Comme son nom ne l'indique pas, c'est un compositeur allemand né à Brunswick le 1 juin 1755 et mort à une date inconnue peu après 1823 probablement à Londres.
Federigo Fiorillo (baptisé le 1er juin 1755 à Brunswick, en Allemagne, décédé après 1823) était un mandoliniste et compositeur, célèbre pour ses trente-six caprices pour violon op. 3, également appelés études.
Le père de Fiorillo était Ignazio Fiorillo, un Napolitain, qui jouait également de la mandoline. Au début du dix-huitième siècle, Ignazio fut nommé chef du Court Opera House de Brunswick et s'y installa, où son fils Federigo est né. L'éducation musicale précoce de Federigo a été supervisée par son père. Il a hérité de l’amour de ses parents pour la mandoline et en a obtenu une parfaite maîtrise, capable de montrer la maîtrise des nuances de ton délicates dont il était capable.
En tant que mandoliniste, il a joué dans la plupart des cours royales d'Europe, mais les ressources de l'instrument à cette époque étaient limitées, de même que la demande de joueurs de mandoline. Il était obligé de consacrer son attention à d'autres instruments à cordes, principalement le violon et l' alto. En 1780, il se rendit en Pologne et, en 1783, il dirigea le groupe à Riga.pendant deux ans. Deux ans plus tard, il jouait du violon avec succès aux Concerts Spirituels de Paris. À Paris, il publie certaines de ses premières compositions qui ont été bien reçues. En 1788, il se rendit à Londres, où il joua de l'alto dans le quatuor de Salomon. Fiorillo fit sa dernière apparition publique à Londres en 1794, lorsqu'il donna un concerto pour alto au concert d'Antient. Après avoir quitté Londres, il se rendit à Amsterdam et de là à Paris en 1823 où, très malade, il subit une intervention chirurgicale. Le lieu et la date de son décès sont inconnus, mais selon son éditeur Sieber, il est très probablement mort à Londres en 1823 ou peu après.
L’historien de la musique Philip J. Bone a estimé que les "trente-six caprices du violon avaient le même rang que les études classiques de [Joseph] Kreutzer et de [Pierre] Rode et que, mis à part leur utilité, ils n’ont pas de mérite. .Ils ont été édités par d'innombrables violonistes de renom, et [Louis] Spohr leur a écrit et publié une partie de violon qui les accompagne."
Son oeuvre comporte 70 opus qui représentent environ 200 oeuvres, parmi lesquelles 4 concertos pour violon, des symphonies concertantes et autres musiques instrumentales.
Quintette avec cor, flûte, violon, alto, violoncelle Six quatuors, op. 1; dédié à Monseigneur le Prince de Prusse Six trios pour 2 violons et basse, op. 2 36 Études ou caprices pour violon, op. 3 Six quatuors concertants avec flûte, op. 4 Six duos pour 2 violons, op. 5 Six concertants de quatuors, op. 6 Six quatuors, op. 7 Six trios concertants pour flûte, violon et alto, op. 8 Trois sonates de piano ou piano-forte, avec accompagnement du violon (Mlles Erard, Paris) Trois sonates de piano ou piano-forte, avec accompagnement du violon, op. 7; dédicace: Sa Majesté le Reine de Prusse Trois sonates de piano ou piano-forte, avec accompagnement du violon, op. 9 Concertants Trois quintetti pour 2 violons, 2 altos et violoncelle, op. 12 Six duos concertants pour 2 violons, op. 14 Tre duetti concertanti due violini, op. 15 (1795, Artaria, Vienne) Trois quatuors, op. 16 Trois duos concertants pour violon et violoncelle, op. 31
Dernière édition par joachim le 2019-06-01, 09:33, édité 4 fois
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31173 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
On a l'air de le redécouvrir un peu, outre les Etudes (dont je trouve toujours le genre ennuyeux que ce soit pour violon ou pour piano), par son premier concerto pour violon en fa majeur sorti il y a quelques années, et réenregistré une ou deux fois, mais aussi par l'intégrale des 6 quatuors pour flûte et cordes, et de deux ou trois symphonies concertantes.
