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Sujet: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2007-01-22, 02:26
Robert Nicholas Charles Bochsa est un corniste Français
Il est né à Montmedy en France en 1789 et il est décédé à Sydney en Australie en 1856. Bochsa est un compositeur et un harpiste français virtuose. Il est le fils du hautboïste et compositeur tchèque Karl de Bochsa, exilé en France (1760-1821). Charles travaillera d'abord dans des théâtres à Lyon et Bordeaux, puis va à Paris en 1806 comme éditeur et travaillera à la cour française de 1813 à 1817, et il a composé des oeuvres de musique de chambre et une méthode et airs pour flûte.
D'abord élève de son père, il a étudié à Bordeaux avec F. Beck et au Conservatoire de Paris avec Catel et Mehul. Il a édité de nombreuses oeuvres solos pour harpe et a créé une école de harpe. Certaines de ses oeuvres ont été éditées par sa propre maison d'édition. Il a inventé plusieurs techniques pour la harpe, et plusieurs manières de jouer avec un flageolet chromatique.
Les nombreuses contrefaçons de documents l'ont incité à protéger ses oeuvres dans plusieurs pays à la fois.
C'était un musicien et un compositeur très célèbre. Il a occupé un poste professeur de harpe à l'Académie Royale de Musique de Londres de 1822 à 1827. Il a effectué de nombreux voyages dans le monde entier.
Il est mort en 1856 en Australie, après une vie très active.
Nocturne op.3 a été éditée en 1810 par Bochsa lui-même à Paris. À cette époque, il a édité plusieurs Nocturnes pour harpe avec accompagnement par d'autres instruments tels que le Haubois, LE COR, la clarinette.
On trouve une note sur la page de titre, elle indique que la partie Hautbois était joué par Garnier et la partie COR par F. Jacomin. On peut supposer que Bochsa a demandé à ces musiciens leur avis pendant qu'il le composaient et qu'il a également joués avec eux.
Ses oeuvres
Nocture op3 - cor, hautbois, harpe 1er Concerto de harpe en ré majeur op15 Etude - Valse en Fa pour 2 harpes Deuxième Nocturne pour cor et Harpe Célèbres études pour la harpe. Paris éditée en 1963 Concerto de Nocturne pour Harpe et FLUTE Op.71-3
joachim Admin
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Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2007-01-22, 12:30
Bochsa, qui a eu une vie sentimentale fort agitée
Je connais son concerto pour harpe en ré mineur opus 15 que Lily Laskine nous a fait découvrir. Il me semble qu'il n'est pas réédité en CD.
joachim Admin
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Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2007-05-11, 14:13
Voici en complément l'article de wikipedia, un peu plus complet.Par contre, je n'ai toujours pas trouvé son catalogue entier
Né à Montmédy (Meuse) le 9 août 1789 et mort à Sydney (Australie) le 6 janvier 1856, Nicolas Bochsa a été un génie musical précoce devenu harpiste de premier plan, compositeur prolifique (pour la harpe, mais également par exemple, d'opéras-comiques), escroc spécialiste dans l’art de la contrefaçon de signatures mais aussi professeur, chef d'orchestre, éditeur, directeur de théâtre, imprésario, commercial, grand voyageur infatigable, producteur. Voilà ce qui peut résumer en quelques mots le personnage hors norme qu’est Bochsa. Il passa presque toute sa vie hors de France, tant en Europe qu’en Amérique.
Il fut très célèbre au XIXe siècle, à la fois parce que compositeur prolifique et harpiste de tout premier plan – il fut harpiste de Napoléon et de Louis XVIII –, mais aussi à cause de ses extravagances et de ses graves démêlés avec les justices française et anglaise, qui défrayèrent la chronique. Oublié injustement de l’Histoire – les dictionnaires musicaux l'omettent ou ne lui consacrent que quelques lignes — les harpistes le connaissent tous, au moins de nom, puisque ses œuvres sont encore jouées lors de concours de harpe et ses études pour harpe toujours interprétées.
