Gavin BRYARS, né en 1943

Il est dit de sa musique qu'elle est zen et hypnotique,et je reconnais avoir eu une agréable impression d'engourdissement et d'envoûtement, ne serait-ce tout d'abord par son Concerto pour violoncelle avec comme soliste Julian Lloyd Webber ainsi que par son Concerto pour saxophone avec John Harle comme soliste. A propos de son Concerto pour violoncelle ayant comme sous-titre "Adieux à la philosophie", Gavin Bryars avoue un intérêt marqué pour les instruments à cordes graves. Ce ne fut donc pas étonnant d'apprendre qu'il est lui-même contrebassiste, que sa mère était violoncelliste ainsi que ses deux filles. L'amour de la corde grave est donc une affaire de famille, une sorte d'héritage. Alors, composer un Concerto pour violoncelle s'imposait comme une évidence. En fait, lorsque Julian Lloyd Webber lui commanda ce concerto, il estimait qu'il pourrait servir de pendant à l'un des concertos de Haydn, et c'est sans doute ce qui conduisit Bryars à opter pour une orchestration restreinte. Le sous-titre combine d'ailleurs les titres de deux symphonies typiques de Haydn; "Le Philosophe" et "Les Adieux". La particularité de ce concerto est qu'il focalise davantage sur les qualités lyriques de l'instrument sans jamais rompre cette approche par de virtuoses et ambitieuses démonstrations  techniques. Le soliste ne s'interrompt jamais dans son jeu entre les différents mouvements, un concept qui se poursuivra dans son concerto pour saxophone "Le rayon vert". Toujours dans cette "tradition" de douceur et d'envoûtement qui semble caractériser un peu le style éthéré de Gavin Bryars, s'applique à faire briller le soliste dans sa faculté de jouer de grandes lignes mélodiques expressives.

 <<Le rayon vert est le titre d'un roman de Jules Vernes qui se passe dans l'ouest de l'Ecosse, et dans lequel un phénomène atmosphérique étrange joue le rôle-clef --- le soleil couchant, au moment où il arrive sur la mer, émet pendant un bref moment un rayon de lumière verte. Dans le récit de Jules Vernes, le fait de voir en même temps le rayon scellera l'amour d'un couple.>>

Gavin Bryars, né le 16 janvier 1943 à Goole, est un compositeur et contrebassiste britannique. Il a commencé par étudier la philosophie à l'université de Scheffield avant d'étudier la composition avec Ciryl Ramsay et George Linstead. Il entame ensuite une carrière de contrebassiste de jazz dans les années 60, en participant au trio de Joseph Holbrooke, avec le guitariste Derek Bailey et Tony Oxley. Le trio joue tout d'abord du jazz relativement traditionnel avant de passer à l'improvisation libre. Il n'est cependant pas satisfait de cette forme musicale et décide de se consacrer à la composition.

Il compose The sinking of the Titanic en 1969, puis en 1970 Jesus blood never failed me yet, repris en 1993, qui lui vaudra une reconnaissance internationale. Il crée à l'Opéra de Lyon en 1984 son premier opéra intitulé Médée, mis en scène par Bob Wilson. Il travaille ensuite sur un deuxième opéra Doctor Ox's Experiment, basé sur un texte de Jules Vernes et un livret écrit par Blake Morrison, puis un troisième G, toujours avec un livret écrit par Blake Morrison. Il compose aussi pour le théâtre, le cinéma et le ballet, notamment Biped (2001) pour Merce Cunningham.

Il est le fondateur de l'orchestre "The Portsmouth Sinfonia, devenu célèbre de par son fonctionnement qui consistait à accepter  n'importe quel musicien, quelles que soient ses compétences musicales. Le répertoire est constitué de pièces classiques. Ces pièces étaient jouées d'une manière expérimentale, qui consistait à ne pas jouer exactement la partition mais plutôt à faire produire par l'orchestre une impression sonore globale de chaque pièce.

