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 Étienne Soubre (1813-1871)

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StylusPhantasticus

StylusPhantasticus

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Étienne Soubre (1813-1871) Empty
MessageSujet: Étienne Soubre (1813-1871)   Étienne Soubre (1813-1871) Empty2017-01-18, 02:23

Étienne Soubre, né à Liège le 13 décembre 1813 et mort dans la même ville le 8 septembre 1871, est un compositeur belge.

Biographie :
Frère ainé du peintre Charles Soubre et père de six enfants dont Charles E. Soubre, Étienne Joseph Soubre entre au Conservatoire de Liège en 1827, année de sa création, et y étudie l'harmonie, le contrepoint et la fugue. À dix-huit ans, nommé professeur-adjoint de solfège. En 1841, il obtient le prix de Rome belge avec la cantate Sardanapale. Après avoir voyagé, aux termes du règlement du Concours qui lui avait accordé une pension de 2500 francs pendant quatre ans, il rentra en Belgique en 1844 et se fixa à Bruxelles où il s'adonne au professorat. Il est surtout connu à son époque comme compositeur de chœur.

Son Hymne à Godefroid de Bouillon pour chœur et orchestre fut exécuté à Anvers par 1500 exécutants provenant de 46 sociétés lyriques belges, allemandes et hollandaises le 19 août 1850.
Pendant plusieurs années, il prend la direction de la Société Philharmonique de Bruxelles. En 1861, il fut nommé par le gouvernement inspecteur des cours élémentaires de musique des établissements d'enseignement moyen ; mais l'année suivante, il est appelé à la direction du Conservatoire de Liège, en remplacement de Louis-Joseph Daussoigne-Méhul.

Oeuvres :
Symphonie fantastique à grand orchestre (1836)
Symphonie triomphale (1853)
Isoline, ou les Chaperons blancs, opéra (1855)
Requiem pour voix d'hommes (solistes et double chœur) et orchestre (1859)
Hymne à Godefroid de Bouillon
Stabat
Ave Verum
Chants ossianiques
Prière avant le combat
La branche d'Amandier

Étienne Joseph Soubre a en outre composé différents hymnes, chœurs, etc.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Soubre
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joachim
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joachim

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MessageSujet: Re: Étienne Soubre (1813-1871)   Étienne Soubre (1813-1871) Empty2023-04-10, 19:12



https://www.youtube.com/watch?v=PZZ98xp_N-k

Sinfonie fantastique à grand orchestre

Orchestre symphonique du Conservatoire royal de Liège
Direction Patrick Baton

Salle philharmonique de Liège
16 mars 2019


Etienne Soubre est né à Liège en tant que deuxième des dix enfants de Jean Joseph Soubre (1788-1864) et de Marie Françoise Hubertine Thiriart (1791-1861). Le peintre Charles Soubre (1821-1895) était son frère.

Il reçoit sa formation musicale à partir de 1827 au tout nouveau Conservatoire de Liège. Il remporte les premiers prix d'harmonie, de contrepoint et de fugue.

En 1841, il remporte le Prix de Rome de musique avec sa cantate Sardanapale. Le prix biennal de Rome pour la musique n'est créé qu'en 1840, faisant de lui le premier lauréat de cette discipline. Le prix lui a permis de voyager à travers l'Allemagne, l'Italie et la France pendant plusieurs années. A cette époque (1838-1844), il dirige la première société de chant masculin à Liège.

Le 27 août 1844, il épouse Marie Anne Mottet (1822-1903) à Liège. Le couple a eu six enfants, dont l'architecte Charles Etienne Soubre (1846-1915).

Peu de temps après son mariage, il s'installe à Bruxelles. Il y enseigne la musique, dirige la Réunion Lyrique et la Philharmonie et compose, entre autres, son Hymne à Godefroid de Bouillon, qui est jouée à Anvers le 19 août 1850 avec la participation de 46 associations de Belgique, d'Allemagne et des Pays-Bas. avec un total de 1500 artistes. Il a également composé un opéra, Isoline ou les Chaperons blancs qui a été joué à La Monnaie en 1855. Il a aussi composé de nombreuses chansons chorales.
En 1859, le gouvernement belge lui commande un Requiem pour célébrer les commémorations de septembre à Bruxelles en mémoire des défenseurs de la patrie tombés pour la liberté de la Belgique en 1830.

Pendant plusieurs années, il a dirigé la Société Philharmonique de Bruxelles.

En 1861, il est nommé inspecteur de l'enseignement musical et l'année suivante, en 1862, il devient directeur du Conservatoire de Liège, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort.

En janvier 1871, il devient membre de l' Académie royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts). Quelques mois plus tard, il mourut subitement des suites d'une rupture artérielle, alors qu'il n'avait pas encore 58 ans. Les discours d'adieu prononcés lors des obsèques parurent intégralement dans La Meuse du 12 septembre 1871. Il fut enterré au cimetière de Robermont.

Il était chevalier de l' Ordre de Léopold. Le sculpteur Jules Halkin (1830-1888) en fit un buste en 1871. Une version en bronze se trouve au conservatoire de Liège. En 1889, une copie en marbre est réalisée pour l'Académie royale de Belgique.

Dans la ville de Liège il y a une Rue Etienne Soubre.

Il est l'auteur de plusieurs opéras, une symphonie (qui reçut un prix en 1854), des chœurs, des ouvertures, des cantates, des hymnes, requiem et autres.

Ses 14 chœurs à 4 voix d'hommes sont considérés comme un modèle dans leur genre, ont contribué à leur popularité et à leur réputation ; parmi ceux-ci il faut citer les titres : La prière avant la bataille, Les corsaires grecs, Les bohémiens, etc. De plus, il a écrit plusieurs autres chœurs avec accompagnement de piano et d'orchestre ; duos pour voix féminine; mélodies; un Ave Verum, pour 5 voix et orchestre ; une messe de Requiem, et enfin, un Solfège élémentaire, remarquable par la sage progression des enseignements. Ce fut sa dernière œuvre.
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Étienne Soubre (1813-1871)
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