Thibaut Derien est un flâneur. Un type qui marche, le nez au vent. Auteur, chanteur, photographe à ses heures, c’est comme ça qu’il écrit ses chansons, en marchant. « J’écris avec les pieds. » lance-t-il ; Thibaut a le sens de l’humour et la pudeur des écorchés qui se soignent. C’est un type qui se promène, au hasard, et qui attend qu’au fil des lieux et des rencontres, les chansons lui viennent. Quand elles sont là, il fait un album. C’est aussi simple que ça. Thibaut ne joue pas les vedettes, il aime bien trop la distance et la liberté pour ne pas se méfier des projecteurs. Ce « dandy malgré lui » se fout de sa carrière, à la ville comme à la scène, sur laquelle il brille néanmoins. « Monter sur scène, c’est comme arriver à une soirée où on ne connaît personne. » sourit-il. Il dit les choses simples, les textes clairs, les douleurs qui s’apaisent. Il prend la vie à la légère mais sa sensibilité le rattrape.
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