Arnold COOKE (1906-2005)

Compositeur anglais né le 4 novembre 1906 à Gomersal (Yorkshire) et mort le 13 août 2005 à Five Oak Green (Kent).

Il fait ses études à Cambridge de 1925 à 1929 avec Cyril Rootham, puis à Berlin de 1929 à 1932 avec Paul Hindemith. En 1933 il est Professeur de théorie musicale et de composition au Royal Manchester School of Music, puis au Trinity Collège of Music in London en 1947. Nommé Doctor of Music en 1948.

Ses oeuvres, d'esprit post romantique, touchent à tous les genres : 2 opéras, un ballet, 6 symphonies, concertos, musiques de chambre, piano, lieder...


Oeuvres principales :

Opera

Mary Barton, op.27 (1949–1954)
The Invisible Duke (1976)


Ballet

Jabez and the Devil, op.50 (1961)


Vocal and Choral Works

Holderneth, Cantata for mixed chorus, baritone solo and orchestra (1937)
Nocturnes, 5 Songs for soprano, horn and piano (1956)
Songs of Innocence for soprano, clarinet and piano (1957)
Ode on St Cecilia’s Day for soli, chorus and orchestra, op.57 (1967)
The Seamew for voice, flute,oboe and string quartet (1980)
O Men from the Fields for unison voices, copyright 1967, in Carols for Choirs, Oxford University Press
Five Songs of William Blake for baritone, treble recorder and piano (1987)


Orchestral Music

Concert Overture n° 1 for full orchestra (1934)
Piano Concerto, op.11 (1940)
Concert Overture n° 2 for full orchestra "Processional" (1945)
Symphony No.1 in B flat(1947)
Concerto in D major for string orchestra (1948)
Concerto for Oboe and string orchestra (1954)
Clarinet Concerto No.1 (1957)
Concerto for Treble Recorder and string orchestra (1957)
Violin Concerto (1959)
Concerto for small orchestra, op.48 (1960)
Symphony No.2 in F (1963)
Symphony No.3 in D (1967)
Variations on a Theme of Dufay (1969)
Suite for treble recorder, strings and percussions (1972)
Symphony No.4 in E flat (1974)
Cello Concerto (1975)
Symphony No.5 in G (1979)
Clarinet Concerto No.2 (1984)
Symphony No.6 in E flat (1984)
Repton Fantasia (1984)
Concerto for Orchestra (1986)


Chamber Music

Octet (Passacaille, Scherzo and Finale), op.1 (1931)
Harp Quintet, op.2 (1932)
Duo for Violin and Viola (1935)
String Quartet No.1 (1935)
Flute Quartet (1936)
Sonata for Viola and Piano (1936–1937)
Sonata n° 1 in G for violin and piano (1939)
String Quartet n° 2 (1945)
Trio in B flat for violin, viola and cello (1950)
Sonata No.2 for Violin and Piano (1951)
Rondo in B flat for Horn and Piano (published 1952)
Sinfonietta for 11 Instruments, op.31 (1954)
Quartet for Oboe and Strings (1956)
Little Suite for Flute and Viola (1957)
Sonata for oboe and piano (1957)
Sonata for Clarinet and Piano (1959)
Sonata for 3 Clarinets (1959)
Suite for Treble Recorder and Piano (1961)
Wind Quintet (1961)
Clarinet Quintet (1962)
Quartet-Sonata for Recorder, Violin, Cello and Harpsichord (1964–1965)
Theme and Variations for Solo Recorder, op.65 (1966)
String Quartet n° 3 (1967)
Sonata for solo violin (1969)
Piano Quintet (1970)
Quartet and Trio for recorders (1970)
Sonata for harmonica and piano (1970)
Septet for clarinets (1971)
String Quartet n° 4 (1976)
Quartet for clarintets (1977)
String Quartet n° 5 (1978)
Sonata No.2 for Cello and Piano (1980)
Sonata for flute and harp (1988)


