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 Boléro ( Ravel )

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Snoopy
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MessageSujet: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyVen 22 Déc 2006 - 14:28

Boléro est un ballet pour orchestre en do majeur composé par Maurice Ravel en 1928.

Sa mélodie obsédante et son éclat orchestral en ont fait une des œuvres musicales les plus célèbres et les plus diffusées dans le monde. Suscitant chez ses auditeurs un mélange d'étonnement et de fascination, le Boléro de Ravel a toujours magnétisé les publics et déconcerté les critiques. Mais son immense popularité tend à masquer l'ampleur de son originalité et les desseins de son auteur.

« On n'irait pas bien loin dans l'analyse des œuvres d'art si l'on s'en tenait à ce que leurs auteurs ont dit ou même cru avoir fait. » (Claude Lévi-Strauss, à propos de Boléro)

oléro est une des dernières œuvres écrites par Maurice Ravel avant que la maladie ne le condamne au silence. Les seules œuvres d'envergure qu'il a composées par la suite sont le Concerto pour la main gauche (1929-30), le Concerto en sol majeur (1929-31) et les trois chansons de Don Quichotte à Dulcinée (1932-33).

L'histoire de Boléro remonte à 1927. Ravel, dont la réputation dépassait déjà de loin les frontières de la France, venait d'achever sa Sonate pour violon et piano et devait s'embarquer pour une tournée de concerts aux États-Unis et au Canada quelques mois plus tard quand la danseuse russe Ida Rubinstein, amie et mécène du musicien et d'autres artistes de son époque (dont Stravinski), lui commanda un « ballet de caractère espagnol » qu'elle comptait représenter avec ses Ballets russes .

Enthousiasmé par cette idée , Ravel envisagea d'abord, en accord avec sa collaboratrice, d'orchestrer six pièces extraites de la suite pour piano Iberia du compositeur espagnol Isaac Albéniz , pour un projet initialement baptisé Fandango. Mais de retour d'Amérique, alors qu'il avait commencé le travail, il fut averti que les droits d' Iberia étaient la propriété exclusive d' Enrique Arbos , ancien disciple d'Albéniz. Pris au dépourvu, le compositeur pensa à contrecœur abandonner ce projet.

C'est alors que lui vint l'idée d'une œuvre expérimentale, de quelque chose de jamais encore tenté. Un ballet pour orchestre d'une durée respectable qui n'utiliserait qu'un thème et un contre-thème inlassablement répétés, et dont le seul élément de variation proviendrait des effets d'orchestration et d'un immense crescendo qui sous-tendrait toute l'œuvre.

Pour ce qui est du rythme, le fandango original semble avoir été assez vite remplacé par un boléro, autre danse traditionnelle andalouse que ses voyages en Espagne lui avaient fait connaître. La naissance de la célèbre mélodie a été rapportée par le confrère et ami de Ravel, Gustave Samazeuilh. En villégiature avec lui à Saint-Jean-de-Luz (été 1928), il raconta comment le compositeur, avant d'aller nager un matin, lui aurait joué un thème avec un seul doigt au piano en lui expliquant : « Madame Rubinstein me demande un ballet. Ne trouvez-vous pas que ce thème a de l'insistance ? Je vais essayer de le redire un bon nombre de fois, sans aucun développement, en graduant de mon mieux mon orchestre. Des fois que ça réussirait comme la Madelon … » .

Boléro fut composé de juillet à octobre 1928 et la dédicace alla à Ida Rubinstein. Ainsi fut conçue ce qui allait devenir l'œuvre la plus célèbre et la plus jouée du musicien, au point que les noms « Boléro » et « Ravel » seraient à tout jamais associés. Mais ce n'était pas l'effet attendu.

Premières auditions

Boléro fut créé le 22 novembre 1928 à l'Opéra de Paris sous la direction de Walther Straram, avec une chorégraphie de Bronislava Nijinska et dans des décors d'Alexandre Benois. Ida Rubinstein tenait le rôle d'une danseuse de flamenco dans une chorégraphie très sensuelle qui ne manqua pas de causer quelque scandale. René Chalupt la décrivit en ces termes : « Au centre d'une vaste salle, une femme dansait tandis que tout autour se pressaient de plus en plus nombreux des hommes que cette vue enflammait de désir » . La version orchestrale de l'œuvre fut créée le 11 janvier 1930 par les Concerts Lamoureux sous la direction de Ravel lui-même.

