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 Leevi Madetoja (1887-1947)

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joachim
Admin
joachim

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Date d'inscription : 19/08/2006

Leevi Madetoja (1887-1947) Empty
MessageSujet: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyDim 13 Mai 2007 - 20:46

Leevi Madetoja est un compositeur finlandais, né le 17 février 1887 à Oulu, mort le 6 octobre 1947 à Helsinki.

Il effectue ses études dans son pays natal, puis à Paris avec Vincent d’Indy, et enfin à Vienne et Berlin.

Enseignant en Finlande, il devient également chef d’orchestre assistant auprès de Robert Kajanus en 1912, avant de créer son propre orchestre.
Il est influencé par la musique folklorique d’Ostrobothnie, notamment dans son célèbre opéra "Pohjalaisia", et par l’école française en raison de ses nombreux séjours en France dans les années 1920-1930.

Elève puis rival de Jean Sibélius qui admire sa deuxième symphonie, Madetoja est également renommé pour sa musique chorale et ses quelques 50 mélodies. Comme Sibélius, il a trouvé une partie de son inspiration dans le Kalevala, un recueil de légendes finlandaises.

Bien que compositeur du 20ème siècle, il n'a rien d'un moderne mais continue la tradition romantique et post romantique comme Sibélius, et sa musique semble encore plus ancrée dans la musique et les légendes de Finlande que Sibélius lui-même.


Œuvres principales


Opéras

Pohjalaisia (Les Ostrobothniens), op. 45, en 3 actes (1923)
Juha, op. 74, en 3 actes d'après le roman de Juhani Aho, livret de Aino Ackte (1934)


Œuvres pour voix

4 Mélodies pour voix et piano, op 2
9 chœurs d'hommes a capella, op.8 (1908-1914)
5 Mélodies pour voix et piano, op 9
Mericosi, pour choeur et orchestre, op 10 (1911)
6 choeurs mixtes a cappella, op 13 (1910)
3 Mélodies, op 16
5 chants traditionnels d'Ostrobothnie du nord pour basse et piano, op 18
Isänmaallisia lauluja, 3 mélodies op 20/1 - Nuorison lauluja, 5 mélodies op 20/2
Helsingin yliopiston promootiokantaatti (cantate pour la remise des diplômes à l'université d'Helsinki), op.22 (1914)
9 chœurs d'hommes a capella, op. 23 (1912-1916)
Samon ryöstö, description musicale pour baryton, choeur d'hommes et orchestre, op. 24 (1915)
5 Mélodies, op 25
5 mélodies, op. 26 (1914-1916)
2 Pièces pour choeur, op 27 : 1 Hymne op 27/1 - 2 Stabat Mater pour choeur de femmes, cordes et orgue, op 27/2 (1915)
Naiskuorolautuja, chants pour choeur de femmes, op 28
3 choeurs mixtes a cappella, op 30a (1916/18)
3 chœurs mixtes a capella, op. 30b (1914)
Hautalaulu (psaume funèbre) pour choeur et orchestre (1916)
8 choeurs d'hommes a cappella, op 33 (1916/19)
Romance sans paroles pour voix et piano (Verlaine), op 36 (1916 - avec orchestre, 1946)
Aslak Smaukka, pour baryton, choeur mixte et orchestre, op 37 (1917)
5 choeurs d'hommes a cappella, op 39 (1919/21)
2 pièces pour choeur, op 40 (1917-18)
5 Pièces vocales, op 42 (1913/19)
4 Duos, op 43 (1919)
4 mélodies op 44 (1919)
Vainamoisen kylvo (les semailles de Väinämöisen) pour soprano (ou ténor) et orchestre, op 46 (1919)
2 Cantates perdues, op 47 et 48 (1916)
5 mélodies op 49 (1920)
5 Choeurs a cappella, op 50 (1917/28)
De Profundis pour baryton et choeur d'hommes a cappella, op 56 (1925)
3 Choeurs a cappella sur des mélodies populaires finlandaises, op 57 (1924/29)
Planeettain laulu (chant planétaire) pour soprano, choeur et orchestre, op 59 (1927)
3 Mélodies pour voix et piano, op 60
Pako Egyptiin (La Fuite en Egypte), pour soprano, choeur, orchestre et orgue, op 61 (1924)
3 chœurs d'hommes a cappella, op. 62 (1925-1928)
Lux trimphans, pour voix, choeur et orchestre, op 63 (1928)
Suomi, de Sangen i Norden, pour choeur, op 64a (1929)
3 chœurs d'hommes a capella, op. 66, sur des textes de Sandor Petöfi (1924-1929)
Sysky (Automne) cycle de 6 mélodies sur des poèmes de L. Oneva, op 68 (1930)
Cantate perdue, op 70
2 mélodies, op 71 (1925/29)
2 choeurs, op 72 1929/31)
Karitsan lippu, cantate pour choeur mixte et orgue, op 73 (1934)
Vainamoisen soitto (les jeux de Vainamoisen) pour soprano, basse, choeur et orchestre, op 76 (1935)
Cantate "Lauluseppele" (L. Pohjanpää) (Le bouquet de chansons), op. 78, en 3 parties pour solistes, chœur d'hommes et orchestre (1938)
3 Choeurs, op 79 (1940-42)
7 chœurs d'hommes a capella, op. 81 (1945-1946)
2 choeurs mixtes, op 82 (1946)


Œuvres symphoniques

Suite symphonique, op 4 (1909/10)
Ouverture de concert, op 7 (1911)
Tanssinaky (Vision de Danse), poème symphonique, op 11 (1911)
Petite Suite, Op 12 (1912)
Kullervo : ouverture symphonique, op. 15 (1913)
Symphonie n° 1 en fa majeur, op. 29 (1916)
Suite pastorale, op 34 (1916/31)
Symphonie n° 2 en mi b majeur, op. 35 (1918)
Aslak Smaukka, poème symphonique op 37 (1917)
Vainamoinen sows the wildderness, poème symphonique op 46 (1920)
Suite lyrique pour violoncelle et orchestre, op 51 (1922)
Suite ostrobothnienne : suite symphonique, op. 52 (extraite de l'opéra Pohjalaisia) (1923)
Ouverture pour la comédie d'Aleksis Kivi "Nummisuutarit", op. 53 (1923)
Suites op 54a à 54e (1924)
Symphonie n° 3 en la majeur, op. 55 (1926)
Suite du ballet Okon Fuoco, op 58a (1927)
3 Pièces pour cuivres, op 67 (dont Barcarolle op 67 n° 2) (1929)
Alkusoittofantasia, Ouverture-Fantaisie pour harmonie, op 69 (1930)
Scènes Rustiques, suite d'après la musique de film Taistelu Heikkilän talosta, op 77 (1936)


Musique de chambre

Trio pour piano, violon, violoncelle, op 1 (1909)
Ballade et Scherzo pour violon et piano, op 3 (1909)
5 Pièces pour violon et piano, op 14 (1909/12)
Sonatine pour violon et piano, op 19 (1913)
4 Romances pour violon et piano, op 38 (1917)
Suite lyrique pour violoncelle et piano, op 51 (1922)
Vieilles danses populaires pour clarinette ou violon et piano, op 64b (1929)
3 Pièces pour Septuor de cuivres, op 67 (1929)


Piano

Petite suite, 6 Pièces op 12 (1912)
3 Pièces, op 17 (1912)
Miniatures, op 21 (1914)
4 petites pièces, op 31 (1915)
Suite pastorale, op 34 (1916)
Kuoleman puutarha (le jardin de la mort), suite op 41 (1918/21)
Marche de Liberté, op 42/4 (1918)
5 Pièces, op 65 (1928/42)
Berceuse (1915)


