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 Ludwig van Beethoven (1770-1827)

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laudec

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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptySam 21 Nov 2020 - 14:31

Beethoven : Quatuor n°13 en si bémol majeur op. 130

Conservatoire royal de Bruxelles I Beethoven 250

Quatuor Taurus

I Wietse Beels - violon 1
I Liesbeth Baelus - violon 1
I Vincent Hepp - alto
I Martijn Vink - violoncelle
Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 333455 Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 333455 Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 333455

https://youtu.be/qjf5_WUNSdo
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptySam 21 Nov 2020 - 15:11

joachim a écrit:
Le Massin est très intéressant, mais un peu dépassé...

C'est vrai mais tous les livres sont un peu vieillots déjà. Il n'y a pas grand chose de nouveau depuis longtemps. En même temps ça peut se comprendre, tout ou presque a été dit. Donc à quoi bon une énième bio qui ne ferait que paraphraser ce que les autres ont déjà dit?

C'est pourquoi, l'intérêt, selon moi, c'est outre la bio générale comme celle de Massin, les bios à travers un prisme spécifique (la famille, la vie amoureuse, les oeuvres, etc...) c'est là qu'on apprend foules de détails et anecdotes qui passent inaperçus dans une bio "généraliste". C'est pourquoi il faut souvent cumuler les bios pour avoir une idée plus proche du bonhomme, de ses relations avec les autres, de sa vie, son oeuvre, etc...

Mais il est vrai qu'à un moment on tourne forcément en rond.
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMar 1 Déc 2020 - 21:22


Mon moment d'évasion, aujourd'hui, s'est réalisé avec les deux premiers concertos pour piano de notre cher Beethoven. Je les ai réécoutés dans l'interprétation par lesquelles je les avais découverts, c'est-à-dire Martha Argerich et l'"Ochestra della Svizzera Italiana" pour les deux, le premier sous la direction d'Alexandre Rabinovich-Barakovsky que j'aime beaucoup comme compositeur et le second sous celle de Gabriel Chimura.

voilà le N°1 dans une autre interprétation:

https://www.youtube.com/watch?v=R-9XsS7DA4w
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMar 1 Déc 2020 - 21:35

C'est l'un de mes préférés de Beethoven! Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 185465
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMar 1 Déc 2020 - 23:19

Et ce n'est pas fini avec Beethoven, nom d'un lapin gris!...En fait, ça vient juste de commencer...ou presque...  Very Happy  Ce soir, je me suis laissé transporter de toute mon âme, si légère à ce moment-là et plus romantique que jamais, comme si Joachim était entré dans mon corps, par le violon très aérien de Maxim Vengerov. Il fut mon guide émotionnel tout au long du magnifique Concerto pour violon et des deux Romances qui ont suivi, avec le "London Symphony Orchestra" sous la direction de Mstislav Rostropovich.

Les voici donc ci-dessous les deux Romances, mais cette fois avec Renaud Capuçon:

https://www.youtube.com/watch?v=g-fNVV2i-FQ
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMer 2 Déc 2020 - 0:57

Icare a écrit:
comme si Joachim était entré dans mon corps

Laughing Laughing Laughing
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMer 2 Déc 2020 - 23:22

Ce soir, je n'ai pas quitté le piano, mais j'ai changé d'oeuvres, de pianiste et de compositeur. J'ai réécouté le Concerto pour piano et orchestre n°4 - opus 58 en trois mouvements de Ludwig van Beethoven par François-Frédéric Guy et l'Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Philippe Jordan. C'est un concerto que je reçois souvent comme une grande ballade, notamment dans ces deux premiers mouvements qui me dévoilent de longs passages d'un genre plutôt tranquille et même apaisant. J'ai déjà écouté chez ce compositeur bon nombre d'opus plus intenses, plus poignants, ce n'est donc pas l'intensité en elle-même qui caractérise ce concerto. Mais il est beau et touchant, je ne m'y ennuie pas une seconde. Je l'aime bien ce concerto. Pas d'émotion forte mais un passage que je trouve particulièrement séduisant dans l'"Allegro moderato" à partir de la dixième, voire onzième minute, jusqu'à la fin du mouvement. Sans aucun doute le point culminant du concerto, du moins pour moi. Very Happy l'"Andante con moto" ne me laisse pas indifférent: il me touche subtilement mais pas autant que le superbe mouvement central de son premier concerto pour piano. Il faut dire que là Beethoven toucha à l'exquis. Pour en revenir à l'"Andante con moto" du Quatrième, je crois me rappeler que Joachim y était très sensible. Le "Rondo-Vivace" est le moment le plus animé du concerto et en même temps le mouvement qui m'intéresse le moins.