Oeuvres principales

The Sinking of the Titanic (1969, First performance: Queen Elizabeth Hall, London 1972).
Necropolis Soundtrack Film Franco Brocani (1970).
Jesus' Blood Never Failed Me Yet (for Pre-recorded Tape and ensemble), 1972.
Medea (Opera, libretto after Euripides. ) 1982, revised 1984 and 1995.
CIVIL WarS (incomplete Opera collaboration with Robert Wilson), 1984 . Some sections of the music exist in completed form, as follows:
On Photography for Chorus (SATB), harmonium, piano.
2B for Percussion ensemble.
Arias For Marie Curie, The Queen of the Sea, Captain Nemo, The Japanese Bride.
String Quartet No 1 Between the National and the Bristol, 1985.
Cadman Requiem (Dedicated to Bill Cadman, his sound recordist, who perished in Pan Am 103), 1989.
String Quartet No 2, 1990.
A Man in a Room, Gambling for speaking voice and string quartet (Text: Juan Muñoz), 1992.
The North Shore for viola and piano, 1993.
Three Elegies for Nine Clarinets, 1994.
Cello Concerto Farewell to Philosophy, 1995.
Adnan Songbook, 1996.
Doctor Ox's Experiment, opera, 1998.
String Quartet no.3, 1998.
Biped – music for the dance by Merce Cunningham, 1999.
G (Being the Confession and Last Testament of Johannes Gensfleisch, also known as Gutenberg, Master Printer, formerly of Strasbourg and Mainz) Opera, 2002.[4]
Nothing like the Sun – 8 Shakespeare sonnets for soprano, tenor, speaking voice, 8 instruments, 2007.
Piano Concerto ("The Solway Canal"), 2010.

Son concerto pour contrebasse, choeur d'hommes et orchestre "Adieux à Saint Petersbourg" (2002) est une oeuvre que je qualifierai d'envoûtante, qui nous laisse, si je puis dire, dans l'expectative... C'est une oeuvre lente, où la contrebasse fait plutôt l'objet d'accompagnateur, et malgré des 28'17, on ne s'ennuie pas une minute. The Summons (2008), d'une durée de 6'31 est dans le même esprit, et rappelle en même temps certains choeurs d'hommes de Schubert. Ian in the Broch (2008), pour contrebasse, baryton, choeur d'hommes et cordes graves, sur un texte de George Bruce, lui aussi rappelle Schubert (notamment le Chant des Esprits sur les Eaux). J'aime un peu moins Silva Caledonia (2006) et Memento (2008), pour choeur d'hommes a cappella, car c'est a cappella, sans accompagnement.
Finalement ce qui me plaît le moins de ce beau CD, c'est l'oeuvre de Tulev qui le complète : O Oriens, car c'est un style plus contemporain.



Un extrait (autre interprétation)

https://www.youtube.com/watch?v=OHAeakWz36A&spfreload=10

J'ai plusieurs oeuvres de ce compositeur, j'aime bien, parfois beaucoup, mais rien de super fascinant non plus. Je trouve son style un peu lisse par moment. Seulement, l'aspect envoûtant me parait assez fondé et c'est d'ailleurs l'adjectif que j'emploie dans mon commentaire introductif...

Icare a écrit:

Il est dit de sa musique qu'elle est zen et hypnotique,et je reconnais avoir eu une agréable impression d'engourdissement et d'envoûtement

Je reprends cette phrase d'Icare, car elle s'applique tout à fait à "The Black River" (le fleuve noir), un morceau envoûtant pour soprano et orgue (1991), inspiré de 20000 lieues sous les mers de Jules Verne.

On le trouve sur le CD qui reprend aussi O Domina nostra de Gorecki (voir au topic) et la Messe des pauvres de Satie.

