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 Antoine Dauvergne (1713-1797)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2009-01-09, 19:32

Antoine Dauvergne est un compositeur français né à Moulins le 4 octobre 1713 et mort à Lyon le 12 février 1797.

Il était fils de Jacques Dauvergne, un violoniste et professeur.
Il donna en 1753, avec Vadé, Les Troqueurs, un des premiers opéras-comiques réguliers, devint maître de la musique du roi et composa des ballets et de la musique d'église.

Il s'est proposé, en 1766, pour devenir directeur de l'Académie royale de musique en association avec le caissier de l'Opéra, Nicolas-René Joliveau. Le duo fut toutefois évincé par Pierre Montan Berton et Jean-Claude Trial, mais ses derniers les appelèrent finalement auprès d'eux en 1769 comme directeurs associés. Il reste directeur jusqu'au 27 avril 1772.
En mai 1780, il devient directeur général de l'Opéra et le reste jusqu'à sa démission à Pâques 1782. Rappelé le 1er avril 1785, il quitte définitivement la tête de l'Opéra lorsque celui-ci est confié à la Ville de Paris en avril 1793.

Devenu noble par lettre de Louis XVI en janvier 1786, il fut contraint par les révolutionnaires à fuir à Lyon, où il mourut en 1797.

Des renseignements plus complets sur ce site :

http://pagesperso-orange.fr/jean-claude.brenac/DAUVERGNE.htm


Oeuvres


Musique instrumentale

Six Sonates en trio pour 2 violons et b.c., op 1 (1739)
Douze sonates pour violon seul et b.c., op 2 (1739)
2 Concerts de symphonies à quatre parties, op 3 (1751)
2 Concerts de symphonies à quatre parties, op 4 (1751)


Oeuvres scéniques

Les Amours de Tempé (1752)
La Sybille (1753)
Les Troqueurs (1753)
La Coquette trompée (1753)
Isis (1755)
Le Troc (1756)
Enée et Lavinie (1758)
Les Fêtes d'Euterpe (1758)
Le Rival Favorable (1760)
Canente (1760)
Hercule mourant (1761)
Elphée et Arethuse (1762)
Polyxène (1763)
Eglé ou le sentiment (1765)
Le Retour du Printemps ou le Trimphe de Flore (1765)
La Vénitienne (1770)
Airs pour Persée de Lully (1758)
Airs pour La Tour Enchantée (1770)
Air pour  la reprise de Les Fêtes grecques et Romaines (1770)
Airs pour Linus (1758)
Le Prix de la valeur (1771)
Air pour Carllirhoé (reprise de 1773)
Le Sicilien ou l'Amour peintre (1780)
La Mort d'Orphée (1780)
Sémiramis (1783)

Pantomime pour le divertissement final du Devin du village de Rousseau (1752)
Ouverture pour Alcyone (1771)


Musique religieuse

Grands motets

Te deum laudamus (1763)
Benedic anima mea (1763)
Miserere mei Deus (1764)
De Profondis clamavi (1764)
Regina caeli laetare (1764)
Omnes gentes (1764)
Domine audivi auditionem (1764)
Quare fremuerunt (1766)


Petits motets

Exultate juste in Domino (1764)
Diligam te Domine (1764)
Cantate domino (1764)
Jubilate Deo (1765)
Exultate Deo (1771)


Musique vocale

L'Heureux retour, cantatille à 2 voix, violon, flûte et b.c. (1755)
Recueil de 25 Chansons, Romances et duos


Dernière édition par joachim le 2019-02-06, 12:32, édité 3 fois
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Stadler

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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2009-01-09, 20:02

Je n'avais jamais entendu parler de ce monsieur... Wink
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http://clarinette-classique.forumactif.fr/index.htm
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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2011-09-21, 14:21

La Vénitienne

Comédie-ballet en trois actes et un prologue, sur un livret de La Motte, représentée, sans succès, à l'Académie royale de musique, le 26 mai 1705.

Plus de renseignements sur le site renseigné par Joachim.

