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 Jean-Louis Florentz (1947-2004)

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joachim
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MessageSujet: Jean-Louis Florentz (1947-2004)   Jean-Louis Florentz (1947-2004) Empty2010-05-19, 10:59

Jean-Louis Florentz (* Asnières-sur-Seine, le 19 décembre 1947 - † Paris, le 4 juillet 2004) est un compositeur français.


Élève de Pierre Schaeffer et d'Olivier Messiaen, il obtient, en 1978, le Prix de composition Lili Boulanger, suivi de divers prix de la SACEM et de l'Institut de France. Ses voyages incessants en Afrique lui permettent d’étudier l’ethnomusicologie et la linguistique. Il était un ami d'Olivier Latry, organiste de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Sa musique possède un fort pouvoir évocateur, foisonnant, luxuriant, en gardant une clarté toute française ; son œuvre se place dans la mouvance d’Henri Dutilleux.
Il est mort du cancer en 2004.
Il était membre de l'Académie des beaux-arts depuis 1995.


Grand Prix Florentz

Le Grand Prix d’Orgue de l’Académie des Beaux-Arts qui attribue chaque année depuis 2002 une récompense distinguant le meilleur jeune espoir parmi les organistes, a été renommé Grand Prix Florentz ou Grand prix d'orgue Jean-Louis Florentz en 2005 à la suite de la mort de l'artiste.


Catalogue chronologique

Années 1970

OPUS 01 - Ti-NDE, pour alto et petit orchestre (1975-1976)
Commande du Ministère de la Culture
OPUS 02 - Ténéré-Incantation sur un verset coranique, pour orchestre (1977-1978)
Commande du Ministère de la Culture
OPUS 03 - Magnificat - Antiphone pour la Visitation, pour ténor, chœur mixte et orchestre (1979-1980)
Commande du Festival d’arts sacrés de la Ville de Paris.


Années 1980

OPUS 04 - Les Marches du Soleil, pour orchestre (1981-1983) - Commande de Radio France
OPUS 05 - Laudes - Kidân za-nageh, 7 pièces pour orgue (1983-1985), durée 32 mn. Commande de « Ars organorum »
I. Dis-moi ton nom…
II. Prière pour délier les charmes
III. Harpe de Marie
IV. Chant des fleurs
V. Pleurs de la Vierge
VI. Rempart de la croix
VII. …Seigneur des lumières
OPUS 06 - Chant de Nyandarua, pour 4 violoncelles (1985), durée 15 mn - Commande de Radio France
OPUS 07 - Asun, Conte symphonique sur l’Assomption de Marie pour soprano, ténor, baryton, chœur mixte, chœur d’enfants et orchestre (1986-1988), durée 50 mn. Commande de Radio France. 7 tableaux :
I. L’Aube sur le lac Tana, en Éthiopie
II. L’Ange à la Palme
III. La Forêt des Arcanes
IV. L’Autel de l’Eau (Prière de Marie au Golgotha)
V. L’Arche de Miséricorde
VI. Colonnes de Soleil
VII. Porte de la Lumière
SANS OPUS - Lune de sang, pour cor solo (1981), durée 4 mn
SANS OPUS - Vocalise, pour voix moyenne (1982), durée 3mn30


Années 1990

OPUS 08 - Debout sur le Soleil, chant de résurrection pour orgue (1990), durée 25 mn
Commande de Radio France
OPUS 09 - Asmarâ, pour chœur mixte à cappella (1991-1992), durée 17 mn
Commande du Conseil général de Savoie et du Ministère de la Culture
OPUS 10 - Le Songe de Lluc Alcari, pour violoncelle et orchestre (1992-1994), durée 32 mn
Commande de « Musique nouvelle en liberté » et du Ministère de la Culture pour l’Orchestre de Paris
OPUS 11 - Second Chant de Nyandarua, litanies pour 12 violoncelles, durée 13 mn
OPUS 12 - L’Ange du Tamaris, pour violoncelle solo, durée 11 mn 30 s environ
OPUS 13 - Les Jardins d’Amenta, conte symphonique pour grand orchestre, durée 32 mn
Commande de l’Orchestre national de Lyon
OPUS 14A - L’Anneau de Salomon, danse symphonique, version pour orchestre seul, durée 25 mn [1997,98 - 1er avril 1999]
Commande de l’Orchestre national de Lyon
OPUS 15 - La Croix du Sud, poème symphonique pour orgue (1999-2000), durée 17 mn
Commande de l’Association Renaissance des grandes orgues de la Basilique Saint-Remi de Reims


