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Sujet: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2009-01-20, 20:19
Johannes Matthias Sperger est un compositeur et contrebassiste autrichien né à Feldsberg (aujourd'hui Valtice en Tchéquie) le 23 mars 1750 et mort à Ludwiglust (Allemagne) le 13 mai 1812.
Johannes Matthias Sperger est né à Valtice, ou Feldsberg, dans la Basse-Autriche, où il a reçu ses premiers rudiments de musique avec l'organiste de la paroisse, Franz Anton Becker. Sperger se rendit ensuite à Vienne en 1767, auprès d'Albrechsberger pour la composition, et de Pichlberger pour la contrebasse. En 1776 il se marie à Anna Tarony à Linz et à partir de l'année suivante travaille à l'orchestre de cour de l'archevêque de Pressburg (l'actuelle Bratislava). Depuis 1778 il est membre de la société des musiciens de Vienne, durant les concerts de laquelle il joue ses propres œuvres en tant que soliste. De 1783 à 1786 Sperger est membre de l'orchestre de cour de Grafen Ludwig von Erdődy à Kohfidisch. De 1786 à 1789 il fait une tournée et essaie d'obtenir un emploi permanent, notamment à la cour de Prusse. Au début du mois d'avril 1788 il joue devant Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin à Ludwigslust. Après un voyage en Italie, Sperger devient en avril 1789 premier contrebassiste à l'orchestre de Mecklembourg-Schwerin. Durant les années qui suivent, il fait une nouvelle tournée dans plusieurs villes allemandes : en 1792 à Lübeck, en 1793 à Berlin, en 1801 à Leipzig où il joue avec l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, et enfin à Vienne. Johannes Matthias Sperger décède en 1812 à Ludwigslust d'une" fièvre nerveuse". Le Requiem de Mozart a été interprété à ses obsèques.
Considéré en son temps comme le plus grand virtuose de la contrebasse, il composa beaucoup pour son instrument (18 concertos), également 44 symphonies, d'autres concertos, sonates, rondos, danses, cantates et oeuvres chorales. L'une de ses symphonies, intitulée "Ankunsfts-Symphonie" (1796), est l'antithèse de la symphonie des Adieux de Haydn : elle commence avec deux violons et les autres instrumentistes entrent peu à peu dans l'orchestre !
Une partie de son catalogue :
Symphonies (44 en tout)
1777 Symphonie (n ° 6) en si bémol majeur, pour cordes 1796 Symphonie en fa majeur "Ankunftssinfonie" (l'équivalent, à l'envers, de «Abschiedssymfonie", Hob. I: 45. Joseph Haydn) Symphonie en ut majeur, pour cordes Symphonie en fa majeur, pour cordes Symphonie en si bémol majeur pour cordes
pour les instruments solistes et orchestre (en tout 18 concertos pour contrebasse, 2 pour cor, 2 pour trompette, pour alto, pour violoncelle, pour flûte, une symphonie concertante)
Concerto en ré majeur, pour contrebasse et orchestre Concerto n° 2 en ré majeur, pour contrebasse et orchestre Concerto n° 3 en la mineur, pour contrebasse et orchestre Concerto n° 15 en ré majeur, pour contrebasse et orchestre Concerto en ré majeur, pour cor et orchestre Concerto en mi bémol majeur pour cor et orchestre Concerto en ré majeur pour Corno da caccia et orchestre Concerto n° 1 en ré majeur, pour trompette et orchestre Concerto n° 2 en ré majeur, pour trompette et orchestre Concerto en ré majeur pour flûte, hautbois, contrebasse et orchestre Symphonie concertante pour flûte, alto, contrebasse et orchestre Concerto pour alto et orchestre Concerto pour violoncelle et orchestre Concerto pour flûte et orchestre Concerto pour basson et orchestre
Autres oeuvres orchestrales
Cassatio en sol majeur, pour deux cors, violon, alto, contrebasse et orchestre Romance en ré majeur, pour orchestre Cassations, Divertimentos, Parthias
Musique de Chambre (en tout, 9 quatuors à cordes, 14 quatuors avec flûte, 3 pour hautbois et cordes, des duos pour flûtes, 6 divertimentos pour violoncelle et clavier, sonates pour alto et contrebasse, 6 quatuors avec piano, 2 terzettos pour flûte et cordes, 11 trios à cordes, 2 nonets, un octet, un septet, 2 sextets, 2 quintettes, des sonates, dont pour contrebasse et piano, un rondo pour flûte, 2 cors, violon, alto et contrebasse, Feldparthiens pour vents.