Le dernier ouvrage lyrique de Dauvergne renonce aux genres établis de la tragédie lyrique et de l’opéra-ballet. Avec 'La Vénitienne', le compositeur se tourne vers le théâtre comique. Sur un ancien livret datant du règne de Louis XIV (1705), il rassemble le meilleur de son savoir-faire et réalise une synthèse des modernités de son temps : Rameau, Pergolèse, Grétry, Mondonville semblent avoir réuni leurs plumes pour signer cet ouvrage tour à tour tragique, tendre et burlesque. À la virtuosité des airs, à l’inventivité des ballets, à la pompe d’un grand orchestre, se mêle l’esprit piquant du Siècle des Lumières.
annonce du spectacle à Versailles et à Liège
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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2011-11-30, 13:12

Jo et moi avons assisté le mois dernier à la re-création de cette oeuvre oubliée depuis sa création.
C'est intéressant comme oeuvre, assez classique dans le genre, avec du bon et du moins bon.
Côté positif, il y a la musique chatoyante et sonnant bien à l'oreille ; côté moins intéressant, il y a le livret et le lyrique pas toujours du meilleur goût, je trouve.

L'interprétation par les Agrémens et le choeur de chambre de Namur était de très bonne qualité ; les solistes un peu en-deçà, je trouve.
Un enregistrement a été réalisé pour le label Ricercar (parution automne 2012).

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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2011-11-30, 14:37

Extraits du livret :

Dès leurs débuts à la tête de l'Académie royale de musique en 1767, les nouveaux directeurs Berton et Trial cherchent "à exciter l'émulation parmi les musiciens et les poètes lyriques" en annonçant "une augmentation de récompense en faveur des auteurs qui travailleront pour leur théâtre". Un an plus tard, deux auteurs bénéficient de leur générosité : Mondonville et ... Davergne.
... Ce fut surtout la mise en répétition de 'La Vénitienne', qui devait paraître sous peu, qui fut au coeur de cette décision.
La création de 'La Vénitienne' eut lieu au milieu d'une série de reprises, longtemps après la dernière création lyrique d'importance qu'avait été 'Ernelinde princesse de Norvège' de Philidor (1767).
L'enjeu était tout autre : si Philidor prétendait révolutionner le style du grand genre tragique, Dauvergne entendait inventer un nouveau spectacle léger, en repositionnant la comédie lyrique parmi les autres types de spectacles alors proposés aux Parisiens.
Le livret de 'La Vénitienne' est signé par Antoine Houdar de La Motte, il s'inscrivait parfaitement dans le goût du temps pour le ton comique et l'inspiration exotique de Venise. En 1768, le choix que Dauvergne fit de ce poème était tout particulièrement original, car il proposait de remonter un ouvrage comique sur la scène de l'Académie royale, théâtre dévolu à la tragédie, au ballet et à la pastorale.
... Certains chroniqueurs saluèrent la remise en musique d'un poème ancien ... 'La Vénitienne' fut pourtant un échec fracassant, le pire qu'ait connu l'auteur jusque là.
... Le principal reproche résidait dans le choix du livret et le style ambigu de la musique, oscillant entre légèreté et grandiloquence.
... La musique, quant à elle, était jugée en maints endroits comme d'une grande et belle facture.
... (Même après un remaniement de l'intrigue) 'La Vénitienne' ne connut pas plus de succès, preuve que l'ouvrage était intrinsèquement décalé par rapport à la scène où il fut représenté. Avec deux siècles de recul, tout ce qui fut alors jugé comme des faiblesses apparaît au contraire comme une étonnante singularité. A la croisée des styles baroque et classique, à la croisée de la manière de Rameau et de celle de Pergolèse, la musique de Dauvergne paraît ici dans toute sa subtilité et son chatoiement. Il n'est ni question de signer une partition d'opéra-comique. Il est au contraire question de s'élever au-dessus de ces genres et de ces styles pour imaginer un théâtre musical kaléidoscopique, capable d'amuser et d'émouvoir dans un seul et même geste. A n'en pas douter, Dauvergne possédait ce talent à un degré supérieur.