Sur cet album, il y a en complément une pièce de musique de chambre de Beethoven intitulée Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson - opus 16 par (dans l'ordre):
François-Frédéric Guy
Hélène Devilleneuve
Jérôme Voisin
Antoine Dreyfuss
Jean-François Duquesnoy
Une musique qui, sans être transcendante, est plutôt charmante, se suit sans déplaisir, de plus qu'il y a ici une formation instrumentale qui a pour habitude de me flatter l'oreille.
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyVen 4 Déc 2020 - 0:11

En plein dans ma série d'écoutes croisées entre Beethoven et Brahms, l'heure était venue de réécouter l'intégrale des oeuvres pour violoncelle et piano du grand Beethov:
12 Variations en Sol majeur sur "See, the conqu'ring Hero Comes" de "Judas Maccabaeus" de Haendel, WoO 45
7 Variations en Mi bémol majeur sur "Bei Männern, welche liebe fühlen" de "La Flûte enchantée" de Mozart, WoO 46
12 Variations en Fa majeur sur "Ein Mädchen oder Weibchen" de "La Flûte enchantée de Mozart, opus 66
Sonate n°1 en Ut majeur, opus 5 - N°1
Sonate n°2 en Sol mineur, opus 5 - N°2
Sonate n°3 en La majeur, opus 69
Sonate n°4 en Ut majeur, opus 102 - n°1
Sonate n°5 en Ré majeur, opus 102 - n°2
Par Xavier Phillips, grand talent du violoncelle que j'avais découvert par la Symphonie Espagnole d'Edouard Lalo et Epiphanie d'André Caplet, et François-Frédéric Guy que je retrouve après le quatrième concerto pour piano de Beethoven.

https://www.youtube.com/watch?v=tBSmuzLK6Qo


Ce qui ressort de cette nouvelle écoute c'est une appréciation qui s'améliore d'écoute en écoute, des moments que je détache émotionnellement comme des points culminants, des trésors de romantisme, je pense par exemple au long premier mouvement de la seconde sonate qui commence par un adagio, à l'"Allegro non tanto" de la N°3 d'un genre très stylé, porteur d'une élégante mélodie, au mouvement médium de la N°5, la délicate introduction si prometteuse, propice à la rêverie, de la N°4 qui me laissera pourtant un petit peu sur ma faim même si elle contient des petits instants pianistiques subtils et un adagio assez émouvant, et puis la beauté du mouvement médium du N°5: il me semble avoir ressenti une belle émotion monter en moi à ce moment-là. Les Variations, qu'il s'agisse de celles qui tournent autour d'un thème de Haendel ou de deux thèmes de Mozart, me révèlent une musique de chambre fort agréable et très divertissante et même un peu plus que ça.
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Jean

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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyVen 4 Déc 2020 - 9:16

un cadeau pas cher (11€ les 5 cd chez clic-musique!) la réédition (mais enregistrements relativement récent)chez Brilliants classics de l'intégrale des trios piano-cordes de Beethoven par le "trio Elégiaque"



https://www.youtube.com/watch?v=KFUduatnxiU
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyVen 4 Déc 2020 - 23:12

J'ai déjà écrit maintes fois ici mon attachement aux cordes et au quatuor à cordes, une formation instrumentale à laquelle j'ai toujours été très sensible. C'est peut-être par Schubert que je suis entré pour la première fois dans l'univers du quatuor à cordes: La Jeune Fille et la Mort si ma mémoire ne me fait pas défaut. Je suis conscient que tout le monde n'est pas aussi friand que moi, loin de là, de cette formation instrumentale. j'ai rencontré plusieurs fois des mélomanes qui boudaient les quatuors à cordes de leurs compositeurs favoris alors qu'il m'est déjà arrivé d'aborder la musique de compositeurs qui m'étaient jusqu'alors inconnus par le quatuor à cordes. Ce fut le cas avec Ernst Krenek et Benjamin Britten. J'arrive même à l'apprécier dans ses formes les plus austères ou atonales, comme chez Mauricio Kagel et Eric Fisher. C'est très tardivement que j'ai découvert le quatuor à cordes chez Beethoven, bien longtemps après Schubert qui fut une de mes principales références dans ce domaine avec ceux de Britten et Krenek. Visiblement, Beethoven a consacré beaucoup de son énergie créatrice au service de cette formation instrumentale. 16 opus au total, ce n'est pas une mince affaire! C'est-à-dire qu'il m'en reste quatorze à découvrir. Laughing

