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Sujet: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2006-11-01, 22:27
Élisabeth Jacquet de La Guerre (née Élisabeth Jacquet, 17 mars 1665, Paris – 27 juin 1729, Paris) est une musicienne et claveciniste française. Enfant prodige, Élisabeth Jacquet joue du clavecin à cinq ans devant Louis XIV, inaugurant sa carrière de virtuose. Elle épouse l'organiste Marin de La Guerre en 1684. Elle est une des rares femmes compositeurs de cette époque, son œuvre comprend :
suites pour clavecin (deux recueils : 1687 et 1707) ; un petit opéra : Les jeux à l'honneur de la victoire (1685) la tragédie lyrique Céphale et Procris (1694) ; des sonates en trio (1695) ; des sonates pour violon et clavecin (1707) ; des cantates sacrées (1708 et 1711) et profanes (vers 1715). Avec ceux de Chambonnières, Lebègue et d'Anglebert le recueil de 1687 fait partie des seuls livres de pièces de clavecin imprimés en France au XVIIe siècle (les autres nous sont parvenus dans des manuscrits).
joachim Admin
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Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2007-08-05, 16:43
Quelques renseignements complémentaires...
Elisabeth-Claude Jacquet de La Guerre fut de son vivant une compositrice et une claveciniste célèbre. Les femmes musiciennes de son époque rencontraient le succès en chantant ou en jouant du clavecin, et parfois même en composant de la musique pour la voix ou le clavecin. Elisabeth-Claude Jacquet de La Guerre transcenda ces barrières en composant aussi des oeuvres pour de plus vastes effectifs, avec notamment un opéra, un ballet, des cantates, des sonates solistes et en trio et un Te Deum. Elle fit partie du petit nombre – quatre seulement - de compositeurs français dont on sait qu’ils publièrent un recueil de pièces pour clavecin au XVIIè siècle, et fut le seul compositeur français à publier des morceaux pour clavecin à la fois au XVIIè et au XVIIIè siècles.
Elisabeth-Claude naquit dans la famille Jacquet, famille de musiciens et de facteurs d’instruments. (Le Musée Ringling de Sarasota, en Floride, conserve un important clavecin construit par un membre de la famille Jacquet.) Elle fut introduite à la cour de Louis XIV, et le périodique Le Mercure galant (1677) déclara qu’elle était un prodige, détaillant des talents musicaux extraordinaires chez quelqu’un de si jeune. A en croire ce témoignage, elle n’avait alors que dix ans et elle jouait à la cour depuis quatre ans, ce qui donna à penser qu’elle était née en 1667, mais on sait aujourd’hui qu’elle fut baptisée en mars 1665. Les publications de ce genre avaient tendance à exagérer les faits, même s’ils étaient réellement sensationnels. Toutefois, en 1732, seulement trois ans avant son décès, Elisabeth- Claude fut saluée par Le Parnasse français comme l’un des musiciens les plus doués de son époque et fut décrite comme une compositrice imaginative, excellente improvisatrice, claveciniste, organiste et cantatrice douée d’un goût exquis. En se familiarisant avec sa musique, on réalise que ces louanges sont bel et bien justifiées.
Elisabeth-Claude Jacquet demeura à la cour du roi jusqu’à ce qu’elle se déplace à Versailles. Ayant choisi de rester à Paris, elle épousa l’organiste Marin de La Guerre en 1684. Ils eurent un fils, enfant très précoce qui était peut-être encore plus doué que sa célèbre mère. Malheureusement, Marin et l’enfant moururent au début du XVIIIè siècle. Elisabeth-Claude continua de composer et de donner chez elle des récitals très réputés, et ce jusqu’à la fin de sa vie. Sur la médaille frappée à son effigie après sa mort, on peut lire : “Aux grand musiciens, j’ay disputé le prix”.
On a cru le premier recueil de pièces pour clavecin d’Elisabeth-Claude Jacquet de La Guerre (1687) perdu jusqu’à ce que la musicologue Carol Henry Bates en découvre un exemplaire, peut-être le seul encore en existence, dans une bibliothèque vénitienne. On sait qu’il existe aussi aujourd’hui un seul exemplaire du second recueil de pièces pour clavecin (1707). Ni l’un, ni l’autre ne présentent de table d’ornementations, et nous devons donc nous appuyer sur les tables d’ornementation d’autres compositeurs de cette période et sur une compréhension du contexte musical dans lequel intervient chaque symbole d’ornementation.
