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 Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)

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joachim
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MessageSujet: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2007-05-22, 10:20

Alexandre Sergueievitch Dargomijski  (Aleksandr Sergeev Dargomyžskij), né à Tula le 14 février 1813 et mort à Saint-Pétersbourg le 17 janvier 1869, était un compositeur russe.

Amateur éclairé, il étudie le piano et le violon en dilettante à Saint Petersbourg, puis occuppe un poste dans l'administration.
Alexandre Dargomyjski fait la connaissance de Mikhaïl Glinka en 1833. Glinka lui apporte les connaissances théoriques et pratiques qui lui manquaient pour entrer de plain-pied dans le domaine de la composition musicale, dont il fait sa profession à partir de 1843.

Après son voyage de 1844-1845 à Paris, Dargomyjski commence à s'intéresser de près au folklore de son pays. Il effectue un travail d'étude important sur la langue russe parlée et sur les manières d'exploiter sa prosodie dans le cadre d'œuvres musicales. Ce travail, joint à celui de Glinka, permet de jeter les bases d'un nationalisme artistique qui sera aux fondements de l'école musicale russe, d'où sortira le Groupe des Cinq.

Œuvres principales

Opéras :

Esmeralda (1847)
Rusalka (1856)
Le Triomphe de Bacchus (1867)
Le Convive de Pierre ou Don Juan (1868, orchestré par Rimski-Korsakov)

De très nombreuses romances, arias, ballades, choeurs
De nombreuses pièces pour piano (dont une Tarentelle slave)
Quelques pièces orchestrales (Baba-Yaga, Fantaisie finnoise, Danse cosaque...)


Dernière édition par joachim le 2019-01-18, 10:25, édité 1 fois
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2007-05-22, 11:56

Merci pour la bio Wink
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https://musiqueclassique.forumpro.fr
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2009-01-16, 19:39

Une bio plus complète ici :

http://www.russie.net/music/dargomyjski.htm

Je viens d'écouter quelques oeuvres symphoniques :

Kazachok, fantaisie sur la malorossiisky kazachok
Baba Yaga, ou De la Volga à Riga
Bolero
Chukhonskaïa Fantazika

dirigées par Evgeni Svetlanov (et complétées par des oeuvres de Glinka).

Rien de très extraordinaire, mais agréable à écouter.
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MessageSujet: Dargomizhsky, un inconnu en occident   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2012-08-03, 21:17

Un compositeur qui a connu un certain succès en Russie est Alexandre Dargomizhsky (александр даргомижкий). Son opéra Russalka a fait fureur en Russie... Russalka est une espèce de sirène, mais pas trop gentille...

La Russalka se Dvorak est complètement différente, c'est la victime de l'histoire d'Andersen
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Little_Mermaid
------------


http://en.wikipedia.org/wiki/Alexander_Dargomyzhsky

La Russalka de Dargomizhsky se venge du prince et le noie avec elle, même histoire que la nuit de mai de Rimsky-Korsakov (Gogol, veiillées de Dikanka).

Martin



D'autres opéras, le convive de pierre (Pushkin), Esmeralda (Victor Hugo, Notre-Dame) probablement moins intéressants, de très belles chansons, grand admirateur de Glinka...La particularité du convive (Dom Juan) est que le texte est intégralement celui de Pushkin, aucun mot n'a été changé.

Martin encore
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2012-08-04, 10:04

Dargomijski (en français Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) 338665 ) a composé principalement pour le chant (opéras, choeurs, mélodies) et aussi pour piano : une tarentelle slave est assez connue.

J'ai justement écouté le Convive de Pierre, et Roussalka, mais je n'ai pas été très emballé : il n'y a pas vraiment d'airs, c'est surtout du récitatif continu, ce qui était plutôt rare à l'époque.
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2012-08-05, 06:25

[

J'ai justement écouté le Convive de Pierre, et Roussalka, mais je n'ai pas été très emballé : il n'y a pas vraiment d'airs, c'est surtout du récitatif continu, ce qui était plutôt rare à l'époque.[/quote]

Oui, le convive car il respecte intégralement le texte de Pouchkine, Roussalka a de beaux airs cependant. Je trouve que c'est un très bel opéra. Quant à l'orthographe, je pensais qu'on avait fini avec les enfantillages, sur les disques c'est mon orthographe que tu vas lire, je crois. C'est du bidon. Moi, je ne pense plus corriger personne... Même s'ils font des fautes de français... Il y en a quelques uns. Les chansons sont très belles... Je ne le considère un compositeur majeur, de toute façon. J'ai eu la chance d'obtenir Esmeralda (Victor Hugo, notre Dame de Paris), un peu déçu.