Pas de déchet dans ce que j'ai écouté de Fiorillo jusqu'à présent.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31173 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
J'ai son concerto en fa couplé avec le 13° de Viotti.Je l'avais depuis un moment . Ca m'a donné envie de le reécouter . Fiorillo n'a pas composé énormément mais s'est aussi interessé au piano. Il a laissé 9 sonates pour piano , 24 sonates pour violon et piano, 3 sonates pour la harpe op 44 ,19 divertissements pour harpe /piano et flute.Et de nombreuses pièces légères pour piano avec parait-il des titres bizarres. Il m'a tout de même semblé moins interessant que Viotti
joachim Admin
Nombre de messages : 27055 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Pas de déchet dans ce que j'ai écouté de Fiorillo jusqu'à présent.
En même temps, il a pas composé grand chose...
tout de même :
4 concertos pour violon (dont n° 1 en fa majeur, 1789) 4 symphonies concertantes (pour 2 flûtes en sol majeur, 1786, pour 2 hautbois en fa majeur, 2 pour 2 violons) 3 quintettes concertants pour 2 violins, 2 altos, violoncelle op 12 Quintette pour cor, flûte, violon, alto et basse continue en fa majeur 24 quatuors à cordes (dont 6 quatuors concertants op 6, 6 op 7, 3 op 16, 6 op 23) 18 quatuors avec flûte (dont les 6 quatuors concertants op 4, 1780) 12 trios pour 2 violons et violoncelle (dont les 6 Trios op 2) 9 trios pour flûte, violon et alto (dont 6 Trios concertants op 8) 42 duos pour 2 violons (dont 6 Duos op 5, 6 Duos op 13, 6 Duos op 14) 6 Sonates pour violon et alto, op 15 (1795) 6 duos pour violon et violoncelle, op 31 3 sérénades pour harpe 72 Exercices pour la harpe, op 41 (1810) 4 Duos concertants pour harpe et piano, op 37 Sonate pour harpe et flûte op 36 Grand duo pour flûte et piano à 4 mains (1815) 19 divertimentos 24 sonates pour violon et piano (dont 3 sonates op 7 et 3 sonates op 9) 9 sonates pour piano (dont les 3 Sonates op 44) Etude pour le violon, formant 36 caprices, op 3 Suite de l'étude du violon, 6 sonates op 15 pour violon et alto 3 Canzonettes italiennes, op 70 (1817)
joachim Admin
Nombre de messages : 27055 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Bien que né à Brunswick, Federigo Fiorillo (1755-c.1823) était d'origine napolitaine, comme le confirmera l'appréciation la plus désinvolte de ces belles et rares œuvres concertantes. En effet, son œuvre doit autant au style d'Albinoni, mort cinq ans avant sa naissance, qu'à son contemporain Mozart. Fiorillo était lui-même violoniste, qui fit le tour des cours d'Europe avant de s'installer à Londres en 1788. Comme son contemporain Viotti, Fiorillo composa de la musique pour violon comme les 36 Caprices qui sont encore bien connues des étudiants aujourd'hui.
Ses quatre concertos sont beaucoup moins familiers ; le premier a été publié à Paris en 1789. Après un premier mouvement étendu et élaboré, il y a un Larghetto simple, semblable à une chanson, puis un rondo-finale plein de feux d'artifice musicaux. Dans sa sinfonia concertante, Fiorillo a même renoncé au répit momentané du mouvement lent : il s'agit d'œuvres en deux mouvements, rapides et fougueuses, bien qu'encore conçues sur la plus grande extrémité du spectre classique formellement parlant, bien que peu avancées en termes de style depuis le baroque, mais avec quelques points de pédale pour introduire une tension harmonique. Le premier d'entre elles est écrit pour deux hautbois, tandis que les deux derniers sont pour une paire de violons.