Musique de ballet et musiques de scène

Chess (les Echecs), musique de scène, op 5 (1910)
Alcibiade, musique de scène, op 6 (1910)
Vuoksen varrella, musique de scène, op 7b (1910)
2 Mélodrames pour récitant et piano, op 32 (1916)
La nouvelle cabane, musique de scène, op 41b (1918)
Okon Fuoko, op. 58, ballet en un acte sur un livret de Poul Knudsen (1927)
La vie est un songe, musique de scène, op 75a (1939)
Oedipe-Roi, musique de scène, op 75b (1936)
La Fermière de Heikkilä, musique de film, op 77 (1936)
Antoine et Cleopatre, musique de scène, op 80 (1944)


Catalogue complet par opus : (source : http://ratatoulha.chez-alice.fr/finnois/madetoja.html )

op. 1 : Trio pour violon, violoncelle et piano (1909)
op. 2 : 4 mélodies (1908) :
/1 Lähdettyäs (V. Koskenniemi)
/2 Yksin (V. Koskenniemi)
/3 Talviaamu (V. Koskenniemi)
/4 Tähtitaivas (Z. Topelius)
op. 3 : Ballade et scherzo pour violon et piano (1909)
op. 4 : Suite symphonique (1909)
/1 Elegie /2 Nocturne /3 Pastorale /4 Finale
op. 5 : Jeu d'échecs, musique de scène pour la pièce de Eino Leino (pour orchestre) (1910)
/1 Juhlamarssi /2 Kansankarkelo /3 Miekkatanssi /4 Menuetto
op. 6 : Alcibiade, musique de scène pour la pièce de Eino Leino (pour récitant, flûte/violon et harpe) (1910)
/1 Timandran laulu /2 Alkibiadeen näky /3 Juhlaleikki /4 Theanon laulu /5 Rukous
op. 7a : Ouverture de concert (1911)
op. 7b : Vuoksen varrella, musique de scène pour la pièce de Martti Vuori (1910) : 2 mélodies :
/1 Vihurin laulu
/2 Uskottomalle
op. 8 : 9 choeurs d'hommes a capella (1908-1914)
/1 Venelaulu (Kanteletar)
/2 Armas arkussa ajavi (Kanteletar)
/3 Soitapas soria likka (Kanteletar)
/4 Kehtolaulu (Kanteletar)
/5 Valkeat kaupungit (V. Koskenniemi)
/6 Rannalta (V. Koskenniemi)
/7 Kevät keralla... (V. Koskenniemi)
/8 (= op. 20a n° 1)
/9 Korvessa (Karl G. Larson)
op. 9 : 5 mélodies sur des textes de Hilja O. Lehtinen (= "L. Onerva") (1911)
/1 Yrtit tummat
/2 Hymyi Hypnos
/3 Tule kanssani
/4 Rukous
/5 Geisha
op. 10 : Merikoski (V. Koskenniemi), cantate pour choeur mixte et orchestre ou piano (+ orgue ad lib.) (1911)
op. 11 : Tanssinäky (Öinen karkelokuva), pour orchestre (1911, rev. 1919)
op. 12 : Petite suite pour piano (1912, partiellement orchestrée en 1913)
/1 Valssi /2 Kansanlaulu /3 Scherzino /4 Kehtolaulu /5 Menuetto /6 Romanssi
op. 13 : 6 choeurs mixtes a capella (1910-1914)
/1 Kukka haudalla (V. Rydberg)
/2 Onnelliset (Alexis Stenvall = "Kivi")
/3 Katson virran kalvohon (V. Koskenniemi)
/4 Kuu kalpea (E. Leino)
/5 Mitä tuosta, jos mä laulan (Kanteletar)
/6 Metsän kuninkaalle (Kanteletar)
op. 14 : 5 pièces pour violon et piano (1909-1912)
/1 Kansanlaulu /2 Suru /3 Menuetti /4 Unikuva /5 Karkelo (Tanssi)
op. 15 : Kullervo (1913) : ouverture symphonique
op. 16 : 3 mélodies (1912) :
/1 Serenadi (E. Leino)
/2 Kristallikukkia (K. Larson)
/3 Kehtolaulu (L. Pohjanpää)
op. 17 : 3 pièces pour piano (1912)
/1 Mélodie /2 Petite romance /3 Danse
op. 18 : 5 arrangements de mélodies populaires finlandaises (d'Ostrobothnie du nord) pour voix/violon et piano (1913)
/1 Linnut ne laulaa /2 Ajetaanpa poijat /3 Mamma se luuli /4 Mammanpoika se pulska /5 Kapakasta kapakkaan
op. 19 : Sonatine pour violon et piano (en 3 mvt.) (1913)
op. 20a : 3 mélodies patriotiques :
/1 Kymmenen virran maa (A. Forsman = "Koskimies")
/2 Viipurin laulu (H. Lehtinen)
/3 Suomen leijona (V. Koskenniemi)
op. 20b : Nuorison lauluja, pour voix et piano (1913) :
/1 Suksimiesten laulu (J. Krohn)
/2 Suomen soitto (Juho H. Erkko)
/3 Kosiovarsa (K. Larson)
/4 Toisen oma (I. Kianto)
/5 Joululaulu (A. Noponen)
/6 Ota se kaunis kannel taas (K. Larson)
op. 21 : 5 petits tableaux pour piano (1914)
/1 Iltakellot /2 Valsette /3 Nocturne /4 Leikki /5 Lasten marssi
op. 22 : Cantate sur un texte de Ernst V. Knape, pour le choeur mixte de l'Université de Helsinki et orchestre, en 3 parties (1914)
op. 23 : 9 choeurs d'hommes a capella (1912-1916)
/1 Megairan laulu (H. Lehtinen)
/2 Talvinen Tiber (H. Lehtinen)
/3 Suvi-illan vieno tuuli (E. Leino)
/4 Hautalaulu (Leino)
/5 Mirjamin laulu (Leino)
/6 Paimentyttö (R. Hertzberg)
/7 Limokujassa (K. Larson)
/8 Mittumaaritulilla (K. Larson)
/9 Hämärän ääniä (K. Larson)
op. 24 : Sammon ryöstö (Kalevala) suite symphonique pour choeur d'hommes, baryton solo et orchestre (1915)
op. 25 : 5 mélodies (1915)
/1 Taas kaukaa laulavat lauluaan (H. Lehtinen)
/2 Talvinen tie (H. Lehtinen)
/3 Tuulinen sää (H. Lehtinen)
/4 Synnyinmaja (K. Larson)
/5 Itkisit joskus illoin (K. Larson)
op. 26 : 5 mélodies (1914-1916)
/1 Jää hyvästi (H. Lehtinen)
/2 Vieno siipi (H. Lehtinen)
/3 Majan mä tahtoisin rakentaa (K. Larson)
/4 Merituuli (H. Lehtinen)
/5 Talvikuutamolla (K. Larson)
op. 27 : 2 pièces pour choeur (1914-1917)
/1 Keväthymni (H. Lehtinen)
/2 Stabat mater (Jacopo dei Benedetti = "Jacopone da Todi" ?)
op. 28 : 3 choeurs de femmes a capella (1914-1922)
/1 Piika pikkarainen (Valter Juvelius = "V. Juva")
/2 (= op. 43 n° 1)
/3 Päivänlasku (H. Lehtinen)
op. 29 : Symphonie n° 1 (en 3 mvt.) (1916)
op. 30a : 3 choeurs mixtes a capella (1916-1918)
/1 Hautalaulu (V. Rydberg)
/2 Erkki-paimen (K. Larson)
/3 Etelä-Pohjanmaan laulu (Artturi Leinonen)
op. 30b : 3 choeurs mixtes a capella (1914)
/1 Tuonen venho (H. Lehtinen)
/2 Ei mitään multa puutu (Psalmi 23)
/3 Tuolla taivaan asunnoissa (Simo Korpela)
op. 31 : 4 petites études pour piano (1915)
/1 Paimenen unelma /2 Preludi /3 Pieni satu /4 Vanha muisto
op. 32 : 2 mélodrames pour récitant et piano (1916)
/1 Prométhée (Johann W. von Goethe; trad. E. Leino) => perdu
/2 Pilvilinnat (H. Lehtinen)
op. 33 : 8 choeurs d'hommes a capella (1916-19)
/1 Iltatunnelma (E. Leino)
/2 Det skönaste landet (B. Gripenberg)
/3 Hostaften (H. Drachman)
/4 Ikävyys (K. Larson)
/5 Soita somer (E. Leino)
/6 Unetar (K. Larson)
/7 Laulun Ystävien marssi (E. Borg)
/8 Viipurin marssi (E. Eerola)
op. 34 : Suite pastorale pour piano (1916, orchestrée vers 1931)
/1 Aamu /2 Caprice /3 Legenda /4 Valssi
op. 35 : Symphonie n° 2 (en 4 mvt.) (1918)
op. 36 : Romance sans paroles (Paul Verlaine) pour voix et piano (1916)
(arr. pour voix et orchestre en 1946)
op. 37 : Aslak Smaukka (K. Larson), pour choeur d'hommes, baryton solo et orchestre (1917)
op. 38 : 4 romances (pièces intimes) pour violon et piano (1917)
/1 Reverie /2 Canzone /3 Tempo di minuetto /4 Ballade