Réécoute Roussalka, ça vaut la peine.

Le superbe ténor Lemeshev chante une de ses romances




Nesterenko (Pouchkine)





Martin

P.S. je ne suis pas francophone... Je crois que mon français est quand même assez bon, j'ai l'habitude d'écrire les noms selon les disques que j'achète... Je n'habite pas en France et rarement j'achète un disque français... Poutchini au lieu de Puccini, serait-tu d'accord, non? Alors, on n'est pas cohérent, mon vieux... Motsart... Et Bach???? Ginastera??? Ce sont des sons qu'on n'a pas en français... Histoire à ne jamais finir. Le respect, c'est bien meilleur.
Moi, je ne corrigerai plus!
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joachim
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2012-08-05, 08:42

myaskovsky2002 a écrit:


P.S. je ne suis pas francophone... Je crois que mon français est quand même assez bon, j'ai l'habitude d'écrire les noms selon les disques que j'achète... Je n'habite pas en France et rarement j'achète un disque français... Poutchini au lieu de Puccini, serait-tu d'accord, non? Alors, on n'est pas cohérent, mon vieux... Motsart... Et Bach???? Ginastera??? Ce sont des sons qu'on n'a pas en français... Histoire à ne jamais finir. Le respect, c'est bien meilleur.
Moi, je ne corrigerai plus!

Suite et fin sur l'orthographe des compositeurs

Quand j'ai écrit Dargomijski, avec le Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) 338665 , c'était simplement pour te charrier un peu suite à tes interventions précédentes Wink et c'est bien l'orthographe que l'on trouve dans les encyclopédies françaises, y compris le Baker/Slonimsky qui est pourtant d'origine américaine.

Mais il est évident qu'en France, on prononce Mozart et non Motsar, et Bak et non Barr, mais bien Poutchini pour Puccini, et... Ginastera pour Ginastera. Laughing Mais le problème principal, comme on l'a dit précédemment, c'est pour le russe avec son alphabet cyrillique.

Alors, mon cher Martin, mes compliments : pour un non francophone, tu écris relativement bien. Ta première langue c'est quoi finalement ? L'espagnol ? L'anglais ? J'ai cru comprendre que tu habites au Canada, mais où, côté francophone ou côté anglophone ?

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Pianoline
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2012-08-05, 11:15

Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) 100620 Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) 100620 Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) 100620
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2012-08-05, 14:10



Alors, mon cher Martin, mes compliments : pour un non francophone, tu écris relativement bien. Ta première langue c'est quoi finalement ? L'espagnol ? L'anglais ? J'ai cru comprendre que tu habites au Canada, mais où, côté francophone ou côté anglophone ?

[/quote]

Merc!

Je suis né en Argentine, donc ma langue maternelle est l'espagnol. De père britannique et de mère française...un peu paresseuse... Je suis allé à une école écossaise pendant tout mon primaire et mon lycée... Mais ma mère me parlait en espagnol... "tu ne comprends rien et je ne suis pas un bon prof, dès que tu apprendras le français à l'école, on commencera à parler en français." La première fois que je suis allé en France, je savais dire oui et non, merci peut-être hihihihi. J'ai souffert. Quand j'ai eu le français à l'école comme langue étrangère, ma mère a commencé progressivement à me parler en français, j'avais 16 ans et, depuis on n'a jamais arrêté.

Donc, avec mon père, je parlais en anglais, avec ma mère en français et avec mes amis en espagnol...

Au Canada, j'utilise 42.3456478% de français, 39.35467% d'anglais (j'habite à Montréal, un mélange des deux) et la balance en espagnol, avec ma femme qui est aussi Argentine. Et voilà. Un peu long, je suis désolé. Ici au Canada, pour les noms de famille russes, on utilise l'orthographe anglaise... C'est un peu normal car l'influence anglophone est grande...même en Argentine, on devrait écrire Jachaturian (car le J espagnol est équivalent au X russe pour хачатурян) mais non, on utilise l'orthographe anglaise Khachaturian... L'influence anglaise est trop grande. De mon côté, j'ai appris le russe par moi-même, un rêve d'adolescent...quand j'avais 17 ans, j'avais appris l'alphabet... Là, je ne le parle pas parfaitement, mais je me débrouille bien et connais la grammaire convenablement. Comme j'ai du front, je peux maintenir un conversation en italien et en portugais. Voilà mon histoire.