Si je devais qualifier la musique de Gavin Bryars par un seul adjectif, ce serait probablement "linéaire" bien qu'il ait quand même un aspect réducteur. En réalité, je reviendrais davantage à mon impression d'engourdissement et d'envoûtement sur laquelle j'avais entamé mon commentaire d'introduction. Ce sont vraiment les deux mots qui caractérisent son approche musicale qui flirte avec les répétitifs et minimalistes américains mais dont les influences ne se limitent pas à ce courant en particulier. Hier, j'ai donc parcouru mon quatrième et dernier "portrait" du moment, un portrait consacré à Gavin Bryars avec sept de ses compositions; un concerto pour violoncelle Farewell to Philosophy par Julian Lloyd Webber et l'"English Chamber Orchestra" sous la direction de James Judd, One last bar, then Joe can sing pour ensemble de percussions, par le quatuor de percussionnistes "Nexus", Les Fiançailles pour quatuor à cordes, piano et percussions, The Green Ray, oeuvre concertante interprétée par le saxophoniste John Harle et le "Bournemouth Sinfonietta" sous la baguette d'Ivor Bolton, Adnan Songbook avec la soprano Valerie Anderson et le "Gavin Bryars Ensemble" sous une direction de Dave Smith, The Sinking of the Titanic, toujours par le "Gavin Bryars Ensemble" et The North Shore, une oeuvre concertante pour alto et ensemble par Bill Hawkes et sur une direction de Roger Heaton.

Toutes ces oeuvres se situent dans le courant des années 1990 à l'exception des "Fiançailles" dont la date de création est située en 1983. Il y a des moments vraiment très beaux dans sa musique, des moments qui me sont particulièrement émouvants, je pense notamment au troisième mouvement du concerto pour violoncelle, mais peut-être plus encore à son oeuvre, Les Fiançailles, que je trouve parfaite en entier, à quelques "Songs" dans Adnan Songbook ou encore la pièce concertante pour alto et ensemble, The North Shore. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'agit d'une musique qui, dans un aspect globale, est assez linéaire, plutôt rêveuse, pratiquement jamais chahutée par quelques zones de turbulences ni fulgurances quelconques. Ca peu avoir son charme, même sur la continuité, c'est-à-dire sur toute la durée d'une oeuvre, comme par exemple avec Les Fiançailles et The North Shore qui deviennent au fil des écoutes mes deux oeuvres préférées de Gavin Bryars. Par ces deux créations, il arrive à me tenir en haleine jusqu'au bout, ce qui n'est pas complètement le cas avec le concerto pour violoncelle, Farewell to Philosophy et la pièce pour le quatuor de percussionnistes "Nexus" qui finissent selon moi par céder au piège de la monotonie, ce qui est aussi un peu le cas avec The Green Ray dont les flottements du saxophone solo ne me touchent qu'en surface, comme quelque-chose d'apaisant et d'un peu mystérieux mais qui ne m'émeut pas plus que ça, en tout cas moins que dans Les Fiançailles qui, avec des effets similaires, me fascine davantage. La pièce concertante pour alto m'est également plus émouvante et moins monotone sur sa durée certes plus courte que celle de The Green Ray. Néanmoins, je suis en train de la réécouter et je serais presque enclin à revenir un peu sur ce que je viens d'écrire...En tout cas, cette impression d'engourdissement d'abord et d'envoûtement ensuite est vraiment là, peut-être plus dans The Grenn Ray que dans n'importe lequel des autres opus du compositeur, du moins dans cet ordre-là: engourdissement puis envoûtement, alors qu'avec le concerto pour violoncelle et la pièce pour percussions c'est plutôt l'ordre inverse.

The Sinking of the Titanic (le Naufrage du Titanic), est une ouvre minimaliste inspirée par l'histoire selon laquelle le groupe du RMS Titanic a continué à se produire lorsque le navire a coulé en avril 1912, Bryars imagine comment la musique interprétée par le groupe se répercuterait dans l'eau quelque temps après avoir cessé de jouer. Composée entre 1969 et 1972, revue en 1990, l'œuvre est aujourd'hui considérée comme l'un des classiques de la musique expérimentale britannique.

