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 Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)

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Jean

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MessageSujet: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyMar 11 Mai 2010 - 7:36

Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) 150-luis-freitas-branco

Luís Maria da Costa de Freitas Branco (1890-1955) est l'un des compositeurs phare de la musique savante portugaise. En effet, il a contribué au renouveau de la vie et de la création musicale de son pays, dont le public se complaisait dans le répertoire opératique. Cette nouvelle page de l'histoire de la musique savante portugaise est initiée, à la fin du xixe siècle, par le compositeur et pianiste José Vianna da Motta (1868-1948) et poursuivit, parmi d'autres, avec Branco enrichissant le répertoire pianistique, de musique de chambre et symphonique qui lui faisait cruellement défaut jusqu'alors.

Par ailleurs, notre musicien est issu d'une famille aristocrate, au sein de laquelle, était propice les échanges et le développement culturel. Branco lisait beaucoup, était curieux de tout (politique, littérature, philosophie, sciences, etc) et maîtrisait l'anglais, le français, l'allemand ainsi que l'italien et l'espagnol. Il avait donc une culture abyssale. Ajoutons qu'il n'était pas simplement musicien, il pensait et réfléchissait sur son temps et sur son art. Le journal qu'il a entretenu entre 1930 et 1952 reflète cette autre facette de l'homme pensant qu'il a été.

D'un point de vue médiologique, Luís de Freitas Branco est intéressant puisqu'il permet d'illustrer le cas de figure lorsque deux sphères se chevauchent à un moment donné, comment les hommes s'en servent-ils et à quelles fins. Il permet aussi de s'attarder sur les limites de l'efficacité de la graphosphère, à propos de l'échec de la transmission de son œuvre.
On aura compris que Luís de Freitas Branco est un homme de la graphosphère, ce qui est normal vu l'époque dans laquelle il a vécu. En effet, la première moitié du xxe siècle est encore l'ère de la graphosphère, puisque le savoir et sa transmission, sa diffusion, ne se font exclusivement que par la culture du livre. Parallèlement, l'invention de l'enregistrement sonore, de l'image et de la radiodiffusion marquent la naissance de la vidéosphère.

Branco reçut une éducation élitiste et monarchique, il n'a donc pas connu l'institution de l'école, mais il eut des cours particuliers. Cependant, il est passé par l'organisation matérialisée qu'est le Conservatoire de Lisbonne pour sa formation musicale. Par conséquent, Branco est dans la logique que la transmission du savoir se fait par le livre, médium disponible et efficace à l'époque pour sa diffusion.

Avec la proclamation de la Ière République portugaise en 1910, Branco adhérera au mouvement monarchiste et conservateur de l'Intégralisme Lusitanien. Cependant, sa rencontre au milieu des années vingt avec le philosophe António Sergio (1883-1969) va l'éloigner définitivement du courant monarchiste pour rejoindre celui de la Seara Nova. D'idéologie gauchiste, ce mouvement intellectuel s'érige contre la dictature en place depuis 1927 et, par la suite, contre le régime dictatorial de Salazar (1889-1970) instauré en 1933. C'est dans ce contexte de censure et d'avilissement massif de la population portugaise, que Branco et le groupe de la Seara Nova vont œuvrer pour rendre l'enseignement et la culture accessible pour le plus grand nombre. Par exemple, c'est en musicologue qu'il rédige des ouvrages tels Traité d'harmonie (1942), Histoire populaire de la musique (1943) ou encore La vie de Beethoven (1943). Cela, en plus de son activité de professeur au Conservatoire de Lisbonne et des nombreuses conférences qu'il donna un peu partout dans le pays, et dans divers lieux (Conservatoire, salle de cinéma). Les deux derniers ouvrages, cités plus haut, ont été écrit pour les éditions Biblioteca Cosmos, sous la direction du mathématicien et directeur de l'Université Populaire Bento Jesus Caraça (1901-1948). Cette collection avait comme vocation celle de rendre la culture accessible au plus grand nombre.

C'est probablement dans cette logique, de rendre la culture accessible au plus grand nombre, que Branco accepte de travailler à la Emissora Nacional, la radiodiffusion portugaise, et pour le cinéma, à partir des années trente. Il travaille à la radio en tant qu'auteur de programmes radiophoniques, il passe à l'antenne mais malheureusement, à l'époque, la plupart des émissions n'étaient pas enregistrées. Il ne subsiste, de ses émissions radiophoniques, que les notes préparées à cet effet. D'autre part, il collabora avec trois cinéastes portugais de l'époque pour qui il a composé cinq musiques de film. On peut se demander si le cinéma était pour lui un autre moyen de diffuser sa musique? Ou encore de faire entendre la musique « savante », par le biais du médiums « cinéma sonore », aux masses qui n'ont pas accès à cette musique?

