Forum sur la musique classique
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

 

 Le vibraphone

Aller en bas 
AuteurMessage
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31173
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Le vibraphone Empty
MessageSujet: Le vibraphone   Le vibraphone Empty2006-08-12, 17:21

Le vibraphone est un instrument de musique, de la famille des instruments de percussion et plus précisément de la branche claviers. Le nom est constitué de deux parties :

vibra (pour vibrato) : le système à produire du vibrato étant une des particularités du vibraphone
phone (pour phonos) : son en grec.

Il a été inventé en 1916 par Hermannn Winterhoff, s'inspirant du marimba, autre instrument de percussion à clavier proche du xylophone, et des orchestres de Gamelan de Java. Si le premier vibraphoniste de talent fut le jazzman Lionel Hampton, il a vite trouvé sa place dans le jazz, mais aussi dans la musique classique du XXe siècle grâce à des compositeurs comme Edgard Varèse ou Pierre Boulez. Le vibraphone a, au fil des années, été utilisé dans des styles musicaux très différents, même s'il ne joue véritablement un rôle central que dans certaines formations de jazz.

Le vibraphone consiste en un châssis surmonté de lames horizontales, sous lesquelles se trouvent des tubes de résonance appelés « résonateurs ». Ces derniers sont le plus souvent en métal ou en matière synthétique.

L'une des spécificités de l'instrument, à l'origine de son nom, comme nous l'avons déjà cité, est la présence, sur la plupart des modèles, d'un système de vibrato. Dans le cas du système dit « à ailettes » (le plus répandu), chaque tube est doté d'un clapet actionné par un moteur, dont l'ouverture et la fermeture produisent le vibrato. La vitesse d'oscillation peut en outre être ajustée au moyen d'un variateur de vitesse.

Les lames sont disposées selon un clavier comparable à celui du xylophone ou du marimba, la différence résidant dans le fait que toutes les lames sont dans un même plan horizontal, tandis que les « touches noires » du xylophone et du marimba sont surélevées. Les lames sont constituées de métal ou, plus rarement, de verre dans le vibraphone, ce qui lui confère une tenue de note exceptionnelle (beaucoup plus importante que sur un piano par exemple).

Enfin, largeur des lames est assez similaire à celle d'un marimba.

Une bande de feutre, placée sous les lames, permet de les étouffer. Cette bande de feutre, maintenue au contact des lames par des ressorts, peut-être abaissée par une pédale, afin de laisser vibrer les lames, un peu comme sur un piano, à la différence près que sur un vibraphone, il faut actionner la pédale avant de jouer la lame, pour qu'elle puisse vibrer librement.

La majorité des vibraphones actuels ont une étendue de trois octaves (de Fa3 à Fa6), bien que les modèles quatre octaves (de Do3 à Do7) commencent à être employés par certains vibraphonistes. Enfin, quelques rares modèles présentent une tessiture de trois octaves et demie (de Do3 à Fa6).

Les baguettes sont composées d'un manche plus ou moins long et flexible, le plus souvent en rotin, plus rarement en matière synthétique, à l'extrémité duquel est fixée la tête qui va frapper les lames. Cette dernière est constituée d'un noyau plus ou moins dur en fonction du son désiré, et souvent en caoutchouc, recouvert d'une enveloppe textile à la manière d'une pelote de laine.

Historiquement, le vibraphone se joue à deux baguettes, à l'instar du xylophone. Lionel Hampton et Milt Jackson, par exemple, on toujours joué à deux baguettes. Puis est apparu le jeu à quatre baguettes, qui a permi d'étendre considérablement les possibilités de l'instrument en lui donnant une fonction harmonique, et plus seulement mélodique, ainsi qu'en facilitant le doigté de passages délicats (notamment avec de grands écarts ou des arpèges).

A quatre baguettes, les techniques de jeu sont très variées. La prise de baguettes est très libre, la baguette « extérieure » pouvant être prise entre l'index et le majeur (le plus courant), le majeur et l'annulaire, ou entre l'annulaire et l'auriculaire. Parfois même, certains vibraphonistes adoptent une prise asymétrique. Par ailleurs, les passages mélodiques (à une voix) peuvent être joués avec les baguettes intérieures (le plus courant) ou avec la baguette intérieure de la main gauche et la baguette extérieure de la main droite (technique « Burton »).Gary Burton font l'un des innovateur pour la technique a 4 baguettes au vibraphone
Enfin, de très rares vibraphonistes et marimbistes virtuoses ont développé un jeu à six baguettes.

L'étouffement des notes constitue une part importante du jeu et de la musicalité. Le jeu de pédale doit être précis, afin d'éviter les mélanges de notes qui peuvent se révéler désagréables à l'écoute, en raison de l'extrême résonance des lames. Dans certaines situations, comme par exemple le maintien d'une note tandis que l'accord ou la mélodie change, l'étouffement se réalise en appliquant une baguette ou un doigt sur la lame à étouffer de sorte à stopper sa vibration.
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
Invité
Invité



Le vibraphone Empty
MessageSujet: Re: Le vibraphone   Le vibraphone Empty2010-02-28, 03:35

Citation :
l'étouffement se réalise en appliquant une baguette ou un doigt sur la
lame à étouffer de sorte à stopper sa vibration.

Cela s'appelle un dentening Le vibraphone Icon_wink
Revenir en haut Aller en bas
 
Le vibraphone
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Darius Milhaud Concerto pour marimba vibraphone et orchestre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toutes les musiques du monde :: Informations musicales :: Les instruments de musique-
Sauter vers: