August Reinhard (1831-1912)

https://www.youtube.com/watch?v=lNZPGjKlqa8


Trio n°1 en fa majeur pour violoncelle, harmonium et pianoforte, op. 28 : I. Allegro moderato · August Reinhard · Joris Verdin · Marie-Noëlle Bette · Tine Van Parys

biographie à suivre

August Reinhard (1831-1912) est un compositeur allemand injustement méconnu aujourd'hui. Sa musique est caractérisée par sa beauté mélodique, son harmonie riche et son orchestration brillante. Il est également un maître de la forme musicale, et ses compositions sont toujours bien construites et équilibrées.

Reinhard est né le 13 juin 1831 à Ballenstedt, en Allemagne. Il est issu d'une famille de musiciens, son père étant organiste et sa mère chanteuse. Il reçoit sa première formation musicale de ses parents, puis étudie auprès de plusieurs professeurs éminents, dont Friedrich Schneider et Carl Loewe.

En 1854, Reinhard s'installe à Leipzig, où il travaille comme organiste et compositeur. Il devient rapidement l'un des musiciens les plus respectés de la ville, et ses compositions sont jouées par les meilleurs orchestres et interprètes.

Reinhard est un compositeur prolifique, et son œuvre comprend plus de 200 pièces, dont des symphonies, des concertos, de la musique de chambre, de la musique chorale et des pièces pour orgue. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages théoriques sur la musique.

Parmi ses œuvres les plus connues, on peut citer :

Symphonie n° 1 en mi mineur (1860)
Symphonie n° 2 en ré mineur (1865)
Concerto pour piano en si bémol majeur (1868)
Concerto pour violon en la majeur (1872)
Quatuor à cordes n° 1 en mi mineur (1863)
Quintette à cordes en si bémol majeur (1870)
Messe en ut majeur (1875)
Requiem en ré mineur (1880)
Reinhard est un compositeur injustement méconnu aujourd'hui, mais sa musique mérite d'être redécouverte et appréciée.

Voici quelques exemples concrets de la maîtrise de Reinhard de la forme musicale :

Dans sa Symphonie n° 1, Reinhard utilise la technique du développement thématique pour créer une structure musicale cohérente et dynamique.
Dans son Concerto pour piano, il utilise la forme du concerto traditionnel, avec trois mouvements (rapide-lent-rapide), pour mettre en valeur les capacités virtuoses du soliste.
Dans son Quatuor à cordes n° 1, il utilise la forme traditionnelle du quatuor à cordes, avec quatre mouvements (rapide-lent-scherzo-rapide), pour explorer un large éventail d'expressions musicales.
Reinhard est également un maître de la mélodie. Ses mélodies sont souvent chantantes et faciles à retenir, mais elles sont aussi sophistiquées et expressives. Par exemple, la mélodie principale du premier mouvement de sa Symphonie n° 1 est à la fois simple et belle, et elle est développée de manière magistrale au cours du mouvement.

Merci pour tous ces renseignements, Kool

Je place ici la biographie que j'avais prévue, issue en partie du Wikipedia allemand. Elle complète la tienne

August Reinhard (né le 13 juin 1831 à Ballenstedt; mort le 27 november 1912 à Ballenstedt) était un compositeur allemand et auteur d'une école d'harmonium.

August Reinhadt est issu d'une famille de musiciens, son père était organiste et sa mère chanteuse. Il reçoit sa première formation musicale de ses parents, puis étudie auprès de plusieurs professeurs éminents, dont Friedrich Schneider et Carl Loewe.

Mais il décide dans un premier temps de devenir enseignant. En 1850, il obtint un poste à l'institut Carl Brinckmeier à Ballenstedt. En 1854, le prince von Wittgenstein le nomma précepteur privé de son fils. En 1868, Reinhard revint finalement à Ballenstedt.

En 1888, Reinhard dut abandonner sa profession d'enseignant pour des raisons de santé et se consacra désormais à la musique, il fut notamment un partisan de l'harmonium et fonda une école

En 1901 il fut nommé professeur éminent.


L'environnement culturel d'August Reinhard a été façonné par la cour du duc d'Anhalt-Bernbourg au château de Ballenstedt. Les concerts de cour et les représentations d'opéra au théâtre du château ainsi que les contacts avec les musiciens d'orchestre ont influencé son développement musical.

