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 Littérature et musique

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Henri



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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-23, 11:52

Bel Canto a écrit:
Edgar Allan Poe

Le 19 janvier 1809 naissait à Boston, l'écrivain américain Edgar Allan Poe.

Il a inspiré bon nombre de compositions classique dont, entre autres :

Claude Debussy a écrit deux opéras adaptés l'un de 'La Chute de la maison Usher' et l'autre du conte 'Le diable dans le beffroi'.
Le compositeur n'a pas malheureusement terminé ces oeuvres.

Rachmaninov a adapté le poème 'Les Cloches' en une symphonie chorale.

Plus récemment, Philip Glass a écrit un opéra adapté de 'La Chute de la maison Usher'.


A propos de l'"Usher" de Debussy, il a été enregistré sur disque en 1976, et vous ne savez pas la meilleure ? Il a été enregistré deux fois. Et la première fois sans qu'il soit indiqué que le compositeur était Debussy. En fait, un groupe rock anglais du nom de Allan Parson's Project avait eu l'idée pour son premier disque d'enregistrer des morceaux inspirés par les contes d'Edgar Poe. La plupart des morceaux étaient de facture nettement rock, mais l'un d'eux, "la Chute de la maison Usher" (le titre était en anglais, mais bon) commençait par un long préambule symphonique, très beau d'ailleurs, et ensuite ça enchaînait avec une partie plus longue, très belle également, mais dans un genre qui se rattachait plus au rock. J'avais acheté ce disque parce que j'étais (et je suis toujours) fan d'Edgar Poe, et à l'époque je ne connaissais pas l'opéra de Debussy, et j'ignorais même qu'il existait. Mais quelques mois plus tard j'avais trouvé ce disque à la médiathèque et l'avais écouté (bien que je n'aime pas du tout l'opéra). Quelle ne fut pas ma surprise de retrouver absolument note pour note, quoiqu'avec une orchestration totalement différente, le préambule du morceau d'Allan Parson's Project. Ces derniers avaient donc copié, et même plus que copié : reproduit note pour note la partition de Debussy, le chant en moins. Et cela sans même le signaler nulle part sur la pochette ! Juste, quand le disque est ressorti en CD quelques années plus tard, ils ont indiqué que Debussy avait composé un opéra sur le même sujet, mais sans dire qu'ils avaient repris sa partition dans leur disque. Gonflé !
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joachim
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joachim

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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-23, 12:23

L'opéra de Debussy n'était qu'esquissé, et uniquement voix-piano et sans indication d'orchestration ; il s'agit d'environ 400 pages qui concernent seulement 2 scènes, et encore, si la première est complète, il n'y a que le début de la deuxième. Je suppose que Juan Allende-Blin, qui a reconstitué les deux scène a eu fort à faire. Cette version a été créée à Francfort le 1er décembre 1977. L'ensemble a une durée de 31 minutes mais ne m'a pas laissé un souvenir impérissable...

Pour le Diable dans le Beffroi, c'est encore bien pire : il n'existe qu'une mélodie incomplète pour piano : reconstituée, elle dure une minute et demi.

A noter qu'en France Edgar Poe a aussi inspiré Florent Schmitt (Le Palais hanté) et André Caplet (Conte fantastique pour harpe et orchestre à cordes).
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Henri



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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-23, 13:21

Et en Angleterre, il ne faut pas oublier Josef Holbrooke, un vrai fan d'Edgar Poe, et comme lui artiste maudit, qui a composé une trentaine d'oeuvres inspirées de contes ou de poèmes de Poe. Je ne peux pas dire que ses compositions m'emballent beaucoup, et peu en restituent vraiment l'ambiance tendue et angoissante, du moins telle qu'on peut se la "jouer" de nos jours. Holbrooke était un romantique et ce n'est pas forcément ce qui va le mieux avec les mondes d'Edgar Poe. Je crois que les compositeurs plus tardifs ou même contemporains avaient - et ont - plus de capacités à rendre les atmosphères poesques. Dommage qu'il n'en ait pas inspiré beaucoup.
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Henri



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MessageSujet: Edgar Poe et la musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-29, 00:07

Je ne sais pas trop où poster ce topic. Je le mets dans "compositeurs" parce que ça va parler de différents compositeurs, qui ont certes déjà leur topic, mais il me semble que je ne peux pas tous les mettre dans le topic d'un seul.


Edgar Poe et la musique

Grand fan d’Edgar Poe depuis mon adolescence, j’ai toujours été à la recherche de tout ce qui se rapporte à lui de près ou de loin, que ce soit dans le domaine littéraire ou autre*. Et donc forcément dans le domaine musical, vous vous en doutez. En 1976, un groupe de rock nommé Alan Parsons Project avait sorti un premier album entièrement inspiré des contes et des poèmes d’Edgar Poe intitulé “Tales of Mystery and Imagination”. Les titres des morceaux étaient : “A Dream Within a Dream”, “The Raven”, “The Tell-tale Heart”, “The Cask of Amontillado”, “The System of Doctor Tarr and Professor Fether”, “To One in Paradise”, chansons rock d’environ 4 mn de long, et un morceau instrumental plus long en plusieurs parties, “The Fall of the House of Usher” : 1. Prelude - 2. Arrival - 3. Intermezzo - 4. Pavane - 5. Fall. Tout le premier mouvement, “Prelude”, était une très belle musique jouée par un orchestre symphonique dirigé par un certain Andrew Powel. Indépendamment du fait qu’on n’y entendait aucun instrument électrique, la composition de cette pièce était totalement différente des autres morceaux du disque et du titre même auquel elle servait d’introduction. En fait, elle n’avait strictement rien à voir avec le genre du rock et c’était de la pure musique classique, et même de haut niveau. Je supposais alors que l’auteur de cette partie était le dénommé Andrew Powel, le chef qui dirigeait l’orchestre.

Mais la réalité était tout autre. Quelques années plus tard, toujours à la recherche de musiques inspirées par Edgar Poe, je découvrais à la dicothèque des Halles à Paris un disque où figurait l’enregistrement d’un opéra inachevé de Debussy intitulé “La Chute de la Maison Usher”. Bien évidemment je l’empruntais et l’écoutais dès que je fus arrivé chez moi. Et là... Assez rapidement j’eus comme une curieuse impression. Il me semblait que je connaissais ces airs, que je les avais déjà entendus. Pourtant, j’étais absolument certain que je n’avais encore jamais emprunté ce disque et que je l’avais vu pour la première fois ce jour même. En poursuivant mon écoute, mon impression de déjà entendu se confirma avec les airs qui suivaient. Toutefois, les paroles ne me disaient rien. C’était chanté en français, et entre parenthèses c’était — j’en demande pardon à Debussy — assez tarte. Des dialogues chantés, je n’ai jamais trouvé que c’était à tomber par terre. Ou alors de rire. Mais là je ne riais pas; ça m’intriguait vraiment cette certitude d’avoir déjà entendu ça quelque part. Du coup, j’ai repensé au disque d’Alan Parsons, je suis allé le chercher dans ma discothèque et l’ai posé sur la platine à la place de celui de Debussy. Putain ! C’était ça ! C’était la même musique ! A la note près. Une orchestration différente — et pas de paroles à la noix — mais exactement la partition de Debussy. Quelle bande d’enfoirés ! me dis-je in petto, ils ont carrément piqué la musique de Debussy et ils ne l’ont indiqué nulle part. « All tracks written by Woolfson-Parsons, except The Fall of the House of Usher written by Woolfson/Parsons/Powell », c’était tout ce qu’il y avait d’indiqué. Powell, le chef d’orchestre, donc. Sauf que Powell n’avait fait que changer l’orchestration et remplacer les airs chantés par les mêmes airs joués par des instruments de l’orchestre.
Non mais ! ça s’appelle pas du plagiat, ça ? Evidemment, ils risquaient pas grand chose, Debussy étant quelque peu empêché à l’époque, et sans doute ses ayant-droits aussi. Qui plus est, le disque du groupe anglais était sorti la même année (1976) que ce premier enregistrement du morceau de notre Claude national. Si ça se trouve la musique était tombée récemment dans le domaine public (je ne sais pas si ça existe pour la musique classique mais c’est ce que je me suis dit), et du coup n’importe qui pouvait l’utiliser gratuitement sans même citer le nom de l’auteur. N’empêche, ça n’était pas très honnête. En plus, ils ont récidivé quelques années plus tard lors de la réimpression de leur disque en CD. Toujours pas d’indication du véritable auteur. Juste, quelque part dans le livret il est noté que « Claude Debussy wrote an operatic work he called “Le Projet” (The Project) based on The Fall of the House of Usher. It was never completed. » Ben voyons ! Ils s’estimaient sans doute quittes de leur emprunt avec ça. Pourquoi se gêner ?

Enfin voilà. C’est pas très joli joli tout ça. Pourtant le disque d’Alan Parsons est pas mal et il m’arrive de l’écouter encore aujourd’hui (alors que l’oeuvre de Debussy, ben... non). Mais bon, ça excuse pas. En tout cas, je n’ai jamais acheté leurs disques ultérieurs, tous beaucoup moins bien que celui-ci. Ça leur apprendra.

Suite de cette conférence une prochaine fois ici même.


* J’ai même fait une traduction de toute sa correspondance, dont malheureusement une petite partie seulement a été publiée (aux éditions du Castor Astral)
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Icare
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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-29, 10:25

Merci pour cet intéressant témoignage. Et je comprends aussi ton indignation: la moindre des choses lorsque l'on emprunte la musique de quelqu'un d'autre, même retouchée, c'est de mentionner sa référence. Claude Debussy aurait dû être cité, comme l'avait fait Luc Brewayes lorsqu'il réalisa une réorchestration pour orchestre symphonique de ses Préludes pour piano.

Mais puisqu'il est question d'Edgar Poe et la musique, je vais te parler d'un Poème Symphonique pour cordes, cuivres, percussions, choeur et soprano solo intitulé Edgar Poe, une oeuvre d'un compositeur français peu connu du nom de Patrice Sciortino. Je lui ai consacré un topic sur ce forum. Personnellement, j'aime beaucoup ce poème symphonique, sauf que je ne peux garantir que tu l'aimerais autant que moi, ne connaissant pas encore suffisamment tes goûts.

Voilà en tout cas ce que j'avais écrit sur cette oeuvre et que je reproduis ici:

J'ai réécouté avec beaucoup de bonheur le poème symphonique Edgar Poe pour cordes, cuivres, percussions, violon solo, choeur et soprano.J'ai été une nouvelle fois agréablement chahuté par l'étrange poétique de cette partition...L'usage parlé/chanté du choeur, un sentiment de folie, une musique qui finalement est très visuelle, comme une grande fresque qui dévoile les couleurs, les courbes, les images sonores d'un monde fantastique et déstabilisant. Je suis, par exemple, très sensible aux jeux intrépides des cordes, au violon solo, à la voix de soprano, aux autres voix symbolisant parfois l'irrationnel, l'énigmatique. C'est une musique qui se regarde autant qu'elle s'écoute, qui semble détachée de tout sentiment ordinaire, comme si elle provenait d'une autre dimension. La froideur de sa poétique a fait frissonner mon âme et mon coeur, tous les deux au même moment. Je ne comprends rien de cette oeuvre, peut-être parce qu'il n'y a rien à comprendre: c'est une simple affaire de ressenti, une beauté glacée et indicible qui m'a irrémédiablement saisi, envoûté, pétri, émerveillé. J'adore cette musique, non seulement pour sa beauté si singulière, mais aussi parce qu'elle a fait danser toutes les petites pensées étranges qui ont germé dans mon esprit pendant l'écoute.      

L'oeuvre se constitue de 9 parties:
__On frappe à la porte - (partie la plus courte qu'il faut voir comme une introduction...)
__Métamorphose
__La Nuit Hantée
__Déraison - (j'évoquais la folie dans mon commentaire...)
__L'Horloge de la vie - (j'aime ce titre)
__La Lame aveugle
__L'Aventure lyrique
__Une Lumière aigre
__Funeste Combat - (qui est le mouvement le plus long mais aussi le plus intense, la partie finale étant particulièrement poignante...)

Didier Benetti: percussions
Claude Giroux: soprano
Pierre Doukan: violon solo
Patrice Sciortino: direction d'orchestre


Je te recopie aussi le texte de Patrice Sciortino toujours en référence à cette oeuvre et à Edgar Poe:

Comme la musique, la poésie voyage dans un univers où le symbole remplace l'évidence, où le fantastique devient réalité, où l'effet précède la cause et ou, enfin, le reflet se révèle plus vivant que la chose.

Mais, n'est-ce pas là le rôle de l'art!