Piano Music

Sonata for 2 Pianos, op.8 (1937)
Piano Sonata No.1 (1938)
Suite in C major (1943–1944, rev. 1963)
Piano Sonata No.2 (1966)
Suite n° 2 for piano (1975)
Suite n° 3 for piano (1980)


Organ Music

Prelude, Aria and Finale (1962)
Fantasia, op 60 (1964)
Toccata and Aria, op 70 (1966)
Impromptu (1966)
Fugal Adventures (1967)
Sonate n° 1 (1971)
Sonate n° 2 (1980)
Suite (1989)

Je viens de réécouter son Concerto pour clarinette et orchestre à cordes par Théa King, le "Northwest Chamber Orchestra of Seattle" sous la direction de Alun Francis.
Comme pour le Mini-concerto de Gordon Jacob, c'est le mouvement lent qui me touche le plus. Belle idée thématique et beau traitement de celle-ci. Joliment romantique.   

Sa symphonie n° 1 en si bémol majeur (1947)

Video supprimée

J'aime en particulier le troisième mouvement, Lento ma non troppo, une sorte de marche funèbre...


Voici à la place son concerto pour orchestre



https://www.youtube.com/watch?v=u4iqhADea0o

Arnold Cooke dénote un peu de mes sélections précédentes dans la mesure ou, musicalement parlant, il ne m'était pas complètement inconnu. J'ai effectivement son Concerto pour clarinette et orchestre à cordes sur disque par l'excellente Thea King et le "Northwest Chamber Orchestra" sous la baguette d'Alun Francis. Elle est d'ailleurs couplée avec deux autres pièces concertantes pour même effectif que j'apprécie tout autant sinon plus, une d'Alan Rawsthorne et une autre de Gordon Jacob intitulée "Mini-Concerto". La chance avec Arnold Cooke c'est qu'il y a plusieurs choix d'écoute sur Internet. J'avais d'abord retenu la Symphonie n°1 postée ci-dessus par Joachim et son Concerto pour orchestre. Puis, j'ai changé d'avis au dernier moment. J'ai préféré écouter sa Symphonie n°3 en trois mouvements, par  le "London Philharmonic Orchestra" sous la direction de Nicholas Braithwaite, puis, à la place du Concerto pour Orchestre, j'ai opté pour une pièce de musique de chambre, histoire déjà de ne pas déroger à la règle que je m'étais fixée au départ: une pièce pour orchestre, la seconde pour petite formation instrumentale ou alors une oeuvre vocale, ensuite parce que j'avais un bon souvenir du concerto pour clarinette et que la clarinette est un instrument que j'affectionne en particulier. La pièce en question est un Quartette pour clarinettes de 1977. Concernant le choix de la symphonie, comme la Troisième de Fritz Reuter m'avait fait sensation, je me suis dit que ce "n°3" me porterait bonheur.

Je ne peux pas dire que j'ai été ébloui par la Symphonie n°3 d'Arnold Cooke et je ne peux pas dire que j'ai détesté non plus. Disons qu'elle évolue dans un style néoclassique qui me laisse en eau tiède. Il y a bien des petits instants ci et là qui retiennent mon attention, malgré tout c'est trop éphémère pour éliminer le sentiment d'ennui qui finit par transparaître sans jamais trop s'installer. C'est pour ça que j'ai insinué qu'avec cette symphonie je naviguais en eau tiède, c'est-à-dire que je me laisse certes emporter par ses élans lyriques mais sans vivre de véritables émotions, un manque qui, je l'avoue volontiers, m'embête un peu. Toutefois, c'est avec le quatuor de clarinettes que l'ennui déposa définitivement ses bagages pendant les douze minutes de l'oeuvre qui, pour le coup, m'a paru plus longue que la symphonie: un comble pour quelqu'un comme moi qui adore la clarinette!


Video de la symphonie n° 3 supprimée


Voici à la place la symphonie n° 5 (joachim)



https://www.youtube.com/watch?v=BbAh_SPW6l0