Martin
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joachim
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2019-01-18, 09:26

Le lien ci-dessus n'est plus bon, voici une biographie plus complète :

Aleksandre Sergeievitch Dargomijski, en russe : Александр Сергеевич Даргомыжский - (né à Troitskoie, province de de Tula, Russie, le 2 Février de 1813 - mort à Saint-Pétersbourg le 17 Janvier de 1868) était un compositeur russe. Avec Glinka, il était l'un des créateurs de la musique romantique russe basée sur l'utilisation de la musique populaire. Le travail du Groupe des Cinq  dérive de tous deux, en particulier pour leurs opéras.


À la fin de 1817, alors qu'Aleksandre avait quatre ans, la famille s'installa à Saint-Pétersbourg. Influencé par sa famille, il affiche un goût prononcé pour la musique et une passion pour la culture française. En 1819, il commença à étudier la musique avec Wohlgeborn. À 7 ans, il commence à étudier le piano avec A. Danilévski, et en 1822 le violon avec P. Vorontsov, mais son père le destine à la fonction publique et comme pour la plupart des compositeurs russes de l'époque, la musique n'est qu'une activité de loisirs. En 1824, il commence à écrire les premières compositions.

À Saint-Pétersbourg, il était connu pour être un bon pianiste et publia certaines de ses premières œuvres, écrites sans grande connaissance de la composition. Grâce à la connaissance qu'il a faite avec Glinka en 1833, il fournit des exercices basés sur les traités de contrepoint de Siegfried Dehn.

Avec Glinka, ils ont analysé ensemble les œuvres de Beethoven et de Mendelssohn. Impressionné lors des essais de l'opéra pour lequel Glinka travaillait, Une vie pour le tsar, Dargomijski voulait également écrire un opéra basé sur le roman de Victor Hugo Lucrecia Borja. Il a abandonné le projet en raison de ses difficultés et le prouve encore avec une œuvre très en vogue en Russie, Notre-Dame de Paris, également de Hugo. Il a intitulé l'opéra Esmeralda et l'a achevé en 1840, bien qu'il ne puisse le représenter avant 1847. La réception du public fut froide. Quelques années plus tard, le compositeur a reconnu l’influence de Halévy et Meyerbeer dans cette première œuvre.

Dargomijski a compris que s'il voulait contribuer au progrès de la musique en Russie, il devait acquérir une culture qui lui faisait défaut. Pour ce faire, il s'est consacré pendant huit ans à des études approfondies et à la lecture attentive d'œuvres classiques et modernes. En 1844, il s'installe à Paris, où il rencontre personnellement Fétis, Meyerbeer, Halévy et Auber. Là, il a été séduit par l' opérette, alors qu'il n'a cessé d'aimer les productions de Grand Opera, qui le fascinaient jusque-là. En même temps, il commence à comprendre l'originalité et la charge poétique de la musique russe.

C'est pour cette raison qu'il décide de rentrer dans son pays pour se consacrer à l'étude de la chanson populaire. Il était particulièrement intéressé par les aspects dramatiques et comiques, comme en témoignent ses chansons populaires qu'il commence à écrire. Dargomijski reçut également l'influence d'un courant réaliste et critique qui dominait la Russie à cette époque, en grande partie grâce aux écrivains et philosophes Vissarion Belinski et Nikolai Chernixevski, publiés par le magazine Iskra.

Ces influences, ainsi que leur intérêt pour la chanson populaire, se sont cristallisées dans la composition de l'opéra Russalka (L'ondine), dans laquelle on a voulu voir une dénonciation des inégalités sociales de la Russie de l'époque. L'opéra, basé sur un texte d' Aleksandre Pouchkine et avec son propre livret, a été joué pour la première fois à Saint-Pétersbourg en 1856. L'œuvre était bien connue en Europe pour ses charmants fragments et ses rôles de "bande dessinée". C'est son meilleur travail, à la fois pour l'utilisation correcte de l'élément populaire et pour la solidité de la facture, dans lequel l'influence de Wagner est remarquée, tout en restant originale. Le succès correspondait au mérite et la première resta marquée comme un événement, Russalka est considéré comme le deuxième opéra russe, le premier étant Une vie pour le tsar de son ami Mikhail Glinka. Les deux font partie du répertoire de tous les opéras russes.

Après Russalka , la proximité entre le compositeur et le groupe Belinski s'est accrue. Il est complexe de savoir dans quelle mesure cette idéologie était en jeu ou d'écrire un type de musique qui s'éloignait du style de l'opéra italien, d'une musique qui reflète véritablement le monde, direct, sans beaucoup d'ornementation. À la fin des années cinquante, il compose une série de chansons sur des thèmes extraits de la vie quotidienne, telles que Tituliarni sovétnik (Le conseiller, 1859).