Bochsa a pourtant été, en son temps, une véritable étoile internationale de la musique. Il défraya la chronique, en France comme en Angleterre, pour des affaires pas toujours musicales. Comme pour toutes les stars, les femmes ont joué un rôle déterminant dans la vie de Bochsa. Son destin sera, pour l’essentiel, lié à celui d’une autre étoile oubliée, grande soprano, Anna Rivière, épouse en premières noces d’Henry Bishop, compositeur surnommé un temps le Mozart anglais. Né dans une famille modeste dans un petit bourg lorrain, c’est à Sydney en Australie qu’il mourra et qu’il est enterré aujourd’hui.
joachim Admin
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Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2008-10-15, 20:12
J'ai retrouvé des oeuvres de Bochsa que je croyais avoir égarées :
Le concerto pour harpe et orchestre n° 1 en ré mineur opus 15 avec un mouvement central "écossaise" qui ne figurait pas dans la version de Lily Laskine
un nocturne pour cor et harpe (sans opus ??)
une sonate pour clarinette et harpe ou piano en mi bémol majeur (sans opus ?)
une fantaisie pour harpe sur I Capuletti e Montecchi de Bellini
Malheureusement je n'ai pas les interprètes ni la référence du CD. Le concerto est particulièrement bien interprété. Comme le concerto est le premier, je suppose qu'il y en a au moins un autre. A quand un enregistrement ?
joachim Admin
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Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2013-08-18, 09:44
D'autres renseignements sur cet artiste hors du commun
Fils du hautboïste, compositeur et éditeur Karl (dit Charles) Bochsa, originaire de Bohême, il étudie le piano avec son père, premier hautbois au Grand Théâtre de Lyon, puis la composition avec Franz Beck à Bordeaux avant d'entrer en 1807 au Conservatoire de Paris dans les classes de Charles-Simon Catel pour l'harmonie, Étienne-Nicolas Méhul pour la composition, François-Joseph Naderman et Marin pour la harpe. Détenteur d'un premier prix d'harmonie, il est nommé harpiste dans la musique impériale de Napoléon en 1812, poste qu'il conservera sous Louis XVIII. Il épouse la même année Georgette Ducrest, fille du marquis du Crest et nièce de madame de Genlis, qui lui donnera deux enfants.
Sa brillante carrière est toutefois interrompue par une condamnation à douze ans de travaux forcés, 4 000 francs d'amende et "à la marque" pour faux et vol. Il est en effet accusé d'avoir contrefait la signature de plusieurs personnes, musiciens célèbres (Berton, Méhul, Boieldieu, Nicolò) ou personnalités influentes (le comte Decazes, le duc de Wellington), sur des bons au porteur pour assouvir son goût du luxe. Le jugement est rendu par la cour d'assises de la Seine le 17 février 1818 en l'absence de Bochsa qui a prudemment choisi de quitter la France pour l'Angleterre l'année précédente en abandonnant femme et enfants.
À Londres, il devient successivement directeur de la musique du théâtre du roi, de l'Opéra-Italien et du Conservatoire royal de musique. Professeur de harpe à l'Academy of Music de et chef d'orchestre au King's Theatre. Le 5 juillet 1839, il étrenne à l'Opéra-Italien de Londres une série de concerts en compagnie de la soprano française Anna Rivière, épouse du compositeur Henry Rowley Bishop, surnommé le "Mozart anglais" et auteur du célèbre Home! Sweet Home! (1823). Il dédie à celle-ci de nombreuses mélodies et arrangements avant d'entamer une liaison qui durera jusqu'à la mort du compositeur. Ainsi, la cantatrice n'hésite pas à quitter son mari et ses trois enfants pour suivre son amant lorsque ce dernier quitte l'Angleterre suite à des accusations de bigamie. Bochsa est en effet accusé d'avoir épousé Amy Wilson (sœur de la célèbre courtisane et maîtresse présumée - entre autres - du prince de Galles, Harriette Wilson), sans avoir divorcé de sa première épouse.
En 1839 les amants entreprennent une tournée qui les conduit à travers toute l'Europe (Danemark, Suède, Russie, Autriche, Hongrie, etc.) avant de s'installer à Naples où la direction du Teatro San Carlo engage Anna Bishop comme prima donna assoluta di cartello et Bochsa comme chef d'orchestre de 1843 à 1845. Ils se produisent plus de 300 fois dans une vingtaine d'opéras différents parmi lesquels La fidanzata corsa de Pacini, La cantatrice villane de Fioravanti, Lucia di Lammermoor et L'elisir d'amore de Donizetti, Beatrice di Tenda et La sonnambula de Bellini, Il barbiere di Siviglia et Otello de Rossini, I due Foscari de Verdi et créent Il Vascello di Gama de Mercadante.
Après une nouvelle tournée en Belgique, Suisse, Hollande, ils gagnent les États-Unis et enfin l'Australie où, après un premier concert, Bochsa meurt subitement le 6 janvier 1856. Inconsolable, Anna fait édifier un tombeau au Camperdown Cemetary de Sydney avec cette dédicace : "This monument is erected in sincere devotedness by his faithfull friend & pupil Anna Bishop"
Nicolas-Charles Bochsa a composé plus de 350 œuvres, la plupart pour harpe (sonates, duos, fantaisies, symphonies, etc.) dont deux concertos et un nocturne pour deux harpes, flûte et cor anglais, mais également des opéras et opéras-comiques, un Requiem, des ballets, une sonate pour piano, un quatuor pour hautbois, violon, alto et basse, trois quatuors pour deux violons, alto et basse, un quintette pour harpe, hautbois, flûte, cor et basson, des trios pour violon, violoncelle et piano, un concerto pour flûte, plusieurs mélodies et de nombreux arrangements comprenant La Marseillaise et les Quadrilles pour violon de Niccolò Paganini.
Oeuvres
Orchestre
Symphonie en ut mineur (1821) 2 Symphonies concertantes 4 Concertos pour harpe et orchestre, dont n° 1 en ré mineur, op 15 Andante sostenuto pour cor, harpe et orchestre Air irlandais pour harpe, orchestre à cordes et flûte, op 293 Sérénade op 27 et Ouverture militaire op 29 pour orchestre d'harmonies (1820)
Musique de chambre
Le Souvenir, pour piano, violon et harpe, op 47 (1813) Les Pensées, pour piano, violon et harpe, op 74 (1818) Septuor pour harpe et 6 instruments (1821) Trio concertant pour piano, harpe et cor, op 88 (1822) 9 Nocturnes pour violoncelle et harpe (avec J.L. Duport) (1806/17) 6 Nocturnes concertants pour violon et harpe (avec Kreutzer) (1822) Nocturne pour cor, hautbois et harpe, op 3 (1810) Nocturne en trio pour cor, clarinette et harpe (1815) Nocturne concertant en sol mineur pour flûte et harpe, op 71/3 (1818) 20 Sonates pour violon et harpe 14 Duos pour harpe et piano Grande sonate en mi bémol majeur pour clarinette et harpe, op 52 (1808) Nocturne 1 pour clarinette et harpe Nocturne 2 pour cor et harpe "l'Echo" 2 Nocturnes pour hautbois (ou flûte, clarinette, violon) et harpe, op 50 2 Nocturnes pour clarinette et harpe, op 5 Pot-Pourri pour clarinette et harpe Grande Fantaisie sur le Barbier de Séville, pour harpe, 2 violons, alto et violoncelle Divertissement en fa majeur pour harpe, piano et flûte ou violon, op 82 Thème et Variations pour clarinette et harpe Introduction et Marche pour flûte et harpe Sonate pastorale pour flûte et harpe en fa majeur, op 36 Melange de airs (Pot-pourri en trio), pour flûte ou violon, cor et harpe, op 38 Secondo Rondoletto sopra un'Aria favorita di Gioacchino Rossini pour flûte et harpe Trois Airs variés pour 2 clarinettes, op 10 Trois quatuors concertants pour 4 clarinettes Duo pour 2 harpes sur l'air Soyez sensibles en si b majeur, op 19
Harpe seule
20 Sonates Adestes fideles, introduction, variations et finale en si bémol majeur Variations sur Batti Batti o bel Masetto en sol majeur Variations sur La ci darem la mano, en si bémol maheur Variations sur Voi che sapete, en si bémol majeur Variazioni sulla Cavatina "Di piacer mi balza il cor" de La Gazza ladra Airs favoris de Rosina, de William Shield, op 202 40 Etudes faciles, op 318 Fantaisie, op 72 Fantasia on a favorite Irish Melody Fantasia sull'aria "Non so più cosa son, cosa faccio" de Le Nozze di Figaro Introduction et Fantaisie sur le "Carnaval de Venise" Au bord d'une fontaine Les Cloches bleues, fantaisie avec variations, op 164 Impromptu sacré, op 200 (1820) Marche française en mi bémol majeur Rondo alla polacca La Tempête, op 80 (1819) 15 Préludes courts et brillants, 2 livres (1820) 50 Exercices, op 34 25 Exercices-Etudes, op 62 Explication de ses nouveaux effets et passages (1832) 12 Leçons élémentaires 16 Lessons (1833) Méthode de harpe, op 60 Petite Méthode, op 61 (1830)