op. 39 : 5 choeurs d'hommes a capella (1919-1921) :
/1 Hän veitikka on pieno (R. Burns)
/2 Elli Dunbar (R. Burns)
/3 Tallina Meestelauluseltsi lipulaul (Peter Gruenfeldt)
/4 Savon kyntäjän marssi (A. Miettinen)
/5 Väinölän lapset (Arvid Genetz)
op. 40 : 2 pièces pour choeur (1917-18)
/1 Valtiopäivävirsi (Niilo Mantere)
/2 Tuhanten rantain partahilla (Z. Topelius)
op. 41a : Le jardin de la mort pour piano (en 3 mvt.) (1918)
op. 41b : La nouvelle cabane (Arvi Järventaus), musique de scène pour choeur à l'unisson (1918)
/1 Kun Tschaima-tunturi ruskossa illan...
/2 Oi Lappi...
/3 Vei tunturihaltija kerran...
op. 42 : Pièces vocales (1913-1919)
/1 Pellervon laulu (E. Leino)
/2 Vapauden aamu (H. Lehtinen)
/3 Kansanvalta (E. Leino)
/4 Vapauden marssi (E. Leino)
/5 Mies mieheltä (E. Leino)
op. 43 : 4 duos (1919)
/1 Iltakuva (H. Lehtinen)
/2 Kevättalvella (Juhani Siljo)
/3 Syyshuokaus (H. Lehtinen)
/4 Toukokuussa (J. Siljo)
op. 44 : 4 mélodies ("Fire sange") (1919)
/1 Sang bag ploven (Ludvig Holstein)  
/2 Far, hvor flyver svanerne hen (L. Holstein)
/3 Det gyldenhvide himmellys (L. Holstein)
/4 Vaarsang (Sophus Michaelis)
op. 45 : Pohjalaisia (Les Ostrobothniens), opéra en 3 actes (1923)
op. 46 : Väinämöisen kylvö (Kalevala 2:287) chant symphonique (suite symphonique) (1920)
op. 47 : Les jours de la vie (V. Koskenniemi), cantate en 6 parties pour choeur mixte, soprano et ochestre (1920) => perdu
op. 48 : Napuen sankareille (A. Forsman), cantate pour choeur à l'unisson et cuivres (1920) => perdu
op. 49 : 2 mélodies (1920)
/1 Kevätlaulu = Terve, päivä, Pohjolahan (E. Leino)
/2 Suomen puu (H. Lehtinen)
op. 50 : 5 choeurs mixtes a capella (1917-1928)
/1 Kehtolaulu (K. Larson)
/2 Ihmisen henki (Arnold Kandolin = "Aarni Kouta")
/3 Kevätunta (H. Lehtinen)
/4 Oma maa (Samuel G. Berg = "Kallio")
/5 Sypressiportilla (H. Lehtinen)
op. 51 : Suite lyrique pour violoncelle et piano (1922)
/1 Maisema
/2 Aamu
/3 Kaihomieli
/4 Karkelo
op. 52 : Suite ostrobothnienne : suite symphonique (5 mvt.) extraite de l'op. 45
op. 53 : Ouverture de comédie : Nummisuutarit (A. Stenvall = Aleksis Kivi) 1923
op. 54a : Prière du soir 1 (Kärs.vesper), en 7 mouvements, 1924 ?
op. 54b : Prière du soir 2 (Suviv.), en 4 mouvements, 1924
op. 54c : Prière du soir 3 (Pyhäinp. vesper), en 7 mouvements, 1924
op. 54d : Liturgioita, 1912 ?
op. 54e : Graduaaleja, 1924
op. 55 : Symphonie n° 3 (en 4 mvt.) (1926)
op. 56 : De profundis (Psaume 130) pour choeur d'hommes (en 4 parties) (arrangé pour choeur mixte en 1925)
op. 57 : 3 arrangements de mélodies populaires finlandaises (1924-1929)
/1 Läksin minä kesäyönä käymään
/2 Voi, jos ilta joutuisi
/3 Uni kysyy uunin päältä
op. 58 : Okon Fuoko, ballet en un acte sur un livret de Poul Knudsen (1927)
=> une suite symphonique en 6 mouvement a été extraite de ce ballet en 1936, et un cycle de 2 mélodies en 1945
op. 59 : Le chant des planètes (V. Koskenniemi), cantate en 5 parties pour choeur mixte, soprano et orchestre (1927)
op. 60 : 3 mélodies sur des poèmes de H. Lehtinen (1921-1934)
/1 Heijaa... ("Kehtolaulu")
/2 Kaihoni
/3 Ilta
op. 61 : Pako Egyptiin (H. Lehtinen), séquence pour choeur mixte, soprano et orchestre/orgue (1924) => perdu
op. 62 : 3 choeurs d'hommes a cappella (1925-1928)
/1 Elegia (E. Leino)
/2 Im schönsten Wiesengrunde (traditionnel allemand)
/3 Hiiren peijaat (Kanteletar I:193)
op. 63 : Lux triumphans (Otto Manninen), cantate en 3 parties pour choeur mixte, soprano et orchestre/orgue (1928)
op. 64a : Suomi, une partie d'une cantate intitulée "Sangen i Norden" (sur un texte de Axel Juel) (1929)
op. 64b : Vieilles danses populaires (polskia) 2 kpl (pour clarinette/violon et piano) (1929)
op. 65 : Pièces pour piano (1928-1942)
/1 Andantino
/2 Tempo di menuetto
/3 Canzonetta
/4 Gavotte
/5 Allegro scherzando
op. 66 : 3 choeurs d'hommes a capella sur des textes de Sandor Petöfi traduits en finnois par O. Manninen (1924-1929)
/1 Kuljen, soittoniekat myötä
/2 Puron heljät helmet
/3 Etelka'lle
op. 67 : Pièces pour cuivres (1912-1929)
/1 Intermezzo
/2 Barcarola
/3 Tanssilaulu
op. 68 : Syksy, cycle de 6 mélodies sur des poèmes de H. Lehtinen (1919-26, orch. 1940)
/1 Syksy
/2 Lähtö
/3 Luulit, mä katselin sua
/4 Hyvää yötä
/5 Lintu sininen
/6 Ijät hyrskyjä päin
op. 69 : Alkusoittofantasia (vasket) (1930)
op. 70 : Cantate (L. Pohjanpää) en 5 parties pour choeur mixte et cuivres = Tre 150 v => perdu
op. 71 : 2 mélodies (1925-1929)
/1 Ich möchte Heim (Karl von Gerok) = Kotihin mielin
/2 The word of the master (Jiddu Krishnamurti = "Alcyone") = Mestarin käsky
op. 72 : Pièces chorales (1929-1931)
/1 Integer vitae (Quintus H. Flaccus)
/2 Suomen itsenäisyyden kuusi (Rudolf Ray)
op. 73 : Karitsan lippu (L. Pohjanpää), cantate en 3 parties pour choeur mixte et orgue (1934)
op. 74 : Juha (1934) : opéra en 3 actes d'après le roman de Juhani Aho, livret de Aino Ackte
=> une suite symphonique en 2 mouvements a été tirée de cet opéra
op. 75a : La vie est un songe (1939), musique de scène (en 9 numéros) pour la pièce de Calderon
op. 75b : Oedipe-Roi, musique de scène en 7 numéros pour la pièce de Sophocle (1936)
op. 76 : Väinämöisen soitto, cantate en deux parties sur un texte du Kalevala, pour choeur mixte, soprano, baryton et orchestre (1935)
op. 77 : La fermière de Heikkilä, musique de film d'après la nouvelle de J. Linnankoski => perdu
=> une suite symphonique en 3 mouvement, intitulée Tableaux campagnards, a été extraite de cette partition en 1936
op. 78 : Lauluseppele (L. Pohjanpää), cantate en 3 parties pour solistes, choeur d'hommes et orchestre (1938)
=> arrangée par Kalevi Aho
/1 Muistojen
/2 Serenadi
/3 Hymni isänmaalle
op. 79 : Pièces vocales (1940-1942)
/1 Sotilaan nimi (Lauri Viljanen)
/2 Sotilaan laulu (K. Larson)
/3 Taistelulaulu (H. Lehtinen)
op. 80 : Antoine et Cléopâtre (1944), musique de scène (en 14 numéros) pour la pièce de Shakespeare
op. 81 : 7 choeurs d'hommes a capella (1945-1946)
/1 Tupa tanssia kysyvi (chant traditionnel estonien ; traduit en finnois par Armas O. Väisänen)
/2 Heläjä,heläjä ilma (chant traditionnel estonien ; traduit en finnois par A. Väisänen)
/3 Hän kulkevi... (E. Leino)
/4 Niin jos oisit lauluni (Leino)
/5 Aamulaulu (Leino)
/6 Kuka on hän (Leino)
/7 Ilta (H. Lehtinen)
op. 82 : 2 choeurs mixtes a capella sur des poèmes de H. Lehtinen (1946)
/1 Keinutan kaikua
/2 Vanha luostari