Et pour cela, pendant que le romantisme décoiffe l'Europe, Edgar Allan Poe (1809-1849) émerge secrètement d'une silhouette qui perdrait son sens du seul fait de lui en trouver un. Traqué par des obsessions, telles que les corbeaux, la montre ou les cloches, il meurt à quarante ans faute d'accepter le rationnel comme moteur du mental.

En 1980, le chorégraphe américain Joseph Russilo, après avoir entendu et illustré par la danse mon oratorio "Malédictions et Lumières" me commande une symphonie destinée à un ballet, sur la figure du poète, qui sera créé pendant l'été à Chateauvallon avec la présence scénique de Silvia Monfort.

La partition, d'où les bois (mystérieux témoins de la nature) sont volontairement exclus, s'affole et délire par ses rythmes, ses douleurs et sa colère désespérée. Percussions, cuivres, cordes et voix humaines y mènent un combat funeste d'où surgit un soprano suraigu à la conquête d'une cime.
Patrice Sciortino.
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Henri



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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-29, 12:41

Ben oui, c'est là qu'il fallait le mettre. Je ne me rappelais même plus que j'avais déjà posté un commentaire ici. Pourtant, c'est pas vieux (c'est moi qu'est vieux Littérature et musique - Page 2 Icon_con )

ça m'intéresse beaucoup, l'oeuvre dont tu parles. Mais où pourrais-je l'écouter ? J'ai cherché sur Youtube, Deezer, le catalogue des bibliothèques et médiathèques de Paris, j'ai trouvé d'autres oeuvres de Sciortino mais pas celle-ci.
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Icare
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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-29, 19:13

Je possède cette oeuvre sur cd, un cd qui ne court évidemment pas les bacs. Au départ, c'est une partition pour ballet du même nom, prenant le titre de poème symphonique lors de son édition discographique. Sur un autre cd d'oeuvres de Patrice Sciortino que j'ai en ma possession, il y a une pièce pour ensemble de cordes, violon solo et timbales qui s'intitule Reflets, d'une durée de dix minutes environ, et qui est en réalité une suite d'extraits tirés du ballet Edgar Poe.

Le cinéma, notamment hollywoodien, s'est également intéressé à l'imaginaire d'Edgar Allan Poe, ce qui a conduit certains compositeurs à illustrer ces univers, comme le fit, par exemple, le compositeur américain Les Baxter, employant souvent des formations instrumentales de proportion chambriste, le plus souvent un ensemble de cordes et de percussions avec un ajout d'électronique. Voilà d'ailleurs ce que j'avais écrit dans le fil dédié au compositeur, ici-même:

<<Les Baxter a pas mal composé pour des métrages tirés d'histoires d'Edgar Poe, La Maison Usher (1960), Le Puits et le Pendule (1961), Tales of Terror (1962), The Raven - Le Corbeau (1963), tous réalisés par Roger Corman et avec Vincent Price parmi les rôles principaux. Je ne connais aucune des musiques composées pour ces films TV de Corman, films que je n'ai d'ailleurs jamais vus. Ce que je connais et ai réécouté récemment, c'est son Edgar Allan Poe suite pour orchestre de chambre°°°, Baxter y ayant employé une section de cordes et de percussions avec une pointe d'électronique pour ce programme télévisuel réalisé avec un budget limité par Ken Johnson. La musique est plutôt tendue avec une domination tonitruante des cordes. La recette "cordes/percussions/électronique fonctionne plutôt bien, une intrigue musicale qui me fut assez captivante à suivre malgré un enregistrement d'époque.

°°°Cette Edgar Allan Poe Suite pour orchestre de chambre se constitue de quatre titres sous la forme de quatre mouvements: "The Pit and the Pendulum", "The Sphinx", "The Cask of Amontillado" et "The Tell - Tale Heart", chacun appartenant sans doute au film du même nom.

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Henri



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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-29, 23:23

Merci pour ces infos. J'ai trouvé ce disque en vente sur Internet mais je n'ai pas pu en écouter le moindre morceau, sauf deux minutes de ce qui doit être le générique de "The Pit and the Pendulum" trouvé sur youtube. Il s'agit d'un extrait du film avec la musique en mono et le son "cinéma années 50". Est-ce que le CD est en stéréo avec un bon son ou bien c'est juste une recopie de la bande originale ?
Ah! oui, non; tu as déjà répondu, c'est l'enregistrement d'époque. Bof ! Tant pis.
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laudec

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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-30, 12:05

Je me demande ce qui fait que certains textes sont mis en musique par plusieurs compositeurs alors qu'il y a tant de poètes, tant d'écrivains qui ont écrit de si beaux textes mais apparemment, les compositeurs se cantonnent à certains textes qu'ils sont plusieurs à mettre en musique à travailler et à retravailler, qu'ont-ils de si particulier ?

