Girolamo Frescobaldi, né à Ferrare (Italie) le 9 septembre 1583 et mort à Rome, le 1er mars 1643, claveciniste et organiste.
Élève de Luzzasco Luzzaschi, Frescobaldi a été organiste titulaire à vie de la basilique Saint-Pierre de Rome entre 1608 et sa mort en 1643, à part un séjour à la cour des Médicis à Florence de 1629 à 1634. En juin 1607, il était venu à Bruxelles dans la suite du nonce apostolique et avait fait imprimer son 1er Livre de Madrigaux à 5 voix à Anvers en 1608. Il aurait peut-être rencontré Sweelinck pendant ce voyage.
Principal maître du clavecin et de l'orgue en Italie pendant la première partie du XVIIe siècle, sa renommée dépasse la péninsule italienne et son influence s'exerce, par l'intermédiaire de son disciple Johann Jakob Froberger, dans le reste de l'Europe musicale, jusqu'à Jean-Sébastien Bach. Son œuvre est marquée du sceau de son génie de mélodiste. Le style de Frescobaldi, très personnel, fait une large place aux dissonances, à la modulation, aux ruptures subites de rythme, à l'invention mélodique toujours renouvelée qui évoquent l'improvisation.
Bien qu'il ait eu de nombreux élèves (entre autres Froberger, Kerll, Tunder), il est le dernier grand représentant (en même temps que le plus doué) de l'école italienne, qui décline après lui : après Bernardo Pasquini, le pays se tourne vers le violon, le concerto, l'opéra ...
La Toccata, la Partita, la Canzone, le Ricercare, le capriccio et la fantasia sont ses formes musicales de prédilection.
Son œuvre consiste en plusieurs recueils :
œuvres vocales:
1608 Madrigaux 1627 Motets 1630 2 livres d'airs
œuvres pour divers instruments:
1628 Canzone qui annoncent la sonate à trois
clavecin ou orgue:
1608 Fantasie 1615 Ricercari et Canzone 1615 Toccate et Partite 1624 Capricci 1627 Toccate et Partite 1635 Fiori Musicali à usage liturgique 1645 (posthume) Canzone
Des éditions supplémentaires ont repris des œuvres précédentes :
1624 : Ricercari, Canzone, Capricci (1615 et 1624) 1637 : Toccate et Partite (1615 et 1627).
Icare Admin
Nombre de messages : 17345 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Voilà un compositeur totalement délaissé par la petite tribune qui sévit ici et pourtant je ne peux pas dire que je me suis ennuyé à l'écoute de ses oeuvres pour clavecin par Laurent Stewart, sur une durée qui dépasse les soixante minutes. J'ai bien aimé le jeu très clair et élégant de cet interprète que, personnellement, je ne connaissais pas du tout. Il joue les oeuvres de Girolamo Frescobaldi sur le clavecin italien Emile Jobin d'après un instrument du XVIIème siècle, accord La 415, et obtient pour cet enregistrement un 9 du Répertoire et un quatre étoiles du Monde de la Musique. Ce disque que je viens de me procurer aujourd'hui-même n'a fait que confirmer mon intérêt toujours croissant pour le clavecin, sa sonorité archaïque si caractéristique, sa dimension poétique aussi, d'autant plus perceptible lorsqu'il est au service d'une musique comme celle que nous propose le compositeur italien. Il y a longtemps que je cherche à m'intéresser à Frescobaldi et pas uniquement parce qu'il fut cité plusieurs fois par des compositeurs contemporains que j'apprécie. Dans un premier temps, je visais davantage son oeuvre vocale, mais mon grand cycle "Solo" m'a définitivement orienté sur ses pièces pour clavecin. Aujourd'hui, j'étais plutôt parti avec l'idée de me procurer quelques oeuvres de Schumann, trios ou symphonies - je ne savais pas trop - puis, je suis ressorti du magasin avec les oeuvres pour clavecin de Girolamo Frescobaldi. C'est tout moi, ça!
