Victor YOUNG

Eléments biographiques:

Victor Young est un compositeur américain qui naquit le 8 août 1900 à Chicago, Illinois (États-Unis), et mourut le 10 novembre 1956 à Palm Springs (Californie). Né dans une famille de musiciens juifs, son père est membre d'une troupe d'opéra itinérante. Il fait étudier au petit Victor le violon à l'âge de six ans puis l'envoie en Pologne en 1910 séjourner chez ses grands-parents et étudier la musique au Conservatoire impérial de Varsovie. Victor Young travaille ensuite le piano à Paris avec Isidor Philipp. Il revient en 1920 aux États-Unis et entre dans l'orchestre du Central Park de Chicago. Il part pour Los Angeles et est engagé comme violoniste dans l'orchestre du Million dollar theatre de l'imprésario Sid Grauman.



Il est nommé directeur musical des théâtres de la Paramount, puis, au milieu des années 1930, il part pour Hollywood où il compose de la musique de film, enregistre de la musique populaire et fournit des arrangements pour des chanteurs populaires comme Bing Crosby. Il entame une fructueuse collaboration avec le réalisateur Cecil B. DeMille (Les Tuniques écarlates, Les Conquérants d'un nouveau monde, Samson et Dalila, Sous le plus grand chapiteau du monde). On lui doit également la musique de grands classiques comme Rio Grande et L'homme tranquille de John Ford, Pour qui sonne le glas de Sam Wood, le film d'aventures Scaramouche de George Sidney, les westerns L'Homme des vallées perdues et Johnny Guitare (chanson Johnny Guitar), ou encore Le Tour du monde en quatre-vingts jours pour lequel il obtint l'Oscar de la meilleure musique en 1957 à titre posthume : il décède plusieurs mois avant la cérémonie, d'une hémorragie cérébrale le 10 novembre 1956.

L'instant musical:

Je suis sûr que Joachim connaît...

Bien qu'amateur de musique de film depuis toujours ou presque..., Victor Young fait encore partie de ces compositeurs que je connais encore très mal, n'écoute pour ainsi dire jamais et ne possède donc aucun album. Sans être complètement fan du peu que j'ai entendu de son oeuvre, le plus souvent (à ma connaissance) réalisée au service du cinéma, sa musique, comme l'atteste par exemple Le Tour du Monde en 80 Jours, ne manque pas de caractère ni de fantaisie, est plutôt plaisante et rayonnante. Si j'en crois la teneur de la suite présentée ci-dessus, elle véhicule de l'optimisme, de la bonne humeur. C'est vivant et coloré, divertissant et parfois attendrissant. A la tête d'une filmographie impressionnante, je ne pense pas non plus avoir vu beaucoup de films mis en musique par ses soins:
Sous le plus grand chapiteau du monde réalisé par Cecil B. DeMille en 1952, parce qu'il y avait Charlton Heston et qu'adolescent j'étais fan de Charlton Heston. En revanche, je ne me souviens plus de la musique.
Pour qui sonne le Glas (1943) de Sam Wood parce qu'il y avait Gary Cooper et que ma soeur aînée était fan de Gary Cooper. Je ne me souviens pas de la musique non plus.
Rio Grande (1950), western de John Ford parce qu'il y a John Wayne et que ma mère était fan de John Wayne. Je ne me rappelais plus que la musique était de Victor Young.
L'Homme tranquille (1952) de John Ford. Je me souviens avoir beaucoup aimé ce film avec John Wayne, mais je ne garde aucun souvenir de la musique.



Le Tour du Monde en 80 Jours (1956) de Michael Anderson parce qu'il y a David Niven et que mes frères adoraient David Niven. J'avais gardé le souvenir d'une musique assez enjouée et vivante qui me plait plus dans une écoute seule que je ne le pensais.
Les Implacables (1955) de Raoul Walsh parce qu'il y a Robert Ryan et que mon père adorait Robert Ryan, mais souvent trop saoul pour regarder un film en entier sans s'endormir avant.