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 Marcel Dupré (1886-1971)

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Snoopy
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Marcel Dupré (1886-1971) Empty
MessageSujet: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2006-10-29, 00:30

Marcel Dupré est né à Rouen le 3 mai 1886, et mort à Meudon (Hauts de Seine) le 30 mai 1971, est un organiste, improvisateur et compositeur français.

Son père, Albert Dupré est titulaire des grandes orgues de l’église de Saint-Ouen à Rouen et commence à former son fils. Son grand-père maternel, Étienne Chauvière, doué d’une magnifique voix de basse, fait une carrière théâtrale et devient maître de chapelle de Saint-Patrice de Rouen. Sa mère, Alice Dupré-Chauvière est pianiste et violoncelliste de talent. L’enfant bénéficie, ainsi, d’une influence héréditaire sur sa vocation. À l’âge de quatre ans, il est atteint d’ostéomyélite et doit subir l’ablation de la clavicule droite et garder le lit pendant plus de six mois.

En 1894, à huit ans, il joue en public pour l’inauguration d’un orgue à Elbeuf, le Prélude en mi mineur de Jean-Sébastien Bach. Il commence à travailler avec Alexandre Guilmant en 1897 ; et l’année suivante, à douze ans, il devient titulaire du grand orgue de Saint Vivien à Rouen. En 1902, il entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Louis Diémer et en 1905 il obtient un premier Prix de piano. En 1906, Charles-Marie Widor le désigne comme son suppléant au grand orgue de l'église Saint-Sulpice. Dès son premier concours (1907) il décroche le premier prix d’orgue (classe d'Alex. Guilmant), en 1909, premier prix de fugue (classe de Ch.-M. Widor) et enfin le 4 juillet 1914, la cantate Psyché lui vaut le Premier Grand Prix de Rome.

En 1907, à la suite d’un accident, il a la main droite immobilisée pendant plus d’un mois. Avec beaucoup d’imagination, il s’exerce à perfectionner son jeu de pieds par des exercices très complexes. Étant inapte au service militaire, il reste à Rome et écrit quatre motets dont la première audition est donnée à Rouen en 1917 ; il compose cette même année, un De Profundis pour soli, chœurs et orchestre qui ne sera exécutée qu’en 1924 à Paris sous la direction de Paul Paray.

Dès 1920, il présente au Conservatoire de Paris l’audition intégrale de mémoire, des œuvres pour orgue de Bach en dix récitals ; cet exploit est renouvelé l’année suivante au palais du Trocadéro. En 1921, il fait ses débuts à New York. À Philadelphie, il inaugure les orgues de Wanamaker avec dix-huit récitals. Deux ans de suite, il revient aux États-Unis pour donner quatre-vingt quatorze récitals en 1922 et cent dix en 1923. Sa renommée ne cesse de grandir jusqu’en 1939, il fait le tour du monde donnant quarante concerts en Australie et soixante aux États-Unis. En 1925, il s’installe à Meudon et en 1926, il est nommé professeur d’orgue au Conservatoire et succède à Widor en 1934 au grand orgue de Saint-Sulpice où il reste jusqu’à sa mort. Pendant deux ans, il dirige le Conservatoire de Paris. Il est aussi directeur général du Conservatoire américain de Fontainebleau.

Bien entendu, il a beaucoup écrit pour l’orgue seul. Pour orgue et orchestre, on trouve une Symphonie en sol mineur (1927-1928) ; un Concerto (1934). Pour piano et orgue : Une Ballade (1932) ; Sinfonia. Dans le domaine de la musique de chambre : Sonate pour violon et piano, opus 5 (1909) ; Cantilène et Légende pour violoncelle et piano (1916) ; Berceuse enfantine pour les mêmes instruments (1916) ; deux recueils de mélodies À l’ami perdu ; sept mélodies orchestrales (1911).; Marquise, Les Deux Sœurs et Deux Chansons de Bilitis (1943). Un grand oratorio, La France au Calvaire pour soli, chœurs, orchestre et orgue, sur un poème de René Herval exécutée le 25 juin 1956 pour l’inauguration de la réouverture de la cathédrale de Rouen.