L'inspiration de Bryars pour le travail est venue d'un rapport selon lequel ll'animateur radio Harold Bride sur le Titanic avait vu le groupe de la maison continuer à se produire pendant que le navire coulait. En avril 1912, Bride avait déclaré au New York Times: "[L]e groupe jouait encore. Je suppose que tout le groupe s'est effondré. Ils jouaient "Autumn" alors. J'ai nagé de toutes mes forces. Je suppose que j'étais à 150 pieds lorsque le Titanic s'est retourné sur son nez, avec sa poupe debout dans les airs, a commencé à sombrer - lentement ... la façon dont le groupe continuait de jouer était extraordinaire ..... et la dernière fois que j'ai vu le groupe, quand je flottais dans la mer avec ma bouée de sauvetage, il était toujours sur le pont en train de jouer "Autumn". Je ne peux pas imaginer comment ils l'ont fait. Cela, et la façon dont Phillips (l'opérateur radio principal) a continué à envoyer après que le capitaine lui ait dit que sa vie était la sienne, et faire attention à lui-même, sont deux choses qui se démarquent dans mon esprit par-dessus tout le reste."

Bryars a imaginé que le son continuerait à résonner en disparaissant sous les vagues. Écrivant en 1993, Bryars a déclaré que "la musique passe par un certain nombre d'états différents, reflétant une lente descente implicite vers le fond de l'océan qui donne une gamme de phénomènes d'écho et de déviation, alliés à une réduction considérable des hautes fréquences".

Le travail remonte à 1969, lorsque Bryars a écrit une courte pièce pour une exposition en faveur des étudiants en art de Portsmouth. Conformément au travail réalisé par le collectif contemporain Art & Language, l'œuvre était initialement une seule page de papier A4 avec des instructions dactylographiées. Les instructions faisaient référence à la manière dont l'œuvre devait sonner et à la manière dont elle pouvait être créée, mais n'étaient pas une partition en tant que telle.

Bryars a fréquemment participé à la série de concerts Music Now organisée par Victor Schonfield à Londres au début des années 1970, généralement avec le pianiste John Tilbury. Schonfield tenait à présenter la musique de Bryars et, en décembre 1972, organisa un concert au Queen Elizabeth Hall de Londres. The Sinking Of The Titanic serait la pièce maîtresse du concert. Bryars a créé une partition plus traditionnelle pour l'œuvre et a utilisé l' hymne épiscopal Autumn comme base de l'œuvre, basée sur le témoignage de l'opérateur radio Harold Bride, bien qu'il y ait eu des discussions sur le fait qu'il s'agissait peut-être en fait d' Aughton. Bryars a incorporé des fragments d' Aughton et d'autres airs qui auraient été entendus sur le navire. Le travail a été exécuté plusieurs fois dans les années suivantes, en incluant une performance à San Francisco menée par John Adams. Parmi les autres salles de spectacle, citons le musée Guggenheim de New York, une piscine belge de style art nouveau et une discothèque Huddersfield.

Le travail a été décrit comme un "travail indéterminé" et "ouvert", qui a changé à mesure que de nouvelles informations sur la catastrophe sont révélées. Le travail a été à l'origine composé pour le petit orchestre et la bande, mais s'est développé pour inclure d'autres sources telles que des boîtes à musique et des platines.

En 2012, l'année du centenaire de la catastrophe, le Gavin Bryars Ensemble, Philip Jeck et les artistes Bill Morrison et Laurie Olinder ont présenté une série de concerts accompagnés d'images de films d'archives du Titanic synchronisées en direct sur la musique. Les concerts ont d'abord été donnés dans des villes étroitement associées à la catastrophe telles que Belfast et Cork, avant de tourner plus largement, y compris une représentation au Barbican Hall de Londres à l'occasion de l'anniversaire de la catastrophe.

L'œuvre a été enregistrée pour la première fois en 1975 lorsqu'elle est devenue la première sortie sur Obscure Records de Brian Eno . Il a ensuite été réenregistré dans une version beaucoup plus longue en 1990. Une troisième version est sortie en 2007 en collaboration avec Philip Jeck et Alter Ego.