Années 2000

OPUS 16 - L’Enfant des Iles, poème symphonique pour grand orchestre, durée 33 mn [2001 - 10 mars 2002]
Commande de l’Orchestre national des Pays de la Loire
OPUS 17 - L’Enfant noir, conte symphonique pour Grand-Orgue en 14 tableaux, 1er tableau : Prélude (2002), durée 9 mn
Commande des Concours internationaux de la Ville de Paris et de « Musique nouvelle en liberté ».
OPUS 18 - Qsar Ghilâne, ou Le Palais des Djinns, poème symphonique pour orchestre, durée 22 mn (2003)
Commande de l’Ensemble orchestral de Paris et du Ministère de la Culture

A noter que les opus 01, 02 et 04 ont été retirés du catalogue par le compositeur.
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MessageSujet: Re: Jean-Louis Florentz (1947-2004)   Jean-Louis Florentz (1947-2004) Empty2012-07-11, 12:46

"Debout sur le soleil" op.8 (Chant de Résurrection pour grand orgue sur le "Miserere" de Jacques Leclercq) composée par Jean-Louis Florentz entre 1989 et 1991, est une composition qui ne m'a pas plu dès la première écoute. Il faut dire que 27 minutes d'orgue seul m'impressionnaient et me rebutaient en même temps. Depuis, cette oeuvre a fait son chemin dans mon esprit et, à chaque nouvelle écoute, j'ai l'impression d'une oeuvre différente de la précédente. Elle s'écoute comme une symphonie "moderne" avec beaucoup de nuances dans les timbres et les rythmes, quelques clusters qui surprennent certes mais rien d'une oeuvre d'orgue bruyante et bourrative. au contraire, la finesse et une palette timbrale parfois subtile et captivante retiennent l'attention. Des passages me plaisent beaucoup finalement dans cette pièce qu'il me fut inspiré de réécouter. Elles ne sont pas si nombreuses que ça les pièces d'orgue qui me plaisent vraiment, il aurait donc été dommage qu'à cause d'un à-priori ou d'une réticence je passe à côté.

Le Livre des enchantements débute par un ouvrage pour grand orgue: <Debout sur le soleil> op.8, inspiré du livre du même titre de Jacques Leclercq, prêtre à Notre-Dame de Paris. La transfiguration de la détresse humaine par la conversion, le "grand retournement", le "chant des larmes", est le thème central de ce prologue dont la texture musicale et symbolique est enracinée à la fois dans la liturgie éthiopienne, et dans la structure de Madrosh syriaque. Ce terme désigne un genre lyrique comportant un refrain presqu'invariable appelé "unito". La rencontre et les séjours prolongés au sein de l'Eglise éthiopienne de jérusalem ont été le détonateur de l'ouvrage. La féérie, la poésie, la beauté du rite éthiopien de la messe m'ont inspiré au-delà de mes espérances.

Jean-Louis Florentz.

Olivier Latry: Grand orgue de Notre-Dame de Paris.

Jean-Louis Florentz (1947-2004) Florentz J'aime aussi beaucoup son Magnificat, Antiphone pour la visitation avec le ténor Ian Caley, l'Ensemble Vocal Michel Piquemal et l'Ensemble orchestral de Paris sous la direction d'Armin Jordan. Jean-Louis Florentz (1947-2004) 333455 Jean-Louis Florentz (1947-2004) 333455
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MessageSujet: Re: Jean-Louis Florentz (1947-2004)   Jean-Louis Florentz (1947-2004) Empty2015-04-04, 18:49

Les Laudes - Op.5 (1985) comprennent sept pièces pour orgue seul, réunies par le sous-titre Kidân za-Nageh - Office du matin et interprétées par Michel Bourcier au Nouvel Orgue de Plaisance du Gers, en 1987. Les pièces s'intitulent: I-Dis-moi ton nom..., II-Prière pour délier les charmes, III-Harpe de Marie, IV-Chant des fleurs, V-Pleurs de la Vierge, VI-Rempart de la Croix, VII-...Seigneur des Lumières. Si les titres ont un caractère poétique, c'est justement un même caractère poétique que j'ai capté de ces sept compositions pour orgue, un orgue plutôt doux et lumineux dans son ensemble, avec une très belle palette de coloris superbement ciselés qui finit par installer, à nombreux moments, étrangeté et mystère, clarté et émerveillement. Si le début de l'oeuvre ne m'est pas facile et si j'ai une préférence pour son autre oeuvre pour orgue, Debout sur le soleil - opus 8 par Olivier Latry, je peux dire que Jean-Louis Florentz est vraiment "mon" compositeur d'orgue du moment. Il lui a apporté, selon moi, un côté solaire/lunaire très prononcé qui me sied à merveille, bien plus qu'un orgue virtuose et envahissant qui a tendance à m'asphyxier, la plupart du temps.
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MessageSujet: Re: Jean-Louis Florentz (1947-2004)   Jean-Louis Florentz (1947-2004) Empty2017-04-26, 19:19