À ce moment-là, Dargomijsky avait rassemblé autour de lui un petit groupe d'adeptes. Ses relations avec le groupe des cinq émergeant n'étaient pas simples, car il était constamment exaspéré par la grande musique russe, en particulier après le retrait de Russalka du répertoire des théâtres impériaux. Cela le poussa à revenir quelque temps en Europe où il composa deux fantaisies symphoniques basées sur des chansons populaires, Baba-iagà (La Sorcière, 1862) et Kazatxok (1864), interprétés avec succès à Bruxelles.

De retour en Russie, il a acquis une certaine personnalité. En 1867, il est nommé président de la Société de musique russe, une tâche qui le submergera. Il a décidé de terminer le projet d'opéra sur Le Convive de Pierre, sans toucher un mot du texte de Pouchkine, les Petites tragédies, afin de respecter autant que possible la réalité de l'œuvre. Il l'a fait en utilisant les ressources de composition les plus simples afin de ne pas altérer le travail, qui est basé sur de simples mélodies avec accords. Son intention, assez singulière, attire l’attention du Groupe des Cinq, en particulier de César Cui, qui l’encourage à continuer de composer l’œuvre après l’échec de la première de l'opéra-ballet Le Triomphe de Bacchus. Il est créé après sa mort en 1872 après avoir été achevé par César Cui et Nikolai Rimski-Kórsakov, sans grand succès et par un abonnement populaire.


Œuvres

On a parfois dit que Dargomijski avait mal interprété les théories wagnériennes dans l'utilisation d'un style plus récité que vocal dans le Convive de Pierre. En fait, on n’entendait guère parler de Wagner en Russie à cette époque et il n’existe aucune preuve de l’utilisation du leitmotiv, ni du soutien orchestral - caractéristique de Wagner - au contraire, certains usages d'échelles complètes et les rebondissements populaires montrent le caractère unique de l'œuvre. Quelques auteurs qui commencent à trouver le leitmotiv dans le Convive de Pierre, mais dans un nombre beaucoup plus petit et son utilisation est beaucoup moins systématique. Ils servent principalement à caractériser les personnages secondaires. Dargomijski a également utilisé des intonations fixes, mais seulement lorsqu'il veut montrer quelque chose qui est donné une fois pour toutes. Dargomijski, comme Wagner, voulait que sa musique souligne le sens dramatique du texte et, dans ce but, il préférait le récit à la mélodie définie.

Quoi qu’il en soit, c’est bien l’échec de l’opéra qui a eu la plus grande influence sur toute l’histoire de l’opéra. L'intérêt pour le réalisme et la déclamation du récit influençait Moussorgski, qui cherchait sa propre expérience dans Borís Godounov et qui a également influencé Cui et Rimski-Kórsakov. Le Convive de pierre était la bible de l'école russe contemporaine, même si ses préceptes n'étaient pas strictement appliqués.


Opéras

Esmeralda, 4 actes, livret du compositeur d'après Notre-Dame de Paris de Victor Hugo (1838/41), créé Bolshoï décembre 1847
Torzhestvo Vakkha (Le Triomphe de Bacchus), opéra-ballet d'après Pouchkine (1843/48) créé Bolshoï janvier 1867
Rusalka, 4 actes, livret du compositeur d'après Pouchkine (1848/55) créé Circus de St Petersbourg mai 1856
Mazeppa, inachevé (1859) seul reste un Duo pour 2 voix et piano (1872)
Rogdana, inachevé (1860/67) Il existe 5 extraits (mélodie, duos, chœurs), 1874/75
Kanennïy gost' (Le convive de pierre), 3 actes, livret de Pouchkine (1866/69) achevé par Cui et orchestré par Rimski Korsakov, créé à Marinski, St Petersbourg en février 1872


Orchestre

Bolero (v. 1830)
Baba-Yaga (S Volgi v Rigu) - de Volga à Riga - fantaisie (1862)
Kazachok, fantaisie (1864)
Chukhonskaya fantaziya (Fantaisie finnoise) (v. 1863)