Il écrit, également, de nombreux ouvrages didactiques : un Traité d’improvisation à l’orgue, une Méthode d’orgue, un Cours d’harmonie, contrepoint et fugue et de monumentales éditions de l'œuvre pour orgue de Bach en 12 volumes, des Seize concertos de Haendel, des œuvres pour l’orgue de Mendelssohn, de Schumann et de César Franck.

René Dumesnil écrit : "Son œuvre est considérable, mais ce n’est pas seulement aux ouvrages publics qu’il doit une réputation universelle : son talent d’improvisateur fut reconnu en tous lieux du monde, pour l’un des plus extraordinaires dont un musicien ait été doué, et l’on a souvent regretté que cette musique édifiée sur un thème donné se soit évanouie à mesure qu’elle naissait."


Orgue:

Trois Préludes et Fugues op. 7 (1912)
Scherzo op. 16 (1919)
Fifteen Pieces op. 18 (1919)
Cortège et Litanie op. 19 No. 2 (1921)
Variations sur un Noël op. 20 (1922)
Suite Bretonne op. 21 (1923)
Symphonie-Passion op. 23 (1924)
Lamento op. 24 (1926)
Deuxième Symphonie op. 26 (1929)
Sept Pièces op. 27 (1931)
Seventy-Nine Chorales op. 28 (1931)
Le Chemin de la croix op. 29 (1931)
Trois Élevations op. 32 (1935)
Angélus op. 34 No. 1 (1936)
Trois Préludes et Fugues op. 36 (1938)
Évocation op. 37 (1941)
Le Tombeau de Titelouze op. 38 (1942)
Suite op. 39 (1944)
Offrande à la Vierge op. 40 (1944)
Trois Esquisses op. 41 (1945)
Paraphrase on the Te Deum op. 43 (1945)
Vision op. 44 (1947)
Eight Short Gregorian Preludes op. 45 (1948)
Épithalame sans opus (1948)
Miserere Mei op. 46 (1948)
Psaume XVIII op. 47 (1949)
Six Antiennes pour le Temps de Noël op. 48 (1952)
Vingt-Quatre Intentions op. 50 (1956)
Triptyque op. 51 (1957)
Nymphéas op. 54 (1959)
Annonciation op. 56 (1961)
Choral et Fugue op. 57 (1962)
Trois Hymnes op. 58 (1963)
Two Chorales op. 59 (1963)
In Memoriam op. 61 (1965)
Méditation sans opus (1966)
Entrée, Canzona et Sortie op. 62 (1967)
Quatre Fugues Modales op. 63 (1968)
Regina Coeli op. 64 (1969)
Vitrail op. 65 (1969)
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2008-03-25, 18:06