Ce soir, j'ai réécouté les deux seuls que j'ai sur mes étagères et que je commence à très bien connaître:
__Quatuor à cordes - opus 95 - en fa mineur, "Quartetto serioso" en quatre mouvements.
__Quatuor à cordes n°7 - opus 59, n°1 en fa majeur, "Razumovsky"
Par le "Artemis Quartet", Natalia Prischepenko, Heime Müller, Volker Jacobsen, Eckart Runge.

https://www.youtube.com/watch?v=aG89Fdc1jk0



Sur l'opus 95, celui qui est sous-titré "Quartetto serioso", mon oreille s'est laissée séduire par un quatuor rigoureusement construit et raffiné, avec suffisamment de vitalité et d'expressivité pour qu'il me tienne en haleine sur toute sa durée. Mais, à aucun moment, ce n'est allé au-delà de cette appréciation car je n'avais pas l'impression de dépasser un "beau" ordinaire. Tout prendra une autre dimension avec l'opus 59 n°1, déjà par l'Allegro qui correspond au premier mouvement. J'ai eu l'agréable sensation de monter quelques crans dans la beauté du quatuor par rapport au précédent. Seulement, ce n'est encore qu'un entremet et le génie de Beethoven ne m'avait toujours pas révélé la pierre précieuse de l'album: l'Adagio molto e mesto du troisième mouvement. Certes, je l'avais déjà fortement apprécié lors des précédentes écoutes, mais je ne me souviens pas avoir ressenti une émotion aussi puissante qu'aujourd'hui. L'adjectif qui m'est venu à l'esprit pendant la redécouverte est "splendide!". En revanche, le second et quatrième mouvements (thème russe) m'ont laissé quasiment indifférent ou du moins sans émotion particulière.
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptySam 5 Déc 2020 - 12:14


Je ne pouvais que revenir à un moment ou un autre au Triple Concerto de Beethoven par le "Trio Poseidon" qui se constitue de Sara Trobäck Hesselink (violon), Claes Gunnarsson (violoncelle) et Per Lundberg (piano), le "Gothenburg Symphony Orchestra" qui est l'Orchestre national de Suède, placé sous la direction de Neeme Järvi. Comme chef d'orchestre, je pense connaître un peu mieux l'un de ses deux fils qui ont suivi la même voie, Kristjan Järvi, mais bon, c'est un autre sujet. J'ai déjà plusieurs fois mentionné cette oeuvre sur ce forum et à chaque fois j'y reviens avec le même plaisir. <<Beethoven semble avoir commencé à composer son Concerto en ut majeur pour violon, violoncelle et piano, Op.56 - généralement appelé Triple Concerto - en 1803, l'année de la Symphonie "Héroïque". Il était destiné à l'archiduc Rodolphe d'Autriche, fils de l'empereur Leopold II, qui avait commencé à travailler avec Beethoven cette année-là. Cela explique sans doute pourquoi la partie de piano, qui devait être jouée par l'archiduc, convient à un pianiste de niveau relativement modeste, alors que les parties de violon et de violoncelle - destinées au violoniste Carl August Seidler et au violoncelliste Anton Kraft - présupposent des instrumentistes plus virtuoses.>> Calum MacDonald. 2010.

https://www.youtube.com/watch?v=pkXGtE8_cig
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptySam 5 Déc 2020 - 13:16

Icare a écrit:
Il était destiné à l'archiduc Rodolphe d'Autriche, fils de l'empereur Leopold II, qui avait commencé à travailler avec Beethoven cette année-là. Cela explique sans doute pourquoi la partie de piano, qui devait être jouée par l'archiduc, convient à un pianiste de niveau relativement modeste

C'est là qu'on voit que le mécénat bride la créativité comme les "impératifs commerciaux" imposés à de nombreux auteurs aujourd'hui. Qu'est ce que ça aurait donné si Beethoven avait pu écrire librement cette oeuvre sans se soucier du niveau de son élève...
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptySam 5 Déc 2020 - 13:33

Je trouve cela très beau et d'une grande générosité justement de  pouvoir mettre de côté son égo pour construire quelque chose ensemble et faire place à l'autre drunken  .  Toute la grandeur de Beethoven, merci à toi cher Ludwig  Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 333455
(Il a certainement eu bien d'autres occasions de composer d'autres oeuvres qui lui soient propres ;-) )
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptySam 5 Déc 2020 - 13:48

Ca n'a rien à voir avec l'égo. On ne compose pas avec son égo mais avec sa créativité. Créativité qui est d'autant plus imposante quand elle n'est pas bridée par un niveau technique faible qui ne permet pas de l'exprimer.

