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 Ethel Smyth (1858-1944)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Ethel Smyth (1858-1944)   Ethel Smyth (1858-1944) Empty2011-08-31, 10:00

Ethel Mary Smyth,  née à Londres le 23 avril 1858 et morte à Woking (Surrey) le 8 mai 1944, est une compositrice et suffragette anglaise.

De mère française et de père général, elle grandit dans une famille de huit enfants près d'Aldershot. À l'âge de douze ans, elle décide de devenir compositrice. Devant le refus de ses parents, elle cesse de manger et s'enferme dans sa chambre jusqu'à ce qu'ils acceptent de l'envoyer à l'école de musique de Leipzig.

En 1877, elle arrive à Leipzig pour étudier auprès de Carl Reinecke. Elle y rencontre Johannes Brahms, Clara Schumann et Piotr Ilitch Tchaïkovski, qui l'encourage à suivre sa voie. Elle rencontre à Florence en 1882 un écrivain, Henry Brewster, qui devient l'un de ses plus proches amis et écrit pour elle des livrets d'opéra.


Sa Sérénade en ré majeur est créée en 1890 au Crystal Palace, puis sa Messe en ré à l'Albert Hall en 1893. En 1903, son opéra Der Wald est joué au Metropolitan Opera de New York. Son opéra The Wreckers (Les Naufrageurs) est monté en 1909 grâce à Thomas Beecham, grand défenseur de son œuvre.

En 1910, elle assiste à une réunion féministe de la Women's Social and Political Union organisée par Emmeline Pankhurst et s'engage dans le mouvement des suffragettes. En 1911, elle écrit The March of the Women (La Marche des femmes), qui devient l'hymne du mouvement. Elle fait partie de la centaine de féministes arrêtées pour avoir brisé des fenêtres en mars 1912 et dirige dans la prison de Holloway une représentation mémorable de sa March of the Women. Elle y purge une peine de deux mois.

En 1922, elle devient Dame commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique. Elle cesse de composer devant l'évolution de sa surdité. Elle a inspiré les personnages littéraires d'Edith Staines dans Dodo d'E. F. Benson (1893) et de Dame Hilda Tablet dans la pièce du même nom de Henry Reed (1950).

Ses lettres révèlent ses coups de foudre pour des femmes telles que Pauline Trevelyan, la princesse de Polignac, Lady Mary Ponsonby et Edith Somerville. À l'âge de 71 ans, elle tombe amoureuse de Virginia Woolf, au grand embarras et à l'amusement de cette dernière.


Œuvres


Musique de chambre et orchestrale

Sonate pour piano Nr. 2 en fa soutenu mineur „Geistinger Sonate“ (1877)
Quintette à cordes en mi majeur op. 1 pour 2 violons, alto et 2 violoncelles (1883), Gewandhaus Leipzig, 26 janvier 1884
Sonate en la mineur op. 7 pour violon et piano (1887), Gewandhaus Leipzig, 20 novembre 1887 (avec Adolph Brodsky et Fanny Davies)
Symphonie pour petit orchestre (1878-1884)
Quintette à cordes en si mineur (1884)
Cinq préludes chorals pour orgue (1887)
Sonate en la mineur op. 5 (1887), 8 décembre 1926
Sérénade en ré majeur (1889-90)
Quatuor à cordes en mi mineur (1914)
Variations sur "Bonny Sweet Robin" pour flûte, hautbois et piano (1928)
Concerto pour violon, cor et orchestre (1928)


Musique vocale

Eight Songs pour voix et piano sur des textes allemands (1879)
Lieder und Balladen op. 3 pour chant et piano (1886)
Mass in D (dt. Messe in D), Urauff. Royal Albert Hall London, 1893
Four Songs pour voix et piano sur des poèmes français (3 de Henri de Régnier, 1 de Leconte de Lisle d'après Anacréon), 1909
Hey Nonny No pour chœur et orchestre (1911)
Songs of sunrise pour chœur de femmes a cappella (1911)
Sleepless dreams pour chœur et orchestre , 1912
The Prison pour solistes, chœur et orchestre (1930)


Opéras

Fantasio, livret d'après Alfred de Musset de Henry Brewster, Hoftheater Weimar, 1898
Der Wald, Staatsoper Berlin, 9. April 1902
The Wreckers, Neues Theater Leipzig, 11. November 1906
The Boatswain's Mate, Shaftesbury Theatre London, 28. Januar 1916


Écrits

Impressions that remained, Londres/New York 1919/1944.
Streaks of life, Londres/New York 1921.
What happened next.
A three-legged tour in Greece, Londres 1928.
A final burning of boats, Londres/New York 1928.
Female piping in Eden, Londres/New York 1933.
As time went on, Londres/New York 1935.
Beecham and Pharao, Londres 1935.