Il est assez restrictif de classer Marcel Dupré chez les interprètes alors que son oeuvre en tant que compositeur est importante bien que subissant, depuis quelques années, une injuste "traversée du désert". En particulier, sa Symphonie-Passion l'a fait reconnaître comme un organiste capable d'imaginer des structures musicales imposantes s'inscrivant, en celà, dans la tradition de l'orgue symphonique impulsée par Cavaillé-Coll.
Cette Symphonie-Passion op. 23, est une œuvre pour orgue qui a comme programme la vie du Christ et repose sur une improvisation à partir de quatre thèmes grégoriens. Marcel Dupré la joua à Philadelphie sur «l'orgue du grand-magasin» équipé de 451 registres et propriété de l'homme d'affaires et mécène Rodman Wanamaker.
Dans ses Mémoires le compositeur décrit la naissance de cette œuvre : «Je n'oublierai jamais le soir du 8 décembre 1921 au cours duquel je reçus, parmi les thèmes pour l'improvisation, également quelques thèmes grégoriens : Jesus redemptor, Adeste fideles, Stabat mater et Adoro te. J'eus en un éclair la vision d'une symphonie en quatre parties : Le Monde dans l'Attente du Sauveur, La Nativité, La Crucifixion, La Résurrection»
C'est seulement au cours de l'été 1924 que Marcel Dupré transcrivit la symphonie de la Passion typique et imagée. Dans la première partie, Le Monde dans l'Attente du Sauveur, règne le battement inquiet d'un monde obscur, rendu par un rythme à cinq et à sept et des changements fréquents.
La force rythmique rappelle quelquefois le Sacre du Printemps de Stravinsky. C'est seulement dans le mouvement plus lent où le Jesu redemptor omnium grégorien est entonné en tessiture de soprano que survient un apaisement passager de la scène avant que la reprise éloquente à la registration plus forte et plus claire ne conduise le mouvement au point culminant. Après trois accords dissonants, la première partie s'achève dans une éclatante tonalité de ré majeur. Ecoutons-en un extrait :
Symphonie-Passion I - Le Monde dans l'Attente du Sauveur
La deuxième partie, La Nativité, traduit une atmosphère de Noël empreinte de naïveté. Pas à pas, le tableau sonore suit le récit biblique : la Vierge Marie berce l'Enfant Jésus. Haut-bois et flûte chantent un hymne de joie chromatique. Du lointain se rapprochent dans un tempo de marche les pas des bergers, suivis des Trois Mages. Le cantus firmus chromatique Adeste fideles (venez, Ô vous les croyants) s'unit à la berceuse de Marie. L'Alleluia des anges retentit dans la nuit paisible. La conclusion est amenée par six sons de cloches mystérieux avec lesquels Dupré a peut-être voulu représenter les cloches de la Jérusalem éternelle.
La troisième partie, Crucifixion, retrace la Passion de Jésus : la montée du Golgotha, la crucifixion et la descente de la croix. Ce triptyque impressionnant débute par un motif dont le rythme trébuchant et lourd se poursuit tout au long du mouvement.
Un cantus firmus plaintif l'accompagne. Le pianissimo du début s'amplifie par la cruauté et les cris de la foule pour atteindre à un grondement effrayant. Le crescendo est amené à la plus grande puissance sonore possible jusqu'à ce que le développement reflue en un rapide decrescendo. Trois appels à Eli retentissent, sept tons de plus en plus faibles symbolisent peut-être les sept dernières paroles du Sauveur sur la croix. A la fin du mouvement s'élève en une voix de dessus qui se perd le Stabat mater dolorosa accompagné d'un motif de soupirs et de basses sourdes. Nous écoutons un extrait significatif de cette 3° partie :
Symphonie-Passion III - Crucifixion
Au centre de la quatrième partie, Résurrection, qui elle aussi laisse apparaître une structure ternaire générale, se trouve le thème Adora te devote composé d'une triade crois-sante aux longues valeurs de notes.
Tout d'abord apparaît un contrepoint libre à une puis à deux voix. Le mouvement se développe dans une partie dialoguante qui amène des harmonies toujours plus complexes pour s'achever dans un final en forme de toccata qui reprend le Adora te. Les voix lui répondent, se superposent, forment un canon et explosent enfin dans le feu d'artifice d'une cascade d'accords, caractéristiques du style de composition de Marcel Dupré. Nous écoutons ici les dernières mesures de cette quatrième partie :
Symphonie-Passion IV - Resurrection

Plonger profondément dans l'oeuvre de Marcel Dupré nous entraînerait loin. Soucieux d'être aussi bref que possible, je vous propose donc une courte pièce du compositeur dans laquelle tradition et modernisme s'interpénètrent intelligemment.
Il s'agit de la première esquisse op. 41/1 (1945) qui offre une musique de concert inhabituelle. En forme de scherzo, elle constitue une sorte de perpetuum mobile dont les charmantes harmonies sont inspirées de la musique russe. Nous en écoutons un extrait ci-dessous :
Esquisse 41/1 de Marcel Dupré

Nota : les extraits ci-dessus sont encodés MP3 à 128 kbps à partir de l'excellent CD Motette CD40111 :

Marcel DUPRÉ
Symphonie in g-Moll
für Orgel und Orchester
Deux Esquisse - Fileuse
Symphonie-Passion

Ulrich Meldau est à l'orgue de l'église Enge de Zürich.
Daniel Schweizer est à la tête de l'Orchestre Symphonique de Zürich dans la Symphonie en Sol mineur pour orgue et orchestre

Ce CD, édité en qualité DDD, semble introuvable aujourd'hui mais il existe, dans le commerce, plusieurs enregistrements de la Symphonie-Passion.
L'analyse des oeuvres exposée ci-dessus est empruntée au livret d'accompagnement du CD sous la plume de Petra Riederer-Sitte, la traduction française étant assurée par Sylvie Coquillat.
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2008-03-25, 18:35

