Juan Martin Ramos (1709-1789)

Juan Martin Ramos (Los Corrales, 6 janvier 1709 - Los Corrales, 1789) est un compositeur et maître de chapelle espagnol.

Juan Martín Ramos a passé toute sa vie professionnelle dans la cathédrale de Salamanque, commençant en 1721 comme enfant de chœur sous l'enseignement de Antonio de Yanguas (1682-1753). À partir de 1724, il fut formé comme organiste auprès de Juan Francés de Iribarren (1699-1767), alors organiste de la Cathédrale de Salamanque, qui fut lui-même disciple de José de Torres, qui fut plus tard maître de chapelle de la Chapelle Royale de Madrid.

Au fil du temps, Martín succède à son professeur Iribarren comme premier organiste, période pendant laquelle il brigue sans succès les postes de maître de chapelle dans les cathédrales de Zamora et de Saint-Jacques-de-Compostelle.  En raison des maladies répétées de Maître Yanguas, Martín dut le remplacer à plusieurs reprises.

En 1754, quelques mois après la mort du maestro Yanguas, Martín Ramos obtint le poste par concours. Il ne rechercha pas la profession d'enseignant dans d'autres cathédrales, même si à la fin de 1754 on lui proposa celle de Zamora lors de sa participation au tribunal d'opposition pour la maîtrise métropolitaine.

Au cours de son enseignement, Martín forme Manuel José Doyagüe, qui sera son successeur dans ses fonctions. Il entretient également des contacts avec la cour, où il se rend à deux reprises à la recherche de musiciens, et avec son ancien professeur Iribarren, qui se trouve à Malaga.  

Contrairement à ses professeurs précédents, Martín Ramos n'a pas obtenu la Chaire de Musique de l'Université de Salamanque. Il est probable que Yanguas était malade, ce qui a amené différentes personnes à le remplacer à l'Université et à la Cathédrale. Finalement, la personne qui servait de remplaçant a été nommée professeur dans la Cathédrale et on a tenté de lui obtenir le poste de professeur, mais les responsables de l'université ont résisté et le poste a finalement été attribué à Juan Antonio Aragüés.

Il a donc passé toute sa vie à Salamanque, presque sans voyager nulle part et en composant au moins 700 œuvres, pour la plupart de la musique sacrée.

Musique sacrée

Missa Solemne (1749)
Missa de Requiem (1755)
Missa "Ecce advenit dominator Dominus" (1750)
Missa "Salve Regina" (1755)
Missa "Laetatus somme" (1760)
Missa "Ave Regina Caelorum" (1765)
Missa "Sanctus Petrus" (1770)
Missa "Sanctus Joseph" (1775)
Motet "Espèce tua et pulchritudine tua" (1765)
Motet "Laudate Dominum omnes gentes" (1770)
Motet "Magnificat" (1775)
Te Deum (1750)
Dixit Dominus (1755)
Magnificat (1760)
Nonc Dimittis (1765)
Beatus vir (1770)
Laudate Dominum omnes gentes (1775)

Musique profane

Villancico "La belle malmaridade" (1750)
Villancico "El ruiseñor" (1755)
Villancico "L'amour et la mort" (1760)
Villancico "Le desengaño" (1765)
Villancico "El sueño" (1770)
Villancico "La despedida" (1775)
Chanson "La vie est belle" (1750)
Chanson "La rose" (1755)
Chanson "L'espérance" (1760)
Chanson "El amor" (1765)
Chanson "La Fortuna" (1770)
Chanson "Le temps" (1775)
Sonate pour violon et basse continue (1760)
Ouverture pour orchestre (1765)
Opéra "Le Triomphe de l'Inocence" (1770)


Aleph Quomodo (1749)



https://www.youtube.com/watch?v=ky9vRGbcmiU

Juan Martín Ramos (1709-1789)

Lamentacion de el sábado 'Aleph quomodo' (1749)

María Espаdа (soprano); Orquesta Barroca de la Universidad de Sаlаmanca; Enrico Onοfrі (conductor)