La diffusion de l'œuvre atteignit rapidement des proportions démesurées et Ravel en fut le premier étonné, lui qui espérait que son œuvre serait, au moins « un morceau dont ne s'empareraient pas les concerts du dimanche » . Les chefs d'orchestre, qui y voyaient un terrain de travail fertile en même temps qu'une source facile de gloire, s'emparèrent vite de Boléro et tentèrent, pour certains, d'y laisser leur empreinte. Tandis que Willem Mengelberg accélérait et ralentissait excessivement, le grand maestro italien Arturo Toscanini, pourtant très respecté de Ravel, prit la liberté d'exécuter l'œuvre deux fois plus vite que prescrit lors d'un concert en mai 1930, avec un accelerando final. Ravel présent dans le public refusa de se lever pour aller lui serrer la main et s'expliqua avec lui dans les coulisses . Toscanini aurait poussé l'affront jusqu'à lui expliquer : « Vous ne comprenez rien à votre musique. C'était le seul moyen de la faire passer » . Les deux hommes se réconcilièrent par la suite, mais Boléro était désormais une cause célèbre.

Ravel et son œuvre

Il est des artistes qui voient leur production tout entière occultée par une seule œuvre ; paradoxalement, cette œuvre remplit rarement le but qui lui était assigné. Souvent même, son auteur la tenait pour mineure ou imparfaite. En musique il en va ainsi de Tomaso Albinoni (Adagio en sol mineur), Johann Pachelbel (Canon et Gigue en ré majeur), Paul Dukas (L'Apprenti sorcier) et même Georges Bizet (Carmen). Lorsque Ravel commença à réaliser que ce Boléro partout réclamé pourrait bien lui faire subir ce sort, il ressentit le besoin, à plusieurs reprises, de préciser ses intentions quant à la signification de son œuvre.

« Je souhaite vivement qu'il n'y ait pas de malentendu au sujet de cette œuvre. Elle représente une expérience dans une direction très spéciale et limitée, et il ne faut pas penser qu'elle cherche à atteindre plus ou autre chose qu'elle n'atteint vraiment. Avant la première exécution, j'avais fait paraître un avertissement disant que j'avais écrit une pièce qui durait dix-sept minutes et consistant entièrement en un tissu orchestral sans musique — en un long crescendo très progressif. Il n'y a pas de contraste et pratiquement pas d'invention à l'exception du plan et du mode d'exécution. Les thèmes sont dans l'ensemble impersonnels — des mélodies populaires de type arabo-espagnol habituel. Et (quoiqu'on ait pu prétendre le contraire) l'écriture orchestrale est simple et directe tout du long, sans la moindre tentative de virtuosité. (…) C'est peut-être en raison de ces singularités que pas un seul compositeur n'aime le Boléro — et de leur point de vue ils ont tout à fait raison. J'ai fait exactement ce que je voulais faire, et pour les auditeurs c'est à prendre ou à laisser. »

« Mon chef-d'œuvre ? Le Boléro, voyons ! Malheureusement, il est vide de musique. »

« Une fois l'idée trouvée, n'importe quel élève du Conservatoire devait, jusqu'à cette modulation-là, réussir aussi bien que moi. »

On rapporte que lors de la première de Boléro, une dame cramponnée à son fauteuil s’écriait : « Au fou! Au fou! ». A son frère lui racontant la scène, Ravel aurait dit : « Celle-là, elle a compris !

Arrangements

Ravel a lui-même composé en 1929 deux réductions pour piano de son Boléro, l'une à deux mains et à l'autre à quatre mains. Elles sont très rarement jouées en public.

Les arrangements « non officiels » de cette œuvre tellement populaire sont légion. Une adaptation humoristique célèbre est celle de Pierre Dac et Francis Blanche, Le parti d'en rire.

Droits d'auteur

La partition manuscrite de Boléro, document au crayon de plus de trente pages, est entrée dans le domaine public en 1992. L'État a usé de son droit de préemption pour l'acquérir, pour la somme de 1,8 millions de francs . La Bibliothèque nationale de France en est actuellement dépositaire .

Jusqu'en 1993, Boléro est resté à la première place du classement mondial des droits SACEM 17 . En 2004 c'était encore la troisième œuvre musicale française non tombée dans le domaine public la plus exportée . Il rapporterait chaque année environ 1,5 million d’euros de droits. Comme pour le reste de l'œuvre du musicien, les droits de Boléro ne tomberont dans le domaine public qu'en 2015 (c'est-à-dire 70 ans après la mort de l'auteur sans compter les années de la Seconde Guerre Mondiale). Or, Ravel étant décédé sans enfants, la lignée d'héritage des ayants droit est extrêmement complexe. La gestion des retombées économiques de Boléro, qui dépasseraient les 46 millions d'euros depuis 1970, est actuellement l'objet de polémiques

C'est à sa mélodie envoûtante que Boléro doit sa popularité mondiale. Inspirée de thèmes hispano-arabes, son auteur la décrivait comme simple et sans artifice. Pourtant elle recèle des difficultés rythmiques inattendues : « L'homme de la rue se donne la satisfaction de siffler les premières mesures du Boléro, mais bien peu de musiciens professionnels sont capables de reproduire de mémoire, sans une faute de solfège, la phrase entière qui obéit à de sournoises et savantes coquetteries. »

Le tissu mélodique de Boléro comporte :

un thème général de seize mesures, en do majeur
un contre-thème de seize mesures, dérivé du premier, plus pathétique et teinté de mineur
une ritournelle de deux mesures, très simple (mi, ré), qui sépare chaque entrée des thèmes et, in extremis, jouée fortissimo par tout l'orchestre, précède l'écroulement final.
une basse immuable (do, sol, do, sol, do, etc.) qui affirme le ton de do majeur durant toute l'œuvre, sauf à la dernière entrée du thème où éclate une inattendue modulation en mi majeur, avant de revenir, pour conclure, dans le ton principal.

Boléro commence pianissimo par l'exposition de la ritournelle et du rythme d'ostinato, qui sera inlassablement répété par la caisse claire pendant toute la durée de l'œuvre.

La mélodie est passée entre les différents instruments, clarinette, basson, clarinette mi bémol, hautbois d'amour, trompette, saxophone, cor et ainsi de suite. L'accompagnement devient graduellement plus fort jusqu'à être interprété, à la fin, par l'orchestre tout entier. Juste avant la fin (répétition numéro 18 ), il y a un changement soudain de tonalité en mi majeur, bien que le do majeur soit rétabli après juste huit mesures. Six mesures avant la fin, le tambour basse, les cymbales et le tam-tam font leur première entrée et les trombones jouent glissandi tandis que l'orchestre entier bat le rythme qui a été joué sur la caisse claire depuis la toute première mesure. Le morceau finit par un accord en do majeur.
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joachim
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyVen 22 Déc 2006 - 18:32

A chaque fois que je l'écoute, je suis effectivement, comme tu dis, fasciné. Il me semble que plus que le thème lui même, c'est ce rythme constant et hallucinant, qui semble prendre de plus en plus d'importance au prorata du passage du thème aux différents instruments. Ce rythme immuable paraît agir non seulement sur le cerveau mais sur l'ensemble du corps, une sorte d'hypnose. Je ne sais comment l'exprimer clairement...
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Bel Canto
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyJeu 10 Déc 2009 - 15:17

joachim a écrit:
A chaque fois que je l'écoute, je suis effectivement, comme tu dis, fasciné. Il me semble que plus que le thème lui même, c'est ce rythme constant et hallucinant, qui semble prendre de plus en plus d'importance au prorata du passage du thème aux différents instruments. Ce rythme immuable paraît agir non seulement sur le cerveau mais sur l'ensemble du corps, une sorte d'hypnose. Je ne sais comment l'exprimer clairement...