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Si ma première folie du mois d'avril fut Rappresentatione di Anima & di Corpo d'Emilio de Cavalieri, il est fort probable que la dernière de ce même mois soit la Messa Della Domenica de Girolamo Frescobaldi par l'ensemble vocal Canticum sous la direction de Christoph Erkens et l'organiste Lorenzo Ghielmi que je viens de me procurer aujourd'hui. Je m'étais dit que 2015 serait l'année où je découvrirais enfin la musique de Frescobaldi! Voilà qui est chose faite. J'ai commencé par ses pièces de clavecin, il était normal que je m'intéresse à son oeuvre vocale. Hâte de découvrir...
Icare Admin
Nombre de messages : 17345 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je viens enfin de découvrir la Messa della Domenica par le "Canticum" de Christoph Erkens et Lorenzo Ghielmi à l'orgue. La messe alterne morceaux pour orgue et morceaux pour choeur à capella sans qu'aucun autre ne les réunisse dans une même prière. Cette forme alternée fut salvatrice dans la mesure où j'ai été ébloui par les parties d'orgue, plutôt nombreuses et c'est tant mieux! C'est vraiment l'orgue solo que j'ai aimé alors que les voix seules n'auraient certainement suffi, sur la longueur, à maintenir mon intérêt. A vrai dire, je ne m'attendais pas à être aussi séduit par l'orgue dans l'oeuvre de Girolamo Frescobaldi, ai-je peut-être trouvé là son emploi idéal que je recherchais antérieurement. Les parties avec choeur permettent à leur façon une aération nécessaire avant d'y revenir et me plonger à nouveau dans les élans souvent lumineux de ce magnifique instrument sous l'emprise talentueuse de Ghielmi. Finalement, je suis allé jusqu'au bout de cette Messa sans ennui, à l'affût du nouveau passage d'orgue qui allait m'éblouir. Aucune déception sur ce point.
Icare Admin
Nombre de messages : 17345 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je viens enfin de découvrir la Messa della Domenica par le "Canticum" de Christoph Erkens et Lorenzo Ghielmi à l'orgue. La messe alterne morceaux pour orgue et morceaux pour choeur à capella sans qu'aucun autre ne les réunisse dans une même prière. Cette forme alternée fut salvatrice dans la mesure où j'ai été ébloui par les parties d'orgue, plutôt nombreuses et c'est tant mieux! C'est vraiment l'orgue solo que j'ai aimé alors que les voix seules n'auraient certainement suffi, sur la longueur, à maintenir mon intérêt. A vrai dire, je ne m'attendais pas à être aussi séduit par l'orgue dans l'oeuvre de Girolamo Frescobaldi, ai-je peut-être trouvé là son emploi idéal que je recherchais antérieurement. Les parties avec choeur permettent à leur façon une aération nécessaire avant d'y revenir et me plonger à nouveau dans les élans souvent lumineux de ce magnifique instrument sous l'emprise talentueuse de Ghielmi. Finalement, je suis allé jusqu'au bout de cette Messa sans ennui, à l'affût du nouveau passage d'orgue qui allait m'éblouir. Aucune déception sur ce point.
Effectivement, l'orgue est vraiment ce qui me plait le plus dans cette Messa della Domenica. Une nouvelle écoute, hier soir, dans un moment propice pour le recueillement, me l'a démontré. Cette messe ne m'a pas fait un aussi grand effet que le Stabat Mater de Boccherini que j'avais écouté dans les mêmes conditions favorables, mais j'ai beaucoup apprécié. L'orgue y est vraiment superbe. Beau moment et grand saut dans le temps après la Symphonie Allemande d'Eisler.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Girolamo Frescobaldi, après le clavecin , la flûte et cela fait mon bonheur du jour que je partage avec ceux qui aimeront
Canzona la Capriola
https://youtu.be/f5ctMrhvgPQ
Maintenant je vais écouter la "messa della domenica " (que je ne connais pas) et réécouter le "stabat mater", je me réjouis déjà ! J'aime les intonations de Frescobaldi, j'aimerais leur ressembler !
De très beaux extraits à écouter : ICI
Icare Admin
Nombre de messages : 17345 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Beaucoup de soleil, de fleurs qui s'ouvrent dans ce chant de flûte!
c'est comme cela que je le ressens également Je ne connaissais pas ses œuvres pour orgue (Messa della Domenica, entr'autres ), découverte toute en douceur de cette musique si discrète pour l'instrument grandiose, effet apaisant menant à la méditation ici joué et enregistré dans l'église où il fût organiste en 1607, la "Basilica di Santa Maria in Trastevere", une des plus anciennes églises de Rome !
