Carton rouge pour Icare d'avoir aussi longtemps négligé ce grand créateur.
On ne peut pas être à la fois au four et au moulin, comme on dit
Je suis dans le même cas : avec toutes mes nouvelles découvertes musicales, je n'écoute plus que très rarement ma trilogie préférée Beethoven-Mozart-Haydn
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
... avec toutes mes nouvelles découvertes musicales, je n'écoute plus que très rarement ma trilogie préférée Beethoven-Mozart-Haydn
Bah! Tu n'as qu'à revendre tout ça après tout, ils font partie du passé!
J'ai enfin découvert le Concerto pour violon et orchestre de Marcel Landowski et, sans avoir été subjugué comme je l'ai été avec celui - Les villes invisibles - de Bruno Coulais, j'ai surtout aimé certains passages avec cette impression rassurante de n'être pas complètement entré dedans mais d'avoir beaucoup à redécouvrir lors d'une prochaine écoute. J'ai effleuré une poétique relativement moderne et parsemée d'un doux lyrisme par moment, comme si la musique oscillait souvent entre austérité et un romantisme retenu et extrêmement raffiné. Ce concerto m'a finalement paru très personnel, très "landowskien". Je suis sûr qu'il ne m'a pas encore livré tous ses secrets, toute sa saveur...
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Que ma joie demeure est une très belle pièce pour orchestre à cordes que je ne connaissais pas encore. Il en ira de même avec la Symphonie concertante pour orgue et orchestre bien qu'elle déplie un récit musical plus complexe et alambiqué. Je n'en connais pas énormément des pièces concertantes pour orgue et orchestre, entre celles de Bach bien sûr et celle, par exemple, de Aaron Copland. Comme avec le Concerto pour violon, j'ai l'impression de ne l'avoir qu'effleurée, de n'avoir percé tous ses secrets, d'en avoir saisi toute la beauté, la même impression rassurante que les prochaines approches de cette Symphonie concertante me procureront d'agréables surprises. Ce que je peux déjà dire c'est que j'ai adoré le second mouvement, le jeu réduit et obsessionnel de l'orgue qui passe ensuite aux cordes avec tout ce qui gravite autour. Affaire à suivre!
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
J'ai enfin découvert le Concerto pour violon et orchestre de Marcel Landowski et, sans avoir été subjugué comme je l'ai été avec celui - Les villes invisibles - de Bruno Coulais, j'ai surtout aimé certains passages avec cette impression rassurante de n'être pas complètement entré dedans mais d'avoir beaucoup à redécouvrir lors d'une prochaine écoute. J'ai effleuré une poétique relativement moderne et parsemée d'un doux lyrisme par moment, comme si la musique oscillait souvent entre austérité et un romantisme retenu et extrêmement raffiné. Ce concerto m'a finalement paru très personnel, très "landowskien". Je suis sûr qu'il ne m'a pas encore livré tous ses secrets, toute sa saveur...
A l'époque, j'avais sans doute arbitrairement comparé le Concerto pour violon de Marcel Landowski avec celui de Bruno Coulais pour l'unique raison que je les avais découverts dans la même période, peut-être durant la même journée, parce qu'en réalité, ils sont très différents. Certes le concerto de Landowski ne possède pas les furgurances et les moments mystérieux que j'aime dans Les villes invisibles de Coulais, toutefois, d'un autre côté, il m'est moins bancal et possède une vraie cohérence dans ses développements et rebondissements. Sans être à mon oreille un des meilleurs concertos pour violon jamais écrits, il n'en demeure pas moins très attachant, tant il oscille adroitement entre modernité et tradition.