La première (et seule d'ailleurs) approche directe que j'ai eue avec cette oeuvre en est la chorégraphie de Maurice Béjart ... j'avais 17 ans et je suis littéralement tombée sous le charme de la danse, de Béjart, du Boléro ... et de Jorge Donn aussi d'ailleurs ! Embarassed
Je trouve que cette chorégraphie souligne magnifiquement ce balancement lancinant de la musique, progressant jusqu'au paroxysme et le mérite en revient tant au chorégraphe qu'au compositeur.


désolée pour la qualité de la video
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyJeu 10 Déc 2009 - 15:25

J'ai jamais aimé cette oeuvre
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyJeu 10 Déc 2009 - 15:41

Snoopy a écrit:
J'ai jamais aimé cette oeuvre
^

Je ne sais pas si je peux dire que ... 'j'aime' ou 'je n'aime pas' !
Tout comme pour Joachim, c'est plus une fascination - c'est pareil pour 'L'enfant et les sortilèges' d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyMer 16 Déc 2009 - 21:42

moi j'aime bien cette musique
elle exprime pleins de chose en la jouant
mais elle et trés difficile a jouer
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joachim
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyVen 2 Mar 2018 - 20:27

Parmi les dizaines d'interprétations : celle de Gustavo Dudamel Boléro ( Ravel ) 185465

VIDEO INDISPONIBLE
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Anouchka

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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyJeu 6 Mai 2021 - 23:50

Bon, j'ai lu que vous aimiez ou pas, Snoopy n'aime pas (pourquoi , ça serait intéressant).
En ce qui me concerne, je trouve cette oeuvre "fascinante", presque métaphysique dans sa conception, sa composition. C'est obsédant, dérangeant, magnifique.
J'ai lu aujourd'hui une thèse musicologique sur "Le Boléro", sa composition et ses différentes versions et adaptations.
Je vous livre ce très beau texte, qui pour moi résume vraiment ce que j'éprouve : Fascination donc, et attraction très sensuelle. On a envie que ça s'arrête, ça ne s'arrête jamais, et quand ça s'arrête, on est dans un état un peu second.
Je n'aime pas les dernières mesures.
Selon Philippe Le Moal :
« Sur une table ronde peinte en rouge, une femme ondoie, nouant et dénouant ses bras comme une écharpe voilant son visage. Autour, sur trois côtés, les mâles exacerbés par la montée du désir qui les arrache à leurs chaises par quatre, huit, douze, etc., martèlent le sol, avant-bras dressés, hanches onduleuses, avant la rée finale. […] De la mélodie enroulée inlassablement sur elle-même, il fait un symbole du féminin auquel il oppose le rythme mâle qui, augmentant de volume, d’intensité, va l’engloutir » [19]
[19]
Philippe Le Moal, Dictionnaire de la danse, op. cit..

Maurice Béjart écrit lui-même :

« L’implacable affrontement, monotone et génial, entre une mélodie qui semble s’enrouler sur elle-même, comme le serpent originel, et un rythme immuable, n’est-il pas l’image de cette lutte cosmique entre l’élément féminin ondoyant et lunaire et le principe masculin, dont les rites sacrés ou populaires, dont les fêtes et les danses sont toujours plus ou moins l’image ? » 
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Anouchka

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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyJeu 6 Mai 2021 - 23:58

Une version 1966 (filmée) avec Karajan et le Philarmoniker. J'aime Boléro ( Ravel ) 185465 .

https://youtu.be/ctD6pKzG50U
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joachim
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyVen 7 Mai 2021 - 12:35

Ce Bolero m'électrisera toujours Boléro ( Ravel ) 185465

J'ai vu que l'interprétation de Gustavo Dudamel n'est plus disponible, je la replace ici :



https://www.youtube.com/watch?v=Dh9bUD-hC0A
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Anouchka

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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyDim 9 Mai 2021 - 0:24

Merci Joachim pour cette très belle interprétation par Dudamel, que je connaissais (car Mezzo ou Classica la diffusent de temps en temps).
Celle de Karajan reste superbe, j'aime la façon dont chacun des instruments se révèle en solo progressivement, en gros plan, sans effet de profondeur de champ, pour en arriver évidemment au final orchestral complet.
Je n'ai éprouvé que du bonheur à ré-écouter cela, aucun effet de lassitude, de "transe".
Non, tout simplement c'est beau, à écouter, à voir... Boléro ( Ravel ) 185465
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joachim
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyVen 16 Fév 2024 - 10:20

Toujours sur les droits d'auteur. C'est qu'il y en a des rapaces Rolling Eyes

Source : https://www.rtbf.be/article/droits-d-auteur-du-bolero-de-ravel-la-saga-continue-une-histoire-d-heritage-digne-d-un-thriller-11329781?utm_campaign=Musiq%273_+15-02-2024&utm_medium=email&utm_source=newsletter


Ce 14 février au Tribunal de Nanterre s’ouvrait un procès historique pour le monde de la musique classique. Les ayants droit du Boléro de Maurice Ravel, écrit en 1928, exigent le retour de l’œuvre dans le domaine privé. Véritable poule aux œufs d’or, le Boléro serait joué une fois dans le monde toutes les 15 minutes, engendrant des sommes de plusieurs millions d’euros liées aux droits d’auteur.


