Forum sur la musique classique
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Jean-François Tapray (1738-1819)

Aller en bas 
AuteurMessage
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27111
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Jean-François Tapray (1738-1819) Empty
MessageSujet: Jean-François Tapray (1738-1819)   Jean-François Tapray (1738-1819) Empty2011-01-27, 18:32

Jean-François Tapray est un musicien français né en 1738 à Nomeny (Lorraine) et mort en 1819 (Paris ?).

Son père l'aurait semble-t-il initié à l'orgue. En 1754, Jean-François est nommé organiste à la Collégiale Notre-Dame de Dole sur le grand orgue nouvellement construit par Karl Joseph Riepp.

Plus tard, il deviendra maître de clavecin à Paris et organiste à la Cour de Versailles en 1757. Après un passage à Besançon où il est nommé à la cathédrale en 1763, il devient organiste de la chapelle de l'École royale militaire de Paris en 1767.

En 1786 il est nommé à Saint Louis de Fontainebleau, où il semble rester jusqu'à sa mort.

Il a composé notamment quatre symphonies concertantes pour clavecin, pianoforte et orchestre, des sonates pour clavecin et oeuvres de musique de chambre.

En 1770 il a composé la première oeuvre spécifique française pour pianoforte.


Dernière édition par joachim le 2021-11-13, 11:12, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27111
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Jean-François Tapray (1738-1819) Empty
MessageSujet: Re: Jean-François Tapray (1738-1819)   Jean-François Tapray (1738-1819) Empty2011-01-27, 18:38

Un CD consacré à la musique de chambre de Tapray, tantôt avec clavecin, tantôt avec pianoforte.
Intéressant d'écouter cette musique de chambre française pré classique, assez peu connue.

Jean-François Tapray (1738-1819) Front15

Jean-François Tapray (1738-1819) Back12

Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27111
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Jean-François Tapray (1738-1819) Empty
MessageSujet: Re: Jean-François Tapray (1738-1819)   Jean-François Tapray (1738-1819) Empty2013-08-21, 19:41

Autre biographie plus précise :

Jean-François Tapray est un musicien et compositeur français né en 1737 ou 1738 à Nomeny en Lorraine, et mort à Fontainebleau (?), entre 1810 et 1819.

Jean-François Tapray est le fils aîné d'une famille de musiciens qui compte de nombreux organistes réputés, formés dès leur plus jeune âge par leur père Jean, né en 1700 à Chaumont, fameux organiste des paroisses de Nomeny, Jussey (1740), Gray (1746), et Dole (1753). Son père, Jean Taperet, mourra en 1770, sa mère, Barbe Chillon, trois ans plus tard.
À Dole, le jeune Jean-François, au talent précoce, se fait entendre sur le grand orgue nouvellement construit par Karl-Joseph Riepp, à la Collégiale Notre-Dame de Dole. En 1754, Jean-François y est nommé organiste. Pour son frère Henri Philibert il compose son premier "opus 1" en 1757, 6 Concertos pour orgue, qui seront ses seules compositions pour l'orgue. Après de nombreux différends avec le chapitre, Jean-François rompt le contrat en 1759. Il s'installe à Besançon en 1765 avec son épouse, Elisabeth-Simone Lejeune ; il y inaugure, une fois encore, l'orgue de la Cathédrale Saint-Jean de Besançon récemment construit par le même Karl-Joseph Riepp. En juin 1770, il est demandé en tant qu'expert à Langres à la suite des travaux effectués sur les orgues de l'église Saint-Pierre. En 1772, il obtient, recommandé par Monsieur Ethis, commissaire de guerres et membre associé de l'Académie des sciences de Besançon, et précédé de sa renommée, l'illustre charge de premier organiste titulaire des orgues de l'École royale militaire de Paris, dont il ne prend officiellement les fonctions qu'à la réception, en 1773, de l'orgue construit par Adrien Lépine.

Il assure cette fonction de 1773 à 1786, date à partir de laquelle il devient "pensionné du roi". Au cours de ces treize années, l'organiste, en plus des fonctions de sa charge, donne des leçons de clavecin à des dames de la noblesse et de la haute bourgeoisie, ou à des enfants, telle la fille du compositeur André Grétry qui le tenait en grande estime en tant que "maitre de la modulation". À partir de 1773, Tapray s'enthousiasme pour le piano-forte; il lui consacre une Méthode et lui destine ses dernières compositions.

En 1786, sa santé s'étant détériorée, il quitte ses fonctions. Il continue à exercer à examiner et à réparer des instruments, et à enseigner le clavecin. Il continue encore à diriger des concerts, y compris pendant la période révolutionnaire. Sa première biographie, qui date de 1811, n'indique pas clairement s'il est toujours vivant. Il ne figure pas sur l'acte de décès de sa sœur Claude-Antoinette, de 1815, à Fontainebleau, ce qui fait penser qu'il était mort à cette date. François-Joseph Fétis, qui a vécu à cette époque à Paris, indique comme année de décès 1819, mais cette date n'a pas pu être confirmée non plus.