Je me demande si vous allez me croire si je vous dis que j'aime bien Marcel Dupré Marcel Dupré (1886-1971) 231625
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2008-03-25, 18:43

A condition d'apprécier l'orgue Cavaillé-Coll, il n'y a rien de surprenant à ce que tu dis. Les jeux d'harmonie subtils propres à chaque tuyaux et paramétrables selon les registrations sont une invention magnifique sur le plan musical. J'entendais, il y a quelques années, un facteur d'orgue en parler et c'était époustoufflant (sans compter l'introduction de l'électronique et d'asservissements spécifiques pour gérer la complexité des commandes de cette véritable "usine à gaz"...)
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2008-03-25, 18:50

Merci pour ces extraits, Robert. J'avais entendu cette symphonie passion il y a bien longtemps, sans explications, et j'avoue qu'à l'époque je n'avais pas aimé (mais j'étais jeune Wink ). Je suis sûr qu'elle me plairait beaucoup plus maintenant.
Par contre, j'ai un excellent souvenir de la symphonie pour orgue et orchestre opus 25. Je ne l'ai pas en CD, mais j'aimerais bien la réécouter.
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2008-03-25, 18:53

Citation :
A condition d'apprécier l'orgue Cavaillé-Coll

C'est marrant que tu parles de Cavaillé-Coll, j'ai écrit un livre sur l'histoire de l'un de ses orgues ( de façon romancée ) il y a une dizaine d'années. Wink
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2008-03-29, 15:30

J'ai réécouté les deux oeuvres dont tu parles, Robert.

Je garde une nette préférence pour la symphonie en sol mineur pour orgue et orchestre.

Néanmoins, à la lumière de tes explications, j'avoue que je comprends mieux l'objet de la symphonie-passion, laquelle me paraissait fort hermétique, car je n'arrivais pas à saisir de véritable thème émergeant des tutti du grand orgue. Maintenant je me rends compte que cette musique, parfois effrayante (si je peux m'exprimer ainsi), relate une histoire...
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2008-03-29, 18:30

A vrai dire, j'aime bien les deux et, à l'origine, j'avais acheté le CD pour plus pour la Symphonie pour orgue et orchestre que pour la Symphonie-Passion. Mais, entre temps, j'ai fini par apprécier cette dernière. D'ailleurs, pour être franc, je ne m'intéresse à la source d'inspiration du compositeur que par curiosité. Je veux dire par là qu'elle ne détermine jamais l'opinion que je me fais d'une oeuvre. Et, pour ne rien faciliter, je suis assez hermétique aux textes religieux en général bien qu'appréciant paradoxalement la musique sacrée. Comprenne qui pourra...
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joachim
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2020-07-28, 19:03

