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 Nikolai Chaikin (Tschaikin) (1915-2000)

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joachim
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joachim

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Nikolai Chaikin (Tschaikin) (1915-2000) Empty
MessageSujet: Nikolai Chaikin (Tschaikin) (1915-2000)   Nikolai Chaikin (Tschaikin) (1915-2000) Empty2021-02-09, 20:40

Nikolay Yakovlevich Chaikin (russe : Николай Яковлевич Чайкин), né le 2 (15) février 1915 à Kharkov, mort le 17 février 2000 à Moscou, est un compositeur, bayaniste et professeur de musique russe. Il était Travailleur artistique honoré le la RSFSR de Russie (1980).

Né dans une famille d'employés de bureau, Tchaikin s'est intéressé à la musique de son père, lui-même musicien amateur. Tout en assistant au conservatoire, il a travaillé de 1930 à 1936 dans l'orchestre pour instruments folkloriques du Comité Radio de Kharkov. En 1936, il entre au Conservatoire de Kiev à la faculté historico-théorique. Là, il a étudié la composition (avec Levko Rewuzkyj et Wiktor S. Kosenko), l'instrumentation (avec Borys Lyatoschynskyj) et le piano (avec Abram Lufer). Le compositeur russe Reinhold Glière faisait partie de ses professeurs. En même temps, il y donnait des cours de solfège et y lisait des partitions. Il est diplômé du conservatoire en 1940 en tant que compositeur et pianiste.

Après avoir obtenu son diplôme, Tschaikin a travaillé comme compositeur, chef d'orchestre et accordéoniste-bayaniste de 1941 à 1945 dans l'Ensemble-an-der-Front de Kiev &vec Scheinin et Wirski, où il a réalisé plus de deux cents arrangements et instrumentations de compositeurs russes et autres. Avec le retrait de l'Armée rouge, quittant l'Ukraine, l'ensemble a déménagé à Saratovévacué. Là, Tchaïkine rencontra le musicien Iwan Panizki (qui joua plus tard son concert pour bayan et orchestre symphonique avec l'Orchestre philharmonique de Saratov en janvier 1952).
Pendant ce temps, tombe la composition de la Sonate en si mineur pour Bajan, ce qui est d'une importance particulière, en particulier dans la création de répertoires exigeants pour cet instrument, qui n'avait auparavant pas connu des normes similaires de difficulté, de complexité et de profondeur conceptuelle. Il a montré les possibilités du bayan en tant qu'instrument de concert et a servi de base à la création d'autres œuvres artistiques de haute qualité. Finalement, cette première sonate pour bayan dans l'histoire de la musique soviétique a conduit le jeune homme de 29 ans à devenir membre de l'association des compositeurs soviétiques.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Tschaikin s'installe en Russie. Il a travaillé à Moscou comme rédacteur en chef chez MusGis, le plus grand éditeur de musique soviétique; un emploi qu'il a occupé jusqu'en 1956. En 1951, il accepta la demande du rectorat de l' Institut national de pédagogie musicale Gnessin, apprentissage dans lequel il a enseigné dans les classes bayan, ensemble de chambre, méthodologie, instrumentation et lecture de partitions. L'Institut Gnessin n'avait créé qu'un département d'instruments folkloriques trois ans plus tôt, auquel appartient le bayan. En 1963, il reçut le titre de conférencier, mais un an plus tard, il ne remporta pas le concours interne pour le pourvoi de son poste et quitta l'institut. De 1964 à la fin, il a fait un apprentissage au Conservatoire Michail Glinka de Nijni Novgorod, et à partir de 1973 avec le titre de professeur. En même temps, il a enseigné au Conservatoire biélorusse de 1973 à 1978.

