Nombre de messages : 27128 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Philip Cogan (1750-1833) 2024-04-04, 20:51
Philip Cogan (1750-3 février 1833) était un compositeur, pianiste et chef d'orchestre irlandais.
Cogan est né à Cork, où il était enfant de chœur et vicaire de chorale à la cathédrale St Fin Barre. En 1772, il fut nommé stipendiaire à la cathédrale Christ Church de Dublin, mais quitta son poste quelques mois plus tard en raison de problèmes de santé. De 1780 à 1806, il fut organiste à la cathédrale Saint-Patrick. Il a également dirigé les orchestres des théâtres Smock Alley et Crow Street « au détriment de ses devoirs ecclésiastiques ». En fait, les compositions de Cogan pour la scène dépassent de loin celles pour l'église. Il a non seulement écrit lui-même des opéras (The Rape of Proserpine, 1776 ; The Ruling Passion, 1778 ; etc.), mais a également collaboré avec d'autres compositeurs de Dublin, comme dans The Contract (1782, avec John Andrew Stevenson, Tommaso Giordani et un certain Laurent).
En 1787, Cogan fut co-fondateur de l'Irish Musical Fund Society. Il a participé activement à la vie musicale de Dublin pendant de nombreuses années, notamment lors des festivals annuels « Commémoration de Haendel » à la Rotonde et lors de divers concerts de charité dans des églises catholiques et protestantes. Cogan était un professeur très recherché et comptait parmi ses élèves un certain nombre de noms remarquables de l'histoire de la musique irlandaise tels que Michael Kelly, Thomas Moore, PK Moran, William Michael Rooke et, très probablement, Thomas Augustine Geary. En 1817, il dirigea un concert qui marqua également la première apparition publique du jeune Michael William Balfe. On l'appelait souvent « Docteur Cogan », mais rien ne prouve qu'il ait jamais étudié au Trinity College de Dublin. Cogan a connu une vie longue et prospère ; il est décédé au domicile de son gendre, Patrick Clinton, au 14 Dominick Street, Dublin, et est enterré au cimetière Glasnevin.
Aujourd'hui, la réputation de Cogan repose sur sa musique pour clavier, qui se compare bien à celle de la plupart de ses contemporains les plus connus. Sa musique s'inscrit dans la période de développement du clavecin au piano et, avec le temps, ses compositions exploitent pleinement les possibilités sonores et techniques du piano à queue. Sa meilleure musique se trouve parmi ses sonates pour piano et le concerto pour piano op. 5 (1790).
Œuvres
Scène
Le Viol de Proserpine, pantomime (Dublin, 7 février 1776) La passion au pouvoir (Louis McNally) (Dublin, 24 février 1778) Le Contrat ( Robert Houlton ), avec John Andrew Stevenson , Tommaso Giordani, Laurent (Dublin, 14 mai 1782) The Chace [sic!] sur Nos chasseresses (Londres, vers 1790) En avril quand les primevères (Londres, vers 1790) La Dame et le Gitan (Dublin, vers 1811)
Orchestre
Concerto pour piano et orchestre en do majeur, op. 5 dans lequel est introduit l'air favori de "Malbrouk" (1790)
Musique de chambre
Une leçon préférée et Rondo, sur l'air de "The Dargle" (1780) Six Sonates, Op. 1 (cinq d'entre eux ont un accompagnement pour violon) (Londres, 1782) ; comprend le Rondo préféré de Cogan de l'Op. 1, n° 1, 2e mouvement (Dublin, 1783) Six Grandes Sonates, op. 2, avec un accompagnement pour violon (Londres, 1784) Sonate, op. 11 pour violon et piano (Londres, 1818)
Musique pour piano
Trois sonates préférées, op. 4 (Londres, 1787) Trois Sonates, op. 7 (Dublin, 1794-1798) Trois Sonates, op. 8 (Londres, 1799)
Choral
To God Our Never Failing Strength (81e Psaume) pour quatre voix et piano (publié dans Melodia sacra , éd. Weyman, Dublin, 1814)
Le compositeur irlandais Philip Cogan est né à Cork. Lorsqu'il était jeune, il était enfant de chœur et vicaire de chorale à la cathédrale Saint Fin Barre. Il fut nommé stipendiaire de la cathédrale Christ Church en 1792, mais pour cause de maladie, il fut contraint de quitter ce poste quelques mois plus tard. Il fut organiste à la cathédrale Saint-Patrick de 1780 à 1806. Il trouva le temps de diriger deux orchestres de théâtre, mais apparemment, il dut négliger certaines de ses fonctions religieuses pour ce faire et fut donc réprimandé.
En plus d'écrire de la musique religieuse et des opéras, Cogan a également écrit de la musique pour clavier. Son deuxième recueil pour clavier, Opus 7, s'intitule « Trois Sonates pour piano ou clavecin ». Dans cet enregistrement, vous entendrez la deuxième sonate de ce volume, publiée entre 1794 et 1798. Philip Cogan a vécu une vie longue et prospère, mourant à l'âge avancé de 82 ans.
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