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
A propos de la quatrième symphonie de Marcel Landowski:
<<Pourquoi en cette fin du vingtième siècle écrire encore une symphonie?>> dit Marcel Landowski, à propos de la Quatrième Symphonie, dédiée à Georges Prètre qui l'a créée le 15 octobre 1988 avec l'Orchestre National de France. Est-ce comme le pensent ou le disent beaucoup de compositeurs contemporains, une forme désuète? Et le grand orchestre symphonique romantique est-il une formation qu'il faut abandonner en faveur de formations éclatées en formules diverses? Landowski ne le pense pas: <<J'ai choisi cette forme, très librement interprétée, comme un grand poème symphonique en cinq parties, parce qu'elle me paraît être une des plus accomplies et des plus équilibrées. J'ai choisi cette formation parce qu'elle possède, avec dans certains cas des apports nouveaux et vivifiants dûs à la musique électroacoustique, la palette sonore la plus riche et la plus apte, dans le cadre des grandes salles de concert, à rendre intelligible un langage contemporain avec ses possibilités et ses combinaisons inombrables.>>
Il est clair que ses symphonies sont parfaitement intelligibles et on y entre aussi facilement que dans celles d'Arthur Honegger ou d'Henri Dutilleux. Mais, ce n'est là que leur première qualité. Elles sont colorées, passionnantes à suivre dans leurs multiples rebondissements, dans les différentes humeurs qu'elles développent au fil de leurs mouvement, que ce soit dans ses moments les plus violents ou les plus angoissés, les plus extravertis ou les plus retenus. Enfin, lorsque je dis "ses symphonies", je fais allusion aux N°1, 3 & 4 car je ne connais toujours pas les N°2 & 5. En fonction de celles que je commence à bien connaître, je peux dire qu'elles me passionnent quasi autant que celles d'Arthur Honegger, ce qui, venant de moi, n'est pas un moindre aveu quand on sait la grande admiration que je voue au compositeur du Roi David. Cependant, celle que je voue à Marcel Landowski ne s'est pas mal développée au fil des années. Pour en revenir à la Quatrième Symphonie, si je l'aime beaucoup, elle ne détrône pas la Première Jean de la peur qui demeure (provisoirement?) ma préférée, ni même peut-être la Seconde Des Espaces que j'ai réécoutées ce matin et ai déjà une terrible et mystérieuse envie de réécouter à nouveau. Je ne négligerai pas cette envie et vais donc y retourner.
PS: Réécoute des N°1 & 3 et toujours aussi captivé. "Jean de la Peur" est vraiment la symphonie qui me hante le plus. Voilà le verbe adéquat: "hanter". Cette oeuvre, par sa construction très singulière, toute en progression, son caractère obsessionnel, me hante. J'adore cette symphonie!
joachim Admin
Nombre de messages : 26950 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
On le trouve en pdf sur ce site : http://www.durand-salabert-eschig.com/formcat/actuel/LANDOWSKI_2000.pdf
Les principales :
1940 : Premier concerto pour piano 1944-1948 : Le rire de Niels Halerius. 1949 : Symphonie no 1 « Jean de la Peur ». 1954 : Concerto pour ondes Martenot et orchestre à cordes. 1956 : Le Fou, opéra. 1962 : Opéra de poussière. 1962 : Les notes de nuit. 1963 : Deuxième concerto pour piano 1963 : Symphonie no 2. 1964 : Symphonie no 3 Des Espaces. 1968 : Concerto pour flûte 1973 : Le triomphe du Petit Poucet pour accordéon de concert. 1975-76 : Concerto pour trompette 1977 : Messe de l'Aurore, oratorio sur un poème de Pierre Emmanuel 1979 : Un enfant appelle, composé pour le violoncelliste Mstislav Rostropovitch et sa femme, la soprano Galina Vichnevskaïa. 1982 : L'Horloge, poème symphonique. 1985 : Montségur, opéra. 1987 : La vieille maison, conte musical en 2 actes et 11 tableaux. 1988 : Symphonie no 4, en cinq mouvements 1990 : La Sorcière du placard aux balais, enregistré avec le chœur des enfants du conservatoire de Boulogne-Billancourt. 1991 : Adagio Cantabile pour hautbois, cor anglais, percussion et cordes. 1995 : L'Interrogation, quatuor à cordes. 1998 : Symphonie no 5, Les Lumières de la nuit
et parmi les musiques de film :
1948 La Femme sans passé 1948 Gigi 1948 Sombre dimanche 1948 Premier prix du conservatoire 1949 La Lanterne des morts 1950 Chéri 1950 La Rue sans loi 1951 Mammy 1955 Boulevard du crime 1956 Alerte au deuxième bureau 1959 Minute Papillon
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
La Messe de l'Aurore de Marcel Landowski est vraiment une oeuvre merveilleuse qui commence d'ailleurs sur des notes aux ondes Martenot. Elles réapparaissent ci et là et même lors de la fin. Je me demande même si ce n'est pas ce que j'ai entendu en dernier. Il faut dire que je me suis laissé complètement transporté dans son univers, dans cette aurore où le jour s'extirpe lentement de la nuit, où le soleil semble sortir de terre, venue éclairer une face de la lune qui refuse de rejoindre un néant temporaire. Cette Messe est la plus sombre de toutes celles que j'ai écoutées avant elle, plus sombre que la Messe en Si de J. S. Bach, que la Messe de Westminster de Roxanna Panufnik, que la Messe en Mi Majeur de Franz Schubert...Je ne sais pas si tout le monde trouve cette Messe plutôt sombre ou ténébreuse, mais c'est mon cas, c'est ainsi que je la ressens, globalement. En même temps, je la sens bien traversée d'une certaine lumière, une lumière pâle et apaisante, difficile à définir. Elle est un peu comme le ciel rougi de l'aurore. Attention, ce n'est certainement pas un reproche que je lui fais là car je la classe sans la moindre hésitation parmi mes Messes préférées!