Dernière édition par joachim le 2019-11-20, 19:40, édité 1 fois
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joachim
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MessageSujet: Re: Ethel Smyth (1858-1944)   Ethel Smyth (1858-1944) Empty2011-08-31, 15:47

On trouve sur ce CD son double concerto pour violon, cor et orchestre, une oeuvre de 27 minutes, des instruments que l'on trouve très rarement ensemble en soliste, et où l'on constate des accents wagnériens bien que l'oeuvre soit de 1926.


Le CD est complété par le Poème pour cor et orchestre op 70b de Charles Koechlin - qui est plutôt impressioniste - et le concerto pour cor op 65 de Othmar Schoeck.

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Stadler

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MessageSujet: Re: Ethel Smyth (1858-1944)   Ethel Smyth (1858-1944) Empty2011-08-31, 16:04

joachim a écrit:
violon, cor ..., des instruments que l'on trouve très rarement ensemble en soliste,

C'est vrai qu'à part le magnifique Trio de Brahms pour violon, cor et piano, je ne vois pas d'oeuvres mettant en avant ces deux instruments... et ce n'est pas un concerto...
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http://clarinette-classique.forumactif.fr/index.htm
Opus100

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MessageSujet: Re: Ethel Smyth (1858-1944)   Ethel Smyth (1858-1944) Empty2011-08-31, 16:27

Effectivement. Mains
Même Schumann dans son Andante et Variations WoO 10 associe deux Pianos,deux Violoncelles et un Cor, mais pas de Violon...
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Bel Canto
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Bel Canto

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MessageSujet: Re: Ethel Smyth (1858-1944)   Ethel Smyth (1858-1944) Empty2020-04-22, 18:40

Sérénade en D majeur



https://www.youtube.com/watch?v=JQk2o38c_c8

Sujet abordé dans "au fil des jours" que je reprends ici pour ne pas qu'il se "perde" ...

Snoopy a écrit:
Je ne connaissais pas et c'est pas mal du tout mais ça reste "entre deux eaux". Même quand ça "monte", ça reste "gentil" et manque d'intensité je trouve. Je ne sais pas comment expliquer. On s'attend à un truc et ça ne décolle pas vraiment tout du long en fait. Cela reste toutefois agréable à écouter. (au moment où j'écris ces lignes je n'en suis qu'à la moitié de l'écoute)
Edit: Ca y est, j'ai tout écouté. J'ai préféré la deuxième et la troisième partie (surtout la deuxième). Pour la troisième partie, même remarque que mon message initial.

C'est vraiment l'impression que j'ai eu en écoutant le début de cette sérénade, de belles envolées mais sans grands reliefs.  Je suis en train d'achever l'écoute et je reste sur la même impression : de beaux moments mais on reste sur sa faim.  Je ne suis cependant pas déçue de l'avoir écoutée jusqu'au bout : c'est vivant et assez lumineux malgré tout ...

Je n'ai pas trouvé grand chose sur cette oeuvre ...

Sérénade in D 35:28
1 I Allegro non troppo 14:23
2 II Scherzo: Allegro vivace - Allegro molto 6:06
3 III Allegretto grazioso - Molto vivace grazioso - Allegretto grazioso 5:39
4 IV Finale: Allegro con brio 9:04

En 1890, elle revient en Angleterre. Sa Sérénade en ré majeur est créée la même année au Crystal Palace.
Wikipedia

La sérénade aurait pu être qualifiée de symphonie à grande échelle, sauf qu'il n'y a pas de mouvement lent, et les deux mouvements du milieu, plus légèrement marqués que les extérieurs, sont tous deux plutôt comme des interludes, le premier un scherzo joyeux avec un trio rumbustious, et le second un grazioso Allegretto du genre que Brahms écrivait souvent à la place d'un scherzo. Il y a d'autres endroits où Smyth a clairement pris Brahms comme modèle, bien que l'écriture soit plus que suffisamment distinctive pour établir sa propre identité, pas seulement en écho à ce maître. La douceur avec laquelle débute le premier mouvement sur un premier sujet barcarole. est trompeur, car l'écriture est de plus en plus violente, culminant dans une section de développement fortement rythmée pleine de syncopes. La finale est également vigoureuse, complétée par une floraison généralement positive.
traduction automatique d'un article 'Deutsche Gramophone'
https://www.gramophone.co.uk/review/smyth-serenade-in-d-concerto-for-violin-and-horn


Cette sérénade serait, avec le Concerto pour violon, cor et orchestre (1928), ses deux meilleures compositions.
https://www.youtube.com/watch?v=vqnhhAPjA-I
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Snoopy
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Snoopy

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MessageSujet: Re: Ethel Smyth (1858-1944)   Ethel Smyth (1858-1944) Empty2020-04-22, 19:12

Bel Canto a écrit:

Cette sérénade serait, avec le Concerto pour violon, cor et orchestre (1928), ses deux meilleures compositions.
https://www.youtube.com/watch?v=vqnhhAPjA-I

Ben j'ai préféré (et de loin) sa Sérénade. Son concerto est assez ennuyeux et plat. Il manque un "fil conducteur" , ça manque de cohérence malgré quelques jolis passages et la ligne du violon m'irrite plus qu'elle ne me porte.