Source : http://www.naxos.com
Snoopy Admin
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Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2007-08-05, 18:51
Heureusement que je suis médium et que j'ai pu entrer en communication avec notre défunte Coco qui vous offre tous ces jolis liens:
Élisabeth Jacquet de La Guerre
Ensemble Les Nations Chaconne en Ré majeur http://www.angelfire.com/la/lesnations/guerrech.mp3
Extraits :
Tempête from the cantata "Le Sommeil d'Ulisse John Ostendorf, bass-baritone; Bronx Arts Ensemble Chamber Orchestra; Johannes Somary, conductor http://www.leonarda.com/mp3s-353/Leonarda-353-delaGUlisse.mp3
Prelude from the cantata "Samson http://www.leonarda.com/mp3s-353/Leonarda-353-delaGSamson.mp3
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Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2007-08-05, 19:52
Snoopy a écrit:
Heureusement que je suis médium et que j'ai pu entrer en communication avec notre défunte Coco qui vous offre tous ces jolis liens:
Je ne savais pas que tu pratiquais le spiritisme !
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31008 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2007-08-05, 20:58
C'est plutôt Coco qui vient me hanter...
joachim Admin
Nombre de messages : 26946 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2015-03-17, 12:20
Catalogue :
Pour la scène :
Les jeux à l’honneur de la victoire, ballet, c1691; perdue Céphale et Procris (tragédie lyrique, prol, 5, Duché de Vancy), 15 Mars 1694 (Paris, 1694)
Autres musiques vocales profanes
Cantates françoises sur des sujets tirez de l’Ecriture, livre I, S, vn ad lib, bc (Paris, 1708/R in The Eighteenth-Century French Cantata, iii (New York, 1990)) Cantates françoises, livre II, 1, 2 S, B, fl ad lib, vn ad lib, bc (Paris, 1711/R in The Eighteenth-Century French Cantata, iii (New York, 1990)); Cantates françoises, S, vn, fl/ob, bc (Paris, c1715R in The Eighteenth-Century French Cantata, xiii (New York, 1990)); incl. Le raccommodement comique de Pierrot et de Nicole [perf. as part of Le ceinture de Vénus, Paris, Théâtre de la Foire St Germain, 1715] La musette, ou Les bergers de Suresne (Paris, 1713); attrib. à Brossard Des chansons du Recueil d’airs sérieux et à boire, xxvii, xxx (Paris, 1710–24); Nouveau recueil de chansons choisies, iv (The Hague, 1729); Le théâtre de la Foire (Paris, 1721); Les amusemens de Mgr le Duc de Bretagne (Paris, 1712): all listed in Wallon
Vocale religieuse:
Te Deum, 1721, perdu 1 cant., Jephté, ed. in Borroff
Musique instrumentale
Pièces de clavessin (Paris, 1687); ed. C.H. Bates (Paris, 1987) [14] Pièces de clavecin qui peuvent se jouer sur le viollon (Paris, 1707); ed. T. Dart and P. Brunold (Monaco, 1965); ed. C.H. Bates (Paris, 1987) 6 sonates pour violon et b.c. (Paris, 1707) 2 sonatas, violon, viole de gambe, bc (org), c1695, 4 trio sonatas, 2 vn, va da gamba, bc, Pn, ed. C.H. Bates (Kassel, 1993–5)
laudec
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Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2015-05-20, 08:32
J'ai découvert cette compositrice et claveciniste de talent lors de mon séjour à Amsterdam. J'ai acheté un cd lui consacré par l'ensemble "La Rêveuse" créé par Florence Bolton et son mari Benjamin Perrot, fille et beau-fils de Philippe Bolton, facteur de flûtes à bec depuis 40 ans déjà que j'ai rencontré à Amsterdam également et que je vous présenterai bientôt. Quel bonheur de retrouver cette compositrice sur le forum ! De la musique superbe vraiment !
Des parties à écouter via ce lien : ICI
https://youtu.be/dJKcAMzeAjs
Léone
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Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2018-05-22, 23:40
«Sa Majesté parla à Mlle de La Guerre, d’une manière très-obligeante, & après avoir donné beaucoup de loüanges à ses Sonnates, elle luy dit qu’elles ne ressembloient à rien. On ne pouvoit mieux loüer Melle de La Guerre, puisque ces paroles font connoistre que le Roy avoit non seulement trouvé sa musique très-belle ; mais aussi qu’elle est originale, ce qui se trouve aujourd’huy fort rarement. » C’est ainsi que le Mercure Galant d’août 1707 rapporte la réception des sonates d’Elisabeth Jacquet de La Guerre par Louis XIV.