C'est clairement le cas dans cette oeuvre. Beethoven a du freiner ses élans créatifs afin de pouvoir permettre à son élève de la jouer. Ce n'est pas se "rabaisser" en faisant celà, c'est simplement ne pas pouvoir utiliser toute sa créativité et sa technique pour exprimer sa musique. En soi c'est donc dommage.
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptySam 5 Déc 2020 - 14:18

Il a eu bien d'autres occasions de l'exprimer sa créativité... Wink et ne s'en est guère privé semble t'il!
Perso, j'allais dire que c'est mon concerto préféré de Beethoven...et puis franchement je ne sais pas si j'en ai un de préféré Wink ...en tout cas il me touche autant que les autres... tout en ignorant cette anecdote et sans m'être jamais rendu compte que la partie de piano était relativement "facile" ou relativement "en dessous"   du violoncelle et du violon... et je ne dois pas être un cas isolé Wink

C'est dire aussi sa maitrise pour proposer une oeuvre sublime sans utiliser toute la "technique" qu'il aurait pu! Wink
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyDim 6 Déc 2020 - 17:01

Aujourd'hui, j'ai rythmé mon dimanche avec trois symphonies de Beethoven, la N°2 en ré majeur, Op.36 par le "Berliner Philharmoniker" sous la direction de Herbert von Karajan, la N°3, sous-titrée "Héroïque" par l'Orchestre Symphonique SWF de Baden Baden sous la direction de Woldemar Nelsson et la N°5 en do mineur, Op.67 par le Jeune Orchestre Philharmonique du Sud de l'Allemagne Esslingen sous la direction de Berhnard Guler.

Mes oreilles furent donc en très bonne compagnie. Il y a ces moments musicaux magiques et là je pense automatiquement au premier mouvement de la Cinquième, sans doute le morceau musical le plus connu de Beethoven. Je ne la possède pas par la plus prestigieuse des interprétations - j'ai l'embarras du choix avec Internet, mais j'avais envie de la retrouver dans la version par laquelle je l'avais découverte. Je connais des mélomanes...enfin quelques mélomanes...qui prétendent ne plus pouvoir l'écouter, que cette Cinquième qu'ils ont tant admirée leur sort désormais par le nez - le terme est rude!...de l'avoir trop entendue... Personnellement, je ne peux pas dire que je l'ai trop entendue, ou plutôt, ce serait plus juste, trop écoutée, parce qu'il m'est facile de ne pas réentendre une musique que je n'ai pas envie d'écouter... Du coup, si je dois me remémorer toutes les musiques que j'aime vraiment, ce qui représente un grand nombre de musiques en réalité, je ne suis lassé d'aucune et certainement pas de la merveilleuse cinquième symphonie de Beethoven que j'avais presque l'impression de redécouvrir aujourd'hui. En revanche, de la N°2, je ne me souvenais même de rien, ne me souvenais plus pourquoi je l'aimais, quel mouvement avait ma préférence, mais je savais juste que cette oeuvre comptait beaucoup pour moi. De très bonne tenue sur ses trois premiers mouvements, il a quand même fallu que j'accède au quatrième pour que je me rappelle pourquoi elle me plait autant. Ha! Ce chouette thème mélodique originalement présenté par les bois qui apporte une touche si émouvante au déroulement de la musique... Ce qui m'a surpris, peut-être parce que je ne l'avais pas remarqué lors des écoutes précédentes, c'est que ce "jeu mélodique" semble réapparaître, certes de façon assez furtive, dans le premier mouvement de l'"Héroïque", une poétique similaire, comme un clin-d'oeil d'une oeuvre à une autre.

https://www.youtube.com/watch?v=_M4NXNdvtAc
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyLun 7 Déc 2020 - 18:10