La version de 1975 comprenait deux parties :
The Sinking of the Titanic (24:40)
Jesus' Blood Never Failed Me Yet (25:57)

Les 13 et 14 avril 1990, le Gavin Bryars Ensemble a interprété l'œuvre au festival du Printemps de Bourges en France. Suite à la découverte de l'épave par Robert Ballard en 1985, Bryars avait tenu à revisiter l'œuvre. L'œuvre a été radicalement retravaillée à partir de la pièce précédente et comprenait des fragments d'entretiens avec des survivants, un signal de code Morse joué sur des blocs de bois et le son de l'iceberg lorsqu'il est entré en collision avec le navire parmi d'autres nouvelles sources. Cette performance comprenait également deux ensembles d'enfants : un ensemble à cordes entièrement féminin, qui comprenait deux des filles de Bryars, et le Wenhaston Boys Choir. Les travaux ont été réalisés dans un château d'eau de l'époque napoléonienne ; les musiciens se produisaient au sous-sol de la tour et le public écoutait au rez-de-chaussée. Les étages supérieurs vides du château d'eau servaient de chambre de réverbération géante.

Paru sur Les Disques du Crepuscule, numéro de catalogue TWI 922-2.

Publié par la suite sur POINT Music , numéro de catalogue 446-061-2 en 1995. Publié au Japon en 1995, dans une édition spéciale avec Aphex Twin : Raising the Titanic . Réédité en 2009 sur LTM/Boutique, numéro de catalogue NL B001VG2MEY

Interprété par le Gavin Bryars Ensemble, le Wenhaston Boys Choir, Ziella et Orlanda Bryars, Lucy et Camilla Thornton (cordes supplémentaires)




https://www.youtube.com/watch?v=csdz41KxvDI


Le naufrage du Titanic (60'13)

Opening Part I (1'57)
Titanic Hymn (Autumn) All Strings (5'10)
Hymn II (5'26)
Interlude (4'35)
Hymn III (7'48)
Hymn IV (Aughton) (6'25)
Opening Part II (6'08)
Titanic Lament (5'27)
Woodblocks (11:47)
Last Hymn (1:47)
Coda (4:23)

J'ai évoqué antérieurement un double album consacré à la musique de Jacques Beers, désormais c'est sur un double album consacré à l'oeuvre de Gavin Bryars que j'ai reporté toute mon attention, celui-là même que j'ai évoqué plusieurs fois sur ce topic avec davantage de détails sur le contenu. Je ne vais donc pas revenir sur chaque opus. La différence avec Jacques Beers, outre celle de leurs styles respectifs, est que Gavin Bryars est un compositeur que je connaissais quand même de nom avec en mémoire quelques extraits musicaux avant de me procurer ce double album. Globalement, j'aime pour ainsi dire toutes les oeuvres qui y sont enregistrées, qu'il s'agisse de The Green Ray pour saxophone et ensemble, The North Shore pour alto et ensemble, l'oeuvre chantée avec soprano, Adnan Songbook ou encore Les Fiançailles pour deux violons, violoncelle, piano et percussions. Cependant, l'opus que je place très au-dessus du lot est son concerto pour violoncelle et orchestre, Farewell to Philosophy, dédié à Julian Llyod Webber, un des plus beaux que je connaisse...Je pense d'ailleurs me confectionner un cycle entièrement consacré aux oeuvres concertantes pour violoncelle et orchestre (ou ensemble). Je sais que je l'avais déjà fait et que j'avais même ouvert un fil autour de ce magnifique instrument. Je ne saurais guère étonné de voir grimper l'opus de Gavin Bryars sur le "podium" (personnel) des tous meilleurs concertos pour violoncelle. Encore une fois, il s'agira d'un classement préférentiel motivé par les émotions ressenties et en fonction de mes connaissances, certes nombreuses mais incomplètes.