Chanteuse et claveciniste, née dans une famille de musiciens (son père était facteur de clavecins et organiste), Elisabeth Claude Jacquet (1665-1729) eut droit, dès son plus jeune âge, à une éducation musicale alors réservée à l’aîné de la famille. Son père, qui est aussi son premier professeur, la présente à 5 ans à Louis XIV, qui l’encourage à «cultiver le talent merveilleux que lui a donné la Nature» et l’attache au service de sa favorite Madame de Montespan. Elisabeth reste à la Cour jusqu'à son mariage en 1684 avec un organiste et claveciniste célèbre, Marin de La Guerre.
Elle publie en 1687 son Premier Livre de Pièces de Clavessin, dédié à Louis XIV, qui présente en particulier des préludes non-mesurés, héritage de Louis Couperin (1626-1661), lui-même inspiré par la tradition des luthistes.
Les premiers préludes non-mesurés apparaissent à la Renaissance. Ce sont de courtes pièces improvisées par le luthiste, habituellement jouées comme introduction pour vérifier l'accord de l'instrument.
Prélude non-mesuré de Louis Couperin
Les préludes non-mesurés ne comportent ni barres, ni indications de mesure. Dans la plupart d'entre eux, la notation est exclusivement composée de rondes, avec de larges traits de liaison employés pour indiquer l’organisation et la durée possible des notes. Dans ses préludes non-mesurés, Elisabeth Jacquet de La Guerre utilise une combinaison de rondes, de noires et de croches. On ignore l’exacte relation entre la valeur des notes puisqu’elles sont écrites dans un cadre sans mesure. Ces préludes visent à obtenir une interprétation très personnelle à chaque exécution, mais quelle que soit l’interprétation de chacun, ils doivent paraître cohérents du point de vue harmonique et mélodique, tout en ayant l’air d’être improvisés spontanément.
Le répertoire d'Elisabeth comprend des pièces de clavecin, mais aussi trois opéras, un Te Deum, des sonates pour violon et clavecin et des cantates. Elle fut la première à introduire le genre de la cantate sacrée en France. Elle fut également une des premières à composer un opéra-ballet. Elle fut enfin la première femme à voir une de ses œuvres jouée à l’Académie Royale.
Léone
Nombre de messages : 135 Age : 62 Date d'inscription : 03/05/2018
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2018-05-22, 23:42
Et puis ça aussi, c'est trop joli
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2018-05-23, 09:15
Merci d'avoir réveillé ce fil dormant avec ces musiques qui me font rêver.
joachim Admin
Nombre de messages : 26946 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2021-05-29, 14:48
L'Ile de Delos, cantate
https://www.youtube.com/watch?v=0_gDHEq8NYw
Pébété
Nombre de messages : 2480 Age : 78 Date d'inscription : 19/03/2019
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2021-05-29, 15:19
Merci joachim, j'ai bien apprécié la belle voix d'Isabelle Desrochers au point que j'en ai oublié la musique qui accompagnait la soprano. À réécouter certainement
joachim Admin
Nombre de messages : 26946 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2022-06-29, 19:00
Élisabeth Jacquet de La Guerre (Paris, baptisée le 17 mars 1665 - Paris, le 27 juin 1729) est une claveciniste et compositeur français.
Issue d'une famille de maîtres maçons et musiciens, elle joue du clavecin et chante dès l'âge de cinq ans à la cour de Louis XIV. Remarquée par Madame de Montespan, elle reste trois ans dans son entourage. Le 23 septembre 1684, elle quitte la cour pour épouser l'organiste Marin de La Guerre. Leur fils, aussi précocement doué que sa mère, mourut à l'âge de dix ans.
A Paris, Elisabeth Jacquet donne des cours et des concerts pour lesquels elle se fait rapidement connaître dans toute la ville. Ses premières compositions sont des œuvres dramatiques, dont seul subsiste le livret des Jeux à l'honneur de la victoire. Sa première publication, Les pièces de clavessin… premier livre, date de 1687. En 1694, sa seule tragédie en musique, Céphale et Procris, est jouée à l'Académie Royale de Musique avec peu de succès, mais le prologue est repris en 1696 à Strasbourg, où Sébastien de Brossard avait fondé une académie de musique. En 1695, Brossard fait des copies de ses premières sonates en trio et de celles pour violon et continuo.