Cet après-midi, à deux moments différents, j'ai réécouté deux oeuvres de Beethoven, tout d'abord la Symphonie n°6 en fa mineur - op. 68 dite "Pastorale" par l'Orchestre Philharmonique Tchèque sous la braguette de Paul Kletzki, très belle symphonie qui me charme sur toute sa longueur. "charmer" est vraiment le verbe qui exprime le mieux mon ressenti. Le premier mouvement est un enchantement de tous les instants avec un thème mélodique d'une légèreté et élégance qui me laissent pantois, pas de ceux qui me mettent la larme à l'oeil - là il faudra attendre l'"Allegretto" de la septième symphonie - non, de ceux qui éveillent en moi une autre sorte d'émotion, une émotion en communion avec la nature dans ce qu'elle a de plus gracieux: il s'agit tout simplement d'une musique qui a ce pouvoir de me rendre heureux et optimiste, une musique de l'éveil tout simplement. Il m'a semblé voir ces oiseaux qui chantent dans le second mouvement. Le troisième, par un autre thème mélodique et son très beau développement naturalistique, continue de nourrir ce sentiment de bonheur qui me parcourt, m'enivre, et cela dans une légèreté de ton qui se maintient jusqu'au bout de la symphonie: pastorale jusqu'à la note ultime. La deuxième oeuvre que j'ai réécoutée est la Symphonie n°7 - Op.92 dans la même interprétation que la N°2 avec laquelle elle est couplée; le "Berliner Philharmoniker" et Herbert von Karajan. Avec cette septième symphonie un autre ton est donné. J'aime surtout les deux premiers mouvements, plutôt bien le premier qui délivre pas mal de fantaisie par les bois et suis complètement rompu à la magie du célèbre "Allegretto" qui suit: un de ces coups de fouet émotionnels que je nomme communément le point culminant d'une oeuvre, celui qui ne pourrait laisser après lui que le silence du recueillement. Là aussi, c'est une larme qui roule sur ma joue, témoin éphémère d'une émotion précieuse et inusable, comme si j'écoutais cette musique pour la première fois aujourd'hui, que je la découvrais, alors que je ne saurais dire le nombre de fois qu'elle a traversé tout mon être de part en part. En revanche, je ne suis que peu sensible aux gesticulations symphoniques des deux derniers mouvements. Tant pis! J'ai déjà eu ma dose d'émotion de toute façon et la magie ne peut opérer à chaque fois.

https://www.youtube.com/watch?v=6yc7W-OhD04
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joachim
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyLun 7 Déc 2020 - 18:35

Ah la Pastorale, que je place presque sur le même plan que  la 9ème. Le seul point faible que je lui trouve, c'est le quatrième mouvement, l'Orage, je crois que Beethoven aurait pu faire mieux dans la description des éléments déchaînés. Heureusement il se rattrape par le cinquième mouvement qui lui fait suite sans interruption, cette merveilleuse cantilène qu'on a envie de chanter (je crois d'ailleurs qu'une chanson a été composées sur ce thème, je ne sais plus par qui).
Quant à la 7ème symphonie, je suis entièrement d'accord avec toi concernant les deux premiers mouvements, dont l'allegretto est une sorte de marche funèbre - mais néanmoins pas trop funèbre Hehe - le troisième je le trouve comme toi un peu trop bruyant, le quatrième nous entraine dans une ronde effrenée, que Wagner a qualifiée d'Apothéose de la Danse.

Rien qu'avec ces deux symphonies ont constate le génie beethovenien qui nous entraîne vers des musiques très contrastées : la 6ème op. 68 juste après la cinquième op. 67, complètement différente, pourtant composées en même temps, puis la 7ème op. 92 suivie de la 8ème op. 93, composées aussi en même temps. La 8ème est un retour à un certain pastoralisme qui n'a plus rien à voir avec la 7ème...
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyLun 7 Déc 2020 - 20:13

La pastorale est une de mes préférées aussi avec "L'héroïque". Une merveille. I love you

Après Beethoven, je ne peux que te conseiller un cycle des symphonies de Schubert qui sont de véritables bijoux aussi
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyLun 7 Déc 2020 - 20:56

Snoopy a écrit:
Après Beethoven, je ne peux que te conseiller un cycle des symphonies de Schubert qui sont de véritables bijoux aussi

J'avais déjà réécouté ses symphonies il n'y a pas longtemps, trop proche en tout cas pour y revenir maintenant. On va laisser couler un peu d'eau sous les ponts avant d'y revenir. Toutefois, je ne vais pas complètement quitter la période romantique avec mon prochain cycle: "Les D sont jetés!" qui sera quand même majoritairement contemporain. Mais bon, pour le moment, il me reste quelques Beethoven et Brahms à réécouter avant d'achever ma série d'écoutes croisées. Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 987794
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyLun 7 Déc 2020 - 22:06

Icare a écrit:
J'avais déjà réécouté ses symphonies il n'y a pas longtemps, trop proche en tout cas pour y revenir maintenant.