3 Quatuors à cordes opus 1 (1792) 12 duos pour cors - Jagdmuziek Adagio en la majeur, pour contrebasse et quatuor à cordes Cassatio en ré majeur, pour deux cors, alto et contrebasse Cassatio en ré majeur, pour flûte, deux cors, violon, alto et contrebasse Cassatio en mi bémol majeur pour deux cors, alto et contrebasse Cassatio en sol majeur, pour deux cors, violon, alto et basse Divertimento en ré majeur, pour flûte, alto et violoncelle 6 Divertimentos pour violoncelle et clavecin Quatuor en mi bémol majeur, pour cor en mi bémol, violon, alto et basse continue Quatuor en ré majeur, flûte, alto, violoncelle et contrebasse Quatuor pour piano et cordes Quatuor pour hautbois et cordes Quatuor pour flûte, alto, violoncelle et contrebasse en ré majeur Romanza en sol mineur pour contrebasse et quatuor à cordes Rondo en ré majeur, pour flûte, deux cors, violon, alto et contrebasse Sonate pour alto et contrebasse Sonate en mi bémol majeur, pour contrebasse et piano Sonate en si mineur (T36), pour contrebasse et piano Sonate en ré majeur (T38), pour contrebasse et alto Sonate en ré majeur (T39), pour contrebasse et alto Sonate en ré majeur (T40), pour contrebasse et piano Sonate n° 1 en ré majeur, pour contrebasse et piano Sonate Trinital n° 1 en ré majeur, pour contrebasse et piano Sonate Trinital n° 2 en ré majeur, pour contrebasse et piano Sonate Trinital n° 3 en ré majeur, pour contrebasse et piano 6 Trios à cordes : n° 1 en ut majeur, n° 2 en sol majeur, n° 3 en ré majeur, n° 4 en fa majeur, n° 4 en si b majeur, n° 6 en fa Trio en ré majeur, pour flûte, alto et contrebasse 6 Trios pour violon (ou flûte ou hautbois), alto et violoncelle
6 Pièces pour piano à 4 mains Divertimento, 2 sonates pour piano, des transcriptions Préambules pour orgue
Musique vocale
Selene, Fuoco del tuo parlar non mi, pour basse, contrebasse et orchestre Per questa bella mano pour basse et orchestre Choeurs a cappella (dont Himmels Freud) Cantate de Fête
Dernière édition par joachim le 2017-03-23, 09:49, édité 2 fois
joachim Admin
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Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2011-08-20, 13:17
Son concerto pour contrebasse en ré majeur, qui figure sur ce CD en compagnie de celui de Vanhal, est sensationnel (mieux que celui de Vanhal assez célèbre, ce qui n'est pas peu dire).
joachim Admin
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Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2012-07-27, 16:17
Sperger fut parmi les compositeurs les plus prolifiques de son époque, bien qu'au moment où il vécut sa renommée fut principalement liée à ses talents de contrebassiste, instrument pour lequel il écrivit dix-huit concertos.
Sperger est l'auteur d'une grande œuvre, dont la majeure partie fut composée durant la période passée à Pressburg : il écrivit au moins quarante-cinq symphonies, ainsi que des concertos, des sonates, des rondos et des danses, des cantates, des arias et des œuvres pour chœur. Les manuscrits et les partitions qui nous sont parvenues montrent un grand talent dans l'instrumentation, en particulier dans l'utilisation intense de l'instrument obligé, des solistes et des instruments à vent. Ses concertos pour contrebasse sont très innovateurs et particulièrement difficiles, raison pour laquelle ils ont été quelque peu critiqués par Patrick Süskind dans sa pièce La Contrebasse, pour leur prétendue « injouabilité ».
Ses oeuvres pour cor ne sont pas mal non plus, en particulier le concerto en mi bémol et le quatuor pour cor et cordes.
joachim Admin
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Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2016-07-14, 11:58
Sperger, malgré toutes ses qualités, ne semble pas passionner les foules
Voici son concerto pour contrebasse en ré majeur, joué par Zsolt Fejérvàri, le musicien qui l'interprète aussi sur le CD ci-dessus :
https://www.youtube.com/watch?v=HMyFuETfPYs
laudec
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Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2016-07-14, 13:42
J'aime beaucoup la contrebasse et ce concerto lui va à ravir Belle musique de Matthias Sperger
Icare Admin
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Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2016-07-15, 18:53
Pas encore écouté en entier mais c'est vrai qu'il a l'air bien.
joachim Admin
Nombre de messages : 26946 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2018-02-17, 18:51
Voici un CD qui contient des oeuvres insolites : les 3 Sonates pour contrebasse et alto (1789) ainsi que le Duo pour alto et contrebasse en ré majeur (dans les sonates c'est la contrebasse qui est prépondérante, alors que dans le duo, c'est l'alto).