Il faut ajouter à cela à peu près autant d'oeuvres sans opus...


Dernière édition par joachim le Mar 10 Sep 2013 - 13:05, édité 5 fois
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyDim 13 Mai 2007 - 21:04

Merci pour cette biographie Joachim. Wink

Je vais essayer de l'illustrer de musique Wink

En attendant voilà déjà son portrait:

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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyLun 14 Mai 2007 - 9:44

Voilà donc quelques extraits musicaux:

Lähdettyäs - since Thou Didst Leave Op. 2/1

Yrtit tummat - Dark-Hued Leaves Op. 9/1

Itkisit joskus illoin - Sometimes weeping in the evening
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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyLun 14 Mai 2007 - 19:58

Snoopy a écrit:
Voilà donc quelques extraits musicaux:


Merci pour ces extraits, Snoopy. Pour moi c'est de l'inédit, car je ne connais de lui que quelques oeuvre symphoniques (notamment ses trois symphonies opus 29, 35 et 55), mais qui sont à découvrir, particulièrement la deuxième.
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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyDim 12 Fév 2017 - 20:37

Rien en dix ans sur Madetoja ? pale

J'ai réécouté l'intégrale de ses 3 symphonies et poème symphoniques en 2 CD.

J'en reviens à ce que je disais il y a dix ans : sa deuxième symphonie est absolument géniale Leevi Madetoja (1887-1947) 333455

Leevi Madetoja (1887-1947) Ode_1210




https://www.youtube.com/watch?v=5QOObbOm9xw


Symphony No.2 in E-flat major, Op.35 (1916 - 1918)

Mov.I: Allegro moderato 00:00
Mov.II: Andante 13:23
Mov.III: Allegro non troppo 26:59
Mov.IV: Epilogue: Andantino 36:39

Orchestra: Helsinki Philharmonic Orchestra

Conductor: John Storgårds


Dernière édition par joachim le Sam 20 Aoû 2022 - 10:07, édité 1 fois
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Icare
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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyLun 13 Fév 2017 - 20:40

Elle a l'air effectivement intéressante. J'ai noté. Wink
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vincent.piot

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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyMar 14 Fév 2017 - 20:57

Cela a l'air très intéressant Very Happy
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Jean

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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyMar 14 Fév 2017 - 23:00

+ 1!! Wink ...un petit air de Sibelius qui n'est pas pour me déplaire!
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joachim
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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptySam 20 Aoû 2022 - 10:12

Madetoja est né à Oulu, en Finlande, le 17 février 1887, troisième fils d'Anders Antinpoika Madetoja (1855–1888) et d'Anna Elisabeth, née Hyttinne (1858–1934). Pour subvenir aux besoins de sa famille, le père de Madetoja, second sur un navire marchand, avait auparavant émigré en 1886 aux États-Unis, pour mourir en 1888 de la tuberculose le long du fleuve Mississippi. Leevi n'a donc jamais rencontré son père et sa mère l'a élevé lui et son frère, Yrjö (1885–1918). (Le frère aîné de Madetoja, Hjalmar, était mort en bas âge en 1883.) La famille vivait dans la pauvreté et luttait contre la faim. En tant que garçon, Leevi a travaillé de diverses manières comme nettoyeur de rue et comme ouvrier dans une scierie.

Bien que ses premières tentatives de composition aient eu lieu à l'âge de huit ans, Madetoja n'était en aucun cas un prodige musical. Il a étudié seul le violon et le piano et a joué de l' orgue à bouche (mouth organ, sorte d'harmonica) dans son enfance. De plus, Madetoja est devenu un joueur de kantele qualifié : il a reçu un kantele à 10 cordes à son dixième anniversaire et, à l'école secondaire du lycée d' Oulu, il est passé à une version à 30 cordes. (Madetoja est certainement le seul compositeur classique notable de l'histoire dont l'instrument principal était le kantele.) Au Lyceum, Leevi a chanté et finalement dirigé les chœurs masculins et mixtes de l'école.

En 1906, Madetoja s'inscrit à l' Université d'Helsinki et à l' Institut de musique d'Helsinki, où il étudie la théorie musicale, la composition et le piano avec Armas Järnefelt et Erik Furuhjelm. Un an plus tard, à l'été 1907, la Société de littérature finlandaise a parrainé le voyage de Madetoja dans la région d' Inkeri en Russie afin qu'il puisse recueillir des chansons folkloriques. La bonne fortune supplémentaire est arrivée en 1908, quand Jean Sibelius, le compositeur le plus célèbre de la Finlande, a accepté Leevi pour l'instruction privée. Bien que ses leçons avec Sibelius à Ainola étaient non structurés et sporadiques, Madetoja appréciait son temps avec le maître et assimilait une partie de l'idiome unique de Sibelius. Les deux ont étudié ensemble jusqu'en 1910.