Catalogue complet par opus

Op. 1 – Les Normands pour chœur et orchestre (1911)
Op. 2 – Élévation en si bémol majeur pour orgue ou harmonium (1912)
Op. 3 – Le Glaive pour soprano et orchestre (1914)
Op. 4 – Psyché pour voix et orchestre (1914) - cantate du Prix de Rome
Op. 5 – Sonate en sol mineur pour violon et piano (1909)
Op. 6 – Quatre Mélodies pour voix et piano (1913)
Op. 7 – Trois Préludes et Fugues pour orgue (1912) : no. 1 en si majeur, no. 2 en fa mineur, no. 3 en sol mineur
Op. 8 – Fantaisie en si mineur pour piano et orchestre (1912)
Op. 9 – Quatre Motets pour voix et deux orgues (1916) : O salutaris hostia – Ave Maria – Tantum ergo – Laudate
Op. 10 – Deux Pièces pour clarinette et piano (1917)
Op. 11 – À l’amie perdue, sept mélodies sur des poèmes de A. Angellier, pour voix et piano (1911)
Op. 12 – Six Préludes pour piano (1916)
Op. 13 – Deux Pièces pour violoncelle et piano (1916)
Op. 14 – Marche militaire pour piano (1915) ; version pour orchestre
Op. 15 – Orientale pour orchestre (1916)
Op. 16 – Scherzo pour orgue (1919)
Op. 17 – De Profundis pour solistes, chœur et orchestre (1917)
Op. 18 – Fifteen Pieces Founded on Antiphons (15 Versets pour les Vêpres du Commun des Fêtes de la Sainte Vierge - Magnificat) pour orgue (1919)
Op. 19 – No. 1 Quatre pièces pour piano (1921)
Op. 19 – No. 2 Cortège et Litanie pour orgue et orchestre (1925) ; version pour orgue seul (1923)
Op. 20 – Variations sur un noël pour orgue (1922)
Op. 21 – Suite Bretonne pour orgue (1923) : Berceuse – Fileuse – Les Cloches de Perros-Guirec
Op. 22 – Variations en do dièse mineur pour piano (1924)
Op. 23 – Symphonie-Passion pour orgue (1924) : Le monde dans l’attente du Sauveur – Nativité – Crucifixion – Résurrection
Op. 24 – Lamento pour orgue (1926)
Op. 25 – Symphonie en sol mineur pour orgue et orchestre (1927)
Op. 26 – Deuxième Symphonie pour orgue (1929) : Preludio – Intermezzo – Toccata
Op. 27 – Sept Pièces pour orgue (1931) : Souvenir – Marche – Pastorale – Carillon – Canon – Légende – Final
Op. 28 – Seventy-Nine Chorales pour orgue (1931)
Op. 29 – Le Chemin de la Croix pour orgue (1932)
Op. 30 – Ballade pour orgue et piano (1932)
Op. 31 – Concerto en mi mineur pour orgue et orchestre (1934)
Op. 32 – Trois Élévations pour orgue (1935) : no 1. en mi majeur, no. 2 en la mineur, no 3. en sol majeur
Op. 33 – Poème héroïque pour orgue, cuivres et percussion (1935) ; version pour orgue seul
Op. 34 – No. 1 Ave verum pour solistes, chœur, orgue et orchestre (1917)
Op. 34 – No. 2 Angélus pour orgue (1936)
Op. 35 – Variations sur deux thèmes pour orgue et piano (1937)
Op. 36 – Trois Préludes et Fugues pour orgue (1938) : no. 1 en mi mineur, no. 2 en la bémol majeur, no. 3 en do majeur
Op. 37 – Évocation, poème symphonique pour orgue (1941) : I. Moderato – II. Adagio con tenerezza – III. Allegro deciso
Op. 38 – Le Tombeau de Titelouze pour orgue (1942) : 16 pièces sur des thèmes grégoriens
Op. 39 – Suite pour orgue (1944) : Allegro agitato – Cantabile – Scherzando – Final
Op. 40 – Offrande à la Vierge pour orgue (1944) : Virgo mater – Mater dolorosa – Virgo mediatrix
Op. 41 – Trois Esquisses pour orgue (1945) : no.1 en do majeur, no. 2 en mi mineur, no. 3 en si bémol mineur
Op. 42 – Sinfonia pour orgue et piano (1946)
Op. 43 – Paraphrase on the Te Deum pour orgue (1945)
Op. 44 – Vision, poème symphonique pour orgue (1947)
Op. 45 – Eight Short Preludes on Gregorian Themes pour orgue (1948)
Op. 46 – Miserere Mei pour orgue (1948)
Op. 47 – Psaume XVIII, poème symphonique pour orgue (1949)
Op. 48 – Six Antiennes pour le Temps de Noël pour orgue (1952) : Ecce Dominus veniet – Omnipotens sermo tuus – Tecum principium – Germinavit radix Jesse – Stella ista – Lumen ad revelationem
Op. 49 – La France au Calvaire, oratorio pour solistes, chœur, orgue et orchestre (1953)
Op. 50 – Vingt-Quatre Inventions pour orgue (1956)
Op. 51 – Triptyque pour orgue (1957) : Chaconne – Musette – Dithyrambe
Op. 52 – Quatuor pour violon, alto, violoncelle et orgue (1958)
Op. 53 – Deux motets pour soprano et chœur (1958) : Memorare, o piissima Virgo – Alma Redemptoris Mater
Op. 54 – Nymphéas pour orgue (1959) : Rayons – Brumes – Les Fleurs – Temps Lourds – Brises – Nocturne – Aube – Vapeurs Dorées (inédit, composé pour l’orgue de Meudon)
Op. 55 – Trio pour violon, violoncelle et orgue (1960)
Op. 56 – Annonciation, deux méditations pour orgue (1961)
Op. 57 – Choral et Fugue pour orgue (1962)
Op. 58 – Trois Hymnes pour orgue (1963) : Matines – Vêpres – Laudes
Op. 59 – Two Chorales pour orgue (1963) : Freu dich sehr, o meine Seele – Liebster Immanuel, Herzog der Frommen
Op. 60 – Sonate en la mineur pour violoncelle et orgue (1964)
Op. 61 – In Memoriam, six pièces pour orgue «à ma fille» (Marguerite) (1965) : Prélude – Allegretto – Méditation – Quodlibet – Ricercare – Postlude
Op. 62 – Entrée, Canzona et Sortie pour orgue (1967)
Op. 63 – Quatre Fugues Modales pour orgue (1968) : Dorien – Phrygien – Locrien - Ionien
Op. 64 – Regina Cœli pour orgue (1969)
Op. 65 – Vitrail pour orgue (1969)
Op. 65 bis – Souvenir pour orgue (1965)