Si les sonates m'ont pas particulièrement emballé, par contre je trouve le duo magnifique.
https://www.youtube.com/watch?v=x6E15ld5vGk
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 71 Date d'inscription : 25/02/2013
Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2018-02-18, 00:21
Oui, vraiment magnifique ce duo
joachim Admin
Nombre de messages : 26946 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2022-03-24, 12:28
Johannes Matthias Sperger (Feldsberg [aujourd'hui Valtice], 23 mars 1750 - Ludwigslust, 13 mai 1812) est un ontrebassiste et compositeur allemand.
Il aurait reçu sa première formation musicale auprès de l'organiste de Feldsberg, Franz Anton Becker. Plusieurs copies d'ouvrages théoriques de la main de Sperger survivent, et des exercices contrapuntiques de la Schwerin Wissenschaftliche Allgemeinbibliothek témoignent de ses études avec Albrechtsberger à Vienne. Il y aurait fait ses débuts en tant que compositeur à l'âge de 18 ans, et une symphonie et un concerto pour contrebasse de lui ont été interprétés par la Tonkünstler-Societät en 1778.
En tant que l'un des principaux contrebassistes de l'époque, Sperger servit dans plusieurs importants établissements de musique de cour, d'abord dans celui du cardinal von Batthyani à Pressburg (1777-83), puis (1783-86) chez les comtes von Erdődy à Fidisch, Burgenland. Une période supposée au service du prince Esterhazy avec Haydn n'est pas documentée. Après la mort du comte Ladislav Erdődy, Sperger est retourné à Vienne, mais apparemment sans emploi, et il a dû gagner sa vie comme copiste. Dans la recherche d'un poste, Sperger entreprit plusieurs longs voyages (entre décembre 1787 et juin 1788, il se rendit à Prague, Berlin, Ludwigslust, Ansbach et Passau, et de mars à juin 1789 à Parme, Trieste et Bologne). En juillet 1789, il prit un rendez-vous avec le duc de Mecklembourg à Ludwigslust, où il demeura pour le reste de sa vie, bien qu'il fit plusieurs voyages et apparitions en tant que joueur et compositeur à Lübeck, Berlin, Leipzig et Vienne.
Une source biographique importante est le Catalogue über verschückte Musicalien (D-SWl Mus.3065) de Sperger, contenant des détails sur plusieurs de ses principales compositions - dont beaucoup ont été envoyées aux membres de la noblesse auprès desquels il a cherché un emploi. La réputation de Sperger en tant que contrebassiste de premier plan est généreusement reconnue par les écrits critiques de l'époque; ses réalisations en tant qu'exécutant ont généralement accordé plus d'importance que sa production prolifique en tant que compositeur. La notice nécrologique de l'Allgemeine musikalische Zeitung (xiv, 1812, col.432) est typique :
"L'orchestre perd en lui l'un de ses membres les plus distingués en ce qu'il a fait preuve d'une maîtrise et d'une finalité rares sur son instrument, sachant donner du caractère à l'ensemble de l'exécution. Outre ces distinctions de ripieniste hors pair, Sperger a également interprété des concertos à la contrebasse, composé par lui-même, ainsi qu'un certain nombre de symphonies, qui, étant dans un style attrayant et n'imposant aucune charge pour leur exécution, devraient convenir aux concerts d'amateurs."
Les manuscrits de Schwerin des symphonies et des parthias de Sperger révèlent souvent une compétence et un plaisir exceptionnels dans l'instrumentation, en particulier dans l'utilisation intensive de solistes obligati et concertants et de groupes d'instruments à vent. À cet égard, on peut dire que plusieurs des symphonies appartiennent à la littérature populaire de la symphonie concertante de l'époque. Ses concertos pour contrebasse étaient à la fois novateurs et techniquement exigeants pour le soliste. L'autorité de Sperger s'est fait sentir pendant plusieurs générations après sa mort, influençant notamment Capuzzi et Dragonetti.
Symphonie concertante "a tre voci" pour contrebasse, flûte et alto (vers 1785)
Cette symphonie est extraite de ce CD Naxos, qui comporte aussi les symphonies en fa majeur et en si bémol majeur de Sperger.