D'après Benoît Dratwicki, "Antoine Dauvergne", une carrière mouvementée dans la France musicale des lumières.
Editions Mardaga

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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2012-10-29, 17:14

L'enregistrement ayant eu lieu en même temps que cette re-création vient de sortir :

Antoine Dauvergne (1713-1797) 54004320 Paru le 1 octobre 2012 chez Ricercar

Guy Van Waas et les Agrémens

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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2012-10-29, 17:20

Dans la foulée, un autre Dauvergne, Hercule mourant' par Christophe Rousset et les Talents Lyriques cette fois.

Antoine Dauvergne (1713-1797) 31490212 Paru le 23 octobre 2012 chez Aparté

Commentaire Qobuz :
Parmi les œuvres de Dauvergne que la saison 2011 du Centre de Musique Baroque de Versailles a permis de redécouvrir, 'Hercule mourant' est de loin la plus frappante.
'Hercule mourant' est la troisième tragédie en musique de Dauvergne, son cinquième et avant-dernier grand ouvrage lyrique composé pour l’Académie royale de musique. Entre Énée et Lavinie (1758) et Polyxène (1763), l’institution ne créera aucune autre tragédie lyrique. 'Les Boréades' de Rameau n’ayant pas été représentées à l’époque (malgré leur mise en répétition en 1764), on peut donc considérer que Dauvergne est le seul successeur de Rameau dans le genre emblématique inventé un siècle auparavant par Lully. Incontestablement, 'Hercule mourant' composé au crépuscule du baroque peut être regardé comme l’un des chefs-d’œuvre d’Antoine Dauvergne et, surtout, comme l’une des dernières œuvres redevables au grand style français pratiqué de Lully à Rameau, avant que Gluck révolutionne la scène lyrique parisienne.
L'œuvre présente un mélange curieux de récitatifs dans la lignée de Lully et de divertissements évoquant Rameau, avec un avant-goût de ce qui fera Gossec, Gluck, et Mozart. Le tout sur fond d’intrigue singulière, où Hercule est dépeint comme un égocentrique mégalo qui renie fils et femme à la poursuite de ses désirs, et où Déjanire, seule personnage qui inspire de la sympathie, suit une destinée pathétique !
Une musique surprenante, magnifique, défendue avec un brio remarquable par Christophe Rousset et ses Talens Lyriques, et par une Véronique Gens en feu, assistée par une distribution vocale homogène de premier plan !



Andrew Foster-Williams (Hercule)
Véronique Gens (Déjanire)
Emiliano Gonzales-Toro (Hilus)
Edwin Crossley-Mercer (Philoctète)
Julie Fuchs (Yole, princesse captive)
Jaël Azzaretti (Dircé)
Alain Buet (La Jalousie, Jupiter)
Jennifer Borghi (Junon)
Romain Champion (Un thessalien, le grand prêtre de Jupiter)
Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles (Direction Olivier Schneebeli)
Les Talens Lyriques
Direction : Christophe Rousset
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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2012-10-29, 17:21

Jean, cela doit être un régal pour toi ! mais je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié les extraits que je viens d'écouter ... c'est bien vrai qu'on est à la charnière entre le baroque et le classique.
Véronique Gens y est dans une grande forme.
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Jean

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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2012-10-29, 21:19

Wink oui ...les extraits que j'ai entendu me l'ont fait mettre tout de suite sur ma liste des futurs achats!
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Pébété

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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2022-01-12, 22:24

Amarillis est un ensemble de musique de chambre à géométrie variable, spécialisé en musique baroque. L'Ensemble défend aussi des programmes associant d'autres courants musicaux, comme le jazz ou la musique contemporaine, ainsi que d'autres univers artistiques comme le théâtre, la danse ou le conte.

La Coquette trompée



https://www.youtube.com/watch?v=dRQFJ3BVLOw&list=RDEM7D4jjiMDTsP2TEUWjuKKwQ&start_radio=1
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joachim
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MessageSujet: Re: Antoine Dauvergne (1713-1797)   Antoine Dauvergne (1713-1797) Empty2022-02-11, 10:32

Antoine Dauvergne [D'Auvergne] (Moulins, 3 octobre 1713 - Lyon, 11 février 1797) est un compositeur, violoniste et administrateur français.