Luís de Freitas Branco oscille entre la graphosphère et la vidéosphère et reflète le chevauchement de deux sphère, dont l'une est en passe de dominer la précédente. Cependant, d'un point de vue médiologique, notre compositeur privilégie la graphosphère puisque, dans le fond, il se sert d'une nouvelle technologie de son époque, la vidéosphère (la radio et le cinéma), pour diffuser la culture de la graphosphère. Il y aurait chez lui un « effet Gould », il se sert du médium radio pour défendre une culture de la graphosphère.

Enfin, Luís de Freitas Branco est peu connu au Portugal, comme tant d'autres compositeurs portugais, et encore moins en dehors. Pourtant ses œuvres ont été créées, jouées et « rejouées » de son vivant. Malgré sa vaste production, très peu de l'œuvre du compositeur a été publié, et ce n'est pas pour autant qu'elle soit davantage exécutée. Depuis la mort de Branco, sa musique est occasionnellement donnée en concert.
On constate donc que la graphosphère, et plus précisément le médium « partition », n'assure pas toujours la diffusion des œuvres. Une oeuvre qui reste sur le papier sans être jouée, ou lue, n'existe pas, la diffusion ne se fait pas. Il n'y a donc pas de pérennité de l'œuvre d'art. Pas de publications, pas d'interprétations, la diffusion de l'œuvre est impossible, et par extension on finit par oublier le compositeur.

Cette situation de la musique savante portugaise peut être, dans une certaine mesure, un indicateur de la place accordée à l'art au sein d'une société, à un moment donné de son histoire. La diffusion quasi inexistante de cette musique est probablement le résultat des années de censure dictatoriale, et de la situation du pays au lendemain de ladite « Révolution des œillets » en 1974. Aujourd'hui, les institutions culturelles du Portugal semblent plus attentives à leur patrimoine culturel. En effet, un festival entièrement dédié à Luís de Freitas Branco a permis de jouer la quasi intégrale de son œuvre avec des pièces inédites. Depuis, le Ministère de la Culture et les institutions culturelles du pays ont décidé de financer la publication d'œuvres des compositeurs portugais les plus marquant.
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Jean

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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyMar 11 Mai 2010 - 7:42

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Sa 3ème symphonie va paraitre bientôt chez Naxos...je l'attends car les deux premières me plaisent beaucoup, dans un style post romantique très coloré
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Jean

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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyMar 11 Mai 2010 - 7:45

une petite idée avec l'andante de son concerto pour violon:
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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyMar 11 Mai 2010 - 8:08

Très joli ce concerto. Décidément, les redécouvertes de ces compositeurs portugais contemporains (ou semi-contemporains) en valent la peine. Après Vianna di Motta, je viens de découvrir Braga-Santos, c'est un peu le même genre de musique.

Très bien !
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joachim
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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyJeu 20 Mai 2010 - 13:58

Catalogue des oeuvres :


Musique symphonique


Scherzo fantastique (1907)

Antero de Quental, poema sinfónico (1907)

Depois de uma Leitura de Júlio Diniz, poema sinfónico (1908) [não localizado]

Depois de uma leitura de Guerra Junqueiro [Fantasia], poema sinfónico (1909)

Paraísos Artificiais, poema sinfónico (1910)

Três Fragmentos sinfónicos das «Tentações de São Frei Gil» (1911-12)

Vathek, poema sinfónico (1913-14)

Viriato, poema sinfónico (1916)

1.ª Suite Alentejana (1919)

1.ª Sinfonia em fá maior (1924)

2.ª Sinfonia em si bemol menor (1926-27)

2.ª Suite Alentejana (1927)

Abertura Solene «1640» (1939)

3.ª Sinfonia em mi menor (1930-44)

Homenagem a Chopin (Peça em Forma de Polaca) (1949) [não localizada]

Solemnia Verba, poema sinfónico (1950-51)

4.ª Sinfonia em ré maior (1944-52)



Instrument soliste et orchestre


Cena Lírica para violoncelo e orquestra (1916)

Concerto para Violino e Orquestra (1916)

Balada para piano e orquestra (1917)

