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 Thomas-Louis BOURGEOIS (1676-1750 ou 1751)

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Bel Canto
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Bel Canto

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MessageSujet: Thomas-Louis BOURGEOIS (1676-1750 ou 1751)   Thomas-Louis BOURGEOIS (1676-1750 ou 1751) Empty2010-12-19, 15:36

Thomas-Louis BOURGEOIS (Fontaine l'Evêque 1676 – Paris 1750 ou 1751)

Né dans la Hainaut, Thomas Louis BOURGEOIS eut une carrière aux multiples facettes qui le conduisit dans plusieurs villes françaises, ainsi que dans le Nord de l'Europe.
Aucun document ne nous informe sur sa formation musicale. Nous le retrouvons comme maître de chapelle, d'abord à la cathédrale de Toul (1700-1702), puis à celle de Strasbourg (1702-1705). Il se tourne cependant assez vite vers la musique profane et entre l'Académie royale de musique de Paris comme chanteur haute-contre vers 1707. Il donne des leçons de musique, et surtout, publie ses premières œuvres importantes : un livre de cantates françaises et deux opéras-ballets : Les amours déguisés, sur un livret de Fuzelier, en 1713 et Les plaisirs de la Paix, sur un livret de Menesson, en 1715. Le premier eut du succès, puisqu'il fut redonné plusieurs fois jusqu'en 1748, qu'il fut parodié au théâtre de la foire, et qu'on en trouve des copies dans plusieurs villes de la province française. Beourgeois fréquente la cour de la duchesse du Maine et compose à son intention Le comte de Gabalis, divertissement donné à Sceaux en octobre 1714. L'année suivante, Bourgeois devient Surintendant de la musique du prince de Condé pour qui il composera notamment Diane, divertissement donné à Vanves en septembre 1721.

A partir de 1721, on le retrouve à la direction de théâtres. Arrivé à la tête de la Monnaie "à l'instance de la cour", il y donne des œuvres de Lully et de Destouches. Mais à la suite d'une gestion financière malheureuse, Bourgeois quitte Bruxelles pour La Haye, où il occupe les mêmes fonctions au Théâtre français. En Hollande, il se fait connaître par ses cantates, et c'est peut-être là qu'il découvre les cantates de La Grange-Chancel, publiées pendant l'exil de celui-ci à La Haye en 1724, et dont il mettra un grand nombre en musique au cours des années suivantes.

De retour en France, il entre à l'Académie de musique de Dijon, institution nouvellement créée par Claude Rameau, frère de Jean-Philippe. Il y chantera de 1728 à 1735 environ, bien qu'aux dires d'un témoin, sa voix ait été "usée à Paris". Protégé par l'intendant de Bourgogne, il écrit des œuvres de circonstance comme le Divertissement au sujet de la naissance de Mgr le Dauphin, donné en octobre 1729. Mais l'Académie périclite et Bourgeois retourne à Paris, où il publie nombre d'œuvres nouvelles et en réédite d'autres. Il travaille avec Pierre de Morand, qui lui fournit les livrets de quelques pièces destinées au comte de Toulouse, dont une Idylle de Rambouillet, créée en août 1735. Il compose un troisième opéra, Les peines et les plaisirs de l'amour, qui ne fut jamais représenté. La fin de sa vie reste assez obscure : si Bourgeois se présente lui-même comme "musicien du roi" dans les actes notariés, le biographe Titon du Tillet prétend qu'il mourut dans une situation malaisée en1751. Au témoignage de Beffara, Bourgeois serait décédé l'année précédente.

Ce parcours quelque peu chaotique fut analysé parfois comme la conséquence d'une certaine inconstance de la part de Bourgeois, mais on peut aussi le considérer comme résultant de l'esprit curieux et entreprenant d'un musicien qui sut saisir toutes les occasions et choisir des mécènes prestigieux.

La production de Bourgeois reflète une nette préférence pour la musique profane et pour la musique vocale en particulier. Il a composé de la musique instrumentale, mais ces Pièces en trio ou Trios pour les musettes et les vielles sont perdus, de même que la musique de ses divertissements de circonstance, à l'exception de celle de Diane récemment retrouvée. Outre ses deux premiers opéras-ballets, il nous reste encore un Beatus vire, grand motet datant de 1749 et qui est sa seule œuvre religieuse connue, bien que Titon du Tillet affirme qu'à Strasbourg ses motets ont été "fort gouttés". La cantate française fut cependant son genre de prédilection, puisqu'on en dénombre 33, cantatilles comprises, sur une longue période s'étendant de 1708 à 1744 au moins. Le Berger fidèle et Ariane sont tirées du premier livre de Cantates françaises, publié en 1708. Phèdre et Hyppolyte et L'amour et Psyché appartiennent au second livre paru en 1715.

extrait du livret accompagnant le CD : Thomas-Louis BOURGEOIS – Cantates françaises
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MessageSujet: Re: Thomas-Louis BOURGEOIS (1676-1750 ou 1751)   Thomas-Louis BOURGEOIS (1676-1750 ou 1751) Empty2010-12-19, 15:51

Thomas-Louis BOURGEOIS (1676-1750 ou 1751) 515nlf12

Je n'ai trouvé que ce seul CD de ce compositeur.
C'est effectivement bien du baroque.
A la première écoute, j'ai eu un peu de mal mais finalement j'ai réécouté avec du plaisir.
C'est un peu désuet mais assez charmant ... je crois que cela plairait à Jean.

Cantates :
Ariane, Le berger fidèle, L'Amour et Psyché, Phèdre et Hippolyte

Isabelle Desrochers, soprano - Thibaut Lenaerts, ténor
Ensemble Ausonia

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