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 Ludwig SCHUNCKE ou Schunke (1810-1834)

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joachim
Admin
joachim

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Ludwig SCHUNCKE ou Schunke (1810-1834) Empty
MessageSujet: Ludwig SCHUNCKE ou Schunke (1810-1834)   Ludwig SCHUNCKE ou Schunke (1810-1834) Empty2018-11-18, 19:11

Christian Ludwig Schuncke (Kassel, 21 décembre 1810 – Leipzig, 7 décembre 1834) est un pianiste et compositeur allemand, proche ami de Robert Schumann. Ses promesses artistiques ont été éclipsées par la tuberculose, qui l'emporte à l'âge de 23 ans.

Il est généralement connu sous le nom de Ludwig, mais apparaît également en tant que Louis, dans certaines références. Son nom apparaît sous les formes Schuncke ou Schunke.

Ludwig Schuncke naît à Kassel en 1810. Son premier professeur est son père, Johann Gottfried Schuncke (1777–1840) ainsi que son oncle, Johann Michael Schuncke (1778–1821), qui étaient tous deux cornistes professionnels.

Il démontre ses talents très tôt, qui sont encouragés. En mars 1822, âgé seulement de onze ans, il interprète le Concerto pour piano en la mineur, opus 85 de Johann Nepomuk Hummel, sous la direction de Louis Spohr. Ensuite, il effectue une tournée de concerts en Allemagne. Carl Maria von Weber exprime son approbation à propos des premières compositions de Schuncke.

En 1828, il est l'un des quatre pianistes qui jouent la transcription d'Henri Bertini de la Septième Symphonie de Beethoven, pour huit mains ; les autres interprètes étant Bertini lui-même, Franz Liszt et Sowinsky.

Il se rend à Paris pour étudier. Ses principaux professeurs sont Friedrich Kalkbrenner, Anton Reicha et Henri Herz et il forme des amitiés avec d'autres musiciens, tels qu'Hector Berlioz, Sigismond Thalberg et Johann Peter Pixis. À Paris, il a gagné sa vie en entrant à la fabrique de pianos Duport, et il a aussi vécu avec la famille Duport.
À la fin de ses études, il revient en l'Allemagne, à Stuttgart où son père et son frère Ernst Schuncke étaient cornistes à l'orchestre de la Cour. À Stuttgart, il fait la connaissance de Frédéric Chopin, après l'avoir entendu jouer son Concerto pour Piano No 1 en mi mineur. Schuncke dédie son Capriccio en ut mineur, op. 10, à Chopin.

Il déménage ensuite à Vienne, Prague et Dresde, où il apparaît en concert, avant de s'installer à Leipzig en décembre 1833. Il vit dans une maison en pension et sa chambre se trouve à côté de celle de Robert Schumann, dont il devient un ami très proche. Schuncke est l'un des cofondateurs de la Neue Zeitschrift für Musik et l'un de ses premiers contributeurs, sous le pseudonyme de "Jonathan". Il a également été membre des Schumann Davidsbund.

Il se produit en tant que soliste au Gewandhaus de Leipzig, le 27 janvier 1834. Dans un article, Schumann compare favorablement le jeu de Franz Liszt à celui de Ludwig Schuncke.

Schuncke est tombé gravement malade de la tuberculose pulmonaire à l'automne de 1834, et Henriette Voigt s'est occupée de son ménage jusqu'à sa mort le 7 décembre, au grand désespoir de Schumann.
Sur sa tombe, la croix porte ces mots :
Was vergangen, kehrt nicht wieder;
Aber ging es leuchtend nieder,
Leuchtet’s lange noch zurück.

Schuncke dédie sa Grande Sonate en sol mineur, op. 3, à Schumann, qui avait beaucoup d'admiration pour l'œuvre, et en retour, il lui dédié sa Toccata en ut majeur, op. 7, lors de la publication en 1834. Dans une lettre datée du 4 septembre 1834, Schumann écrit que toute sa richesse pouvait être résumé en trois noms : Henriette Voigt, Ernestine von Fricken et Ludwig Schuncke.