Je viens de découvrir une musique de Franz Schubert que je ne connaissais pas et qui est la mise en musique d'un poème de Goethe, encore un de ces poètes qui ont été aimés des compositeurs, mis en musique par leurs soins !
Il s'agit de "Gesang der Geister über den Wassern" en ut majeur, D 714.  Cette musique pour chœur d'hommes que j'écoute interprétée par l'ensemble vocal de Stuttgart et dirigée par Marcel Couraud est tout simplement sublime, quelle beauté, cette musique induit grandeur et désir de dépassement dans mon cœur, trop beau vraiment, bouleversement total  Littérature et musique - Page 2 185465
J'ai trouvé une version sur YT dirigé par une femme, à Oslo, sans paroles, c'est trop beau , j'adore !
Voici le texte traduit en anglais :

The soul of man
Is like the water:
It comes from heaven,
It returns to heaven,
And down again
To earth must go,
Ever changing.

When from the high,
Sheer wall of rock
The pure stream gushes,
It sprays its lovely vapor
In billowing clouds
Towards the smooth rock,
And lightly received,
It goes enshrouded,
Softly hissing
Down to the deep.

Cliffs tower,
Opposing its fall.
Annoyed, it foams
Step by step
Into the abyss.

In a flat bed
It slinks down the grassy vale,
And in the waveless lake
All the stars
Feast on their likeness.

Wind is the wave's
Handsome suitor;
Wind stirs up from the depths
Foaming billows.

Soul of man,
How like to the water!
Fate of man,
How like to the wind!


https://youtu.be/nD5bswx-ENI

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Icare
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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-30, 19:49

Henri a écrit:
Merci pour ces infos. J'ai trouvé ce disque en vente sur Internet mais je n'ai pas pu en écouter le moindre morceau, sauf deux minutes de ce qui doit être le générique de "The Pit and the Pendulum" trouvé sur youtube. Il s'agit d'un extrait du film avec la musique en mono et le son "cinéma années 50". Est-ce que le CD est en stéréo avec un bon son ou bien c'est juste une recopie de la bande originale ? Ah! oui, non; tu as déjà répondu, c'est l'enregistrement d'époque. Bof ! Tant pis.

Ce n'est pas de Poe!...Elle est facile, je sais mais n'ai pu résister... Embarassed... Mahleureusement, je ne peux faire mieux. En rapport à ce que j'écoute en dehors de la musique classique, je suis parfois obligé de me contenter de ces enregistrements d'époque et mon oreille a fini par s'accoutumer si la musique (selon mes goûts) est suffisamment intéressante. J'arrive même à y trouver un certain charme. Ceci étant dit, revenons à la littérature et la musique, avec Poe, Goethe, Kafka, Dante....c'est selon... Very Happy
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Henri



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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-30, 21:43

Personnellement je n'arrive plus à supporter la musique en mono et dans la (mauvaise) qualité d'avant les années 60. Alors que dans les années 60, ça ne me dérangeait pas d'écouter des 45 tours en mono sur un tourne-disque à deux balles. Quand on a goûté à la qualité HiFi c'est difficile de revenir en arrière. Il y a peut-être aussi le fait que mon métier était preneur de son (à la télé, mais quand même).

Retournons sur le pot... je veux dire, revenons à Poe ( Embarassed pas mieux, Icare). En réponse à Laudec, Poe a joui, dès les années qui ont suivi sa mort, d'une célébrité qui lui a hélas bien manqué durant sa vie. ça peut expliquer pourquoi beaucoup de compositeurs (mais pas tant que ça non plus) ont mit en musique ses poèmes et ses contes. Ce qui n'enlève rien à d'autres poètes qui sont sûrement aussi intéressants, voire même plus, qu'Edgar Poe.
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Icare
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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-30, 22:44


Pour la première partie de ton message, je comprends parfaitement. Pour la seconde partie, dès que j'aurai connaissance, au hasard d'une recherche, d'une musique en rapport avec le grand Edgar Allan Poe, j'en ferai part sur ce fil. Very Happy
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Henri



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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-05-31, 23:50

Merci Icare.