De son vivant, Tapray est loué par ses contemporains : Jean-Benjamin de Laborde, Alexandre-Étienne Choron et François-Joseph-Marie Fayolle , Grétry, Heinrich Nikolaus Gerber … en tant que "bon compositeur", organiste renommé et excellent pédagogue. Ses œuvres sont alors régulièrement citées dans les périodiques (Le Mercure de France, Le Journal de Paris, L'Avant Coureur…), accompagnées souvent d'un commentaire élogieux. Selon Catherine Gas-Ghidina, "ses œuvres accordent la primauté à l'expression, à l'émotion, corrélatives des exigences prônées par le bon goût. Tout à tour méditative, expressive, émouvante, tourmentée, voir dramatisée, humoristique, malicieuse, la mélodie tapayrienne, en perpétuelle évolution, illustre la sensibilité profonde de son créateur".



Oeuvres

Les œuvres de Tapray s'inscrivent dans la période du passage du clavecin au pianoforte. Dans certaines de ses œuvres, le compositeur emploie simultanément les deux instrument en opposition. Les sonates pour piano sont, comme c'est fréquemment l'usage au xviiie siècle, accompagnées d'un violon ou d'un violoncelle, alors que l'instrument à clavier prend en charge la part mélodique.


Orchestre

6 Concertos pour clavecin (ou orgue) et orchestre, op 1 (1758)
Concerto pour clavecin et orchestre, op 3 (1771)
Symphonie concertante n° 1 pour clavecin pianoforte et orchestre en ré majeur, op 8 (1778)
Symphonie concertante n° 2 pour clavecin, pianoforte, violon et orchestre en mi bémol majeur, op 9 (1778)
Symphonie pour clavecin et orchestre en sol majeur, op 12 (1780)
Symphonie concertante n° 3 pour clavecin, pianoforte et orchestre en ut majeur, op 13 (1781)
Symphonie concertante n° 4 pour clavecin, pianoforte et orchestre en sol majeur, op 15 (1783)
2 Symphonies pour clavecin et orchestre, en sol majeur et en mi bémol majeur, op 21 (1784)


Musique de chambre

4 Sonates pour clavecin, violon et alto, op 5 (1776)
3 Sonates pour clavecin, violon et alto, op 6 (1777)
3 Sonates pour clavecin, violon et violoncelle, op 7 (1778)
2 Quatuors pour piano, clarinette, alto et violoncelle, en fa majeur et en si bémol majeur, op 18 (1784)
6 Quatuors concertants pour piano, flûte, alto et basson, op 19 (1784)
Quatuor concertant pour piano, flûte, alto et basson, ou piano flûte, violon et violoncelle, op 20 (1784)
2 Sonates pour pianoforte, violon et violoncelle, en si bémol majeur et en sol majeur, op 23 (1788)


Clavecin (jusque vers 1773) ou pianoforte

6 Sonates, op 1b (1770) avec violon ad libitum
3 Sonates, op 2 (1770) avec violon ad libitum
4 Sonates, op 4 (1773) - n° 1 à 3 avec un instrument obligé -
6 Sonates, op 10 (1779) avec violon ad libitum
3 Sonates, op 11 (1780)
3 Sonates, op 16 (1784) avec 2 violons et un alto ou violoncelle ad libitum
6 Sonates, op 17 (1784)
3 Sonates, op 22 (1785)
3 Sonates, op 24 (1788) avec violon ad libitum
Premiers éléments, méthode de clavecin ou pianoforte, op 25 (1789)
6 Sonates très faciles, op 26 (1789) avec violon ad libitum
3 Sonates, op 28 (1800)
Sonate pour piano à 4 mains, op 29 (1800)
Thème et 4 Variations sur les Sauvages de Rameau (1770)
des arrangements pour clavecin ou piano d'ouvertures ou arias d'opéras célèbres, en particulier de Grétry


Musique vocale

10 ariettes pour voix et clavier (1786)
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27111
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Jean-François Tapray (1738-1819) Empty
MessageSujet: Re: Jean-François Tapray (1738-1819)   Jean-François Tapray (1738-1819) Empty2023-04-11, 09:33



https://www.youtube.com/watch?v=07HjeYSWhM8

Composer: Jean-François Tapray (1738-1822)

[b]Simphonie Pour le Clavecin avec Orchestre, Oeuvre XII (1780)[/b

1. Allegro 0:00
2. Andante 6:51
3. Presto 14:13


Interprètes
Hubert Schoonbroodt (1941-1992, clavecin);

Orchestre de Chambre Cartigny;
Dir. Gerard Cartigny


Commentaire du CD

Jean-François Tapray [Taperay, Taperet] (Nomeny, 10 avril 1738 - Saint-Cyr-l'École, 18 décembre 1822) est un compositeur, organiste et pédagogue français.