Je ne m'en souvenais plus Embarassed Bon en c'est cool alors, tu as fait le grand chelem avec Beethoven Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 231625
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMar 8 Déc 2020 - 20:11

Snoopy a écrit:
La pastorale est une de mes préférées aussi avec "L'héroïque". Une merveille.

Comme je ne possède pas encore les Symphonies n°1, 4 et 8 en disque, que je ne les ai écoutées jusqu'à aujourd'hui que sur la Toile, ce sont évidemment celles que je connais le moins de Beethoven. Mais, je ne pense pas qu'elles détrôneraient les Symphonies n°9 & 6 qui ont toute ma préférence, ce qui devrait me faire un goût commun avec Joachim. La Neuvième, je l'ai réécoutée en début d'après-midi par "The Chamber Orchestra of Europe" sous la direction de Nikolaus Harnoncourt. Il y a les solistes:
--Charlotte Margiono: soprano
--Birgit Remmert: contralto
--Rudolf Schasching: ténor
--Robert Holl: basse
et le "Arnold Schoenberg Chor" - maître des choeurs: Erwin Ortner
C'est une oeuvre que j'adore en entier, et pas seulement pour son magistral quatrième mouvement, le second "Molto vivace" est d'un style qui marque l'esprit, en tout cas le mien. En cette fin d'après-midi, je n'ai pas quitté Beethoven et je l'ai abordé, cette fois, par sa Missa Solemnis - Op.123 pour solistes, choeurs et orchestre en ré majeur, oeuvre très extravertie qui déploie une grande énergie chorale. On est loin d'une messe introvertie, propice au recueillement, comme la toute dernière création de Frank Martin, pour ne citer que cet exemple, un exemple qui me plait beaucoup par ailleurs. La Messe de Beethoven est d'un genre tonique qui dégage souvent beaucoup de puissance...presque guerrière...Bon, là j'exagère! Hehe Il s'est produit une petite mésaventure pendant l'écoute. Quelque-part entre le Sanctus et le Benedictus, dans une partie purement instrumentale, lorsqu'un magnifique violon solo attendrit l'ambiance, la sublime, l'émotion monte, monte, monte en moi, je sens le point culminant à ma portée, et hop! Voilà que mon lecteur commence à bégayer, deux fois très brièvement, une troisième fois avec insistance: une fine particule de tissu ou papier foncé s'était collée sur mon disque qui est en réalité en parfait état. En général, je l'inspecte toujours avant de le glisser dans mon lecteur mais là j'ai du oublier. Si je raconte cette anecdote, c'est parce que c'est arrivé sur mon passage préféré de la Messe, lorsque l'émotion est sur le point d'atteindre son paroxysme. Ca m'arrive parfois lorsque j'oublie de rendre mon téléphone aphone et qu'il se met à sonner à ces moments de grâce musicale: l'horreur.
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMar 8 Déc 2020 - 20:16

Icare a écrit:
Voilà que mon lecteur commence à bégayer, deux fois très brièvement, une troisième fois avec insistance

Même les lecteurs attrapent le coronavirus Hehe
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMar 8 Déc 2020 - 20:39


Bon, ce sont des choses qui arrivent. J'ai remis cette partie de la Messe et cette belle émotion grandissante est quand même revenue presque intacte. Après l'énervement, l'émotion exquise pour un de ces moments musicaux magiques et précieux que j'ai retrouvés plusieurs fois durant ce cycle. Les interprètes:
--Teresa Stich-Randall: soprano
--Nedda Casei: mezzo-soprano
--Murray Dickie: ténor
--Frederick Guthrie: basse
Orchestre National et Choeurs de l'Opéra de Vienne sous la direction de Heinz Walleberg.
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MessageSujet: Re: Ludwig van Beethoven (1770-1827)   Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Page 15 EmptyMar 8 Déc 2020 - 20:41

Finalement, concernant Beethoven, j'ai beaucoup de points communs avec Icare. Pour la Missa Solemnis, c'est aussi le violon solo du Benedictus qui m'émeut le plus Mains
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