Aux origines du Boléro

En 1928, Ravel reçoit une lettre de la danseuse fortunée, muse du Tout-Paris, Ida Rubinstein. Elle souhaite un ballet aux accents espagnols, pour l’ouverture de sa nouvelle saison de ballets à l’Opéra Garnier. Ravel compose donc cet ostinato aux influences arabo-hispaniques, deux mesures quasiment identiques répétées 168 fois sur lequel s’installe une mélodie répétitive, sans développement, qui joue sur la nuance avec un grand crescendo.

Le compositeur ne soupçonne pas que ce thème qu’il qualifiait de simple, sans aucune recherche de virtuosité et qu’il appelle "ses seules pages de musique sans musique", deviendrait un tube mondial de la musique classique. Dès la première à l’Opéra Garnier le 22 novembre 1928, la presse s’enflamme pour cette musique qu’elle qualifie d’"ensorcelante". Le Boléro ne tarde pas à faire le tour du monde…


Une histoire d’héritage digne d’un thriller

Atteint d’une maladie neurologique dégénérative, Maurice Ravel décède prématurément en 1937, laissant un testament quasiment vierge. Son frère Edouard est donc l’unique héritier de ses biens et de sa musique publiée. Ravel stipule dans son testament que sa musique restée manuscrite ne doit pas être éditée.

Sur la route de Pau en 1954, Edouard Ravel et sa femme ont un accident de voiture qui les laisse diminués. Ils font alors appel à une étrange gouvernante, Jeanne Taverne. Elle s’installe chez eux avec son mari Alexandre Taverne. Lorsque la femme d’Edouard Ravel décède, ce dernier décide de se marier avec sa gouvernante et la désigne comme son unique légataire.

Nouveau rebondissement, Edouard Ravel meurt huit jours avant le mariage, mais le lègue est déjà fait. Les Taverne qui avaient divorcé se remarient. A la mort de Jeanne Taverne, c’est donc son mari Alexandre qui va bénéficier de la fortune Ravel : l’ancien coiffeur profite des 48 millions d’euros à Saint Jean de Luz et se remarie avec une esthéticienne.

C’est Eveline Pen de Castel, la petite fille de la seconde femme d’Alexandre Tavernes qui héritait des droits jusqu’au 1er mai 2016, où le boléro est tombé dans le domaine public, 78 ans après la mort de Maurice Ravel.


De nouveaux ayants droit se manifestent

Depuis quelques années, les héritiers d’Alexandre Benoit, qui avait fait les décors de la création du Boléro et qui a effectivement collaboré sur plusieurs ballets avec Maurice Ravel, veulent que leur arrière-grand-père soit reconnu comme coauteur du Boléro. En 2018 la Sacem, la société des auteurs, a été assignée devant le tribunal de grande instance de Nanterre. D’après de récentes enquêtes, le livret du Boléro n’offre aucun indice quant à une éventuelle collaboration d’Alexandre Benoit dans la conception du ballet.

Alexandre Benoit étant mort 23 ans après Maurice Ravel, s’il est reconnu coauteur du Boléro, l’œuvre retomberait dans le domaine privé pour deux décennies : des dynamiques pécuniaires motivent ce nouveau procès, dans lequel la famille d’Alexandre Benoit s’associe à Eveline Pen de Castel avec qui ils partageraient les droits d’auteur encore une vingtaine d’années.


Les droits d’auteur s’envolent dans des paradis fiscaux

Dans les années 70, l’ancien directeur de la SACEM, Jean-Jacques Lemoine, qui avait en outre exigé le gel des droits d’auteur des membres juifs de la SACEM sous le régime Vichy, remarque la belle somme engendrée par le Boléro. Il s’associe alors aux héritiers Tavernes pour veiller à l’optimisation fiscale de la fortune. Il crée une série de sociétés offshore qui sont encore aujourd’hui dirigées par Evelyne Pen de Castel, elle qui déclarait pourtant en 2007 : "n’avoir plus rien à voir avec les droits de Ravel depuis fort longtemps", dans une enquête menée par les Paradise Paper.

Ce mercredi 14 février, au tribunal judiciaire de Nanterre, les avocats représentant les héritiers d’Alexandre Benoit et de la Sacem ont exposé leurs arguments, les premiers exposant les documents historiques qui attesteraient la participation de Benoit à la création du Boléro, les seconds soutenant la légitimité de la Sacem à refuser l’enregistrement du décorateur comme coauteur de l’œuvre.

En attendant le fin mot de cette histoire ubuesque – une décision est attendue le 24 juin - un biopic très attendu de la cinéaste Anne Fontaine revient sur la création de l’œuvre. Boléro sortira en salle le 6 mars.
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haquel



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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyVen 16 Fév 2024 - 10:56

C'est dingue de se dire que près de 100 ans après, cette œuvre déchainent les passions et les critiques !

Personnellement c'est une œuvre que je n'aime pas, sans âme pour moi. En plus, ce n'est n'est même un Boléro Hehe ! Je n'arrive vraiment pas à comprendre ce qu'on y trouve à l'écouter... Au mieux, c'est juste intéressant pour le musicien.

Mais elle représente bien l'idée de l'orchestration de Ravel, un génie (mais je n'aime pas Evil or Very Mad ), faisant de l'orchestre un ensemble de soliste. Rare sont les grands passages orchestraux ! Mais on a 16 fois le même solo, mais on entend 16 fois quelques choses de différents !

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Snoopy
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptySam 9 Mar 2024 - 21:37

« Boléro » de Ravel : l’incroyable guerre de succession à coups de millions

Procès, Paradise Papers, divorce et remariage… Plus de 86 ans après la mort du compositeur, l’histoire continue de rebondir. Avec en ligne de mire le pactole du « Boléro ».

« Où vont les centaines de millions du “Boléro” », titrait Le Point le 14 juillet 2000 en consacrant sa une et un dossier à la succession rocambolesque de l'un des compositeurs français les plus connus de la musique classique. Vingt-quatre ans plus tard, alors que le film Boléro d'Anne Fontaine, en salle depuis ce 6 mars, revient sur la création du morceau en 1928 par Maurice Ravel, l'histoire n'est toujours pas finie. On aurait pu penser que l'arrivée du célébrissime crescendo dans le domaine public, le 1er mai 2016, allait clore le feuilleton, il n'en a rien été. Rembobinons.

Maurice Ravel meurt le 28 décembre 1937 à Paris d'une maladie dégénérative. Âgé de 62 ans, il n'a pas d'enfant, c'est donc son frère Édouard qui hérite de tout. En 1954, Édouard et sa femme sont victimes d'un accident de voiture sur la route de Lourdes. Ils font alors appel à un couple pour les aider. Jeanne Taverne, fabricante de boutons, mais aussi vendeuse de serins et de canaris, devient l'infirmière et la masseuse du couple. Son mari, Alexandre, ancien mineur et coiffeur, devient leur chauffeur. À la mort de la femme d'Édouard en 1956, le couple s'installe à demeure dans la maison de Saint-Jean-de-Luz.

Un an plus tard, lors des célébrations du 20e anniversaire de la mort de Maurice Ravel, Édouard manifeste publiquement la volonté de céder 80 % des droits d'auteur à la Ville de Paris pour la création d'un prix Nobel de musique ; une réception en son honneur sera même organisée à l'hôtel de ville après l'annonce.

36 millions de francs de droits pour 10 ans

Mais, de retour à Saint-Jean-de-Luz, volte-face, Édouard fait de Jeanne Taverne sa légataire universelle. Un projet de mariage entre eux – le couple Taverne a fort à-propos divorcé quelques mois avant – est même sur la table. Finalement, Édouard meurt en avril 1960. Sans descendant, c'est donc Jeanne Taverne, remariée rapidement à Alexandre, qui hérite des droits d'auteur et des biens de Maurice Ravel – à l'exception du Belvédère, maison de Montfort-l'Amaury où le compositeur a vécu ses seize dernières années, légué à la Réunion des musées nationaux par Édouard pour en faire un musée, qui peut se visiter encore aujourd'hui.