Piano

5 pièces de jeunesse (années 1820) : Marche, Française (Contredanse), Valse mélancolique, Valse, Cosaque (Kazachok)
Blestyashchiy val's [Valse brillante], 1829–30 (1831)
Variations sur un thème russe (Vinyat menya v narode) [Ils m'accusent devant le peuple], 1829 ou début 1830(1836)
Mechtï Ėsmeraldï [Rêves d'Esmeralda], fantasia, 1838 (1839)
2 novïye mazurki [2 nouvelles mazurkas], late 1830s (1840)
Galop, de Ėsmeralda, 1838–41 (early 1840s)
Polka, c1844 (1844)
Scherzo, 1842–3 (1844)
Tabakerochnïy val's [Snuff-Box Waltz], 1845 (1846)
Pïlkost' i khladnokroviye [Passion and Composure], scherzo, c1845–7 (1847)
Pochta [The Post], quadrille, mid-1830s–40s (late 1840s)
2 Danses sur des thèmes d'Ėsmeralda, v.1847 : Polka-mazurka, Mazurka
Marche, de Ėsmeralda, 1838–41 (Paris, 1850)
Pesnya bez slov [Chanson sans paroles], mid – 1840–50s (1851)
Fantasia sur des thèmes de Ivan Susanine de Glinka, début des années 1850 (1854–5)
Tï i vï [Tu et vous], romance, ?late 1840s (mid-1850s); orig. 1v, pf, 1830s–40s
Slavyanskaya tarantella, pf 4 mains, 1864–5 (Paris, 1866)
Waltz, ed. (?Moscou, 1954)


Duos à 2 voix et piano

Deva i roza [The Maiden and the Rose] (A. Del'vig), early 1830s (1843)
Chto, moy svetik luna [What, my radiant moon] (Vyazemsky), early 1840s (1844)
Rïtsari [The Knights] (Pushkin), 1842 (1844)
Tï i vï [Tu et vous] (Pushkin), late 1830s – early 1840s (1848); orig. 1v, pf, 1830s–40s; arr. pf, late 1840s
Devitsï, krasavitsï [Beautiful Girls] (Pushkin), arr. 2vv, orch, RUS-Spk, 1844–5 (1849)
Nenaglyadnaya tï [You my wondrous beauty], c1849 (1849)
Yesli vstrechus' s toboy [If I encounter you] (A. Kol'tsov), c1849 (1849)
[13] Peterburgskiye serenadï [Petersburg Serenades], chorus, mid-1840s – early 1850s, nos.1–9 (1850), complete (early 1850s): Iz stranï, stranï dalekoy [From a Far-Off Land] (Yazïkov); Gde nasha roza [Where is our rose] (Pushkin); Voron k voronu letit [The raven flies to the crow] (Pushkin); Pridi ko mne (Come to me] (Kol'tsov); Chto smolknul vesel'ye glas [What has silenced the laughter in your eyes] (Pushkin); Pyu za zdraviye Meri [I drink to Mary’s health] (Pushkin); Na severe dikom [In the Wild North] (Lermontov); Po volnam spokoynïm [On Calm Waves]; V polnoch' leshiy [The Wood-Goblin at Midnight]; Prekrasnïy den', chastlivïy den' [Fine Day, Happy Day] (Del'vig); Burya, mgloyu nebo kroyet [The storm covers the sky with darkness] (Pushkin); Govoryat, yest'strana [They say there is a land] (Timofeyev); Vyanet, vyanet leto krasnoye [Glorious summer is fading, fading] (Pushkin)
Zastol'naya pesnya [Drinking-Song] (Del'vig), 1v, chorus, 1844–5 (1851)
Dushechka-devitsa [Darling Girl] (trad.), 1v, female chorus, 1850 (1851); orig. 1v, pf, 1849–50
Minuvshikh dney ocharovaniya [The Fascination of the Past] (Del'vig), early 1850s (1852)
Skazhi, chto tak zadumchiv tï? [Tell me, why are you so thoughtful?] (Zhukovsky), 3vv, pf, 1851–2 (1852)
Nochevala tuchka zolotaya [In the night there was a golden cloud] (M. Lermontov), 3vv, mid-1850s (1856)
Nocturne (trans. S. Levik), mid-1850s (1856)
Schastliv, kto ot khlada let [Happy is he who from years of coldness] (Zhukovsky), mid-1850s (1857)
Ne trite glaza [Do not rub your eyes], 3vv, pf, ?1856–64, pubd in Muzïkal'noye obozreniye (1887), no.26
Chto mne do pesen [What good are songs to me] (1857)
K druz'yam [To my Friends] (Pushkin) (1858); orig. 1v, pf, 1850–51
Vladïko dney moikh [Master of my Days] (Pushkin) (1860)
Molitva [Prayer] (Pushkin), 4vv, pf, 1860; orig. 1v, pf, after 1837
Nad mogiloy [Above the Grave] (Del'vig), 4vv, pf, early 1860s (1861); orig. Epitafiya, 1v, pf (1852)
Duets from Ėsmeralda (Hugo, trans. Dargomïzhsky), 1830s – early 1840s (1858)
Kamen' tyazholïy [Heavy Stone], early 1860s (1863); orig. 1v, pf, early 1830s
Duet from Mazepa (Pushkin), early 1860s (1872)
5 excerpts from Rogdana, early 1860s (1874–5): Komicheskaya pesnya [Comic Song] (Weltman), 1v, chorus; Duettino; Vostochnïy khor otshel'nikov [Eastern Chorus of Hermits] (Pushkin); Khor volshebnïkh dev nad spyashchey knyaznoy Rogdanoy [Chorus of Enchanted Maidens over the Sleeping Princess Rogdana]; Khor devushek [Chorus of Girls] (Weltman)
Many arrs. of works by other composers, 2–3vv