Variações e Fuga Tríplice Sobre um Tema Original para orquestra de cordas e órgão (1946-47)



Voix soliste avec orchestre

Aquela Moça para soprano ou tenor e orquestra (1904 – data da orq.?)
Soneto de Camões / A Formosura desta Fresca Serra para soprano e orquestra (1907 – orq. 1935)

Canção Portuguesa / Canção do Ribatejo para soprano ou tenor e orquestra (1907 – orq. 1929)

Canto do Mar para soprano ou tenor e orquestra (1918)

Commiato / Despedida, cena dramática para barítono (ou baixo) e orquestra (1920 – orq. 1949)

Oito Canções Populares Portuguesas para soprano e orquestra (1943 – orq. 1951)



Choeur et orchestre


Manfred, Sinfonia Dramática para Solos,Coro e Orquestra (1905-6)

[Oratória «Tentações de São Frei Gil» para solistas, coro e orquestra (1911/12) - destruída]

Canto do Natal (canção ribatejana para coro e orquestra (s/d)

Noemi, cantata bíblica para solos, coro, orquestra e órgão (1937-39)



Orchestre à cordes

A Morte de Manfred para instrumentos de cordas (1906)

Duas melodias para orquestra de cordas (1909)

Lento [do Quarteto de Cordas de 1911, versão para orquestra de cordas]

Tentação da Morte das «Tentações de São Frei Gil» (1911-12) [ver Três Fragmentos sinfónicos das «Tentações de São Frei Gil»]

Variações e Fuga Tríplice Sobre um Tema Original para orquestra de cordas (1946-47) [versão sem órgão]



Musique de chambre


A Morte de Manfred para instrumentos de cordas (sexteto de 2 violinos, violeta, 2 violoncelos e contrabaixo) (1906)

Marcha Comemorativa para violino, violoncelo e piano (1908)

Trio para violino, violoncelo e piano (1908)

1.ª Sonata para Violino e Piano (1908)

Prelúdio e Fuga para violino solo (1910) [não localizado]

Prélude para violino e piano (1910)

Quarteto de Cordas (1911)

Sonata para Violoncelo e Piano (1913)

Tema e Variações para três harpas e quarteto de cordas (s/d – 1920/21?)

2.ª Sonata para Violino e Piano (1928)



Voix et Piano


Aquela Moça (poema de Augusto de Lima) (1904)

Contrastes (poema de João de Vasconcelos e Sá) (1904)

A Formosura desta Fresca Serra para voz e piano (soneto de Camões) (1907)

Canção Portuguesa / Canção do Ribatejo (versos populares) (1907)

Nachtschwalbe (poema de Hermann Hango) (1908)

Liebestraum (poema de E. Krohn) (1908)

Calme-toi (poema do compositor) (1909)

Dernier voeu (versos de Théophile Gautier) (1909)

Trilogia «La mort» (poemas de Charles Baudelaire) (1909)

Recueillement / Recolhimento (poema de Charles Baudelaire) (1909)

Élévation / Elevação (poema de Charles Baudelaire) (1909)

O Suspiro (letra de Píndaro Diniz) (1909)

La glèbe s’amollit (poema de Jean Moréas) (1911)

A Elegia das Grades (versos de Mário Beirão) (1911) [in Quatro Melodias]

Ciclo Maeterlinckiano (poemas de Maurice Maeterlinck) (1913)

Dois Poemas de Mallarmé (1913)

O Motivo da Planície (versos de António Sardinha) (1915) [in Quatro Melodias]

Minuete (versos de António Sardinha) (1915) [in Quatro Melodias]

Soneto dos Repuxos (versos de António Sardinha) (1915)

O Culto Divinal Se Celebrava / Soneto (soneto de Camões) (1916) [in Quatro Melodias]

Exercício de Solfejo para voz e piano (1919)

Frivolidade (Um simples lenço de seda) (versos de Silva Teles) (1920)

Duas Poesias de Lorenzo Stecchetti (1920)

A Lágrima (versos de Augusto Gil) (1922)

Hino à Razão (soneto de Antero de Quental) (1932)

Melodia / A Lilial Virgem Maria (poema de Eugénio de Castro) (1938)

Três Sonetos de Antero (A Sulamita, 1934; Idílio; 1937; Sonho Oriental, 1941)

A Ideia. Ciclo Anteriano (1937-1943)

27 Harmonizações de Canções Populares Portuguesas (1943)

Cá nesta Babilónia (soneto de Camões) (1951)



Piano


Albumblätter (1907)

Minuetto all’antica (1907)

Arabesques (1908)

Valsa (1908)

Prelúdio e Fuga para piano ou órgão (1908)

Romança sem Palavras (1908)

Nocturne (s/d – 1908?)