<<La Messe de l'Aurore symbolise l'acte de foi que je fis en son temps en me donnant à la création de l'orchestre. Création qui fut avant tout espérance et qui se réalisa, je crois, grâce à la foi dans la musique et dans les musiciens.>> Marcel Landowski.
joachim Admin
Nombre de messages : 26950 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Je suis en train de réécouter cette Messe de l'Aurore et les 4 pièces pour trompette et orgue (CD ci dessus). Cette Messe de l'Aurore, d'ailleurs, n'est pas une messe latine mais en fait une sorte de commentaire des paroles de la messe, sur un livret de Pierre Emmanuel.
Elle m'avait bien plu autrefois, mais aujourd'hui je la trouve ennuyeuse Je ne suis pas dans un bon jour sans doute...
C'est vrai que juste avant j'avais réécouté (deux fois depuis hier !!) le concerto pour clarinette de Riotte, alors bien sûr Landowski, pour moi, ne l'égale pas...
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je ne connais pas ce concerto pour clarinette de Riotte et je serais curieux de voir s"il me passionnerait plus que la magnifique Messe de L'Aurore de Landowski, encore que la comparaison entre un concerto et une messe me paraît assez saugrenue, mais bon, avec Joachim, il faut s'attendre à tout. Bon, j'ai mis en fond ce concerto pour clarinette de Riotte, pour tout dire...Histoire de comparer ce qui est comparable, il n'égale déjà pas celui de Mozart selon moi, et je préfère aussi ceux de Jacques Bondon dans un style plus proche de mes goûts. Sinon, il est bien agréable et élégant, pas trop bavard, encore que, j'aimerais parfois que la musique se pose un peu, ce qui arrive avec le moment lent avec son côté "rêveur". J'aime bien même s"il ne s'en dégage pas une grande émotion au final. Il faut dire que je suis très sensible à la clarinette qui fait partie de mes instruments de prédilection, presque autant que Stadler. En revanche, je n'aime pas trop le troisième mouvement. La beauté de l'instrument n'aura pas suffi. Pour ne pas glisser dans le hors-sujet, je crois que Marcel Landowski n'a pas composé de concertos pour la clarinette. Dommage, car je l'aurais probablement préférée chez lui que chez ce Riotte. Question de style, sans doute. Sinon, la Messe de l'aurore est une oeuvre magnifique que je ne me lasse pas de réécouter. Après, c'est vrai qu'il y a aussi l'humeur du moment qui fait que... L'autre fois, j'ai voulu réécouter une oeuvre classique que j'aime habituellement beaucoup et elle m'a glissé dessus comme une goutte d'eau sur un ciré. Je ne suis même pas allé jusqu'au bout. A quoi bon? Un mois plus tard, je la réécoute et là, elle me touche au coeur. C'est quelque chose qui m'arrive cependant très rarement, peut-être lorsque je suis très fatigué et que je refuse de l'admettre...
Dernière édition par Icare le 2015-11-22, 15:39, édité 1 fois
joachim Admin
Nombre de messages : 26950 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Je ne connais pas ce concerto pour clarinette de Griotte et je serais curieux de voir s"il me passionnerait plus que la magnifique Messe de L'Aurore de Landowski, encore que la comparaison entre un concerto et une messe me paraît assez saugrenue, mais bon, avec Joachim, il faut s'attendre à tout. Bon, j'ai mis en fond ce concerto pour clarinette de Griotte, pour tout dire...
Pas la peine de se disputer pour des queues de cerise
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Bah...la musique, ce ne sont pas des queues de cerises et SURTOUT, il ne faut pas voir de dispute là il n'y en a pas. Ma réponse était courtoise et même amusée...Le point positif est que ton commentaire m'a donné envie d'écouter ce concerto de Riotte, ce que je n'aurais sans doute pas fait sans cela. Ben oui, si je devais écouter toutes les vidéos postées ici, je passerais tout mon temps de loisir sur internet et n'aurais plus le temps d'écouter mes disques et les musiques que j'ai envie d'écouter et réécouter...Toujours voir le côté positif des choses, mon p'tit Joachim. Et si ta stratégie cachée fut d'attirer mon attention sur le Concerto pour clarinette de Riotte, ça a parfaitement fonctionné.