Il était le fils de Jean Taperet (1700-?), organiste qui occupa des postes à Nomeny, Jussey (1740), Gray (1746), Dole (1753) et enfin Besançon (1763). Taperet avait la réputation d'être un excellent pédagogue et, en 1755, il publia une méthode de basse chiffrée, Abrégé de l'accompagnement du clavecin. Jean-François a au moins six frères et sœurs, dont trois peuvent être identifiés comme organistes et clavecinistes : Jean-Baptiste (1741- ?) entre à l'abbaye de Cîteaux (sud de Dijon) ; Claude-Antoinette (1744-1815) devint organiste à l'hôpital de la Sainte-Famille à Fontainebleau ; et Henri-Philibert (1748-?) éblouit la cour de Versailles avec son jeu de clavecin à l'âge de sept ans. Un article de journal sur Henri-Philibert fournit le seul indice sur la date de naissance de Jean-François, le qualifiant de compositeur d'un concerto pour orgue à l'âge de 18 ans en 1757; il l'a également salué comme l'un des organistes les plus habiles du royaume.

Il doit avoir étudié avec son père, et un des premiers biographes a déclaré qu'il était également l'élève d'un certain Monsieur Dancier, un élève de Domenico Scarlatti. Il était co-titulaire avec son père à Notre-Dame de Dole lorsqu'il avait 16 ou 17 ans.
En 1756, il composa un ensemble de concertos pour clavecin ou orgue à cordes, publié en 1758, mais ignoré plus tard dans sa numérotation des opus. En 1765, il s'installe avec son père à Besançon. Il était déjà marié à Elizabeth-Simone Lejeune, avec qui il allait avoir trois enfants.

Tapray passe les étés 1767 et 1768 à Paris puis s'y installe, devenant le premier titulaire du nouvel orgue de l'Ecole Militaire en 1772. Cette chapelle est rattachée aux Ordres Royaux Militaires et Hospitaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem en 1779, et Tapray a conservé ce nom dans son titre principal pour le reste de sa vie, ajoutant «ancien» lorsqu'il a démissionné du poste en 1786 en raison d'une mauvaise santé. Sa réputation à Paris reposait principalement sur sa capacité de professeur de clavecin.

Grétry le choisit pour instruire une de ses filles à peu près au moment de sa retraite de l'École militaire, et il était encore inscrit comme professeur à Paris en 1789 lorsque sa méthode de clavier (op.25) fut publiée. Pendant les années révolutionnaires, il est fait mention de lui dirigeant deux concerts d'orchestre à Fontainebleau (1793, 1794), où résidait sa sœur, et il publia ses dernières œuvres sans adresse juste avant 1800.
Dans la première biographie (Choron, 1811), on ne sait pas s'il vivait encore, et il n'est pas mentionné dans l'acte de décès de sa sœur de 1815. Fétis a affirmé qu'il était mort à Fontainebleau vers 1819.

Pratiquement toute la production de Tapray était pour clavecin et piano, couvrant l'ère de la transition de l'un à l'autre. Lui, comme la plupart de ses contemporains à Paris, n'a fait aucune distinction stylistique significative entre les deux instruments, et il est donc peu instructif de comparer ses sonates pour clavecin à celles qui incluent «piano» sur la page de titre. Il était le membre français le plus publié de l'école de claviers de Paris dans les deux décennies précédant la Révolution, un monde dominé par les Allemands et les Alsaciens.
Son style est essentiellement dans le même style que celui des étrangers résidents, cependant, et seulement occasionnellement individuel. La partie de clavier est normalement accompagnée et porte presque toujours le matériau thématique, ce qui ne permet aucune division significative de la musique en catégories « solo », « de chambre » et « orchestre ». La rotation presque improvisée d'idées mélodiques charmantes sur des accompagnements figuratifs avec un développement minimal et une modulation simple était très appréciée en France, mais trouva peu de faveur en Allemagne, surtout après que les œuvres tardives de Mozart furent connues.

Tapray est pointé du doigt en 1800 par l'Allgemeine musikalische Zeitung dans une longue et cinglante analyse de son dernier opus, le seul connu en Allemagne. Cette critique a coloré les évaluations ultérieures de la musique de Tapray, déplorant le manque de variété tonale, de cohérence formelle et d'exactitude dans les passages modulatoires, et présentant Mozart comme l'idéal.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Jean-François Tapray (1738-1819) Empty
MessageSujet: Re: Jean-François Tapray (1738-1819)   Jean-François Tapray (1738-1819) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Jean-François Tapray (1738-1819)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Jean-François DANDRIEU (1682-1738)
» Lambert-François Godecharle (1751-1819)
» Antoine François Cajon (1766-1819)
» Jean Chalon (1738-1795)
» Jean Joseph Mouret (1682-1738)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toutes les musiques du monde :: Musique classique :: Les compositeurs-
Sauter vers: