Claudi Martínez i Imbert (1845-1919) était un compositeur catalan.
Martinez effectue ses premières études au chœur de Nostra Senyora de la Mercè. Élève de Pere Tintorer et de Bernat Calvó Puig, à l'âge de quinze ans, il a reçu un prix de piano, violon et violoncelle par la Société Economique des Amis du Pays, à Valence. En 1872, avec ses frères Cosme et Josep Ribera, il fonde la Societat de Quartets de Barcelona, la première organisation catalane régulièrement consacrée à la musique de chambre. En 1880, il organise un concert au Teatre Principal de Barcelone composé des œuvres primées, destiné à la production d'œuvres caritatives.
En 1885, il donna également une séance de musique de chambre composée exclusivement de ses œuvres et plusieurs d'entre elles interprétées par ses élèves. Peu de temps après, à la mort de Maître Calvó Puig, on lui dit s'il voulait lui succéder au poste de maître de chapelle de la paroisse de La Mercè, mais il refusa d'accepter le poste, ainsi que celui de la collégiale de Santa Anna, qui lui a également été offerte, ceci en raison de ses multiples occupations.
Pianiste de mérite et pédagogue remarquable, il participe à de nombreux concerts publics avec les principales personnalités qui visitent Barcelone à cette époque, et forme de nombreux étudiants.
En tant que compositeur, il se distingue par son inspiration et est l'auteur d'un trio (1869), de la cantate Catalunya (1877), de l'œuvre chorale La Primavera (1888) et de musique de chambre et religieuse (Panis Angelicus). Il laisse aussi de nombreux morceaux de piano, tels que Danza campestre, Capricho español, La muñeca danzante, Melodía, Romanza y Gavota, Candor e inocencia, Barcarola, Bagatela, Terpandro...
La collection de partitions de Claudi Martínez i Imbert est conservée à la Biblioteca de Catalunya. Il a été l'un des musiciens qui ont soutenu les premiers pas de l'Orfeó Català.
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