À l'Institut de musique, Madetoja crée ses premières compositions lors de concerts d'étudiants : en décembre 1908, l'op. 2 chansons, Yksin et Lähdettyäs ; et le 29 mai 1909, le Trio avec piano, op. 1 (deuxième et troisième mouvements uniquement). Son introduction publique est arrivée en janvier de 1910 quand Robert Kajanus, le chef d'orchestre en chef de la Société Orchestrale d'Helsinki, a mené Elegia de Madetoja (de la Suite Symphonique de quatre mouvements, Op. 4) au grand succès; les critiques ont décrit l' Elegia comme la "première œuvre maîtresse" d'un "compositeur orchestral en herbe".

En février 1910, Madetoja - tout en composant la musique de scène de la pièce d' Eino Leino, Echecs - fait la connaissance de la poétesse finlandaise Hilja Onerva Lehtinen (alias L. Onerva), amie et amante du dramaturge. Bien que Madetoja ait été le cadet d'Onerva de cinq ans, leur relation s'est approfondie et en 1913, ils ont commencé à parler aux autres de leur mariage; en fait, cependant, ils se sont mariés formellement en 1918. Leur situation financière étant précaire, une répétition d'orchestre à Turku s'est doublée d'une lune de miel.

Après avoir obtenu son diplôme de l'Institut de musique et de l'Université d'Helsinki en 1910, Madetoja entame une carrière de critique musical, écrivant des essais et des critiques pour le magazine Säveletär et, plus tard, le journal Päivä. Des éloges supplémentaires ont suivi le premier concert de composition de Madetoja à Helsinki le 26 septembre 1910, au cours duquel il a dirigé le Trio pour piano et des extraits de la Suite symphonique et de la Suite d'échecs, op. 5 (extrait de la musique de scène que Madetoja avait composée pour la pièce d'Eino Leino). Les critiques positives contenaient cependant une note d'inquiétude : compte tenu des projets de Madetoja de se rendre à Paris pour poursuivre ses études, le critique Evert Katila  d' Uusi Suometar s'inquiétait de l'influence négative que «la composition atonale moderne française» pourrait avoir sur «cette nature nordique fraîche [Madetoja]".

L'intérêt de Madetoja pour la scène musicale parisienne est le résultat des rapports enthousiastes de son ami compositeur, Toivo Kuula, qui avait auparavant étudié dans la ville. Avec le financement du gouvernement finlandais et une lettre d'introduction de Sibelius, Madetoja s'est appliqué pour être un étudiant de Vincent d'Indy, qui a dirigé une école de pensée fondée sur les principes symphoniques de César Franck. Cependant, les deux ne se sont rencontrés que pour une leçon, car d'Indy est tombé malade et les plans de Madetoja se sont effondrés; il passerait le reste de son temps à Paris sans professeur, assistant à des concerts et travaillant sur ses propres compositions (le résultat fut l' Ouverture de concert, Op. 7).

Après un bref séjour à Oulu (où il composa et créa le 29 septembre 1911 une courte cantate pour chœur mixte et piano, Merikoski, Op. 10), Madetoja entreprit un second voyage à l'étranger, cette fois à Vienne et à Berlin, à l'automne de 1911. Sibelius a de nouveau aidé son élève, faisant en sorte que Madetoja étudie avec son ancien professeur, Robert Fuchs. Pendant qu'à Vienne, Madetoja a audité des cours de composition et de conduite au Conservatoire, a observé les répétitions de Franz Schalk, et a composé Tanssinäky (Vision de Danse), Op. 11.

En 1912, Kajanus nomma Madetoja et Kuula - qui étaient revenus ensemble à Helsinki depuis Berlin - comme chefs assistants de la Helsinki Orchestral Society, le mandat de Madetoja durant jusqu'en 1914. La nomination plaça Madetoja au milieu de la "querelle d'orchestre" d'Helsinki, comme Kajanus ' Orchestral Society affronta le tout nouveau Helsinki Symphony Orchestra de Georg Schnéevoigt, composé principalement de musiciens étrangers. La position de Madetoja au sein de la Orchestral Society lui a donné l'opportunité d'interpréter un certain nombre de ses compositions : le 12 octobre 1912, Vision de Danse a été créée sous la baguette de Madetoja, et plus important encore, il a eu sa deuxième composition au concert du 14 octobre 1913, Ouverture de concert et Kullervo, op. 15, un poème symphonique basé sur le héros tragique du Kalevala du même nom. Madetoja gagnait peu en tant que chef assistant et complétait ainsi ses revenus en tant que critique musical pour Uusi Suometar, devenant bien connu pour ses articles sur la scène musicale française et ses voyages récurrents à Paris.

L'aube de la Première Guerre mondiale en juillet 1914 met fin à la querelle entre les deux orchestres rivaux : l'Orchestre symphonique d'Helsinki s'effondre après l'expulsion du pays des musiciens allemands qui en formaient l'ossature, et Kajanus et Schnéevoigt se partagent la direction d'un orchestre commun, l'Orchestre de la ville d'Helsinki, composé de quarante musiciens vivant de salaires de misère. La fusion a rendu Madetoja (et, un an plus tard, Kuula) superflu et Madetoja a mis en gage son métronome pour conjurer la pénurie. En dépit des hostilités, il a voyagé en Russie en septembre de 1914 pour prendre la direction de l'Orchestre Viipuri (1914–1916). Madetoja a trouvé le groupe dans un état de dévastation : il a pu rassembler 19 musiciens, une réalité qui l'a obligé à passer une grande partie de son temps à trouver et à arranger du matériel pour un ensemble aussi sous-dimensionné

Tout en jonglant avec ses responsabilités à Viipuri, Madetoja travailla sur ses premières grandes compositions, la Première Symphonie à Helsinki (Kajanus le dédicataire), dirigeant la première le 10 février 1916 ; apparemment, il a terminé la finale juste avant cette représentation. Les critiques, dont certains - par exemple Karl Wasenius  dans Hufvudstadsbladet - ont noté l'influence de Sibelius, ont accueilli chaleureusement l'œuvre. Porté par ce succès, Madetoja a bougé à Helsinki et a commencé à composer une deuxième symphonie en été. Pour subvenir à ses besoins, il a commencé à travailler comme critique musical pour le Helsingin Sanomatjournal (1916-1932) et comme professeur de théorie et d'histoire de la musique à l'Institut de musique (1916-1939). En 1917, le gouvernement finlandais a accordé à Madetoja une pension d'artiste de trois ans, ce qui lui a permis de se concentrer davantage sur la composition. (En 1918, la pension a été prolongée à vie.)

En 1918, les braises de la Première Guerre mondiale se transforment en guerre civile (27 janvier – 15 mai 1918) entre les Gardes rouges socialistes et les Blancs nationalistes. La guerre a apporté une tragédie personnelle à Madetoja : le 9 avril, les gardes rouges ont capturé et exécuté Yrjö Madetoja, le frère de Leevi, lors de la bataille d'Antrea à Kavantsaari. Il incombait à Leevi d'informer sa mère :

J'ai reçu hier un télégramme de Viipuri qui m'a glacé le sang : « Yjrö est tombé le 13 avril » était le message dans toute sa terrible brièveté. Cette nouvelle imprévue et choquante nous remplit d'un chagrin inexprimable. La mort, cette cruelle compagne de guerre et de persécution, ne nous a donc pas épargnés non plus ; il est venu nous rendre visite, pour prendre l'un de nous comme sa victime. Oh, quand verrons-nous le jour où les forces de la haine s'évanouiront du monde et où les bons esprits de la paix pourront revenir pour panser les blessures infligées par la souffrance et la misère ?