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je ne connais pas ce concerto pour clarinette de Griotte et je serais curieux de voir s"il me passionnerait plus que la magnifique Messe de L'Aurore de Landowski, encore que la comparaison entre un concerto et une messe me paraît assez saugrenue, mais bon, avec Joachim, il faut s'attendre à tout. Bon, j'ai mis en fond ce concerto pour clarinette de Griotte, pour tout dire...
Pas la peine de se disputer pour des queues de cerise
Oups, je n'avais pas capté que ta réaction était une réponse humoristique au fait que j'avais mal orthographié Riette. Pendant que j'écoutais Beethoven, ça a fait tilt. Griotte -- cerise.
joachim Admin
Nombre de messages : 26950 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Oups, je n'avais pas capté que ta réaction était une réponse humoristique au fait que j'avais mal orthographié Riette. Pendant que j'écoutais Beethoven, ça a fait tilt. Griotte -- cerise.
Et c'est toujours mal orthographié
Il me semblait bien que tu n'avais pas saisi ma plaisanterie Griotte = Cerise
joachim Admin
Nombre de messages : 26950 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
J'aime beaucoup les deux que tu cites mais avec une préférence pour la première. En revanche, j'ignorais qu'il en avait écrit une cinquième dont le titre me plait beaucoup...les lumières de la nuit....peut-être une musique clair-obscure...
J'y ai mis le temps, depuis 2011, mais la voici
https://www.youtube.com/watch?v=fNuMDNoLRwA
Perso, je n'apprécie que très moyennement... En somme, pour les symphonies de Landowski, je n'aime bien que les deux premières, et les trois autres, disons que je les supporte tout juste (néanmoins, pour la 5, j'aime assez les dernières minutes, très calmes).
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Que ma joie demeure est une très belle pièce pour orchestre à cordes que je ne connaissais pas encore. Il en ira de même avec la Symphonie concertante pour orgue et orchestre bien qu'elle déplie un récit musical plus complexe et alambiqué. Je n'en connais pas énormément des pièces concertantes pour orgue et orchestre, entre celles de Bach bien sûr et celle, par exemple, de Aaron Copland. Comme avec le Concerto pour violon, j'ai l'impression de ne l'avoir qu'effleurée, de n'avoir percé tous ses secrets, d'en avoir saisi toute la beauté, la même impression rassurante que les prochaines approches de cette Symphonie concertante me procureront d'agréables surprises. Ce que je peux déjà dire c'est que j'ai adoré le second mouvement, le jeu réduit et obsessionnel de l'orgue qui passe ensuite aux cordes avec tout ce qui gravite autour. Affaire à suivre!
Que ma joie demeure est une très belle pièce pour Violon et orchestre, aurais-je dû écrire, dont le soliste est le violoniste Gérard Poulet, la pièce étant dirigée par un violoniste encore plus illustre; Yehudi Menuhin. Sur ce même disque, on y trouve le très touchant Adagio Cantabile qui, lui, est effectivement une oeuvre écrite pour orchestre à cordes sans soliste. Elle fut d'ailleurs une commande de l'Orchestre de Lille à la demande de Jean-Claude Casadesus (1991). S'y trouve aussi le Concerto pour violon et orchestre (1994 - orchestration 1995) interprété par Patrice Fontanarosa, l'Ensemble Orchestral de Paris, sous la direction de Georges Prêtre. Ce concerto n'est pas de ces oeuvres, comme il en existe chez Marcel Landowski, qui m'ont subjugué dès la première écoute. Pas un coup de foudre immédiat qui m'a saisi aux tripes. Non, il s'agit plutôt d'une oeuvre très "landowskienne" qui trace tranquillement son chemin dans mon coeur, ce qui est aussi vrai avec la La Symphonie concertante pour orgue et orchestre (1993) par Jacques Taddei aux grandes orgues Cavaillé-Coli de la Basilique Sainte Clotilde, Paris, l'Ensemble Orchestral de Paris, sous la direction du compositeur.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Oh, Laudec, j'ai essayé, j'ai fait de mon mieux, mais non, décidément, ça ne passe pas. Cette fois-ci, je crois que je vais renoncer à la musique moderne dans cette vie. Tant pis, ce sera peut-être pour la prochaine...
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Tu as bien le droit de ne pas aimer cette musique Kristian , moi j'aime l'ambiance créée par ces ondes mais je comprends que d'autres peuvent se sentir confused: ...
Kristian
Nombre de messages : 1364 Age : 81 Date d'inscription : 18/11/2016
Tu as bien le droit de ne pas aimer cette musique Kristian , moi j'aime l'ambiance créée par ces ondes mais je comprends que d'autres peuvent se sentir confused: ...