Mélodies à voix seule et piano

Kolïbel'naya pesnya (Bayu, bayushki, bayu) [Lullaby] (M.B. Dargomïzhskaya), 1830 (1831)
Tol'ko uznal ya tebya [If only I had recognized you] (Del'vig), 1835–6 (1836)
O, ma charmante (Drug moy prelestnïy) [My Charming Friend] (Hugo, trans. Solovtsova), 1830s (1836)
V tyomnuyu nochku v chistom pole [In the dark night in the open field] (Dargomïzhskaya), 1830s (1836–7)
Lezginskaya pesnya [Lezghinka Song], after 1835 (1839)
La sincère (Iskrenneye priznaniye) [A Sincere Confession] (Desbordes-Valmore, trans. Solovtsova) (1839)
Golubïye glaza [Blue Eyes] (Tumansky), early 1830s (1843)
Kayus', dyadya [I confess it, uncle] (Timofeyev), ?1835 (1843)
Svad'ba (The Wedding] (Timofeyev), after 1835 (1843)
Moy suzhenïy, moy ryazhenïy [My promised one, my parted one] (Del'vig), ballad, mid-1830s (1843)
Molitva [Prayer] (Vladïko dney moikh) [Master of my Days] (Pushkin), after 1837 (1843), arr. 4vv, pf, 1860
Baba staraya [The Old Woman] (Timofeyev), after 1838 (1843)
Kak mila yeyo golovka [How dear is her little head] (Tumansky), 1839–40 (1840–41)
Odelas' tumanami Sierra-Nevada [The Sierra Nevada was covered with mist] (Shirkov), bolero, 1839–40 (1843)
Skroy menya, burnaya noch' [Hide me, stormy night] (Del'vig), 1842 (1843)
Vertograd [Garden] (Pushkin), early 1840s (1843)
Ya umer ot schast'ya [I died of happiness] (Uhland, trans.), early 1840s (1843)
Ya vas lyubil [I loved you] (Pushkin), early 1840s (1843)
Ėlegiya [Elegy] (Ona pridyot) [She will come] (Yazïkov) (1843); arr. 1v, va/vc, 1861
Privet [Greetings] (Kozlov, after Byron) (1843)
Tï khoroshenkaya [You are a pretty one], early 1830s (?1843)
Nochnoy zefir struit ėfir [The night zephyr stirs the air] (Pushkin), 1830s–40s (1844)
Tï i vï [Tu et vous] (Pushkin), 1830s–40s (1844); arr. 2vv, pf, 1830s–40s, pf, late 1840s
Vlyublyon ya, deva-krasota [I am in love, my maiden, my beauty] (Yazïkov), 1830s–40s (1844)
Molitva [Prayer] (V minutu zhizni trudnuyu) [At a difficult moment in life] (Lermontov), 1840–42 (1844)
Tuchki nebesnïye [Heavenly Clouds] (Lermontov), 1841–2 (1844)
Yunosha i deva [The Girl and the Youth] (Pushkin), 1841–2 (1844)
Lileta (Del'vig), 1842 (1844)
Ne sudite, lyudi dobrïye [Do not judge, good people] (Timofeyev), 1843 (1844)
Ėlegiya [Elegy] (Ne sprashivay, zachem) [Do not ask why] (Pushkin), early 1840s (1844)
Shestnadtsat' let [Sixteen Years] (Del'vig), early 1840s (1844)
Sleza [A Tear] (Pushkin), early 1840s (1844)
V krovi gorit ogon' zhelan'ya [The fire of desire burns in my blood] (Pushkin), early 1840s (1844)
Tï skoro menya pozabudesh' [You will soon forget me] (Zhadovskaya), 1846 (1847)
Dieu, qui sourit (Bog vsem darit) [God bestows upon all] (Hugo), 1846, facs. (1913)
I skuchno i grustno [It is both tedious and sad] (Lermontov), 1847 (1847)
Ballade (from A. Dumas: Catherine Howard, trans. Solovtsova), early 1840s (1848)
Ne nazïvay yeyo nebesnoy [Do not call her heavenly] (Pavlov), 1848 (1848)
Ya skazala, zachem [I have said why] (Rostopchina), 1847–8 (1849)
Mne grustno [I am sad] (Lermontov), 1848 (1849)
Slïshu li golos tvoy [Do I hear your voice] (Lermontov), c1848–9 (1849)
Dayte krïl'ya mne [Give me Wings] (Rostopchina), 1849–50 (1851)
Dushechka-devitsa [Darling Girl] (trad.), 1849–50 (1851); arr. 1v, female chorus, 1850 (1851)
Likhoradushka (trad.), 1849–50 (1851)
Ne skazhu nikomu [I shall tell no-one] (Kol'tsov), 1849–50 (1851)
Bog pomoch'vam! [God Help you!] (Pushkin), 1850–51 (1851)
Bushuy i volnuysya glubokoye more [Rage and be turbulent, deep O deep sea] (Rostopchina), 1850–51 (1851)
K druz'yam [To my Friends] (Pushkin), 1850–51 (1851); arr. 2vv, pf (1858)
K slave [To Fame] (Obleukhov), 1850–51 (1851)
Mechtï, mechtï [Dreams, Dreams] (Pushkin), 1850–51 (1851)