Pour un concerto je le trouve très monotone, même le final sonne comme un pétard mouillé. J'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout Ethel Smyth (1858-1944) Icon_neu

Par contre j'aime assez son orchestration
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Bel Canto
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Bel Canto

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MessageSujet: Re: Ethel Smyth (1858-1944)   Ethel Smyth (1858-1944) Empty2020-04-22, 19:14

Joachim a écrit:
J'allais répondre : oui mais, vous oubliez qu'il ne s'agit que d'une sérénade. J'ai donc recherché autre chose d'Ethel Smyth, et j'ai trouvé ce concerto pour violon, cor et orchestre.

Et finalement vous avez raison, ça manque de relief comme dit Bel Canto.
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joachim
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MessageSujet: Re: Ethel Smyth (1858-1944)   Ethel Smyth (1858-1944) Empty2022-07-06, 11:24

Ethel Smyth (1858-1944) Bookle18

Sa messe en ré mineur  Ethel Smyth (1858-1944) 185465



https://www.youtube.com/watch?v=jAUvwQ-k6KE


Movements:
I. Kyrie - 00:00
II. Credo - 9:32
III. Sanctus - 25:42
IV. Benedictus - 30:25
V. Agnus Dei - 36:07
VI. Gloria - 44:49


Commentaire du CD

Ethel Smyth est née en 1858, fille d'un major général britannique. Étant une enfant de l'époque victorienne, elle a reçu une éducation stricte à la maison et dans un pensionnat contre lequel elle s'est révoltée encore et encore. Contre le souhait de son père, elle a réussi à étudier la musique à Leipzig - la force de volonté et la persévérance étaient ici ses caractéristiques les plus fortes.

A Leipzig, elle est déçue du cursus ancien du conservatoire mais fascinée par la ville, les concerts, les rencontres avec Brahms, Grieg et Clara Schumann. Heinrich von Herzogenberg lui a donné des leçons privées et aussi Tchaikowsky plus tard. Elle a composé de la musique de chambre et du piano, une sérénade pour orchestre a été son premier succès en Angleterre. En 1893, elle fut surpassée par la création de la Messe qui resta sa seule œuvre religieuse. Puis elle se consacre à l'opéra. L'opéra le plus réussi "The Wreckers", composé d'après une sinistre légende de Cornouailles, a été dirigé par Bruno Walter, Arthur Nickisch et Sir Thomas Beecham.

«Quand j'étais jeune, absorbée comme nous l'étions tous par l'histoire du mouvement d'Oxford, j'avais été très "High Church", et plus tard, lorsque la croyance est passée, cet aspect de l'anglicanisme n'avait jamais perdu son emprise sur mon imagination ... Afin de pour terminer le récit de cette phase d'intense croyance - croyance au sens le plus strict du terme - je dois dire que durant cette année et la suivante je composais une messe... Dans cette œuvre j'ai essayé de mettre tout ce qu'il y avait en mon cœur, mais à peine était-il terminé que, chose étrange à dire, la croyance orthodoxe s'est détachée de moi, pour ne jamais revenir... Qui sondera le Plan Divin ? le sentiment d'être plus sain, plus sage, plus proche de la vérité Jamais cette phase, comparée à d'autres qui devaient lui succéder, ne m'a semblé surmenée, contre nature ou hystérique ;c'était simplement une expérience religieuse qui, dans mon cas, ne pouvait pas être durable."

Au cours de l'été 1891, elle chercha dans toute l'Angleterre un chef d'orchestre suffisamment audacieux pour diriger la grande composition de chœur d'un compositeur tout à fait inconnu. Elle avait l'impression d'être debout contre un mur. Les compositeurs très respectés de cette époque et gardiens de la tradition, Perry, Standford et Sullivan, qu'elle connaissait personnellement, n'ont rien fait pour l'aider.

Elle a trouvé un appui dans une source totalement "non musicale": l'impératrice française Eugénie, veuve de Napoléon III, vivant en exil en Angleterre. Elle a soutenu Ethel Smyth en finançant la publication de la messe chez Novello Press et en lui donnant la chance de se présenter à la reine Victoria avec notamment la possibilité de présenter une partie de la messe devant sa cour.