Son père, Jacques Dauvergne, était musicien et probablement son premier professeur. Antoine débute sa carrière de violoniste à Moulins et Clermont-Ferrand avant de s'installer à Paris à la fin des années 1730. Selon Pierre de Bernis, il a étudié la composition avec Rameau (et non avec Leclair, comme l'affirment La Laurencie et Pincherle).
En 1739, il devient violoniste à la chambre du roi et obtient le privilège de publier son op.1, Sonates en trio (accordé en 1740). Il rejoint l'orchestre de l'Opéra en 1744 et, en 1752, assume certaines des responsabilités de direction.

Sa première œuvre théâtrale, Les Amours de Tempé, ballet en quatre actes, est présentée à l'Opéra en 1752 et reçoit une critique favorable au Mercure de France. Le succès lyrique le plus durable de Dauvergne, Les Troqueurs, a été mis en scène l'année suivante et a établi une carrière théâtrale qui devait durer plus de 20 ans.

Dauvergne est nommé compositeur de la chambre du roi et succède à François Rebel comme maître de la chambre du roi en 1755, et surintendant de cet établissement neuf ans plus tard. En 1762, il devient, avec Nicolas-René Joliveau et Gabriel Capperan, codirecteur du Concert Spirituel. Le répertoire est modifié (Mondonville ayant démissionné de la direction et supprimé tous ses manuscrits), de nouveaux artistes sont introduits à l'orchestre et au chœur, et Pierre Gaviniès est nommé chef de l'orchestre.
Les œuvres sacrées de Dauvergne ont toutes été écrites pour cette organisation, principalement au début de son mandat de 11 ans. Son mandat s'est déroulé sans incident notable jusqu'à ce que des malheurs administratifs et artistiques assaillissent ses deux dernières années. En 1769, Dauvergne devient, avec Joliveau, P.-M. Berton et J.-C. Trial, directeur de l'Opéra.

L'aspect peut-être le plus significatif de son premier mandat à la direction de l'Opéra est sa participation aux négociations avec Gluck (1772-1774). Dauvergne n'a pas été impressionné par la proposition de Roullet d'amener Gluck et ses opéras à Paris, alors Gluck lui-même a écrit à Dauvergne, joignant le premier acte d' Iphigénie en Aulide comme exemple. Bien que Dauvergne admette la nouveauté et l'influence potentielle de l'œuvre de Gluck, il continue de décourager le compositeur en exigeant cinq autres opéras. Marie-Antoinette intervient alors, et la première d'Iphigénie à l'Opéra en 1774 est un triomphe.

L'arrangement de Dauvergne en 1773 du Callirhoé de Destouches a stimulé de nombreuses critiques défavorables à sa connaissance du goût contemporain. Néanmoins, il est nommé compositeur de l'Opéra en mars 1776 et, le mois suivant, démissionne de son poste de directeur. En 1780, il en redevient le directeur, mais peu de temps après, de nombreux musiciens se plaignent par écrit de sa gestion lancinante et inepte perpétuelle. Il n'a pas pu rallier de soutien et a démissionné en 1782, plaidant pour une pension adéquate. En 1783 et 1784, il fut invité à assumer la direction de la nouvelle École Royale de Chant, mais déclina les offres en raison du faible salaire.

Il devient directeur de l'Opéra pour la troisième fois en 1785. Bien que son mérite, son honnêteté et sa sagesse soient cités dans la nomination, une autre série de lettres, critiquant son âge, ses goûts et sa gestion, rend ce mandat aussi désagréable que le précédent. La mort de sa seconde épouse en 1787, l'instabilité politique croissante (qui entraîna inévitablement des difficultés financières et artistiques) et ses capacités diminuées l'obligèrent à prendre sa retraite en 1790. Ayant été anobli par Louis XVI en 1786, il a dû se réfugier à Lyon pour sa retraite, où il mourut, presque oublié, sept ans plus tard.




https://www.youtube.com/watch?v=S2zc_topgIA


Premier concert de symphonies, œuvre III (1751)
1. Ouverture 0:00
2. Arie 4:31
3. Allegro 8:39
4. Chaconne 11:59
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