Né à Feldsberg, il devient contrebassiste et compositeur, étudiant avec Pichlberger qui jouait si souvent sous la direction de Mozart ; et avec le professeur de Beethoven, Albrechtsberger. Il était à Vienne vers 1777-78, devint musicien de chambre dans la maison du cardinal primat de Hongrie, le prince Joseph Von Batthyanyi à Pressbourg, où il resta jusqu'en 1783. La politique de l'empereur rendit cette position ténue. Pourtant, c’est là qu’une grande partie de sa production prolifique a été composée. Il entra au service d'un autre mécène décédé en 1786, le comte Ladislav Erdody à Fidsich. Il fut finalement recueilli par le grand-duc Friedrich Franz 1 de Mecklensberg-Schwerein en 1788, où il resta jusqu'à sa mort en 1812. Il y dirigea un orchestre à cordes de 21 musiciens. Le Requiem de Mozart a été joué pour son propre enterrement, ce qui en dit long sur l'estime dans laquelle il était tenu.
Il a appris de Haydn. Infailliblement mélodieux et élégant, avec une série d'arrêts et de départs doux, il a une saveur individuelle. Il a même écrit une Grande Sinfonie en fa majeur pour refléter la Symphonie des adieux en fa mineur de Haydn, mais cette fois en commençant par deux violons et en progressant.
Il a écrit 45 symphonies. Les trois ici survivent sous de nombreuses formes, y compris avec des cors et d'autres instruments, de la période où Sperger cherchait une promotion ou une évasion au début de sa carrière. La première d’entre eelles en ut est relativement simple, mais pas tout en douceur et en illumination. La deuxième en fa présente une introduction plutôt imposante et une section centrale de développement turbulente. Le finale de la dernière en si bémol se développe avec des touches dramatiques dans son exposition répétée, resserrant les vis classiques.
Tout compte fait, très attrayant, sinon le plus grand des talents de Vanhal, de Pleyel ou peut-être de Beck. Il semble en tout cas d'une génération différente de celle-ci, un compositeur de petites houles et d'hésitations agogiques, mais pas à la hauteur de Haydn. Quelque chose du pétillant de Vanhal l'avait touché aussi, comme en témoignent les finales.
joachim Admin
Nombre de messages : 26946 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Johannes Matthias Sperger (1750-1812) 2024-03-22, 10:14
Concerto per il clarino n° 2 in D-Dur (1779) 1. Moderato 0:00 2. Rondo, allegro moderato 7:50
Edward Tаrr (1936-2020, trumpet);
Franz Liszt Chamber Orchestra
Johannes (Johann) Matthias Sperger [Spergher] (Feldsberg [aujourd'hui Valtice], 23 mars 1750 - Ludwigslust, 13 mai 1812) est un compositeur et contrebassiste allemand.
Après des études auprès de Franz Becker, il devient l'élève de Johann Georg Albrechtsberger à Vienne. Il y aurait fait ses débuts en tant que compositeur à l'âge de 18 ans et une de ses symphonies et un concerto pour contrebasse furent interprétés par la Tonkünstler-Societät en 1778. En 1777, il fut employé par le cardinal von Batthyani à Pozsony (Pressburg, aujourd'hui Bratislava, Slovaquie), et en 1783 il devint membre de la Kapelle du comte Erdődy à Fidisch. Après la dissolution de l'ensemble, il gagna sa vie en tant que copiste et effectua des tournées en Allemagne et en Italie en tant que basse soliste. En 1789, il fut nommé à la Kapelle du duc de Mecklembourg-Schwerin, où il resta jusqu'à la fin de sa vie. Une période supposée au service du prince Esterhazy sous Haydn n'est pas documentée.
En tant que compositeur, il connaissait bien les styles musicaux de son temps, devenant notamment un compositeur important de symphonies. Sa musique comprend 45 symphonies, 22 concertos (18 pour contrebasse), trois sinfonia concertantes, deux nonets, un octuor et un septuor, deux sextuors, 12 quatuors, deux sonates pour clavier, 14 autres sonates (duos), cinq cantates, trois chants sacrés, trois hymnes, trois antiennes et deux offrandes, ainsi que 50 partitas et plusieurs fugues pour orgue. La réputation de Sperger en tant que contrebassiste de premier plan est généreusement reconnue par les écrits critiques de l'époque ; ses réalisations en tant qu'exécutant étaient généralement accordées plus d'importance que sa production prolifique en tant que compositeur.