Elle était assise devant un gigantesque piano à queue et a interprété le "Benedictus" et le Sanctus comme "... à la manière d'un compositeur qui signifiait chanter le chœur ainsi que les parties solistes, et claironner les effets orchestraux du mieux que vous pouvez, une démarche bruyante ... enhardi par la sonorité du lieu, j'ai fait le "Gloria" le plus tumultueux et ... le meilleur numéro de tous. A un certain effet de tambour un pied est entré en jeu, et j'imagine que pour le volume du son au moins, la présence d'un vrai chœur et d'un orchestre manquait à peine."

Un an et demi plus tard, en janvier 1893, la première a eu lieu avec environ 1 000 artistes dans l'énorme Royal Albert Hall devant un public de 12 000 personnes. Il a été accueilli avec enthousiasme. Le "Gloria" a également été interprété comme finale festif à la fin de la messe, ceci étant le souhait le plus cher du compositeur. Fuller-Maitland, un critique du Times a écrit :

« Cette œuvre place définitivement la compositrice parmi les compositeurs les plus éminentes de son temps, et aisément en tête de toutes celles de son sexe. Le plus frappant en est l'absence totale des qualités habituellement associées aux productions féminines ; tout est viril, magistral dans la construction et l'exécution, et particulièrement remarquable par l'excellence et la riche couleur de l'orchestration"

Malgré cela, l'œuvre a disparu de la scène pour réapparaître 30 ans plus tard.

"Au milieu des années vingt, j'ai repensé, j'oublie à quel propos, à la messe, qui n'avait jamais atteint une seconde représentation, dont seuls les barbes grises avaient entendu parler, et dont j'avais pratiquement oublié l'existence. Un couple de morceaux boiteux et des partitions de piano poussiéreuses ont été trouvées sur une étagère supérieure, et après de nouvelles recherches agitées, la partition complète s'est retrouvée dans mon appartement. Malgré le jugement de la Faculté, le travail avait évidemment été apprécié par les souris, et en m'asseyant pour l'examiner, je partageaient leur opinion et décidèrent qu'elle méritait vraiment un meilleur sort que trente et un ans d'animation suspendue. Mais quand j'ai consulté les éditeurs sur la possibilité d'une reprise, la réponse a été : craignez que votre messe soit morte ».

Ce verdict m'a piqué à l'activité, et pour faire court, en 1924, Adrian Boult l'a produite avec brio à Birmingham et la semaine suivante à Londres. Cette fois, la presse était excellente."


Écrivant à un ami à propos de la performance, Ethel Smyth a noté de manière critique:

"Dans l'ensemble satisfaisant, mais vous savez à quel point je suis difficile à satisfaire... Public chaleureux (pour un Birmingham lourd, étouffant). Chœur bien. Boult de premier ordre. Orchestre putride... Tous les trombones ont été joués par des policiers."

Le plus grand plaisir d'Ethel Smyth était dans une lettre de George Bernhard Shaw, qui avait assisté à la première de la messe 30 ans plus tôt et avait une critique spirituelle très détaillée et tout à fait positive qui avait été publiée dans "The World".

"Chère Dame Ethel, - Merci de m'avoir sollicité pour que j'aille entendre cette messe.

L'originalité et la beauté des parties vocales sont aussi frappantes aujourd'hui qu'elles l'étaient il y a 30 ans, et le reste se lèvera dans la plus grande compagnie. Magnifique!

Vous avez totalement et diamétralement tort d'imaginer que vous avez souffert d'un préjugé contre la musique féminine. Au contraire, vous avez été presque éteinte par la terreur de la musique masculine. C'est votre musique qui m'a guéri pour toujours de la vieille illusion selon laquelle les femmes ne pouvaient pas faire le travail des hommes dans l'art et d'autres choses. (C'était il y a des années, quand je ne savais rien de vous et que j'ai entendu une ouverture - "The Wreckers" ou quelque chose comme ça - dans laquelle vous avez donné un coup de pied à un grand orchestre tout autour de la plate-forme.) Mais pour vous, je n'aurais peut-être pas pu aborder St Joan, qui a terrassé tous les dramaturges précédents. Votre musique est plus masculine que celle de Haendel.

Votre cher grand frère, G. Bernard Shaw."



Pour cette réinterprétation en 1924, elle avait révisé la composition. Les changements se réfèrent à une petite amélioration dans les parties de chœur et d'orchestre et à une réduction du rythme du métronome plus considérablement dans les mouvements rapides. Les changements sont sûrement dus au souvenir de la première avec son nombre gigantesque d'interprètes. Ici, notre enregistrement se rapproche à nouveau de l'intention originale du compositeur.

Helmut Wolf
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