Icare Admin
Nombre de messages : 17345 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Voilà un compositeur totalement délaissé par la petite tribune qui sévit ici et pourtant je ne peux pas dire que je me suis ennuyé à l'écoute de ses oeuvres pour clavecin par Laurent Stewart, sur une durée qui dépasse les soixante minutes. J'ai bien aimé le jeu très clair et élégant de cet interprète que, personnellement, je ne connaissais pas du tout. Il joue les oeuvres de Girolamo Frescobaldi sur le clavecin italien Emile Jobin d'après un instrument du XVIIème siècle, accord La 415, et obtient pour cet enregistrement un 9 du Répertoire et un quatre étoiles du Monde de la Musique. Ce disque que je viens de me procurer aujourd'hui-même n'a fait que confirmer mon intérêt toujours croissant pour le clavecin, sa sonorité archaïque si caractéristique, sa dimension poétique aussi, d'autant plus perceptible lorsqu'il est au service d'une musique comme celle que nous propose le compositeur italien.
En réécoutant les oeuvres pour clavecin de Girolamo Frescobaldi, je me suis poser une simple question...peut-être inutile?...qu'est-ce qui m'attire dans le clavecin? Pourquoi j'aime le clavecin? En fait, si j'ai toujours aimé la sonorité du clavecin, c'est surtout au coeur d'une combinaison instrumentale comme, par exemple, la captivante Follia di Orlando de Goffredo Petrassi. Dans l'absolu, le clavecin seul m'est moins évident, moins évident que le piano seul qui, souvent, m'est beaucoup plus émouvant. En même temps, je ne peux que reconnaître son pouvoir sur moi. Ce fut flagrant pendant l'écoute des oeuvres de Frescobaldi. Si ce n'est pas une musique qui m'émeut, c'est, en revanche, une musique qui me tient éveillé de la première note à la dernière. Alors je me demande si c'est le caractère archaïque et charismatique du clavecin qui me retient, ses sonorités d'un autre temps qui propagent un charme désuet et pourtant si intemporel à mon oreille...
joachim Admin
Nombre de messages : 26880 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
En réécoutant les oeuvres pour clavecin de Girolamo Frescobaldi, je me suis poser une simple question...peut-être inutile?...qu'est-ce qui m'attire dans le clavecin? Pourquoi j'aime le clavecin?
Ça il n'y a que toi qui peut répondre à ta question Mais ici il s'agit de clavecin italien Est-ce la même chose pour le clavecin allemand (de Froberger à Bach par exemple) ou français (Couperin, Rameau), en passant par le clavecin anglais (Byrd ou Purcell), voire ibérique (Seixas ou Soler) ?
Concernant Frescobaldi, il me laisse complètement indifférent, que ce soit au clavecin ou à l'orgue
Tiens, pas de catalogue, je vais essayer d'y remédier
Icare Admin
Nombre de messages : 17345 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
En réécoutant les oeuvres pour clavecin de Girolamo Frescobaldi, je me suis poser une simple question...peut-être inutile?...qu'est-ce qui m'attire dans le clavecin? Pourquoi j'aime le clavecin?
Ça il n'y a que toi qui peut répondre à ta question
Ah mais j'y ai répondu en partie.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Tiens, pas de catalogue, je vais essayer d'y remédier
Voici qui est fait, grâce à Wiki, ça n'a pas été compliqué pour une fois bien que j'ai dû faire des ajouts
Son œuvre consiste en plusieurs recueils. La toccata, la partita, la canzone, le ricercare, le capriccio et la fantasia sont ses formes musicales de prédilection.