Tchaïkine a représenté la partie soviétique à plusieurs reprises lors de colloques internationaux et a fait partie du jury lors de compétitions nationales russes, soviétiques et internationales. Comme il parlait plusieurs langues, il a travaillé activement pour la Confédération internationale des Accordéonistes (CIA) à l' UNESCO. De 1970 à 1972, il a occupé le poste de vice-président de la Confédération internationale et de 1976 a été président du comité de musique. En 1980, il a été nommé artiste émérite de la RSFSR. Le 17 février 2000, il mourut le troisième jour après son 85e anniversaire et fut enterré au cimetière de Domodedovo, à environ 37 km au sud de Moscou


Il a écrit un manuel "Un cours de lecture de partitions pour un orchestre d'instruments folkloriques russes" (en 2 volumes, Moscou, 1966-1967).


Œuvres

Les premiers succès de Tschaikin sont la Sonate en si mineur pour bayan, écrite pendant la guerre. En plus de montrer les possibilités de l'instrument et la nouvelle complexité de la pièce, l'une des principales innovations a été la présentation et la forme de représentation des œuvres. Tschaikin a utilisé la forme sonate et les formes du cycle sonore en quatre mouvements. Passages, gammes et représentations monumentales «symphonisées» ont contribué à la reconnaissance du bajan comme instrument solo dans l'orchestre symphonique. Alors que la diversité musicale et la complexité des œuvres étaient typiques jusqu'au milieu des années 1960, son style a ensuite évolué vers la conception de musique de chambre d'ensembles de musique de chambre solo ou de chambre, l'absence générale de diversité, l'utilisation de haute, registres musicaux et éviter la duplication. Depuis, ses œuvres ont été reconnues lors de concours internationaux tels que la Coupe Mondiale de la CIA avec la Concert Suite (Leicester, Grande-Bretagne 1968) et la Suite Ukrainienne (Bruges, Belgique 1971).

La sonate et le premier concerto pour bayan et orchestre symphonique ont encouragé les bayanistes à sortir des sentiers battus et à s'efforcer de professionnaliser leur façon de travailler. La manière de travailler de Tschaïkin en tant qu'enseignant a conduit à la formation d'une école soviétique pour le bayan. Dans le cadre de la question sur le type d'enseignement sur le bayan, il est resté en contact avec d'autres musiciens du monde entier et a développé et mis en place la nouvelle façon de jouer du bayan à cinq doigts, après qu'il était auparavant habituel de mettre le pouce derrière la touche.

Auteur de la première sonate pour accordéon à boutons (1944), ballet "At the Pike's Command, or The Magic Balalaika" (1987), 2 concertos pour accordéon à boutons et orchestre (1951, 1972), œuvres pour une fanfare et orchestre d'instruments folkloriques, cantate sur le grand maître V.I. Lénine (1960); cycle de chant et oratorio "Mon pays natal" (1981).

Chaikin a participé à des congrès et colloques internationaux consacrés aux questions de l'interprétation d'instruments de musique folkloriques, membre du jury de concours internationaux, ainsi que des concours d'accordéon. A été vice-président de la Confédération internationale des accordéonistes à l' UNESCO 1970-72.

Sonate en si mineur pour bayan (1944)
Concerto pour bayan et orchestre symphonique n° 1 (1951)
Rhapsodie ukrainienne pour Bayan Trio (1960)
Sonate pour bayan n° 2 (1964)
Suite de concert (1964)
Album pour enfants (1969)
Suite ukrainienne (1971)
Concerto pour bayan et orchestre n° 2 (1972)
Comme par Magie ou la Balalaika magique (По щучьему велению, или Волшебная балалайка) - Ballet (1987)




https://www.youtube.com/watch?v=gK2zdWp5GbY


Dernière édition par joachim le 2021-02-10, 10:08, édité 1 fois
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Snoopy
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Snoopy

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MessageSujet: Re: Nikolai Chaikin (Tschaikin) (1915-2000)   Nikolai Chaikin (Tschaikin) (1915-2000) Empty2021-02-09, 21:09

C'est pas mal du tout
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