Constantino Vicente Gaito, (né le 3 Août 1878 à Buenos Aires, Argentine ; mort le 14 Décembre 1945), était un pianiste, compositeur et professeur de musique argentin qui contribué au développement de la musique de son pays, excellant dans plusieurs de ses compositions pour accentuer son style local avec l'influence de la musique folklorique, sans préjudice de l'influence de vérisme italien et l'impressionnisme français.
Il étudie la musique, d'abord avec son père, Cayetano Gaito, puis au Conservatoire San Pietro a Majella de Naples, et à son retour en 1900 il a enseigné la musique au conservatoire qu'il a créé à Buenos Aires. Il a également été professeur d'harmonie au Conservatoire National de Buenos Aires et s'est fait remarquer comme professeur de composition.
Parmi ceux qui étaient ses élèves se trouvent José María Castro, Luis Gianneo et Juan José Castro. Il a intégré le Cuarteto de la Sociedad Argentina de Música de Cámara (1914-1915), avec León Fontova, Juan José Castro (violons), Aníbal Canut (alto) et José María Castro (violoncelle).
Il est mort à Buenos Aires le 14 Décembre, 1945. Une rue dans cette ville et une autre dans la ville de Córdoba sont nommés en son honneur.
Oeuvres
Ses œuvres comprennent des opéras : I Doria (1902), Shafras (1907), Los pajes de su majestad (1915), Caio Petronio (1919), Flor de nieve (1922), Ollantay (1926), Lázaro op. 35 (1927) et La Sangre de las guitarras (1931); les musiques de scène Edipo (1926) et Antígona (1930), les ballets Cuadro campestre (1926), La flor del irupé, op. 39 (1929) et La Ciudad de las Puertas de Oro (1947), de la musique de chambre comme le Quintette avec piano, op 24, le Trio avec piano, op 25, les Quatuors à cordes n° 1, op 23 (1916), et nº 2, op. 33 "Inca" (1927) et la Sonate pour violoncelle et piano, op 26 (1918) et des pièces pour piano comme Valse fantastique op 16, Danses fantastiques op 18 (1910), 2 Pièces op 30, ainsi que 3 Albums pour la jeunesse (n° 1 op 21). On lui doit aussi un oratorio, San Francisco Solano, sur un livret de Gastón Talamón (1936), une Ouverture de concert (1895), une Suite orchestrale op 17 (1908) et le poème symphonique El ombú op 31 (1924).