Œuvres vocales
Musique profane en italien
Il primo libro de' Madrigali, à 5 voix, Anvers, 1608. : 19 madrigaux à 5 voix Primo Libro d'Arie Musicali per Cantarsi bel Gravicembalo, e Tiorba, à 1-3 voix, Florence, 1630. : 23 arias pour 1/3 voix et basse continue Secondo Libro d'Arie Musicali per Cantarsi bel Gravicembalo, e Tiorba, a 1-3 voix, Florence, 1630. : 20 arias pour 1/3 voix et basse continue Plusieurs arias avec basse continue dans des recueils d’époque. - Alla gloria alli honori, aria à 2 voix et basse continue (1621) - O bell'occhi che guerrieri, aria pour voix et basse continue (1621) - Era l'anima mia, aria à 2 voix et basse continue (1622)
Musique religieuse en latin
Liber secundus diversarum modulationum, motets à 1-4 voix, Rome, 1627. 32 motets Missa sopra l’aria della Monica, à 8 voix. Missa sopra l’aria di Fiorenza, à 8 voix. Quelques motets à 3 et 4 voix dans des recueils d’époque. - Peccavi super numerus, motet à 3 voix et basse continue (1616) - Angelus ad pastores, motet à 3 voix et basse continue (1618) - Ego sum pans vivus, motet à 3 voix et basse continue (1621) - Jesu rex admirabilis, motet à 4 voix et basse continue (1625) Un motet resté manuscrit : In te Domine speravi à 8 voix et basse continue
Œuvres pour divers instruments
Canzoni per Sonare con ovni sorte di Stromenti a Quattro, Cinque & Otto, con il suo Basso générale per l'Organo : trois canzones per quattro viole e quattro chitarroni o leuti, respectivement à quatre, cinq et huit voix, avec basse continue pour l'orgue, dans une anthologie de 27 canzoni de plusieurs auteurs, Venise, Raverij, 1608 ; Il 1° libro delle canzoni (37 pièces) ... con in fine, una per sonare con spinettina cola, overo liuto, l'altéra spinettina e vi., overo liuto e vl., Rome, Masotti, 1628 ; Venise, Vincenti, 1634 (2e édition augmentée) Canzoni da sonare a una, due, tre et quattro libro primo, Roma, 1628. Recueil de 38 canzones à une, deux, trois ou quatre voix, réimprimé à Venise en 1634 avec 2 autres canzone.
Instruments à clavier
Il primo libro delle Fantasie a quattro, Milan, 1608. : 12 fantaisies à 1, 2, 3 ou 4 sujets Recercari, et canzoni francese fatte sopra diverse oblighi in partitura, libro primo, Roma, 1615; 10 ricercars, 5 canzone réédités en 1624 dans une édition contenant aussi les Cappricci de 1624 ; Toccate e partite d'intavolatura di cembalo, libro primo, Rome, 1615; 12 Toccatas, 5 partitas, 2 courantes, 4 balletti, 3 capricci rééditées avec les Toccate e Partite de 1627 puis autre édition augmentée en 1637; Il primo libro di Capricci fatti copra diversi soggetti et arie in partitura, Rome, 1624. 12 capriccios Il Secondo Libro di Toccate, Canzone, Versi d’Hinni, Magnificat, Gagliarde, Correnti et Altre Partite d’intavolatura di Cimbalo et Organo, Rome, 1627. 11 toccatas, 6 canzonas, 4 hymnes, 3 Magnificats, 5 galliardes, 2 Arie, 1 madrigal, 6 correntes et 4 partitas Fiori musicali di diverse compositioni, toccate, kirie, canzoni, caprice, e recercari, in partitura a quattro, utile per sonatori, Venise, 1635. Pièces d'orgue à usage liturgique (3 messes d'orgue, 2 capriccios : Bergamasca, et sopra la Giromelta). Canzoni alla francese in partitura...libro 4° Venise, 1645 ; recueil posthume. 11 canzone Diverses pièces, restées manuscrites.
On appelle "Fioretti di Frescobaldi" un recueil manuscrit de 11 canzone et 1 toccata de la main de son assistant et graveur Nicolò Borboni (1591-1641) qui a édité notamment les deux livres de toccatas de Frescobaldi.