Entrent alors en scène Marc et Marcelle Perrin, petits-cousins de Maurice, qui intentent un procès aux Taverne pour « captation d'héritage ». Pendant les dix ans que dure la procédure, la Sacem bloque les sommes. En 1970, les plaignants sont définitivement déboutés en cassation. Jeanne étant morte en 1964, c'est Alexandre qui hérite. Pour les dix années gelées, la pelote représente 36 millions de francs.

Le système Jean-Jacques Lemoine

La fin de la procédure marque l'apparition d'un personnage énigmatique, mis en lumière par l'enquête d'Irène Inchauspé en 2000 dans Le Point : Jean-Jacques Lemoine. Ancien directeur juridique de la Sacem, signataire pour l'organisme en 1941 de l'acte de spoliation des droits d'auteur « juifs », il est devenu, en 1969, avocat et conseil d'Alexandre Taverne. Les deux hommes attaquent les éditions Durand, détentrices du catalogue de Maurice Ravel, pour remettre en question le vieux contrat qui accordait 75 % des droits des disques à l'éditeur et 25 % au compositeur. Le procès est remporté par Alexandre Taverne, les droits seront partagés à 50/50.

Jean-Jacques Lemoine va alors mettre en place un système d'optimisation fiscale dans des kyrielles de paradis fiscaux. Un montage révélé par Le Point en 2000 et dont les ramifications n'ont été connues que lors des révélations des Paradise Papers. Entre-temps, Alexandre s'est remarié avec la manucure de sa défunte femme : Georgette. Il décède en 1973, son épouse hérite et, à la mort de celle-ci, en 2012, les droits échouent à sa fille Évelyne Pen de Castel Sogny. C'est donc la fille de la seconde femme du mari de la masseuse du frère de Ravel qui, aujourd'hui encore, est ayant droit de l'œuvre du compositeur.

Impossible de savoir exactement ce qu'ont représenté les droits d'auteur de Ravel. L'enquête du Point de 2000 parlait d'un chiffre entre 10 et 15 millions de francs par an. En 2016, Le Figaro évoquait un million d'euros par an. « Les chiffres sont confidentiels, mais le “Boléro” a été un des hits de la musique classique et a donc généré des droits d'auteur conséquents, mais beaucoup moins sur les dernières années », explique au Point David El Sayegh, directeur général adjoint de la Sacem interrogé sur cette succession « inédite pour une œuvre aussi emblématique ». En 2024, l'avocate de la Sacem Me Josée-Anne Bénazéraf chiffre les droits d'auteur à une moyenne de 135 507 euros par an entre 2011 et 2016.

Car près de quatre-vingt-seize ans après la création du Boléro, sa succession agite toujours les murs de la Sacem. De ce point de vue aussi, l'œuvre de Ravel a eu une trajectoire inédite. À la mort du compositeur, la protection de ses droits d'auteur est prévue pour cinquante ans. Une durée à laquelle il faut ajouter la prorogation de la Seconde Guerre mondiale, 8 ans et 120 jours. Puis, le 3 juillet 1985, est promulguée la loi relative aux droits d'auteur qui allonge la durée de protection des œuvres musicales à 70 ans. Son adoption doit beaucoup à la force de persuasion de Jean-Manuel de Scarano. Producteur au début des années 1970 du tube de Santa Esmeralda « Don't Let Me Be Misunderstood » et propriétaire depuis 1982 du catalogue des éditions… Durand, celles qui partagent les droits des œuvres de Maurice Ravel. L'entrée dans le domaine public du Boléro est donc finalement programmée au 1er mai 2016.

De nouveaux héritiers entrent en scène

Cette entrée se fera bien mais pas sans un (ultime ?) rebondissement. Le 2 mai 2016, Le Figaro annonce que de nouveaux héritiers se sont manifestés pour réclamer la prolongation de la conservation dans le domaine privé. Les descendants d'Alexandre Benois, peintre et décorateur, clament qu'il serait le « cocréateur » du Boléro. Le morceau a en effet été créé sous forme de ballet comme le raconte le film d'Anne Fontaine. « Ils sont venus nous voir deux mois avant que cela arrive, raconte David El Sayegh. Ils prétendaient qu'ils nous avaient écrit dix ans avant, mais nous n'avons jamais trouvé trace de cette lettre. »

La succession Ravel s'associe à la démarche, qui permettrait de réintégrer l'œuvre du compositeur dans le domaine privé jusqu'en 2039, Benois étant décédé en 1960. Il est même question d'associer aussi comme « coauteur » la première chorégraphe du ballet Bronislava Nijinska, morte en 1972, ce qui prolongerait les droits jusqu'en 2051. La Sacem oppose deux fois une fin de non-recevoir.