-  Leevi Madetoja, dans une lettre du 5 mai 1916 à sa mère, Anna

Un mois plus tard, lors des célébrations du 1er mai, Kuula a eu une altercation avec un groupe d' officiers de l'Armée blanche, dont l'un l'a abattu. Ces deux pertes bouleversèrent profondément Madetoja et trouvèrent probablement leur expression dans la symphonie, une composition dans laquelle il avait déjà contemplé le sort de la Finlande à la suite de la guerre mondiale et d'une révolution en Russie ; l'épilogue que Madetoja appose sur l'œuvre est celui de la douleur et de la résignation : « J'ai combattu mon combat et maintenant je me retire ».

La première, le 17 décembre 1918, de la Deuxième Symphonie sous la direction de Kajanus fut extraordinairement bien accueillie. Katila, par exemple, a proclamé que la dernière œuvre de Madetoja était "la réalisation la plus remarquable de notre musique depuis la série monumentale de Sibelius". (À la mort de sa mère en 1934, Madetoja lui a rétroactivement dédié la Deuxième Symphonie.) À cette époque, Madetoja a également publié dans le magazine Lumikukkia une pièce pour piano solo, initialement intitulée Improvisation in Memory of my Brother Yrjö . En 1919, Madetoja élargit la pièce en une suite en trois mouvements, la renommant The Garden of Death, op. 41, et supprimant la référence à son frère ; la suite partage des motifs mélodiques avec la Deuxième Symphonie.

Les années 1920 ont trouvé Madetoja financièrement stable mais une vie compliquée. En plus de ses responsabilités d'enseignement à l'Institut de musique et de critique pour Helsingin Sanomat, en juin 1928, Madetoja avait ajouté le poste de professeur de musique à son autre alma mater, l'Université d'Helsinki. Malgré le salaire insignifiant, le poste jouissait d'un grand prestige, ayant déjà été président de Fredrik Pacius (1835–69), Richard Faltin (1870–96), et (de manière controversée ) Kajanus (1897–27), et inclus parmi ses tâches la direction de l'Orchestre Académique. Il assume également des rôles administratifs dans la profession musicale : en 1917, il est membre fondateur de la Ligue des compositeurs finlandais (Suomen Säveltaiteilijain Liitto ; précurseur de la Société des compositeurs finlandais, ou Suomen Säveltäjät, fondée en 1945), servant de secrétaire et, plus tard, de président; en 1928, de plus, il a aidé à établir la Société finlandaise du droit d'auteur des compositeurs (Säveltäjäin Tekijänoikeustoimisto; TEOSTO), siégeant à son conseil d'administration de 1928 à 1947 et en tant que président de 1937 à 1947. Malgré de multiples engagements, Madetoja a (d'une manière ou d'une autre) trouvé le temps de composer trois de ses œuvres à grande échelle les plus importantes : un opéra, Les Ostrobothniens, op. 45 (1918–23); la Troisième Symphonie, op. 55 (1925–26); et un ballet-pantomime, Okon Fuoko, op. 58 (1925–27). Ensemble, ces trois œuvres ont consolidé sa position de premier compositeur finlandais post-sibélien.

La commande des Ostrobothniens, offerte pour la première fois à Kuula en novembre 1917, était pour un opéra basé sur la pièce folklorique populaire de 1914 du journaliste et écrivain Ostrobothnien, Artturi Järviluoma. Bien que Kuula considérait la pièce comme un candidat solide pour un livret, son réalisme était en conflit avec sa préférence personnelle pour les contes de fées ou les sujets basés sur des légendes, conformément à la tradition lyrique wagnérienne. Lorsque Kuula a refusé l'opportunité, la commission est revenue à Madetoja, qui avait également manifesté son intérêt pour le projet. Le processus de composition, commencé fin décembre 1917, a pris à Madetoja beaucoup plus de temps que prévu; des lettres à sa mère indiquent qu'il avait nourri l'espoir d'achever l'opéra d'ici la fin de 1920 et, une fois ce délai passé, 1921 et, éventuellement, 1922. En fin de compte, l'opéra ne fut achevé qu'en septembre 1923, bien qu'il soit une autre année complète jusqu'à la première de l'opéra. Néanmoins, une partie de la musique (des Actes I et II) a vu le jour plus tôt, car Madetoja avait reconstitué une suite orchestrale à cinq numéros à la demande de Kajanus, qui a créé la suite le 8 Mars 1923 à Bergen, Norvège lors de sa tournée d'orchestre; les critiques étaient positives, décrivant la musique comme "intéressante et étrange".

La première représentation de l'opéra complet le 25 octobre 1924 à l'Opéra national de Finlande (qui, soit dit en passant, était aussi la millième représentation de l'histoire de l'Opéra) fut peut-être le plus grand triomphe de toute la carrière de Madetoja. En effet, avec Les Ostrobothniens, Madetoja a réussi là où son professeur, Jean Sibelius, avait échoué : dans la création d'un opéra national finlandais, un moment décisif pour un pays dépourvu de tradition lyrique propre. Dans Helsingin sanomat, Katila a écrit au nom de beaucoup de Finlandais, en appelant L'Ostrobotniens "le travail le plus substantiel dans l'ensemble d'opéra finlandais". Les Ostrobotniens est immédiatement devenu un incontournable du répertoire lyrique finlandais (où il demeure aujourd'hui) et a même été produit à l'étranger du vivant de Madetoja, à Kiel, en Allemagne, en 1926 ; Stockholm en 1927; Göteborg en 1930 ; et, Copenhague en 1938.

Après le succès de Les Ostrobothniens, Madetoja partit pour la France, restant six mois à Houilles, une petite ville juste à l'extérieur de Paris. Là, dans le calme de la banlieue parisienne, Madetoja a commencé à composer sa Troisième Symphonie, op. 55 ans, et à son retour en Finlande en octobre (en raison de soucis financiers), son travail sur le projet s'est poursuivi. La nouvelle symphonie a reçu sa création à Helsinki le 8 avril 1926, et bien que Madetoja ait reçu les éloges habituels, le public et les critiques ont trouvé la nouvelle œuvre quelque peu perplexe : avec la monumentale et élégiaque Deuxième Symphonie ayant fixé les attentes, l'optimisme et la retenue du Troisième a été une surprise, sa signification (ultérieure) échappant à presque tout le monde. Quelques années plus tard, l'écrivain de musique français, Henri-Claude Fantapié, décrit la joyeuse et pastorale Troisième Symphonie comme une " sinfonia Gallica " dans l'esprit et explique ainsi la création : "Les auditeurs s'attendaient à ce que l'opéra [Les Ostrobotniens] soit suivi d'un hymne nationaliste et ont été déçus d'entendre quelque chose qui leur paraissait hermétique et qui, pour couronner le tout, manquait d'emphase et de solennité… les propriétés que la plupart des mélomanes finlandais attendent toujours d'une nouvelle œuvre. Néanmoins, aujourd'hui, la Troisième Symphonie est largement considérée comme le "chef-d'œuvre" de Madetoja, la rare symphonie finlandaise égale en stature aux sept essais de Sibelius dans la forme.

Alors qu'il se rendait à Paris en 1925, Madetoja avait rencontré un éditeur de musique de Copenhague, Wilhelm Hansen, qui le mit en contact avec le dramaturge danois Poul Knudsen. Un livret pour un nouveau ballet-pantomime, basé sur des thèmes japonais «exotiques», était proposé et Madetoja accepta le projet avec empressement. Après avoir esquissé son plan pour la nouvelle commande lors de son séjour à Houilles, Madetoja a plus ou moins composé la Troisième Symphonie et Okon Fuoko simultanément, même si la pression pour terminer le premier était si grande que Madetoja fut obligée de mettre le ballet-pantomime de côté jusqu'en décembre 1926. Bien que Madetoja ait achevé la partition à la fin de 1927, la programmation de la première du ballet-pantomime à Copenhague s'avéra difficile, malgré l'enthousiasme du chef d'orchestre de l' Orchestre royal du Danemark, Georg Høeberg, qui après une répétition d'essai avait proclamé la partition "chef-d'œuvre". La ​​principale cause du retard semble avoir été la difficulté de choisir un acteur principal, car le rôle nécessitait à la fois de chanter et de mimer; Knudsen a insisté - et a choisi d'attendre - un acteur alors en congé du théâtre, Johannes Poulsen.