Icare Admin
Nombre de messages : 17345 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
J'ai, cet après-midi, fait un saut dans le temps, virtuellement parlant, j'entends bien , entre 1615 et 1627 avec les pièces pour clavecin de Girolamo Frescobaldi (1583-1643), ce compositeur qui laisse indifférent notre bon Joachim: Primo libro di Toccate e Partite d'Involatura di Cimbalo, 1615 et Secondo libro di Toccate, 1627, par Laurent Stewart. Je reviens ainsi à des oeuvres que je connais déjà: toujours cette habitude encrée en moi de revenir ponctuellement sur ce qui m'a touché d'une manière ou d'une autre, afin d'en maîtriser les moindres détails, d'en saisir toute la poétique, peut-être l'occasion de les apprécier sous un autre regard, dans une autre humeur. Ces pièces pour clavecin ne représentent guère plus d'une heure de musique et ce qui me plait d'emblée c'est cette ambiance particulière dans laquelle le clavecin m'enveloppe. C'est assez étonnant et mystérieux en même temps. Ce n'est pas une émotion ordinaire que je ressens en les écoutant, c'est davantage un charme "antique", voire désuet, qui me traverse, un climat que le clavecin instaure, une ambiance, le "parfum sonore" d'un temps que je n'ai pas connu mais que cette musique de Frescobaldi parvient à réanimer l'esprit, l'élégance et la révérence. Il est dit de la part d'Adélaïde de Place que "De forme emblématique et l'une des plus personnelles de Girolamo Frescobaldi, la toccata, pièce exclusivement instrumentale, répond à un style libre qui paraît relever de l'improvisation tout en étant parfaitement organisée. Le compositeur y laisse aller sa puissante fantaisie créatrice et son invention harmonique, à travers un langage oscillant entre le modal et le tonal. Dans ses conseils au lecteur (Al lettore), après avoir précisé que ses toccatas n'étaient pas que des morceaux de virtuosité, il conseille de jouer leur début adagio et en arpégeant, ainsi que les passages renfermant des suspensions ou des dissonances..." Sinon, dans le clavecin et chez ce compositeur en particulier (avec Alessandro Scarlatti), il y a sans doute ce caractère ensoleillé et gracieux qui me plait.
https://www.youtube.com/watch?v=Duv0WMCFRmo
Mike56
Nombre de messages : 194 Age : 67 Date d'inscription : 12/07/2018
Merci pour ce rappel bienfaisant de Frescobaldi que j'aime tant, au clavecin, les Quattro Correnti puis cet aria du "Banquet céleste" et cette voix de Damien Guillon
JosefK
Nombre de messages : 224 Age : 74 Date d'inscription : 18/02/2018
Comme j'assume une certaine forme de mauvais goût, j'aime beaucoup l'orchestration de quatre pièces de Frescobaldi effectuée en 1931 par Giorgio Federico Ghedini (1892-1965) - cela ressemble beaucoup à ce que Respighi, Schönberg, Stokowski et d'autres faisaient, exactement à la même époque, de certaines pages de Bach. C'est donc du gros postromantisme orchestral mais je trouve que c'est splendide.
Les quatre pièces retenues sont, successivement, la Quinta toccata du livre II, la Canzone quinta du livre II, la Toccata avanti la messa de la "Missa in Dominicis infra annum" et la Canzone prima du livre II.
Bizarrement, j'ai découvert cette orchestration sous la baguette de Berio à la Radio de Sarrebruck au début des années 1980, dans une réalisation qui me paraît avoir plus de souffle et d'inspiration que l'enregistrement qu'on trouve sur YouTube:
Cela n'évoque certes guère le répertoire de prédilection de Berio: cela dit, non seulement il dirigeait au cours de ce même concert la Quatre-vingt-dixième Symphonie de Haydn mais tout s'éclaire quand on sait que Ghedini fut l'un de ses professeurs.
Icare Admin
Nombre de messages : 17345 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
J'ignorais que certaines pièces de Frescobaldi avaient été retranscrites pour orchestre. Joachim qui n'est pas sensible à sa musique dans leur forme initiale les préférerait peut-être sous cet aspect plus "généreux"...?...
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Malheureusement cette vidéo : Frescobaldi: Quattro Pezzi - Orchestrated Ghedini - 4. Canzone per Organo o Cembalo n'est pas disponible en Belgique Cela m'arrive de plus en plus souvent que des vidéos ne me soient pas accessibes à cause de ma localisation
JosefK
Nombre de messages : 224 Age : 74 Date d'inscription : 18/02/2018
Merci pour ton aide Josef , malheureusement, même inscrite, j'y trouve du Frescobaldi mais pas celui en question. Le lien m'amène vers une page qui n'est pas du Frescobaldi et en tapant les données, elles n'existent pas sur Spotify
JosefK
Nombre de messages : 224 Age : 74 Date d'inscription : 18/02/2018