Les tubas constituent une sous famille des cuivres. Ce terme générique englobe une grande diversité d'instruments distincts, dont les caractéristiques sont sensiblement différentes en fonction de paramètres liés à une facture instable depuis les débuts.
L'invention des tubas, vers 1837, découle de l'invention du piston, qui révolutionna la facture des instruments de la famille des cuivres. Comme la plupart des instruments de cette famille, il sont souvent fabriqués en laiton.
Aujourd'hui on en fabrique en ut, en fa, en mi bémol et en si bémol. Ce sont les instruments les plus graves de la famille des cuivres, dont la tessiture varie en fonction de la taille (longueur du tube). La sonorité varie en fonction de la géométrie globale, et notamment de la proportion de tube conique ou cylindrique par rapport à la longueur totale.
Pour modifier la hauteur des sons, comme sur les autres cuivres, le musicien (tubiste) agit sur divers paramètres : tension de l'appareil musculaire facial, quantité et vitesse de l'air expulsé, le tout en coordination avec les différentes combinaisons de doigtés. L'utilisation des 3, 4, 5, voire 6 pistons ou des systèmes rotatifs à palettes (de 3 à 6) permet de modifier la longueur du tube.
La lecture des notes se fait le plus souvent en clé de fa pour les tubas basse et contrebasse, et/ou en clef de sol pour les: tubas ténors euphoniums ou saxhorn (types de tuba). La tessiture dépend des possibilités de chaque tubiste.
Dans certaines partitions d'orchestre, l'utilisation de tubas a remplacé celle de l'ophicléide.
Il existe de nombreux modèles, mais le soubassophone est certainement un des plus populaires. Appelé égalemment sousaphone (en anglais), il a été conçu à la demande du compositeur de marches patriotiques américaines, John Philip SOUSA. Sa forme circulaire permet au tubiste de l'enfiler autour de soi pour jouer en marchant. Le soubassophone se distingue de l'hélicon, originaire d'Europe centrale. La forme de ce dernier, est sensiblement différente, même si le musicien peut également passer son corps à travers pour le porter et jouer en se déplaçant.
Oeuvres solo pour tuba:
Concerto for bass tuba and orchestra (Ralph VAUGHAN WILLIAMS -
Oxford University Press) / tuba et orchestre symphonique
Sonata Für Basstuba und Klavier (Paul HINDEMITH - Schott) / tuba et piano
Concerto (Edward GREGSON - Novello) / tuba et brass band
Cappriccio (PENDERECKI) / tuba solo
Waltz for Mippy III (Léonard BERNSTEIN - Boosey & Hawkes) / tuba et piano
Oeuvres pour tuba dans orchestre:
Recuerdo (Jan Hedermann) un morceau qui se compose de petit solo d'instrument à vent et de grand solo de tuba (et le reste du temps, les tuba sont sontre chant)
La Symphonie Fantastique (Hector BERLIOZ) dont le Dies Irae est souvent joué par deux tubas basses
Les tableaux d'une exposition (Modest MOUSSORGSKI/orchestration de Maurice RAVEL) /
"Bydlo", solo souvent joué par un tuba ténor
Petrouchka (Igor Stravinski)