Mel'nik [The Miller] (Pushkin), 1850–51 (1851)
Potseluy [A Kiss] (Baratïnsky), 1850–51 (1851)
Ya vsyo yeshcho yego lyublyu [I still love him] (Zhadovsky), 1851 (1851)
Okh, tikh, tikh, tikh, tï (Kol'tsov), 1850–52 (1852)
Kudri [Curls] (Del'vig), 1852 (1852)
Vostochnïy romans [Eastern Romance] (Pushkin), 1852 (1852)
Zastol'naya pesnya [Drinking-Song] (Del'vig), early 1850s (1852)
Ėpitafiya [Epitaph] (Del'vig) (1852), arr. as Nad mogiloy [Above the Grave], 4vv, pf, early 1860s
Ya zateplyu svechu [I will light the candle] (Kol'tsov), early 1850s (early 1850s)
Kamen' tyazholïy [Heavy Stone], early 1830s (mid-1850s); arr. 2vv, pf, early 1860s
Starina [Olden Times] (Timofeyev), ?early 1840s (mid-1850s)
Au bal (Na balu) (Virs), 1840s (1856)
Bez uma, bez razuma [At One’s Wit’s End] (Kol'tsov), early 1850s (1856)
Jamais (Nikogda), early 1850s (1856)
Kak u nas na ulitse [As in Our Streets] (Dargomïzhsky), early 1850s (1856)
Lyubila, lyublyu ya, vek budu lyubit' [I have loved, I love, for ever I will love], early 1850s (1856)
Moya milaya, moya dushechka [My Dear, my Sweetheart] (Davïdov), early 1850s (1856)
O, milaya deva [O Dearest Maiden] (Mickewicz), early 1850s (1856)
Ispanskiy romans [Spanish Romance] (Pushkin, from The Stone Guest), mid-1850s (1856)
Ėlegiya [Elegy] (Ya pomnyu, gluboko) [Deep down I remember] (Davïdov), ?c1855–6 (1856)
U nego li rusï kudri [He has light brown curls], gypsy song, early 1850s (1857)
Rusaya golovka [Light Brown Hair] (Polonsky), 1855–7 (1857)
Kak chasto slushaya [How often I listen] (Zhadovsky), c1857 (1857)
Chto mne do pesen [What good are songs to me], mid-1850s (1858)
Chervyak [The Worm] (Béranger, trans. Kurochkin), after 1856 (1858)
Starïy kapral [The Old Corporal] (Béranger, trans. Kurochkin), 1857–8 (1858)
Vostochnaya ariya [Eastern Aria] (O deva-roza, ya v okovakh) [O maiden rose, I am in chains] (Pushkin), 1858 (1858)
Chto v imeni tebe moyom? [What is my name to you?] (Pushkin), 1859 (1859)
Mne vsyo ravno [It’s all the same to me] (Miller), 1859 (1859)
Titulyarnïy sovetnik [Titular Councillor] (Weinberg), 1859 (1859)
Paladin (Zhukovsky), ballad, c1859 (1859)
Rasstalis' gordo mï [We parted proudly] (Kurochkin), c1859 (1859)
O, schastlivitsa tï, roza [O you Lucky Rose], ?1840s (1850s)
Mchit menya v tvoi ob''yatya [I rush into your arms] (Kurochkin), 1859 (1860)
Pesn' rïbki [Song of the Fish] (Lermontov), 1860 (1861)
Tï vsya polna ocharovan'ya [You are quite fascinating] (Yazïkov), recit, c1860 (1861)
Charuy menya, charuy [Bewitch me] (Zhadovsky), 1861 (1861)
Yeshcho molitva [Still a Prayer] (Zhadovsky), 1861 (1861)
Kolïbelnaya pesnya [Lullaby], c1861 (1861)
Bezumno zhazhdat' tvoyey vstrechi [They madly long to meet you] (Hubert), c1858–62 (1862), on theme by Johann Strauss (ii)
Na razdol'ye nebes [In the Expanse of the Heavens] (Shcherbina), 1865–6 (1866)
Nozhki [Little Feet] (Pushkin), c1866 (1866)
Vï ne sbïlis' [You did not appear] (Yazïkov), c1866 (1866)
Chto delat' s ney [What can you do with her], late 1850 – early 1860s (1872)
Kak prishol muzh iz-pod gorok [A man vame from the hills], late 1850s – early 1860s (1872)
Lyubit' sebya ya pozvolyayu [I allow self-love] (Martïnov) (1872), on theme by Johann Strauss (ii)
Ratibor Kholmogorskiy [Ratibor from Kholmogorsk] (from Rogdana), early 1860s (1875)
Jaloux du bel objet (Revnuyesh' tï) (Hubert), late 1850s – early 1860s (n.d.)
Ya zdes', Inezil'ya [I am Here, Inezilya] (Pushkin, from The Stone Guest), late 1860s, Lsc
Two songs (Calderón, trans. Grekov), c1866, ed. M.S. Pekelis (Leningrad, 1947): 1 V adu nam suzhdeno [In hell we are fated], 2 Tsvetï poley [The Flowers in the Field]
Tï ne ver', molodets [Fine fellow, do not believe it], ed. M.S. Pekelis (Leningrad, 1947)