Impromptu (s/d, 1908?)

Prélude (1909)

Poésie de Charles Baudelaire (1909) [versão para piano solo da melodia La mort des amants]

Mirages (1910-11)

Luar (1916)

Três Peças para Piano: Capricietto, Prelúdio e Rêverie (1916)

Dez Prelúdios (dedicados a Viana da Mota) (1914-18)

Duas Danças (1917)

Sonatina [Peça para Crianças] (1922-23)

Quatro Prelúdios (dedicados a Isabel Manso) (1940)



Orgue

Suite ancienne para órgão (1908)

Prelúdio e Fuga para piano ou órgão (1908)

Chant religieux portugais para harmónio [ou órgão] (1913)

Ária para harmónio [ou órgão] (1913)

Coral para órgão (1913)

Música de cena para a peça Octávio de Vitoriano Braga para órgão ou harmónio (1916)

Rapsódia Portuguesa para órgão (1938)



Musique sacrée pour voix avec orgue


Sub tuum presidium a duas vozes a cappella (1912)

Tota pulchra es a uma voz e órgão (1912)

Veni Sancte a uma voz e órgão (1912)

O Salutaris a uma voz e órgão / para quatro vozes mistas a cappella (1912)

Tantum ergo a três vozes (com órgão ad libitum) (1912)

Responsórios do Espírito Santo a três vozes e órgão (1914)

Bendito a uma voz e órgão (s/d)

Te Deum para vozes e órgão (1915) [não localizado]

Veni Sancte a duas vozes e órgão (1915)

O Gloriosa a uma voz e órgão (1916)

Hino a Santa Teresinha para coro a uma voz e órgão (1925)



Choeurs mixtes a cappella


Modinha (versos de João de Deus) (1937)

Dez Madrigais Camonianos (1930-1935-1943)

6 Harmonizações de Canções Populares Portuguesas (1943)

Canção da Pedra [Pedra Informe] (1950)



Choeurs de femmes a cappella ou avec piano


Canção das Maçadeiras, harmonização de canção popular para solo vocal, coro feminino e piano (1943)

Nossa Senhora, harmonização de canção popular para solo vocal, coro feminino e piano (1943)

Dança Pastoril para coro feminino a cappella (1948)

Dez Madrigais Camonianos [Redondilhas] para coro feminino a cappella (1943/49)



choeurs d'hommes a cappella ou avec piano


Lembras-me para coro masculino a cappella (versos de João de Deus) (1931)

Marcha Militar para coro masculino a cappella (poesia de Carlos Queirós) (1935)

Eu hei-de ir, harmonização de canção popular para tenor solo, coro masculino e piano (1943)

Canção do Pastor para tenor solo e coro masculino (versos do compositor) (1948)

Dez Madrigais Camonianos para coro masculino a cappella (1943/49)

Duas Canções ao Gosto Popular [Duas Danções Revolucionárias] para solo vocal, coro masculino e piano (1950)



Musique de film

Gado Bravo de António Lopes Ribeiro (1934)

Douro, Faina Fluvial de Manuel de Oliveira (1934)

Vendaval Maravilhoso de Leitão de Barros (1949)

Frei Luís de Sousa de António Lopes Ribeiro (1950)

Algarve d’Além-Mar de António Lopes Ribeiro (1952)



Musique de scène


Música de cena para a peça Octávio de Vitoriano Braga, para órgão ou harmónio (1916)

Música de Cena para o Auto da Primavera de Alfredo de Freitas Branco, para vozes e piano ou órgão (s/d – publ. 1919)

Canção para o Auto da Índia de Gil Vicente, para voz feminina (1938)
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joachim
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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyLun 13 Sep 2010 - 20:14

Ces symphonies de Freitas Branco valent vraiment l'écoute, tu avais raison, Jean.

