu Lyiv (1976)
«Poèmes d'Igor Severianin» , Concerto pour Chœur a'cappella (1979)
«La ville dort» avec des paroles de A. Blok (1980)
«Aquarelle carélienne» avec des paroles de R. Vinonen (1980)
«Prayer» avec des paroles de M. Lermontov (1983)
Doloroso (1983)
«Ivan's Willow» , avec des paroles de A. Tarkovsky (1984)
«Images colorées» , quatre miniatures pour chœur d'enfants (de femmes) d'après des poèmes de S. Marshak, V. Mayakovsky et I. Reznikova (1985)
«Trinity» , («Troicyn den» »), Concerto pour Chœur a'cappella, paroles de M. Tsvetaeva (1987)
«O, Nature!» , Concerto pour chœur a'cappella, paroles de B.Pasternak (1988),
«Chants liturgiques» («Liturgicheskie pesnopeniya»), les textes du «Livre de prières» orthodoxe russe («Molitvoslov») (1990–1993)
«Prières» , cinq prières pour chœur mixte (1997)
Concerto «Strophes de Pouchkine» pour chœur a'cappella (1998)
«Ellegies» , Сoncerto pour soprano solo et chœur a'cappella, paroles de A. Akhmatova et N. Gumilyov (2001)
Quatre Сhoirs avec des paroles d'Arseny Tarkovsky, pour Chœur (et Flûte) (2003)
«Visages miraculeux» («Pred Svyatye ikony»), Cycle pour chœur mixte a'cappella (2004)
Quatre chansons russes pour choeur de femmes, avec des paroles de Nikolai Klyuyev, (2005)
«Deux prières» («Dva molitvosloviya») pour chœur de femmes (2007)
«Livre des Canzons» Chœur Cycle en deux parties, paroles de poètes européens des XI - XVII siècles (2007, 2008)
«Prayer» pour Chorus a'cappella, paroles de A. Solzhenitsyn (2009)


Mélodies

«World Songs» , cycle vocal pour baryton et piano (1961)
« A Half-fairy Tale» («Poluskazki»), le Cycle de miniatures vocales sur des poèmes de F. Krivina, pour baryton et piano (1965)
«The Sad Mother» , berceuses pour mezzo et piano, paroles de G. Mistral (1972)
Cinq poèmes d'Anna Akhmatova pour soprano et piano (1972)
«Ringaday» (« Zveniden ») Cycle vocal pour mezzo-soprano et orchestre (paroles de poètes russes du début du XXe siècle (1980)
«Beranger Songs» pour baryton et piano (1984)
«… Du journal lyrique» pour ténor et piano, paroles de V. Soloukhin et A. Zhigulin (1985)


Musiques de scène et de film

«Contes de Pouchkine» Théâtre des jeunes spectateurs de Leningrad, réal. par PK Veisbrem (1962)
«Une paysanne de Getafe» , la pièce de théâtre de Lope de Vega / Leningrad TV Studio, réal. par PK Veisbrem (1962)
«Thème avec variations» Lenfilm, réalisé par MG Shapiro (1972)
«Le monde proche, le monde lointain» , Film scientifique de Leningrad, réal. G. Zhvania (1974)
«Cinq ans de vie» Film scientifique central de Moscou, réal. A.Burimsky (1976)


Arrangements

Deux fragments de l'opéra de J. Gershwin «Porgy and Bess»: arrangement pour violoncelle et piano (1966)
R. Plunkett «Cornevil's Bells» : Éditorial, récitatifs et instrumentation (1974)
A. Borodin «Prince Igor» : montage et instrumentation (1993)
V. Sher. Concerto pour enfants pour violon et piano. Montage et instrumentation (2003)
S. Joplin, J. Gershwin, O. Peterson: Transcriptions pour ensemble à cordes et piano (2003)
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