L'instant musical:

https://www.youtube.com/watch?v=o5h5uISdVOQ


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MessageSujet: Re: Jean-Louis Florentz (1947-2004)   Jean-Louis Florentz (1947-2004) Empty2017-04-26, 20:11

C'est pas mal du tout Very Happy

Merci pour cette découverte, Icare Mains
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MessageSujet: Re: Jean-Louis Florentz (1947-2004)   Jean-Louis Florentz (1947-2004) Empty2019-03-29, 16:58

<<La création du Songe de Lluc Alcari pour violoncelle et orchestre (1992-1994) de Jean-Louis Florentz, commande de "Musique Nouvelle en Liberté" et de l'Etat, a eu lieu salle Pleyel les 12 & 13 octobre 1994, par son dédicataire Yvan Chiffoleau, et l'Orchestre de Paris, sous la direction de Semyon Bychkov. Composé à la mémoire d'un ami cubain disparu, l'ouvrage est une vaste fresque concertante formée de quatre parties jouées sans interruption. Le titre fait référence à un lieu-dit de la côte ouest de l'île de Majorque, lequel est à son tour une métaphore pour Mambré, en Israël, où Abraham eut la visite de trois Anges, venus lui annoncer la naissance d'Isaac. Le cadre formel, construit d'après le déroulement de la cérémonie arménienne de bénédiction aux quatre points cardinaux, et le type de développement, comme cela est souvent le cas dans la musique de ce compositeur, de la volonté d'intégrer différents niveaux de signification et d'interprétation, qu'elles soient d'ordre musical, symbolique ou métaphorique (...)>> Jean-Pierre Cholleton - 1998.

C'est un grand concerto auquel je trouve une dimension onirique et surtout fantastique, un concerto presque terrifiant sous certains aspects tant l'orchestre, superbement coloré, m'éblouit de ses timbres glacés. Ce qui m'éblouit me fascine, c'est ainsi que je reçois la puissance expressive de cette oeuvre de Jean-Louis Florentz dont le caractère passionné tient en haleine jusqu'au dernier souffle radieux de l'orchestre.

<<Mon concerto pour violoncelle est formé de quatre mouvements qui se jouent sans interruption. Les passages du premier au second ne sont même perceptibles que partition en mains. Le premier mouvement est en réalité un prologue préparant l’entrée du violoncelle concertant. La plupart des motifs introduits sont des germes de quelques uns des principaux thèmes de l’ouvrage. Dans le prologue, émerge, quoique discrètement, le premier violoncelle de l’orchestre, dont le rôle est très important dans le concerto : il est le double, l’« alter ego » du violoncelle soliste. Il « irradie » parfois les onze autres violoncelles de certains éléments thématiques typés, que ceux-ci transmettent aux quatre-vingt un musiciens de l’orchestre, presque tous solistes à un moment ou à un autre de l’ouvrage. Le violoncelle concertant apparaît au début du second mouvement : sorte de longue litanie à rebondissements stimulés, réactivés par les cadences du soliste. Cette période toujours plus violente, au cours de laquelle les deux violoncelles solistes jouent parfois en unisson rythmique, se clôt sur un instant de calme pulsé, en prélude au troisième mouvement. Ce dernier s’ouvre sur un « récitatif » du violoncelle seul, qui entonne un thème largo sans la participation de l’orchestre.

