Nicolas Séjan (1745-1819)

Nicolas Séjan (né à Paris le 17 mars 1745, où il est mort le 16 mars 1819) était un compositeur et organiste français issu d'une famille alliée à Forqueray.

Né à Paris, Séjan est l'un des meilleurs organistes de son temps. Il était co-titulaire de l'orgue de Notre-Dame de Paris et de nombreuses autres églises parisiennes. Il fut nommé à la Chapelle Royale en 1789. Il perdit ses charges pendant la Révolution française mais en recouvra plus tard certaines.

Il mourut à Paris le 16 mars 1819 et fut inhumé au cimetière de Montmartre.

Nicolas Séjan était le père de Louis-Nicolas Séjan (1786-1849), son successeur à l'église Saint-Sulpice.

En tant que compositeur, il fut l'auteur d'œuvres pour orgue (fugues, noëls), clavecin ou pianoforte :

Six sonates pour le clavecin avec accompagnement de violon ad libitum ... quelqu'unes de ces pièces peuvent s'exécuter sur le piano forte, op 1 (1772)
Recueil de pièces pour le clavecin ou le piano-forte dans le genre gracieux ou gay, op 2 (1783)
Trois Sonates pour le clavecin ou le pianoforte avec accompagnement de violon et violoncelle obligés pour la première et troisième sonates, op. 3 (1784)

et de quelques pièces vocales, dont le chœur Religion Républicaine (1794)




https://www.youtube.com/watch?v=xct_pff0Xrs

https://www.youtube.com/watch?v=tA-wmBVgQAs

1) Fugue: 00:00
2) Noël: 3:57


Note de David Bolton

Dans les dernières décennies du XVIIIe siècle, Nicolas Séjan, né à Paris en 1745, fut l'un des meilleurs organistes de France. Il était co-titulaire de l'orgue de la cathédrale Notre-Dame, ainsi que d'autres églises parisiennes. La tante de Séjan, Elisabeth-Nicole Séjan, était l'épouse du musicien Nicolas-Gilles Forcqueray, membre de la célèbre famille musicale qui portait ce patronyme.
En 1789, il fut appelé à servir à la Chapelle Royale, mais la Révolution française éclata bientôt, après quoi il perdit son poste. Heureusement, il reprit ses fonctions lorsque les choses se furent quelque peu calmées et Napoléon prit les commandes.

Séjan eut un fils, Louis-Nicolas, qui devint également organiste et qui remplaça son père comme organiste à l'église Saint-Sulpice à la mort de ce dernier en 1819.

Les deux ouvrages présents ne furent publiés qu'après la mort de le compositeur. Bien que destinés à l'orgue, je les joue ici principalement au clavecin, bien que dans plusieurs morceaux, j'emploie le claviorgue. Joyeux noël!