Œuvres sans n° d'opus

Prière en sol majeur pour orgue (1895)
Fugue en do majeur pour orgue (1895)
La Fleur pour voix et piano (1897)
Oudlette dans le Puits pour voix et piano (1898)
Menuet pour piano, violon et violoncelle (1898)
Marche des Paysans pour piano (1898)
Barcarolle pour piano (1899)
Canon pour piano (1899)
Danse du Tambourin pour piano (1899)
Valse en do dièse mineur pour piano (1900)
Fugue en fa majeur (1900)
Fugue en la mineur pour orgue (1901)
Sonate (allegro) en do majeur, trio (1901)
Le songe de Jacob, cantate (1901)
Pièce caractéristique pour piano (1902)
Berceuse enfantine pour violoncelle et piano (1916)
Mélodies : Marquise, Les deux sœurs, Deux chansons de Bilitis (1943)
Épithalame pour orgue (1948)
Variations sur «Il est né le divin Enfant» (offertoire) pour orgue (1948)
Méditation pour orgue (1966)
Résonances pour orgue et orchestre (1943)

VIDEO INDISPONIBLE

D'une manière générale je n'aime pas trop la musique pour orgue (seul) de Marcel Dupré.

Mais cette symphonie pour orgue et orchestre, je la trouve magnifique, et c'est d'ailleurs l'œuvre de Dupré que je préfère, avec néanmoins son concerto pour orgue et orchestre.
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2020-09-02, 15:15

"Jésus tombe pour la troisième fois". A ce niveau là, moi je dis qu'un alcootest est nécessaire Marcel Dupré (1886-1971) 231625


https://www.youtube.com/watch?v=8msKQH_PGSY
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2021-04-01, 19:54

Une nouveauté intéressante chez Brillant


https://www.youtube.com/watch?v=nUWgl25YfHE
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2023-11-15, 11:38

Je ressors un sujet qui commence déjà à dater pour un de mes compositeurs préférés (mais il y en a tant d'autres!): Marcel Dupré. Voici sa magnifique symphonie orgue/orchestre en sol mineur déjà évoquée et apparemment très appréciée par Joachim; j'ai retrouvé sur youtube cette version éditée chez Naxos (Daniel Jay McKinley à l'orgue, Columbus Indiana Philharmonic, David Bowden) que j'avais achetée il y a plus de 20 ans.

Et là, j'en profite pour exprimer un coup de gueule: comment expliquer qu'un de nos grands compositeurs qui avait tant milité, à l'instar d'un Jean Guillou, pour sortir l'orgue du temple et pour l'orgue en salle de concert ait été si peu entendu en France: en tant et pour tout 3 salles de concert chez nous avec un grand orgue: l'auditorium de Radio France, la Philharmonie de Paris et l'auditorium Maurice Ravel à Lyon alors qu'aux Etats-Unis ces salles de concert équipées de la sorte foisonnent à travers tout le pays. Nul n'est prophète en son pays, hélas. Après, on dira que tous les Américains sont des gros ploucs nourris aux séries télévisées débiles et au colt ou à la Winchester.


