Alice Mary Smith (1839-1884)

Alice Mary Smith est née à Londres le 19 mai 1839 et morte à Londres le 4 décembre 1884.

Fille de Richard Smith, un marchand aisé, elle étudie à la Royal Academy of Music avec William Sterndale Bennett et George Macferren. Elle devient membre de la Royal Society en 1861, et commence à composer de la musique de chambre : son premier quatuor avec piano créé avec succès à la Musical Society de Londres ; sa première symphonie et la mineur est créée en novembre en 1863 lors d'une réunion de la Musical Society.
Durant les deux années suivantes, elle compose encore  3 Ouvertures de concert, un mouvement de concerto pour piano et même une opérette.
Elle épouse Frederick Meadows White le 2 janvier 1867, juge à la Cour Suprême, qui lui apportera toujours son soutien. En novembre 1867 elle est nommée "Femela Professional Associate" de la Philharmonic Society.

À partir de 1871, elle commence à publier et à représenter ses premières œuvres qui reçoivent un accueil notable.

Suivent une quatrième ouverture, un troisième quatuor à cordes et la sonate pour clarinette et piano, dont elle orchestre rapidement l'andante en 1873. La deuxième symphonie en ut mineur est composée en 1876/77.

A partir de 1878, elle se consacre plutôt à la musique chorale avec orchestre, dont Ode to the North-East Wind (1880), Ode to the Passions (1882), Song of the Little Baltung (1883) et The Red King (1885).

Malheureusement, elle attrape le typhus qui l'emportera le 4 décembre 1884 à l'âge de 45 ans.


Oeuvres principales :

3 Symphonies : la mineur (1863), ut mineur (1877), sol majeur
4 Ouvertures de concert : Endymion (1864), Lala Rookh (1865), Vivien (1869), Jason or The Argonauts and the Sirens (1872),
Concerto pour clarinette et orchestre (1872)
Andante pour clarinette et orchestre (1873)
Introduction et Allegro pour piano et orchestre (1865)


Musique de chambre

4 Quatuors pour piano et cordes (si bémol majeur 1861, mi majeur 1863, ré majeur 1864, sol mineur 1867)
3 Quatuors à cordes (ré majeur 1862, la mineur 1870 et "Tubal Cain")
Trio pour piano, violon, violoncelle en sol majeur (1872)
Mélodie et Scherzo pour violoncelle et piano (1869)
Sonate pour clarinette et piano en la majeur (1870)


Piano

Fugue à 3 voix (1861)
Fugue à 2 voix (1861)
Vale of Tempe (1862)
Impromptu (1869)
Petites pièces (1873)
Quadrille "La Fleur de Lys"


Opérette

Gisela of Rüdesheim, opérette (1865)


Cantates :

The Masque of Pandora (cantate, texte H.W. Longfellow) (1865), ov. perf. London, 1878, 2 intermezzi perf. London, 1879
Ode to the Northeast Wind, texte C. Kingsley, chorus, orch (1878)
Ode to the Passions, texte de W. Collins, soloists, chorus, orch, (1882)
Song of the little Baltung, texte de Kingsley, choral ballad, male vv, orch (1883)
The Red King, texte de Kingsley, choral ballad, male vv, orch, (1884)
The Valley of Remorse, cantate sur un texte de Miss Bevington (1884) incomplète


Musique sacrée

Anthem : Who so hath this World's Goods pour choeur mixte et orgue (1864).
4 anthems: By the Waters of Babylon, with solo vv, Come unto him, Out of the deep, The Soul’s Longing


Autres vocal

des choeurs (partsongs)
Duets à 2 voix et piano, The Night-Bird (1869) et Maying (1870) sur des textes de Kingsley
Environ 30 mélodies

Voici donc la "Louise Farrenc" anglaise, la première femme compositeur d'oeuvres symphoniques anglaise. Son style, influencé par Bennett, fait fortement penser à Mendelssohn.

Un CD Chandos vient de paraître, par les London Mozart Players dirigés par Howard Griffith, et qui comprend les symphonies en la mineur et en ut mineur ainsi que l'andante pour clarinette et orchestre, transcription de l'auteur du mouvement de la sonate pour clarinette et piano en la majeur.

Pas mal du tout

Exact:

Alors, pas de commentaires sur cette symphoniste anglaise ?



https://www.youtube.com/watch?v=bYmgrC8F6TY

Pas mal du tout cette symphonie en Do mineur

joachim a écrit:

Alors, pas de commentaires sur cette symphoniste anglaise ?

Puisque tu sollicites notre intérêt pour cette symphonie en particulier, sachant que je ne connaissais pas cette dame compositeur, je m'y suis donc collé de bon coeur...Hélas, cette fois, c'est à mon tour de m'ennuyer assez vite, pas dans le sens où c'est une musique qui m'est désagréable, elle est parfaitement encrée dans son époque mais juste trop lisse et prévisible que j'écoute sans émotion, sans passion.

Quand même, rien que l'Allegro maestoso de sa symphonie en Do mineur vaut l'écoute