Ce n'est même pas que je n'aime pas, si je n'aimais pas, ce serait simple, je le dirais, et puis voilà. Mais la plupart du temps, je ne vois même pas de quoi il est question, ça me passe au-dessus, ou à côté, et si on me demandait de quoi il s'agit, je serais bien incapable de dire quoi que ce soit, ni en bien, ni en mal...
Tu avoueras que c'est quand même inquiétant...
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Comme quoi tout les goûts sont dans la nature. Personnellement j'aime bien ce concerto pour Ondes Martenot, c'est même mon morceau préféré de Landowski. J'aime ce son mystérieux et spatial des Martenot. Je suis persuadé que Mozart ou Haydn, qui ont composé pour ces instruments particuliers Glass-harmonica ou lira organizzata nous auraient concocté des chefs d'œuvre avec ces ondes Martenot.
Mais faut dire aussi que l'enregistrement n'est pas fameux. Celui-ci est un peu mieux : https://www.youtube.com/watch?v=SIdy22KzUR8
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Désolée de te mettre si mal à l'aise par cette musique Kristian Je ne m'inquiète pas , je sais que tu as la recette des meilleurs antidotes
Oh, chère Laudec, ce n'est pas toi qui me mets mal à l'aise, c'est mon absence à peu près totale de sympathie pour la musique moderne, à l'exception de Poulenc, qui me désole. C'est quand même dommage de ne pas pouvoir profiter de ces trésors...
Quant aux antidotes... le premier d'entre eux serait de ne plus essayer d'écouter ce qui, manifestement, ne me convient pas – ce qui me prive d'une bonne partie de l'activité de ce site, mais autant se rendre à l'évidence...
Icare Admin
Nombre de messages : 17380 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Ecoute,ce matin,de son Quatuor à cordes "L'interrogation" et c'est une pièce relativement courte (13mn 52) d'un esprit très français, je trouve, intimiste, évoluant entre tension et mystère, mélancolie et recueillement...une musique qui navigue au coeur de l'âme humaine...Elle interroge sur sa beauté infinie,comme une sorte de luminosité qui éclaire juste ce qu'il faut une nuit apaisée où les réponses à nos questions n'ont plus la moindre importance. Seule la musique devient la meilleure réponse à nos tourments....
J'avais déjà exprimé mon ressenti sur le beau et émouvant Quatuor à Cordes de Marcel Landowski, L'interrogation (1995), que je viens de réécouter aujourd'hui par quatre membres de l'Octuor de France, mais je n'avais encore jamais évoqué les trois pièces de musique de chambre qui suivent sur le même disque, ce qui est quand même une aberration; tout d'abord Pas de deux (1993) pour violon et piano, Etude de sonorité (1973) également pour violon et piano, toutes deux interprétées par Yuriko Naganuma et David Braslawsky, et Sonate en duo (1992) pour clarinette et piano, en trois mouvements, par Jean-Louis Sajot et David Braslawsky. Je suis étonné de ne pas en avoir déjà parlé car j'aime beaucoup les deux pièces pour violon et piano, certes un peu moins celle pour clarinette et piano alors que la clarinette est un instrument que j'affectionne en particulier. Je reconnais sans mal avoir sorti plusieurs fois ce disque de la rangée "Landowski" uniquement pour me remettre le quatuor à cordes, au point que j'ai dû un peu négliger les autres opus...à tort car Pas de deux et Etude de sonorité me plaisent presque autant. L'"Etude de sonorité" fut écrite pour le Concours Jacques Thibaud 1974 dans un langage purement atonal. <<La pièce adopte une forme symétrique conforme au modèle ABCBA, la section B, d'un ton cadencé, étant confiée au seul violon, instrument dont le compositeur s'applique davantage à exalter la richesse de timbres que la virtuosité. C'est ce qui lui confère une dimension poétique à laquelle je demeure sensible, plus sensible que s'il eut s'agi de prouesses techniques.>>
Marcel Landowski, à propos de Pas de deux:
<<"Violon et piano" ont du mal à créer un mariage d'amour malgré les chefs-d'oeuvre qu'ils ont engendrés. C'est pourquoi j'ai conçu ces "Pas de deux" en deux variations où, comme dans un ballet, l'un est porteur, l'autre porté. Le violon chante, appelle, le piano soutient et en quelque sorte affirme. Le violon s'inscrit dans l'espace et le décor créés par le piano.>>
Pébété
Nombre de messages : 2480 Age : 78 Date d'inscription : 19/03/2019