Deux compositeurs français ont composé des pièces inspirées de contes d'Edgar Poe, André Caplet (topic ici) et Henriette Renié (aucun topic).

André Caplet : Conte fantastique, d’après Le Masque de la Mort Rouge d’Edgar Allan Poe, pour harpe chromatique principale et orchestre à cordes

La pièce débute dans une atmosphère nocturne où s’invitent bientôt des éléments dérangeants qui installent une inquiétude sourde et indéfinissable imposant bientôt le silence. La musique tente de repousser ce silence par des rythmes et des figures mélodiques qui se veulent enjoués mais qui sont plutôt fiévreux, fébriles. Vers la moitié du morceau, on croit avoir entendu au loin les coups d’une horloge sonnant minuit et tout semble soudain se figer comme si quelque chose de malfaisant venait de faire irruption sans qu’on sache vraiment de quoi il s’agit ni ce qu’il va se passer. Un climat menaçant prend possession du silence et s’étend longuement comme un lourd manteau funèbre. Quelques tentatives de repousser ces sinistres accords s’épuisent en vain, puis soudain, des coups secs frappés sur la caisse de la harpe amènent un nouveau silence pesant, tendu d’angoisse. La musique essaye de résister, de vivre encore un peu dans des tentatives désespérées de chasser la quasi-certitude de sa fin imminente, mais celle-ci s’approche, inéluctable et impitoyable. Au moment où l’appréhension est à son comble, la mort frappe deux coups définitifs et tout s’arrête.

Henriette Renié, Ballade fantastique, d'après le conte d’Edgar Poe Le Cœur révélateur, pour harpe seule

Harpiste de renom, Henriette Renié (1875-1956) était également compositrice et a écrit essentiellement pour son instrument. Bien qu’elle ait signé un Concerto pour harpe et orchestre, c’est pour harpe seule qu’elle a composé cette “Ballade fantastique” d’après le conte d’Edgar Poe “Le Cœur révélateur”. On peut le regretter car elle s’est privée ainsi de ressources aptes à créer une atmosphère, et malgré la réussite de cette belle pièce on n’y retrouve pas vraiment le climat d’inquiétude et de suspens que Poe distille dans sa nouvelle. Il n’est d’ailleurs pas certain que la harpe soit l’instrument idéal pour créer le genre d’atmosphère inquiétante que supposent les contes de l’écrivain américain. Même si André Caplet s’en est plutôt bien sorti, mais avec tout de même le secours d’un orchestre à cordes. D’autre part, la pièce de Renié ne met guère à profit le fameux battement de coeur qui tient une place si importante dans le dénouement de l’histoire. A mon avis, cette “Ballade fantastique” pourrait tout aussi bien s’appeler “Promenade au bord de l’eau” et ne faire aucunement référence à Edgar Poe.
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Henri



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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-06-03, 22:27

Joseph Holbrooke, frère en musique d’Edgar Poe

Le compositeur qui s’est le plus inspiré d’Edgar Poe est sans contexte Joseph Holbrooke. Pour sa biographie je vous renvoie à l’excellent topic de Joaquim. Il s’en est inspiré non seulement dans sa musique mais on pourrait dire dans sa vie même car, comme le poète américain, il vécut dans une relative pauvreté et partageait avec Poe « une même prédisposition pour le bizarre, l’étrange, jointe à un sens aigu de la construction et du développement logique de la pensée, ainsi qu’à une instinctive concision. Chez tous deux, l’impulsion romantique exacerbée jusqu’à la morbidité coexistait avec un humour sardonique, grinçant, aux limites de la caricature. Chacun d’eux trempait sa plume dans un vitriol dévastateur lorsqu’il s’agissait de démolir un adversaire — et ces pamphlets leurs valurent en retour, à l’un et à l’autre, des haines tenaces » (Michel Fleury).