L’épisode central partant de l’entrée de l’orchestre a pour objet d’accentuer le caractère dramatique de tout l’ouvrage. Le « récitatif » sans accompagnement orchestral, réapparaît en tant que coda du mouvement. Le quatrième et dernier mouvement est proche du second, mais son déroulement est plus resserré. Au terme d’une litanie chaotique, des appels de tout l’orchestre, répétés de plus en plus lointains, laissent chaque fois à nu le violoncelle soliste, qui fini par « plonger » dans un abîme écrasant (grandes trames de cordes, rehaussée de réponses par les bois, cuivres et percussions). Le violoncelle soliste se retrouve seul, et tente de tout recommencer, en vain. Les autres violoncelles lui répondent par bribes … Un dernier sursaut de l’instrument est « déchiré » par un lourd nuage de cymbales.Tout ce qui vient d’être dit n’a finalement qu’une importance secondaire par rapport à la nature même du contenu musical de l’ouvrage. Le vrai titre précise d’ailleurs que le propos réel n’est pas celui d’un concerto pour violoncelle au sens traditionnel du terme. L’expression « Le songe de Lluc Alcari » n’est pas d’origine littéraire et fait allusion à un lieu-dit, aux Baléares, qu’affectionnait particulièrement l’ami à la mémoire duquel j’ai écrit ce concerto. Le lieu évoqué est à son tour une métaphore pour un autre, plus considérable encore…Cette manière de jouer des effets conjugués, produits par l’ensemble des significations contenues dans le sens propre ou symbolique d’un mot, est appelé en Éthiopie, la poésie de « cire et or ». Il y a donc bien un « message » dans ce concerto. Une description sophistiquée de son contenu ne peut pas rendre compte du « message » lui-même et d’ailleurs, les « questions grammaticales » n’intéressent pas l’auditeur, car le but ultime de la musique, c’est l’émotion.
Jean-Louis Florentz, 24 février 1994.
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MessageSujet: Re: Jean-Louis Florentz (1947-2004)   Jean-Louis Florentz (1947-2004) Empty2020-08-30, 23:17

<<Une immense plage au bord de l'océan indien. Il est environ 9 heures du matin. Au lointain, on entend les rouleaux impressionnants des vagues qui s'écrasent sur les récifs de corail: une résonance de cloche et de contrebasses, fortissimo mais à peine audible, et pourtant si présente, vaste, écrasante. De cette sonorité mystérieuse semble dominer une quinte extrêmement grave...>> Jean-Louis Florentz: Ifaty, près de Toliara, au sud-ouest de Madagascar....

https://www.youtube.com/watch?v=Z33uCNo6rJY

J'ai réécouté deux oeuvres de Jean-Louis Florentz qui me fascinent complètement: L'Enfant des îles, un poème symphonique pour grand orchestre qui se constitue de deux longs mouvements:
__Brises marines
__Sylves insulaires
et L'Anneau de Salomon, un drame symphonique pour grand orchestre composé de quatre parties:
__I - Lune de Sawâkyn (une île de la Mer Rouge)
"Les Djinns"
__II - Colonne de corail
"Les Filles de la mer"
__III - L'île du non-retour
"Les Gardiens de la caverne de diamant"
"Le Lieutenant des oiseaux"
"Conjuration de l'anneau"
"Procession des Djinns"
"Le Baudrier d'Orion"
IV - Litanies Cosmiques
"Epilogue: Le Vieillard nubien"
par l'Orchestre National des Pays de la Loire sous la direction de Hubert Soudant. Ce qui me frappe dans la musique de Florentz c'est sa grande richesse harmonique, une impressionnante palette de timbres, des plus boisés aux plus métalliques, des plus hospitaliers aux plus hostiles. Comme pour le grand concerto pour violoncelle et orchestre Songe de Lluc Alcari, la matière sonore est éblouissante, traversée d'éclats tranchants et glacés (surtout dans L'Anneau de Salomon). La musique semble illustrer une légende dans un paradis inexploré où chacun de ses fragments de paysages m'apparaît comme autant de fresques inédites. J'aime la trompette solo qui sert d'introduction à L'Enfant des îles dont la matière symphonique est en continuelle effervescence. La trompette survole de temps en temps l'océan sonore, parfois c'est un violon solo qui émerge, notamment vers la fin des "Brises marines". Une flûte, tout aussi seule que la trompette au début de l'oeuvre, entame le second mouvement, suivie de cordes aiguës et d'un éventail de percussions, créant ainsi une ambiance exotique et dépaysante. C'est avant le retour de la trompette dans un registre toujours aussi serein et entourée de sonorités aquatiques. Elle délivre un léger vent de romantisme avant de se dissoudre dans les remous indomptés. Le violon jouera alors un air qui, curieusement, me semble familier, palpable, un air que je pourrais presque étreindre entre mes lèvres et reproduire, un être ordinaire au sein d'un monde extraordinaire et extrêmement versatile, en permanente évolution. La trompette y semble parfaitement à son aise, un son chaud à travers la glace et la roche. Le violon, quant à lui, est devenu mon guide émotionnel, par-dessus les flots d'une mer qui s'apaise enfin.
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