Panorama musical Souvenir de Naples
Musique religieuse
Le Déluge universel, oratorio (1806) Requiem pour le transfert des cendres de Louis XVI à Saint Denis (1816)
Ballets
La Dansomanie (1806) Justine ou la Cruche cassée (1825) Le Temple de la concorde (1825) La Naissance de Vénus (1826) Le Corsaire (1837)
Opéras
Le Retour de Trajan, ou la Rome triomphante (1805) L'Héritier de Paimpol (1813) Alphonse d'Aragon (1814) Les Héritiers Michau ou Le Moulin de Lieursaint (1814) La Lettre de change (1815) Les Noces de Gamache (1815) Le Roi de la Ligue ou la Ville assiégée (1815) Un mari pour étrennes (1816)
Dernière édition par joachim le 2019-10-02, 10:32, édité 1 fois
joachim Admin
Nombre de messages : 27909 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2015-08-13, 11:02
Un Cd de musiques pour clarinette et harpe est entièrement consacré aux Bochsa père et fils. Une musique très agréable qui devrait faire les délices de l'ami Stadler
joachim Admin
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Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2022-08-09, 09:53
(Robert) Nicolas Charles Bochsa (Montmédy, 9 août 1789 - Sydney, 6 janvier 1856) est un harpiste et compositeur français.
Son père, Charles Bochsa (?-1821), hautboïste et compositeur tchèque, s'installe d'abord à Lyon et, à partir de 1806 environ, s'établit comme vendeur de musique à Paris. Nicholas a étudié la musique avec son père et a été remarquablement précoce en tant qu'interprète sur de nombreux instruments et en tant que compositeur. A 16 ans, il compose un opéra, Trajan, en l'honneur de la visite de Napoléon à Lyon.
Lorsque sa famille s'installe à Bordeaux peu de temps après, il commence à étudier formellement la composition avec Franz Beck, sous la direction de qui il écrit un ballet et un oratorio, Le déluge universel. En 1806, il entre au Conservatoire de Paris pour étudier l'harmonie avec Catel. Il a étudié la harpe avec Naderman et Marin, et a finalement décidé d'en faire son instrument principal, même si tout au long de sa vie, il a joué habilement de presque tous les instruments connus. Sa réputation de harpiste doit beaucoup à ses compositions pour harpe, qui élargissent immensément sa gamme technique et expressive ; il découvrait constamment de nouveaux effets, exploitant toutes les possibilités de la nouvelle double action d'Erard. En 1813, Bochsa est nommé harpiste de l'empereur, et en 1816 de Louis XVIII. Durant cette période, il composa sept opéras pour l'Opéra-Comique, dont l'un, La lettre de change (1815), eut une longue carrière et se fit connaître hors de France. En 1816, il fut chargé de composer un requiem pour Louis XVI, destiné à être utilisé lors de la cérémonie de réinhumation des restes du roi décapité. C'était une œuvre immense en 15 mouvements, avec des accompagnements pour harmonie et percussion (puisque la musique devait être utilisée en procession) ; Whitwell a signalé des anticipations remarquables de la Symphonie funèbre et triomphale de Berlioz, jusqu'au titre du dernier mouvement, «Récitative et apothéose». Pendant ce temps, Bochsa avait développé une activité lucrative de faux documents de toutes sortes et, en 1817, il fut contraint de quitter le pays.