Holbrooke a composé une vingtaine de pièces inspirées d'Edgar Poe, ou en tout cas portant un titre faisant référence à un de ses contes ou poèmes. La plupart des commentateurs estiment, comme Michel Fleury, qu’aucun autre compositeur « n’excella autant à transposer en images sonores appropriées les lugubres visions de l’américain. » Je trouve personnellement qu’il faut relativiser cette affirmation. Lorsque j’écoute par exemple le poème symphonique “the pit and the pendulum”, qui commence déjà d’une manière assez tonitruante, je me demande bien qu’est-ce qui, dans le conte d’Edgar Poe, peut justifier cela. Le récit est celui d’un homme qui se remémore les épreuves physiques et morales qu’il a connues dans un cachot ténébreux de l’Inquisition. Tentant d’abord de l’explorer à tâtons, il manque de tomber au fond d’un puits béant situé en plein milieu. Il découvre ensuite qu’une lame effilée descend du plafond dans un lent mouvement d’oscillation, menaçant de le couper en deux alors qu’il est ligoté sur un lit de bois. Puis enfin, ayant réussi à échapper à ce piège mortel, il découvre que les murs de sa prison, chauffés au rouge, se resserrent lentement sur lui, l’obligeant à reculer vers le puits béant qui s’ouvre au centre du cachot. C’est dire que l’action du récit n’est pas échevelée et est essentiellement faite d’un suspens empli de terreur. Or, la musique de Holbrooke évoque plutôt une action trépidante, avec force tutti d’orchestre, trompettes et cuivres en pagaille, et lorsqu’elle se calme, jamais le moindre sentiment d’angoisse ne nous étreint à son écoute. J’aurais plutôt imaginé une musique très lente, sans trop d’effets d’orchestre, mettant notamment à profit le mouvement lancinant du pendule tranchant qui se rapproche petit à petit de la poitrine du héros, qui pourrait par exemple être évoqué par des sifflements de cordes dans le genre de ceux que Herrmann utilise dans la musique de “Psychose”. En fait, dans ce poème symphonique, le seul moment qui colle avec la nouvelle d’Edgar Poe c’est le finale, qui clôt la musique d’une manière aussi abrupte et flamboyante que se termine le récit : « Mais voilà comme un bruit discordant de voix humaines ! une explosion, un ouragan de trompettes ! Un puissant rugissement comme celui d’un millier de tonnerres ! Les murs de feu reculèrent précipitamment ! Un bras étendu saisit le mien comme je tombais, défaillant, dans l’abîme. C’était le bras du général Lassalle. L’armée française était entrée à Tolède. L’Inquisition était dans les mains de ses ennemis. »

La première oeuvre inspirée de Poe qu’Holbrooke composa fut “The Raven”. Créée le 3 mai 1900, l’œuvre connut un triomphe et propulsa son auteur au premier plan de la vie musicale. Dans le texte français du livret qui accompagne les poèmes symphoniques de Holbrooke, Michel Fleury nous dit que « Le matériau thématique est [...] étroitement modelé sur le texte, si l’on se réfère aux citations placées en tant que points de repère aux principales articulations du discours musical. » Celui du disque “Orchestral Works” (Marco Polo) quant à lui nous dit que « It is a sound depiction of the poem, and one can almost hear the words : ’The rustling of each purple curtain’ — ’suddenly there came a tapping’ — ’It was in the bleak December’ — ’Open here I flung the shutter’ — ’Take thy beak from out my heart’ etc. And the Raven’s ’Nevermore’, remorselessly reiterated by the cold brass, is finally mumbled in the depths — by three bassoons. » J’ai pourtant du mal à faire “coller” la musique au texte. Elle transmet certes une atmosphère qui peut très bien lui convenir mais je suis bien incapable de retrouver à travers elle les mots du poème, pas même le célèbre “nevermore”. Je commet sans doute l’erreur de vouloir que la musique suive fidèlement les vers d’Edgar Poe et que le nevermore soit traduit par trois notes (de basson si l’on veut, ou peut-être de clarinette) qui reviendraient plusieurs fois tout au long du morceau. C’est peut-être une vue un peu primaire mais je ne peux me défaire de l’idée que le rythme du poème et sa scansion fournissent une excellente base pour retranscrire musicalement son atmosphère étrange et mélancolique, avec en plus la répétition lancinante du “nevermore”. Mais bon, je ne suis pas compositeur, et sans doute aussi que je ressens les choses en homme de la fin du XXe siècle - début XXIe, alors que Holbrooke avait la sensibilité d’un homme de la fin du XIXe - début XXe.