Le Carnaval, op. 9, de Schumann, trouve son origine dans une série de variations sur un Sehnsuchtswalzer de Franz Schubert. Le rôle de catalyseur pour les variations de Schumann, peuvent avoir été une œuvre pour piano et orchestre sur le même thème de Schuncke (son op. 14). Schumann estimait que le traitement héroïque de Schuncke était inadapté pour la réflexion et la nature tendre de la pièce de Schubert. Il a composé des variations dans une approche plus intime, pour piano seul. Il a travaillé sur la pièce en 1833 et 1834. L'œuvre  n'a jamais été terminée, cependant, il a réutilisé l'ouverture de 24 mesures pour celle du Carnaval.

Ludwig Schuncke aide Schumann à traverser sa crise de 1833–1834, dans laquelle une grave maladie dépressive le conduit à une tentative de suicide, alors que son frère et sa belle-sœur sont morts. Schumann, à son tour, soigne Schuncke dans ses derniers jours de maladie. Ludwig Schuncke meurt le 7 décembre 1834, deux semaines avant son 24e anniversaire, de la tuberculose. Il est enterré dans l'Alter Johannisfriedhof à Leipzig. Schumann pour toujours gardé le portrait de Schuncke sur son lit de mort dans son bureau, parmi une galerie de portraits accrochés au-dessus de son piano.


Œuvres

Bien que leurs approches diffèrent parfois, Schuncke et Schumann se sont influencés l'un l'autre, à un degré significatif. Ceci peut être vu par exemple dans la Grande Sonate en sol mineur de Schuncke qui pourrait facilement être comparé avec une partie du Concerto pour piano en la mineur de Schumann.


Piano

Scherzo Capriccioso, op. 1
Variations quasi Fantaisie brillante sur un thème original, en ré mineur/ ré majeur, op. 2 (1829)
Grande Sonate en sol mineur, op. 3 (1832, dédiée à Robert Schumann)
l'opus 4 est inconnu
Fantaisie brillante en mi majeur, op. 5 (1833)
Allegro Passionato en la mineur, op. 6 (1833)
Divertissement brillant, op. 7
Premier Caprice en ut majeur, op. 9 (dédié à Mademoiselle Clara Wieck, v. 1836)
2ème Caprice en ut mineur, op. 10 (dédié à Frédéric Chopin, v. 1836)
Rondeau brillante en mi-bémol majeur, op. 11 (1834)
Divertissement brillant sur des airs allemands, en si bémol majeur, op. 12 (1834)
Deux pièces caractéristiques en si-bémol mineur et ut mineur, op. 13
Variations brillantes sur la Valse funèbre de F. Schubert en la bémol majeur, op. 14 (aussi avec Orchestere, 1834)
Rondineau "La petite coquette" en ré majeur, op. 15 (1847)
Air suisse varié (1844)
Six Préludes
3 Valses
Rondino précédé d'une Introduction
2 Rondinos en ut majeur et la mineur
Adagio et Rondo en sol majeur
Cappriccio (sic)
Due Divertimenti
Fantaisie
Marcia funebre
VII Variations
Valse rapide


Piano à quatre mains

Petit Rondeau en ut majeur
Rondo brillant en sol majeur
Deux pièces caractéristiques pour piano à quatre mains, op. 13 (publié en 1834) : N° 1 en si mineur, Andante con moto - N° 2 en ut mineur, Presto


Piano et orchestre

Variations brillantes sur la Sehnsuchtswalzer de Franz Schubert en la bémol majeur, op. 14
Concerto pour piano (perdu)


Musique de chambre

Duo concertant pour piano et cor
Petites variations sur Ah vous dirais-je maman pour piano et violon en ut majeur


Œuvres vocales

L'Amour de mère
Avec une corde d'or complète de sons, à 3 voix et piano
L'amour endormi
Quatre lieder : Chanson du printemps, Le jeune homme au bord du ruisseau, Le vœu de l'enfant, Chanson de Gretchen
Sept lieder : Berceuse, Chanson de la Bergère, Envie, Le Bethe se termine, Première perte, Erlkönig, Adieu
Cinq lieder, op. 8 : Chanson de Gretchen, L'attente, La tonnelle, Je veux bien vous dire, Le jeune homme au ruisseau




https://www.youtube.com/watch?v=fyysdsPuZXw
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Snoopy
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Snoopy

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MessageSujet: Re: Ludwig SCHUNCKE ou Schunke (1810-1834)   Ludwig SCHUNCKE ou Schunke (1810-1834) Empty2020-10-01, 18:29


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