https://www.youtube.com/watch?v=xzqWLlLn5JM
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Pébété

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MessageSujet: Alexandre DARGOMYJSKI (1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2024-01-17, 10:54

Alexandre Sergueïevitch Dargomyjski (en russe : Александр Сергеевич Даргомыжский), né le 2 février 1813 (14 février 1813 dans le calendrier grégorien) à Toula et mort le 5 janvier 1869 (17 janvier 1869 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, est un compositeur russe.

Biographie
De très bonne famille (père haut fonctionnaire, mère de lignée princière,...), il suit des cours particuliers de théâtre, de musique, de littérature, etc. Mis au piano et au violon assez jeune, Dargomyjski est très vite attiré par la musique.
Amateur éclairé, Alexandre Dargomyjski fait la connaissance de Mikhaïl Glinka en 1833. Glinka lui apporte les connaissances théoriques et pratiques qui lui manquaient pour entrer de plain-pied dans le domaine de la composition musicale. Après son voyage de 1844-1845 à Paris, Dargomyjski commence à s'intéresser de près au folklore de son pays. Il effectue un travail d'étude important sur la langue russe parlée et sur les manières d'exploiter sa prosodie dans le cadre d'œuvres musicales. Ce travail, joint à celui de Glinka, permet de jeter les bases d'un nationalisme artistique qui sera aux fondements de l'école musicale russe, d'où sortira le Groupe des Cinq.
Le 5 janvier 1869, atteint d’une maladie de poitrine, Dargomyjski meurt à Saint-Pétersbourg, laissant inachevé Le convive de marbre.

Œuvres principales
Esmeralda (opéra, 1839), livret du compositeur d'après le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.
La Roussalka (opéra, 1856), d’après Pouchkine (1832)
Le Convive de pierre (opéra, 1869), d’après Pouchkine (1830), sur le thème de Dom Juan
En-dehors des opéras, il a composé de nombreuses mélodies (comme Je vous aimais, sur un poème de Pouchkine), des pièces pour piano et quelques pièces orchestrales.

Bolero



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joachim
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MessageSujet: Re: Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869)   Alexandre DARGOMIJSKI(1813-1869) Empty2024-01-17, 17:50

Il y a déjà un sujet Dargomijski (avec un "i" au lieu d'un "y"), Pébété.

Donc, je fusionne Wink

Merci pour ce Boléro, que j'avais écouté il y a longtemps, mais que j'avais oublié.
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