A propos de “The Bells”, les commentateurs font inévitablement la comparaison avec l’œuvre de même titre et de même inspiration de Rachmaninov et suggèrent sans vouloir le dire trop fort que celle de Holbrooke serait supérieure (« There is not much doubt which one Poe would have preferred » - Arthur Hutchings. « Il est possible de rêver à la passionnante compétition à laquelle pourrait convier un chef d’orchestre assez entreprenant pour programmer les deux œuvres — et l’issue n’en semble pas jouée d’avance. » - Michel Fleury). Sans vouloir diminuer le mérite de Holbrooke, j’adhère pourtant plus à la version rachmaninienne dont l’orchestration subtile et la mélodie envoûtante et lancinante évoquent beaucoup plus fidèlement (mais cela reste forcément subjectif) les atmosphères inquiétantes de Poe.
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laudec

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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-08-10, 10:35


Je tombe "par hasard" sur un roman qui m'a fort émue au temps de l'adolescence : "Consuelo"  de George SAND, je ne me souviens plus du tout de l'histoire mais j'en garde une impression de grande tendresse.

L’ouvrage évoque un grand nombre d’œuvres musicales et laisse entrevoir la passion de George Sand pour les arts, et surtout pour la musique, qu’elle dépeint comme expression du sublime.    


George Sand dans " Consuelo a écrit:
« On a dit avec raison que le but de la musique, c'était l'émotion. Aucun autre art ne réveillera d'une manière aussi sublime le sentiment humain dans les entrailles de l'homme; aucun autre art ne peindra aux yeux de l'âme, et les splendeurs de la nature, et les délices de la contemplation, et le caractère des peuples, et le tumulte de leurs passions, et les langueurs de leurs souffrances. Le regret, l'espoir, la terreur, le recueillement, la consternation, l'enthousiasme, la foi, le doute, la gloire, le calme, tout cela et plus encore, la musique nous le donne et nous le reprend, au gré de son génie et selon toute la portée du nôtre. Elle crée même l'aspect des choses, et, sans tomber dans les puérilités des effets de sonorité, ni dans l'étroite imitation des bruits réels, elle nous fait voir, à travers un voile vaporeux qui les agrandit et les divinise, les objets extérieurs où elle transporte notre imagination. »    


Considérée comme une des œuvres de fiction majeure de George Sand, Consuelo est à la fois un roman d’aventure et un récit  historique, mais aussi un roman sur la musique classique qui convoque, pour servir de décor, l’Europe des Lumières du XVIIIème siècle.

C’est en 1842, alors qu'elle vit pleinement sa passion avec Chopin , que George Sand rédige Consuelo.  Proche des compositeurs, et notamment amie de Liszt, Meyerbeer ou encore de la cantatrice Pauline Viardot à qui l’ouvrage est dédicacé, George Sand s’est très certainement inspirée de l’univers musical dans lequel elle a évolué pour donner vie au personnage principal de Consuelo, cantatrice italienne d’origine espagnole, qui se produit à l’Ospedale dei Mendicanti sous la direction du maître et compositeur Porpora.

A travers le personnage éponyme principal de Consuelo –  merveilleuse chanteuse italienne dotée d’une voix hors du commun à l’opéra de Venise – le roman évoque l’univers musical de l’époque et la dépendance dans laquelle se trouvent les artistes vis-à-vis des plus puissants. On suit le personnage depuis sa naissance et tout au long de son parcours de cantatrice  qui alterne faste et misère.

Sur cette route – qui prend l’aspect d’un parcours initiatique - Consuelo fait des rencontres : les compositeurs Porpora et Haydn, le personnage fictif du castrat Antonio Uberti dit Porporino ou encore le  librettiste et poète italien Métastase, dans les trois hauts lieux de la musique de l’époque : Venise, Vienne et Berlin.

Au travers des différentes péripéties de Consuelo, se dégage une aventure majeure : celle de la création musicale, au travers de laquelle l’auteur nous livre une formidable documentation sur le monde musical du siècle des Lumières.

Consuelo franchit des étapes : cantatrice à ses débuts, elle deviendra compositeur, affrontant un monde souvent injuste dans lequel la musique est son unique repère. Le récit est avant tout l’histoire d’une voix et le destin d’une femme dans l’Europe cosmopolite du XVIIIème siècle, dont le rêve n'est autre que de faire comprendre et aimer son art.  
Par Madeleine Saliceti (France musique)
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MessageSujet: Re: Littérature et musique   Littérature et musique - Page 2 Empty2015-09-04, 16:22

Oh, très intéressant ! Very Happy Cela me donne envie de le lire :)
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