Lors de ses voyages d'études avec le prince de Wittgenstein, Reinhard a visité le Akustische Kabinett (cabinet acoustique) de F. Kaufmann & Sohn à Dresde. Là, il joue pour la première fois d'un Druckwindharmonium (harmonium à vent à pression), ce qui devient pour lui une expérience clé.

Reinhard ne considérait pas l'harmonium à vent comme un substitut d'orgue bon marché, mais comme un instrument à clavier capable d'interpréter une musique orchestrale expressive. Il accorda une attention particulière à la formation technique pour jouer de l'harmonium, qu'il considérait comme fondamentalement différente de celle du piano ou de l'orgue. Par son « Harmoniumpapst» Reinhard s'est distancié de l'harmonium à vent d'aspiration qui s'est ensuite répandu.

En 1877, la maison d'édition berlinoise Carl Simon publia son Harmoniumschule (école d'harmonium) opus 16, dont le tirage s'élevait déjà à plus de 40 000 exemplaires au moment de la mort de Reinhard. Cette école était encore disponible chez l'éditeur de Leipzig Edition Peters au moins jusqu'en 1989.

Reinhard s'est produit publiquement lors de concerts d'harmonium et a également enseigné le jeu de l'harmonium. L'une de ses élèves était Paula Simon-Herlitz, qui devint plus tard la belle-fille de son éditeur. Reinhard a été presque complètement oublié en raison du déclin de l'harmonium au cours du XXe siècle. Plus récemment, le travail de Reinhard a suscité un regain d'intérêt.


Œuvres

24 Préludes pour les services religieux pour harmonium (également pour orgue) op.12
Vingt études d'harmonium (un supplément à chaque école d'harmonium) opus 13
École Harmonium opus 16
Trois duos. Pièces pour harmonium et pianoforte. (Annexe à l'Ecole Harmonium) opus 16a
Six petits duos pour harmonium et piano op.26
Premier trio pour violoncelle (ou violon), harmonium et piano, fa majeur op.28
Deuxième trio pour violoncelle (ou violon), harmonium et piano, fa mineur op.30
50 préludes de choral courts et faciles pour harmonium op.34
Trois Sonatines pour Harmonium en ut majeur, fa majeur, la mineur, opus 38 (1888)
Polyhymnia, 71 pièces pour harmonium, opus 40 (1889)
Petite école d'harmonium. (Extrait de l'opus 16) opus 45
Troisième trio pour violoncelle (ou violon), harmonium et piano, sol majeur op.46 (1892)
24 préludes de choral pour orgue ou harmonium à utiliser dans les services religieux, op. 51
60 chorals en cinq parties avec intermèdes et conclusions, opus 52
Caecilia. Recueil de 253 préludes de choral des temps anciens et modernes pour orgue ou harmonium de culte édité par A.R. (dont 35 pièces d'A.R.) opus 54
Dix épilogues pour orgue ou harmonium à usage cultuel, opus 72
Études. 50 pièces d'entraînement et de performance pour harmonium. Livrets I et II opus 74 (1897)
Études sérieuses pour Harmonium. 44 pièces de style strict opus 83
Première sonate pour harmonium et piano, do majeur op.84 (1900)
Deuxième sonate pour harmonium et piano, ré mineur, op. 85 (1901)
Instructions pour jouer de l'harmonium d'église pour débutants, opus 105
Pour les funérailles. Fantaisie sur des chants funèbres connus pour harmonium op.109
également de nombreuses transcriptions d'opéras, d'oratorio et de musique symphonique pour ensembles de musique de chambre avec harmonium
Egalement des Œuvres pour piano (également à quatre mains)

Je te remercie, Joachim. Ces détails nous permettent de mieux connaître son éducation, sa carrière, ses influences et ses œuvres.

à joachim et Kool pour la découverte de ce compositeur allemand
ainsi que pour le 1ᵉʳ mvt du Trio n°1 en fa majeur pour violoncelle, harmonium et pianoforte, op. 28 que j'ai fort apprécié.

Je découvre en ce moment le

Prelude in F

Merci Pébété !   J’ai trouvé la composition, bien construite et cohérente et ça mélodie simple et expressive. Je l’ai écouté en fermant les yeux pour mieux l’apprécier.