La production languit sans être jouée jusqu'à ce qu'elle reçoive (enfin) sa première le 12 février 1930, non pas à Copenhague, mais plutôt à Helsinki, à l' Opéra national de Finlande sous la direction de Martti Similä. La performance a été le premier revers significatif de la carrière de Madetoja : bien que les critiques « aient loué à l'unanimité » la musique de Madetoja, l'opinion consensuelle était que le livret de Knudsen - avec son mélange maladroit de chanson, de dialogue parlé mélodramatique, de danse et de pantomime - était un échec dramatique. Au final, Okon Fuoko n'a reçu que trois représentations au total et la première danoise n'a jamais eu lieu. Cherchant à sauver sa partition, Madetoja en 1927 a reconstitué le six numéros Okon Fuoko Suite No. 1 , qui s'est avéré un succès ; les projets du compositeur de mettre en musique deux suites supplémentaires ne se sont jamais concrétisés.

Pour Madetoja, les années 1930 ont été synonymes de difficultés et de déceptions. Pendant ce temps, il travaillait sur deux nouveaux projets majeurs : un deuxième opéra, Juha, et une quatrième symphonie, chacun devant être son dernier travail dans leurs genres respectifs. Le premier, avec un livret de la célèbre soprano finlandaise, Aino Ackté (adapté du roman de 1911 de l'écrivain Juhani Aho), était tombé à Madetoja après une série d'événements : d'abord, Sibelius – toujours partisan de la « musique absolue "- avait refusé le projet en 1914; et, deuxièmement, en 1922, l'Opéra national de Finlande avait rejeté une première tentative d' Aarre Merikanto comme « trop moderniste » et « trop exigeante pour l'orchestre », amenant le compositeur à retirer la partition. Deux échecs dans, Ackté s'est donc tourné vers Madetoja, dont le succès Les Ostrobothniens était fermement installé dans le répertoire, pour produire une version plus sûre et plus agréable au goût de l'opéra.

La mort de la mère de Madetoja, Anna, le 26 mars 1934, interrompit son travail sur l'opéra; la perte a tellement dévasté Madetoja qu'il est tombé malade et n'a pas pu se rendre à Oulu pour les funérailles. Madetoja a accompli le travail sur l'opéra vers la fin de 1934 et il a créé à la fanfare considérable à l'Opéra national finlandais le 17 février 1935, le quarante-huitième anniversaire du compositeur. Les critiques l'ont salué comme un "brillant succès", un "chef-d'œuvre incontesté de la littérature d'opéra madetoja et finlandaise". Néanmoins, "l'euphorie" de la performance initiale s'est finalement dissipée et, à la déception du compositeur, Juha n'a pas égalé la popularité de The Ostrobothnians. En effet,est le plus associé à Merikanto, dont le Juha moderniste (joué pour la première fois dans les années 1960) est le plus durablement populaire des deux; ayant été remplacé par celui de Merikanto, le Juha de Madetoja est rarement joué.

La composition de la Quatrième Symphonie reste un mystère, bien que le biographe en chef de Madetoja, Erkki Salmenhaara, en ait déterré les détails clés. Au printemps 1930, Madetoja a déclaré au journal Karjala qu'il avait commencé une nouvelle symphonie avec les thèmes dérivés de la « chanson folklorique finlandaise ». Une gestation de huit ans s'est ensuivie. Les plans pour terminer la symphonie à temps pour son cinquantième anniversaire le 17 février 1937 ne se sont pas concrétisés et, en juillet 1937, Madetoja s'est retiré dans la ville thermale de Runni à Iisalmi pour se concentrer davantage sur la symphonie.  Alors que la fin de composition de la Quatrième approchait au printemps 1938, Madetoja se rendit à Nice espérait que la France, comme elle l'avait fait une décennie plus tôt avec la Troisième Symphonie, attiserait ses feux créatifs.

Le malheur a rapidement anéanti les espoirs de Madetoja: alors qu'il traversait Paris pour se rendre dans le sud de la France, sa valise - qui contenait la Quatrième Symphonie - a été volée dans une gare de la ville; le manuscrit presque terminé n'a jamais été retrouvé. Avec son inspiration et sa mémoire en déclin, Madetoja n'a jamais entrepris une reconstruction de la partition perdue, malgré sa demande (infructueuse) de 1941 pour une allocation pour "terminer ma quatrième symphonie qui est en cours". Quand un étudiant, Olavi Pesonen, a demandé si Madetoja pourrait recréer la symphonie, il a répondu, "Pensez-vous que je pourrais réécrire quelque chose qu'un voleur a pris"? En janvier 1942, il est hospitalisé pour alcoolisme. Pendant son traitement, Madetoja s'est occupé d'anciens numéros du magazine Musiikkitieto et, lorsqu'il est tombé sur un article sur son séjour à Runni, il ne se souvenait pas d'avoir composé la Quatrième. ("Je me demande si quelque chose a été écrit" ?).

Dans les années 1940, Madetoja a lutté contre une mauvaise santé physique, la dépression, un mariage qui s'effondre et une inspiration artistique en déclin; son rythme déjà moins que prolifique s'est effondré. Pendant ce temps, Madetoja orchestre son cycle de mélodies pour soprano et piano, Automne, op. 68, une mise en musique des poèmes de sa femme qu'il avait achevée huit ans plus tôt. Avec son idiome mature et sa vision lugubre de l'expérience humaine, certaines sources décrivent l'Automne comme le "testament" de Madetoja. Sinon, Madetoja s'est occupé de formes plus petites, principalement pour chœur a cappella; les sept chansons op. 81 pour chœur d'hommes ont été achevées en 1946, tout comme les deux chansons op. 82 pour chœur mixte. Sa dernière pièce achevée était Matkamies (Wayfarer) pour chœur de femmes, écrit l'année de sa mort (esquisse réalisée par Olavi Pesonen).

Madetoja est décédé vers 11 heures du matin le 6 octobre 1947 à l'hôpital méthodiste Konkordia d'Helsinki. Bien que certaines sources attribuent sa mort à une crise cardiaque, aucun enregistrement survivant n'indique une cause concluante de décès. Les funérailles de Madetoja ont eu lieu cinq jours plus tard, le 11 octobre, à la vieille église d'Helsinki ; le président de la Finlande, Juho Kusti Paasikivi, a fourni une couronne, tout comme le ministère de l'Éducation, la ville d'Oulu et d'autres institutions et personnes en deuil. Les critiques ont fait l'éloge de Madetoja dans les nécrologies et Onerva a publié un poème commémoratif. Madetoja a laissé (très tôt) des plans pour un certain nombre d'œuvres jamais réalisées, dont un concerto pour violon, une messe de requiem, un troisième opéra (un " Parsifal finlandais "), et Ikävyys (Mélancolie), une composition pour voix et piano d'après Aleksis Kivi.