Ce n'est qu'en 1707 qu'elle publie ses six Sonates pour le viollon et pour le clavecin et les Pièces de clavecin qui peuvent se jouer sur le viollon, suivies plus tard de ses deux recueils de Cantates françoises sur des sujets tirez de l'Ecriture sur des textes d'Antoine Houdar de Lamotte, et par trois cantates séculières françoises. Alors que toutes ses autres œuvres étaient dédiées à Louis XIV, cette dernière était adressée à l'électeur de Bavière, Maximilien II Emmanuel. Le raccommodement comique de Pierrot et de Nicole est un duo qui entre dans La ceinture de Vénus, pièce d'Alain-René Lesage jouée à la Foire St Germain en 1715. La dernière œuvre d'Elisabeth Jacquet semble avoir été un Te Deum chanté en août 1721 dans la chapelle du Louvre en action de grâces pour la guérison de Louis XV de la variole.
Elisabeth Jacquet a été la première femme en France à composer un opéra, et on se souvient également d'elle pour son travail novateur dans les genres italiens de la cantate et de la sonate, ainsi que pour sa musique pour clavier accompagné. Les Pièces de clavessin de 1687 sont remarquables par leurs structures équilibrées et leurs préludes non mesurés. Ses sonates, tant manuscrites qu'imprimées, se distinguent par leur variété, leur vigueur rythmique et leur harmonie expressive, ainsi que par certaines caractéristiques novatrices de l'écriture violonistique. Ses 12 cantates sacrées montrent un bel équilibre entre un style propre au genre et la sobriété exigée par le sujet ; aucun autre compositeur de l'époque n'a traité le genre avec autant de cohérence. Les cantates profanes se caractérisent par des qualités dramatiques et une quête de liberté formelle. Dans Le Parnasse, François Titon du Tillet lui consacre une longue notice élogieuse, et son portrait figure dans un médaillon avec la devise « J'ai disputé le prix avec les grands musiciens ».
https://www.youtube.com/watch?v=EA3lr9ukXj8
Jean
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Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2023-01-27, 09:16
Je regrette vraiment de l'avoir loupé à Namur, samedi dernier surtout pour Van Mechelen en ce qui me concerne ! Nous avions nos places en plus mais j'avais été voir la veille "Sonnambula" à Liège et Jo l'avant-veille "Les Vêpres de San Marco" + le voyage à Liège sous la neige (3h pour rentrer) ... trop, c'est trop ! En général, les concerts à Namur avec le choeur de chambre font l'objet d'un CD
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7204 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2023-01-27, 16:13
Un interview de Reinoud Van Mechelen à propos de cette nouvelle production de Céphale et Procris sur Forum opéra
J'ai cette version :
Pébété
Nombre de messages : 2480 Age : 78 Date d'inscription : 19/03/2019
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2023-02-02, 13:43
Le Sommeil d'Ulysse
Centrée sur ce passage de l'Odyssée où il est relaté le naufrage d'Ulysse sur l'île des Phéaciens et le sauvetage miraculeux opéré par Athéna (Minerve). Une symphonie introduite une séquence alternative de récitatifs et d'arias.
Cantate for Soprano, Flute, Strings and Harpsichord [dedicated to Maximilian II Emanuel, Elector of Bavaria]1715
Judith van Wanroij [soprano] Les Talens Lyriques Christophe Rousset [direction]
Jean
Nombre de messages : 8752 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2023-02-02, 16:32
superbe!!
Pébété
Nombre de messages : 2480 Age : 78 Date d'inscription : 19/03/2019
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2024-02-03, 15:27
La Sonate pour violon n°2 en ré majeur de De La Guerre est le summum de la musique de chambre baroque, comprenant quatre mouvements : Adagio, Presto, Sarabande et Gigue. L'œuvre, tout en adhérant aux normes structurelles baroques, révèle le style unique de La Guerre. Les comparaisons avec des contemporains comme Corelli et Lully mettent en évidence sa synthèse habile d'éléments français et italiens, mettant en valeur la virtuosité et l'ornementation. La sonate illustre non seulement les prouesses techniques, mais souligne également le rôle pionnier de La Guerre dans la remise en question des normes de genre, laissant un impact durable sur la musique baroque.
Nombre de messages : 8752 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729) 2024-02-13, 23:36
après celle très belle sonate (hélas trop courte ) proposée par Pébété...voici un court extrait de son opéra "Céphale et Procris"...dirigé par Reinoud Van Meichelen qui, heureusement n'oublie pas de nous charmer avec sa superbe voix de ténor dans rôle de "Céphale" et un plus court de Nérée. Très bel opéra baroque!!
https://www.youtube.com/watch?v=hn8n5vhfUII
de nombreux extraits sur youtub
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Sujet: Re: Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729)