Mais deux ans plus tard, la société de gestion est assignée devant le tribunal de grande instance de Nanterre par les ayants droit de Benois qui présentent un ensemble de documents historiques pour appuyer leur demande. Une audience s'est finalement tenue le 14 février 2024 pour déterminer si, oui ou non, le Boléro est une œuvre collaborative et si la Sacem était en droit de refuser l'inscription de deux nouveaux bénéficiaires.

« On ne peut pas remettre en cause les droits moraux de deux artistes qui n'ont jamais prétendu qu'ils avaient collaboré sur le Boléro, argue David El Sayegh. Alors que le succès mondial du Boléro a été immédiat, ils auraient eu largement le temps de revendiquer leur part dans cette création. C'est l'appât du gain qui motive cette action en justice, mais c'est aussi insultant pour la mémoire des deux protagonistes et notamment Ravel. » Prochain acte de l'incroyable succession avec le délibéré, le 24 juin.

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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyDim 10 Mar 2024 - 10:23

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Snoopy a écrit:
Un an plus tard, lors des célébrations du 20e anniversaire de la mort de Maurice Ravel, Édouard manifeste publiquement la volonté de céder 80 % des droits d'auteur à la Ville de Paris pour la création d'un prix Nobel de musique ; une réception en son honneur sera même organisée à l'hôtel de ville après l'annonce.

Voilà ce qu'il faudrait faire, puisque c'était le souhait d'Edouard Ravel.

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Snoopy
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyDim 10 Mar 2024 - 10:42

joachim a écrit:
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Comme tu dis. Perso, pour éviter ce genre de situation ubuesques, qui au final, ne sont que des histoires de gros sous, on devrait modifier la loi sur les droits d'aueturs. A savoir:

Qu'à la mort du compositeur ou de la compositrice, les droits reviennent exclusivement au conjoint et/ou ensuite aux enfants (du premier degré) et c'est tout. Mais surtout que ces droits ne soient plus transmissibles ensuite et sortent en quelque sorte "de l'héritage" en cas de remariage, décès, etc...

Et donc que ceux ci s'arrêtent avec la mort du conjoint survivant et/ou des enfants (du premier degré) . Que ceux ci (conjoint survivant ou enfants) soient (re)mariés ou non. Ensuite, ça tombe dans le domaine public et basta.

Ca évitera déjà des dynasties d'héritiers qui n'ont rien fait pour le mériter mais surtout, en effet, que des gens qui n'ont rien à voir avec le compositeur à l'origine aient des droits là dessus.

Si le compositeur n'est pas marié et/ou n'a pas d'enfants, que ça tombe dans ce cas directement dans le domaine public.

Ce genre d'histoires est hélas très fréquentes en art. L'héritage d'Hergé, c'est le même style de bordel. Et le pire c'est que ces pièces rapportées veillent sur cet "héritage" qui n'est pas le leur avec une âpreté nauséabonde.
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MessageSujet: Re: Boléro ( Ravel )   Boléro ( Ravel ) EmptyMar 12 Mar 2024 - 9:40

Snoopy a écrit:
joachim a écrit:
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Ce genre d'histoires est hélas très fréquentes en art. L'héritage d'Hergé, c'est le même style de bordel. Et le pire c'est que ces pièces rapportées veillent sur cet "héritage" qui n'est pas le leur avec une âpreté nauséabonde.

Ca rappelle dans un autre domaine les héritiers de Picasso; des gens sans intérêt qui passaient leur temps à s'entredéchirer, qui ont envahi les médias pendant des années (Le grand échiquier, etc.) et qui n'ont jamais eu d'autre préoccupation que de faire du fric sur son dos... jusqu'à apposer la signature du grand peintre sur une marque de bagnole! Y a pas de petit profit!
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