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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2023-11-15, 12:12

alucard a écrit:
3 salles de concert chez nous avec un grand orgue: l'auditorium de Radio France, la Philharmonie de Paris et l'auditorium Maurice Ravel à Lyon alors qu'aux Etats-Unis ces salles de concert équipées de la sorte foisonnent à travers tout le pays.

C'est vrai et je suis bien le premier à le regretter, mais il faut aussi comparer ce qui est comparable. Les Etats Unis c'est 332 millions d'habitants et une superficie grande comme 17 fois la France. Donc statistiquement, il est normal d'en trouver beaucoup plus. Enfin, le côté culturel musical qui est beaucoup plus développé chez eux que chez nous (même si on a en effet tendance à penser que les USA ne nous exportent que ce qu'ils ont de plus stupide). Mais là aussi, c'est la masse et la superficie qui fait que.

A l'inverse chez nous, la plupart des orgues se trouvent dans des édifices religieux. Donc ça limite déjà le public pour sa découverte. Sans parler du nombre d'églises qui ferment pour insalubrité et de facto, l'orgue qui s'y trouve à l'intérieur ne joue plus. Dans ma ville: plus de la moitié des églises sont fermées alors qu'elles renferment des orgues de qualité. On y donnait encore des concerts il y a 20 ans. Ne reste que la Collégiale avec son grand orgue qui continue d'être joué. Et pourtant, nous avons un Conservatoire à rayonnement régional.

Ensuite, l'orgue, c'est quand même une sonorité particulière. Je connais pas mal de gens qui aiment la musique classique mais qui n'aiment pas l'orgue. C'est un instrument un peu à part.

Enfin, en Europe, l'orgue est trop associé à la religion, aux offices, etc... avant de l'être comme instrument. Bref, tous ces facteurs n'aident pas à faire connaître et aimer l'orgue.
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MessageSujet: Re: Marcel Dupré (1886-1971)   Marcel Dupré (1886-1971) Empty2023-11-15, 12:50

Citation :

 Sans parler du nombre d'églises qui ferment pour insalubrité et de facto, l'orgue qui s'y trouve à l'intérieur ne joue plus. Dans ma ville: plus de la moitié des églises sont fermées alors qu'elles renferment des orgues de qualité. On y donnait encore des concerts il y a 20 ans. Ne reste que la Collégiale avec son grand orgue qui continue d'être joué. Et pourtant, nous avons un Conservatoire à rayonnement régional.

Ensuite, l'orgue, c'est quand même une sonorité particulière. Je connais pas mal de gens qui aiment la musique classique mais qui n'aiment pas l'orgue. C'est un instrument un peu à part.

Enfin, en Europe, l'orgue est trop associé à la religion, aux offices, etc... avant de l'être comme instrument. Bref, tous ces facteurs n'aident pas à faire connaître et aimer l'orguCe.

C'est hélas très vrai! En ce qui me concerne, je suis l'heureux titulaire d'un bel orgue romantique (un Mader) dans une église fermée en permanence en dehors des messes et ça me rend malade: déjà on empêche les gens de se recueillir  - ou tout simplement du plaisir de visiter - dans un lieu censé être ouvert à tous et en plus l'orgue dans ces conditions ne profite à presque personne.

C'est vrai aussi que l'orgue est dans l'esprit des gens trop associé à la religion alors que même nombre de prêtres et de fidèles ne lui accordent que peu ou plus d'intérêt, ce qui est pour le moins paradoxal.

 D'ailleurs, je m'écarte un peu du sujet mais puisqu'on en parle, je me rappelle de la réflexion de Jean Guillou au sujet de l'utilisation de l'orgue dans la liturgie quand il a été injustement viré de sa tribune à St Eustache en 2015: "Je plains les pauvres organistes qui devront se plier toujours plus aux volontés d'un clergé de moins en moins cultivé et mélomane... Les prêtres, en général, n'ont aucune connaissance musicale. Je n'ai jamais très bien compris quelle pouvait être leur conception de l'orgue: on fait de la musique ou on n'en fait pas".

En bref, ces grands musiciens - Dupré, Guillou - ont tout fait pour essayer de donner à la musique d'orgue un caractère universel, comme pour toute autre création musicale: en vain.
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