Dans les dernières années de la vie de Madetoja, Onerva a été confinée dans un établissement psychiatrique - cela semble contre sa volonté, car les lettres qu'elle a écrites à son mari lui demandant de la récupérer n'ont pas abouti. En 2006, la correspondance du couple a été publiée en finnois sous le titre Night Songs: L. Onerva and Leevi Madetoja's Letters from 1910 to 1946 (eds. Anna Makkonen et Tuurna Marja-Leena). Leur mariage fut sans enfant (même s'ils souhaitaient avoir des enfants) et en proie à des querelles; chacun souffrait d'alcoolisme chronique

Madetoja (rejoint par Onerva en 1972) est enterré au cimetière Hietaniemi (Hietaniemen hautausmaa) à Helsinki, un monument national et une attraction touristique fréquente qui abrite les tombes de célèbres personnalités militaires, politiciennes et artistes finlandaises. Dévoilée en 1955, la pierre tombale – située sur le bloc V8 dans la Vieille Zone (Vanha alue), près du mur du cimetière (cercle 48 sur la carte suivante ; env. 60°10′04″N 024°54′59 ″E )—est du sculpteur finlandais Kalervo Kallio et est une gracieuseté de TEOSTO. Sont également enterrés dans le cimetière l'ami de Madetoja, Toivo Kuula (décédé en 1918; bloc U19), ainsi que l'ancien amant d'Onerva, Eino Leino (décédé en 1926; bloc U21).


Œuvres : voir la liste complète dans le premier post.

Style

Stylistiquement, Madetoja appartient à l'école romantique nationale, avec les contemporains finlandais Armas Järnefelt, Robert Kajanus, Toivo Kuula, Erkki Melartin, Selim Palmgren et Jean Sibelius ; à l'exception d' Okon Fuoko, la musique de Madetoja, de couleur sombre mais tonale, n'est pas particulièrement moderniste dans ses perspectives, certainement pas si on la compare directement avec les productions d' Uuno Klami, Aarre Merikanto, Ernest Pingoud et Väinö Raitio. Pour un compositeur romantique, cependant, la musique de Madetoja est notamment "introvertie", évitant les excès caractéristiques de ce mouvement artistique au profit de "l'équilibre, la clarté, le raffinement de l'expression et le polissage technique" du classicisme.

Le style de Madetoja est unique et profondément personnel, un mélange de trois ingrédients musicaux distincts : 1) le nationalisme finlandais, comme en témoigne l'utilisation par Madetoja de la mélodie folklorique (en particulier de sa région natale, l'Ostrobotnie) et de sources littéraires, telles que le Kalevala ; 2) le langage musical de Sibelius, avec qui Madetoja a étudié en privé; et enfin, 3) "l'élégance" de la tradition symphonique française, fondée sur César Franck et formellement organisée par Vincent d'Indy sous le nom de Schola Cantorum de Paris. Madetoja et Kuula - ayant tous deux étudié à Paris - représentent les deux premiers compositeurs finlandais importants à montrer l'influence de la musique française. Néanmoins, les deux amis parcourront des chemins différents : Kuula adopte le langage et les techniques des impressionnistes français dirigés par Claude Debussy.

Au total, l'œuvre de Madetoja comprend 82 œuvres avec des numéros d'opus et environ 40 sans opus. Alors qu'il composait dans tous les genres, Madetoja était le plus productif - et a trouvé son plus grand succès - avec l'orchestre : symphonies, opéras, cantates et miniatures orchestrales coulaient de sa plume ; en effet, pour Salmenhaara, le travail de Madetoja dans ce genre le place « sur un pied d'égalité avec ses collègues européens » en tant que compositeur pour orchestre. Curieusement, il n'a composé aucun concerto, bien qu'à divers moments de sa carrière il ait fait allusion à des plans pour un concerto pour violon. Madetoja était également un compositeur accompli pour voix, comme en témoignent ses nombreuses pièces chorales et chansons pour voix et piano; il a trouvé moins de succès avec - et a composé avec parcimonie pour - piano solo, nonobstant The Garden of Death. Enfin, Madetoja a écrit peu pour l'ensemble de chambre après ses années d'étudiant, bien qu'il ne soit pas clair si cela était dû à une compétence insuffisante ou à un intérêt décroissant pour le genre.


Symphonies

Le cœur de l'œuvre de Madetoja est son ensemble de trois symphonies, peut-être la contribution la plus importante au genre des compositeurs romantiques nationaux finlandais, post-Sibelius. Chacune des symphonies de Madetoja est "unique et distincte", un témoignage de son "talent véritable pour la composition symphonique". La ​​Première Symphonie, bien que de style romantique tardif, évite soigneusement l'extravagance et l'excès d'indulgence typiques des premiers efforts, la plaçant parmi les premières symphonies les plus « matures » et les plus sobres. En conséquence, la première en fa majeur, est la plus concentrée de ses trois essais dans la forme et, à trois mouvements plutôt que les quatre traditionnels, c'est aussi la plus courte.
La Seconde de Madetoja, en mi bémol majeur est une "symphonie de guerre" dramatique dans laquelle le compositeur envisage la perte personnelle pendant la guerre civile. C'est la symphonie la plus longue et la plus élégiaque de Madetoja et, peut-être pour cette raison, c'est aussi la plus durablement populaire de l'ensemble. Bien qu'en quatre mouvements, Madetoja relie le mouvement I à II et le mouvement III à IV; de plus, la symphonie comprend également un hautbois solo et un cor à distance (hors scène) dans le mouvement II.
La Troisième, en la majeur, de caractère optimiste et pastoral, ainsi que "plus sobre" que la Seconde, est aujourd'hui considérée comme l'une des plus belles symphonies du canon orchestral finlandais, en fait un "chef-d'œuvre ... d'une stature égale" aux sept essais de Sibelius dans le formulaire.  Bien que techniquement son avant-dernière composition symphonique (une quatrième symphonie a été perdue et donc jamais achevée), la Troisième serait l'ajout final de Madetoja au canon symphonique.


Opéras et ballets

Le succès de Les Ostrobothniens était dû à une confluence de facteurs : l'attrait de la musique, tonale mais aux couleurs sombres ; l'utilisation de mélodies folkloriques (mélangées avec le propre style de Madetoja) familières au public; un livret (également de Madetoja) basé sur une pièce bien connue et appréciée ; une histoire sur la libération de l'oppression et l'autodétermination, dont les qualités allégoriques étaient particulièrement saillantes dans un pays qui venait d'émerger d'une guerre d'indépendance ; et, la combinaison habile d'éléments comiques et tragiques. L'introduction de l'acte I (n° 2 : Chanson du prisonnier dans la suite), par exemple, est basée sur une célèbre chanson folklorique d'Ostrobotnie, Tuuli se taivutti koivun larvan (The Wind Bent the Birch), qui était l'une des 262 chansons folkloriques que Kuula avait recueillies au cours de ses voyages et qui a fait son chemin dans l'opéra nationaliste de Madetoja, devenant son leitmoti .

Par rapport à Les Ostrobothniens, Juha de Madetoja adopte une approche "plus symphonique, raffinée", qui évite les airs folkloriques, malgré les thèmes nationalistes du livret.



Symphonie n° 3 en la majeur



https://www.youtube.com/watch?v=uNSkfOuJYjk


00:00 - 07:43 -- Andantino
07:43 - 15:33 -- Adagio
15:33 - 25:15 -- Allegro non troppo
25:15 - 32:21 -- Pesante, tempo moderato; Allegretto

Iceland Symphony Orchestra, conducted by Petri Sakari
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joachim
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MessageSujet: Re: Leevi Madetoja (1887-1947)   Leevi Madetoja (1887-1947) EmptyMar 15 Aoû 2023 - 12:53

Symphonie n° 1 en fa majeur, op. 29 (1914)




https://www.youtube.com/watch?v=Pl9m5GUHmkA&t=5s

Symphony No.1 in F-major, Op.29 (1914 - 1916)

Mov.I: Allegro 00:00
Mov.II: Lento misterioso 06:39
Mov.III: Finale: Allegro vivace 14:46

Orchestra: Helsinki Philharmonic Orchestra

Conductor: John Storgårds

J'aime beaucoup les trois symphonies de Madetoja, un compositeur finlandais trop peu connu, sans doute "éclipsé" par Sibélius. Voir aussi les symphonies 2 et 3 ci-dessus.
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