Les solistes et l'orchestre de ce nouvel enregistrement sont tous des musiciens italiens relativement jeunes, bien formés dans le style. Il plaira sûrement aux collectionneurs de concertos rares : il existe en effet très peu d'albums consacrés à la musique de Fiorillo, et aucun à petit prix.
https://www.youtube.com/watch?v=3i03xb0G2Bk
Tracklist 00:00:00 Federigo Fiorillo: Concerto No. 1 in F Major: I. Allegro moderato 00:13:26 Federigo Fiorillo: Concerto No. 1 in F Major: II. Larghetto 00:18:59 Federigo Fiorillo: Concerto No. 1 in F Major: III. Rondo (Poco vivace) 00:24:02 Federigo Fiorillo: Sinfonia concertante No. 1 in F Major: I. Allegro 00:34:19 Federigo Fiorillo: Sinfonia concertante No. 1 in F Major: II. Rondo (Allegretto-Allegro) 00:42:12 Federigo Fiorillo: Sinfonia concertante No. 2 in D Major: I. Allegro maestoso 00:53:42 Federigo Fiorillo: Sinfonia concertante No. 2 in D Major: II. Rondo (Allegro-Presto) 00:59:39 Federigo Fiorillo: Sinfonia concertante No. 3 in E Major: I Allegro maestoso 01:09:19 Federigo Fiorillo: Sinfonia concertante No. 3 in E Major: II. Rondo (Allegro)
joachim Admin
Nombre de messages : 27055 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Federigo Fiorillo (Brunswick, 1 juin 1755 - après 1823) est un violoniste, altiste et compositeur italien, fils d'Ignazio Fiorillo (1715-1787).
Il aurait d'abord appris à jouer de la mandoline avec son père et ne s'est tourné que plus tard vers le violon. Il avait probablement tourné pendant un certain temps avant sa première apparition enregistrée en tant que violoniste à Saint-Pétersbourg en 1777. Il était en Pologne de 1780 à 1781, jouant à la fois du violon et de la mandoline, et de 1782 à 1784, il était chef d'orchestre à Riga. En 1785, il joua avec un succès considérable au Concert Spirituel de Paris, et le premier de ses nombreux ouvrages publiés parut peu après.
Il resta apparemment trois ans à Paris puis se rendit à Londres où, en 1788, il commença à jouer régulièrement comme altiste dans le quatuor de Salomon. Selon Fétis, sa dernière apparition publique était en tant que soliste dans un concerto pour alto en 1794, mais la page de titre de son op. 29 (trio pour flûte, violon et alto), publié quelque temps entre 1802 et 1811, indique qu'il a continué à jouer dans certaines occasions publiques.
Ses œuvres ont continué à paraître chez divers éditeurs à travers l'Europe jusqu'en 1817 environ. Selon un rapport, il a quitté Londres en 1815 et Pohl a déclaré qu'il avait passé quelque temps à Amsterdam. Il est cependant possible qu'il soit resté à Londres jusqu'en 1823, date à laquelle il se rendit à Paris pour subir une opération. Fétis a appris de l'éditeur de Fiorillo, Sieber, qu'il était retourné à Londres après son traitement.
Les œuvres de Fiorillo semblent à la fois conservatrices et conventionnelles. Ses compositions pour violon reflètent la technique d'un virtuose, mais il a choisi d'orienter une grande partie de sa créativité prolifique (plus de 70 numéros d'opus et quelque 200 œuvres) vers les modes de l'époque, comme les pièces légères pour piano, divertissements et arrangements de chansons populaires. Incontestablement, il a réussi auprès du public ; ses publications sont apparues dans de multiples éditions dans la majeure partie de l'Europe. En conséquence, les numéros d'opus contradictoires sont courants et sa production totale nécessite une clarification bibliographique. Bien que de grandes surprises ne soient pas susceptibles d'émerger, il n'est pas possible de juger de la réussite de Fiorillo sur la base de nos connaissances actuelles. Sa renommée actuelle repose presque entièrement sur une seule œuvre, ses 36 caprices pour violon. Ce sont des études de bonne qualité musicale, et elles ont pris place dans le répertoire pédagogique du violoniste à côté de celles de Rode et Kreutzer.
https://www.youtube.com/watch?v=uivqnVS58Xw
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31173 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
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