Ces deux derniers jours, j'ai réécouté des musiques très différentes, n'appartenant pas aux mêmes périodes. J'avais d'abord réécouté des oeuvres orchestrales d'un compositeur actuel, Michel Fourgon, né en 1968, dont j'évoque assez longuement dans le fil approprié, puis deux oeuvres par le "Polish Radio Symphony Orchestra" d'Alexandre Tansman (1897-1986) que l'on situe davantage dans la période dite "Moderne" - je me suis pas mal arrêté sur ces deux compositions dans le topic qui lui est dédié - et enfin aujourd'hui, plusieurs oeuvres d'Alessandro Marcello, les seules que j'ai en cd:Concerto decimo con l'eco, per due traversieri, archi e continuo in Si bemolle magiore/ Concerto XVI in Fa maggiore, per due oboi, archi e continuo/ La lontananza "Duetto con strumenti" per soprano, alto, archi e continuo/Concerto XIV in La maggiore, per due oboi, archi e continuo/ "Irene sdegnata", Cantata per soprano, oboi, archi e continuo et enfin le Concerto per oboe, archi e continuo in Re minore, le fameux concerto que je ne cesse de vénérer grâce à son mouvement central, le célèbre adagio. Sa dimension mélancolique portée par le hautbois de Paolo Grazzi est si belle, si fantastique! Il se passe à ce moment-là quelque-chose de profond et de privilégié entre ce morceau de musique et moi, une proximité émotionnelle que je ne retrouverai pas dans les trois autres concertos, mais presque autant dans la superbe et concise cantate "Irene sdegnata" avec la soprano Sylva Pozzer.