Le 17 février 1818, la cour d'assises de Paris le condamna, par contumace, à 12 ans de prison avec une amende de 4 000 francs et à être marqué des lettres « T.F. » (« travaux forcés », la norme pénalité pour les faussaires). Il se réfugie à Londres, où il atteint rapidement une position de premier plan dans le monde musical en tant que harpiste et chef d'orchestre. A la fondation de la RAM, il est nommé professeur de harpe et secrétaire général. Au cours des années suivantes, il a dû faire face à des attaques croissantes contre son personnage; ses faux sont devenus connus, le bruit courut qu'il avait contracté un mariage bigame avec Amy Wilson (ayant une femme vivant toujours en France) et le 4 mai 1824 il fut déclaré en faillite, ses créanciers ne recevant que 7d. dans la fourrière. En conséquence, le 26 avril 1827, il fut renvoyé. En 1826, cependant, sous l'influence du roi, il avait été nommé directeur musical du King's Theatre, et il conserva ce poste jusqu'en 1830. Il y eut de graves troubles en 1829 lorsqu'il réduisit les salaires des musiciens d'orchestre et lorsque, le les principaux musiciens ayant démissionné, il les a remplacés par des musiciens inférieurs. Pendant ce temps, Bochsa composa trois ballets pour le King's Theatre et donna des concerts annuels extrêmement populaires, à la fois pour son propre talent de harpiste et pour les curieuses nouveautés qu'il introduisit. Dans les années 1830, il joua à Londres et dans les provinces avec un succès constant, souvent en tournée avec Henry et Anna Bishop. En août 1839, il s'enfuit avec Anna Bishop, la suivant à travers l'Europe et le monde lors de ses diverses tournées; à Naples, il est nommé directeur musical du Teatro S Carlo pendant deux ans.
Il arriva à Sydney en provenance de San Francisco à la fin de 1855, tomba malade et y mourut. De nombreux récits indiquent qu'il a écrit un requiem pour lui-même alors qu'il était sur son lit de mort, mais une source contemporaine affirme qu'il a simplement écrit un « refrain lugubre » sur un bout de papier, qui a servi de base à un requiem lors de ses funérailles. Bochsa était l'un des compositeurs de harpe les plus prolifiques : sa musique n'est pas profonde, mais elle est souvent aventureuse et parfois brillante. Sa méthode de harpe a longtemps été considérée comme un classique.
Concerto (en ré mineur) pour la harpe principale (c.1813)
https://www.youtube.com/watch?v=W6Ystx4YOrw
Concerto pour la harpe principale (c.1813) 1. Allegro moderato 0:00 2. Bolero 13:04
Lily Laskine (1893-1988, harp); Orchestre de l'Association des Concerts Lamourex; Jean-Baptiste Mari (conductor)
jdperdrix
Nombre de messages : 526 Age : 74 Date d'inscription : 28/02/2013
Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2022-08-09, 14:16
Le concerto de Bochsa par Lily Laskine a été réédité par Erato (collection Bonsai) avec celui de Boieldieu et des concertos de Haendel et de Krumpholz. Le CD est épuisé depuis longtemps, mais on doit pouvoir le trouver en occasion... Le vinyle d'origine est un des premiers disques que j'ai eus. Très gracieuse musique.
joachim Admin
Nombre de messages : 27909 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2022-08-09, 17:49
jdperdrix a écrit:
Le vinyle d'origine est un des premiers disques que j'ai eus. Très gracieuse musique.
Je l'avais aussi.
J'ai remarqué que le mouvement lent, un mouvement "écossais", était omis dans la version de Lily Laskine.
jbscello
Nombre de messages : 1 Age : 44 Date d'inscription : 19/03/2023
Sujet: Mouvement lent 2023-03-19, 21:30
Monsieur Joachim,
Vous évoquez un "mouvement lent" dit "écossaise" dans le 1er concerto de Bochsa op.15 en Rém. J'ai pu récupérer la partition (édition Duhan) à la BNF avec le matériel d'orchestre. Ce texte diffère quelque peu de la version de Lily Laskine dans ce sens où il semble qu'elle ait volontairement supprimé ou "arrangé" quelques passages par rapport à la partition d"'origine"(?). Cela dit, il n'est nullement fait référence au mouvement que vous indiqué. Avez-vous possibilité de me donner plus d'information ?
Merci de votre retour. Cordialement.
joachim Admin
Nombre de messages : 27909 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856) 2023-03-20, 19:52
Bonjour jbscello,
J'ai fait quelques recherches dans mes enregistrements, et celui dont je parle quelques posts plus haut provient d'un téléchargement mp3, et donc sans livret explicatif.
Ce que je peux dire c'est que ce deuxième mouvement, une écossaise, est très court : 3'31, qui vient compléter l'Allegro con brio et le Boléro Rondo.
Ce n'est que mon avis, mais je pense que 2 mouvements rapides dans ce concerto à la suite me semble incongru, et que cette petite écossaise vient très heureusement le compléter. Par contre, j'ignore si elle figure sur la partition d'origine du concerto.
Désolé de ne pas être plus précis.
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Sujet: Re: Robert Nicholas Charles Bochsa (1789-1856)