Du coup, je me suis procuré ce CD qui réunit les deux sonates pour violon et piano :

Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) 19_fol10

Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) 19_fol11

Elles sont dans le style des sonates violon-piano de cette époque : Franck, Fauré, Lekeu par exemple. Intéressantes, mais sans plus Wink

Le CD est complété par le concerto pour violon de José-Antonio de Almeida Prado, une oeuvre où l'on entend le violon omni présent, et où l'orchestre n'a qu'un petit rôle. Une oeuvre écoutable pour une contemporaine, mais c'est bon pour une fois Wink
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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyDim 21 Nov 2010 - 11:04

Un autre CD de la 2ème symphonie, que je viens d'écouter Wink

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germou

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MessageSujet: Luis de Freitas Branco   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyVen 30 Déc 2011 - 6:27

Je retiens de ce compositeur une musique mélodique et imaginative sur le plan orchestral.
J'en détache cependant :
1913 - La sonate pour violoncelle, pour une bonne utilisation du timbre de l'instrument
1913 - Le poème symphonique "Vhatek", que devraient écouter tous les compositeurs de musique de film
(qui se contentent souvent de si peu) et écrire cela à 23 ans, surprenant.
1919 et 1927 - Les deux suites Alentejana, agréables au possible.
1951 - Le poème symphonique " Solemnia verba", œuvre la plus aboutie
1952 - La 4ème symphonie, avec de très bonnes trouvailles
mais sa musique s'écoute avec plaisir et ce qui n'est pas rien.
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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyVen 30 Déc 2011 - 7:43

germou a écrit:
1913 - Le poème symphonique "Vhatek", que devraient écouter tous les compositeurs de musique de film

Pourquoi? Very Happy
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germou

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MessageSujet: Vhatek   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyVen 30 Déc 2011 - 7:59

Un poème symphonique est une illustration musicale comme peut l'être une musique de film à la différence que dans ce cas l'image est virtuelle. Vhatek est fort bien écrit (travaillé) ce qui n'est pas toujours le cas pour ceux qui font de la musique de fond sonore au km.
Il y a un sujet sur le forum sur les musiques de film donc je ne veux pas rentrer dans le détail ici. Mais le "St-Crispin'day" de Henry V par Patrick Doyle est pratiquement un poème symphonique.
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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyVen 30 Déc 2011 - 9:43

germou a écrit:
Un poème symphonique est une illustration musicale comme peut l'être une musique de film à la différence que dans ce cas l'image est virtuelle. Vhatek est fort bien écrit (travaillé) ce qui n'est pas toujours le cas pour ceux qui font de la musique de fond sonore au km.

Je suis d'accord mais il faut savoir aussi que les compositeurs, surtout à Hollywood, et sans doute plus aujourd'hui qu'hier, sont soumis à de telles contraintes de temps en rapport aux quantités de musiques qu'on leur demande de composer, avec la nécessité d'employer plusieurs orchestrateurs, que les résultats sont presque toujours réduits à une efficacité fonctionnelle et rien de plus. Sans compter qu'il y a pas mal de tâcherons dans ce milieu qui ne sont pas du tout à la hauteur de l'orchestre symphonique qui est mis à leur disposition et qui eux aussi délèguent à des orchestrateurs et arrangeurs...Enfin, les résultats sont plus ou moins médiocres, plus ou moins impersonnels, juste fonctionnels.
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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyDim 30 Mar 2014 - 11:12

Voici Vathek, ce poème symphonique qui avait plu à Germou. Et je ne puis qu'être d'accord avec lui, car c'est un CD qui vaut l'écoute. Faut écouter aussi cette suite Alentejana : splendide !

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laudec

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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyDim 30 Mar 2014 - 16:17

Je n'ai comme unique référence que les "Vathek" publiés ici, mais ils m'ont transportée très loin et le voyage était étonnant et divin, belle découverte, merci ! Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) 333455 
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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyVen 6 Juin 2014 - 15:25

Son concerto pour violon, comme le précisait Jean, est absolument magnifique ! De même d'ailleurs pour la suite pour cordes tirée de l'oratorio (détruit) Tentaçoes de S. Frei Gil appelée "Três Fragmentos sinfónicos das Tentações de São Frei Gil"

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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyMer 8 Juil 2020 - 13:30

Symphonie n° 1 en fa majeur



https://www.youtube.com/watch?v=bvHU9OZ01CI

Très belle symphonie, n'est-ce pas, Jean ? Very Happy
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Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) Empty
MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) EmptyJeu 27 Jan 2022 - 17:41

Symphonie n° 4 en ré majeur




https://www.youtube.com/watch?v=Z7xZ2QueFwc

Andante - Allegro vivo • 11:37 Adagio • 21:57 Allegro vivace • 26:01

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MessageSujet: Re: Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955)   Luis de FREITAS BRANCO (1890-1955) Empty

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