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 Jean Claude WOLFF (né en 1946)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Jean Claude WOLFF (né en 1946)   Jean Claude WOLFF (né en 1946) EmptySam 31 Déc 2016 - 18:49

Jean-Claude Wolff, né à Neuilly-sur-Seine le 27 octobre 1946, est un compositeur français de musique contemporaine.

Jean-Claude Wolff se forme au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans les classes d’écriture, d’analyse, d’histoire de la musique puis de composition avec des maîtres aussi distincts que Maurice Ohana, André Jolivet, Henri Dutilleux, Jean-Pierre Guézec, Michel Philippot et Ivo Malec. Dans le même temps, il participe aux stages d’électroacoustique de Jean-Étienne Marie au Centre international de recherche musicale.

Il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome, ce qui lui permet de séjourner à la Villa Médicis de 1978 à 1980. Il est lauréat du concours de composition des Jeunesses musicales (Belgrade, 1979) et du premier concours de composition des "Vienna Modern Masters" (Vienne, 1990). À ce titre, ses symphonies no 2 et 4 ont été enregistrées sur CD (VMM, Vienne, Autriche).

Foncièrement indépendant en matière d’esthétique, Jean-Claude Wolff aime nourrir son imaginaire de maints champs artistiques connexes : le cinéma qui le passionne, la peinture et la littérature.

Depuis 1998, il se consacre à l’écriture pour larges ensembles tels que Psaumes, pour sept chanteurs et ensemble instrumental, Sinfonietta pour orchestre. Ces œuvres peuvent être considérées comme le vaste prélude d’un opéra – Le Quatuor, sur un livret de Rory Nelson - sur lequel Jean-Claude Wolff travaille depuis 2002. La composition de cet opéra en trois actes est soutenue par la Fondation Beaumarchais. Jean-Claude Wolff a été, de 2006 à 2008, artiste en résidence à l’abbaye de la Prée (Fondation "Pour que l’Esprit Vive"), où il effectue encore de fréquents séjours.

Le compositeur conserve à son catalogue quelque soixante-dix œuvres. Au côté de ses huit symphonies qui constituent à elles seules un corpus impressionnant dans le paysage de la création contemporaine, c’est le piano ("Crépuscules", "Onze Préludes", "Cinq Mantras") et la musique de chambre – souvent associés à la voix – qui semblent servir au mieux l’esthétique de Jean-Claude Wolff, laissant percevoir au plus près ses thèmes d’inspiration. Le choix des vers d’Andrée Chedid dans Poèmes d’alliance (2000) ou ceux de Georg Trakl dans Rosenkranzlieder (2007) pour ondes Martenot, guitare et voix, et dans Trakl-Lieder (2008) fait écho à la quête d’essentialité qui oriente désormais son cheminement musical dans un accord profond avec les manifestations de la vie intérieure. En témoigne également son Magnificat, créé en juin 2009 lors du 15e Festival "Les voix du prieuré", dans l'église abbatiale du Bourget-du-Lac.

Le compositeur a terminé l'opéra Le Quatuor en septembre 2009.

De nouveau dans le cadre de l'abbaye de La Prée, il a composé la musique de "Murmures d'archive", pour un film de Fabienne Morel, spectacle vivant, selon la dénomination de celle-ci, unissant montage de films d'archives tournés par des amateurs, intervention "en direct" de comédiens, et musique pour soprano et ensemble de chambre, exécutée également en direct. Cette démarche s'est poursuivie avec une autre œuvre Mémoire lointaine, toujours sur un montage de Fabienne Morel, où s'intègrent des projections de cartes postales anciennes et quelques phrases dites par un acteur. Dans la même démarche, il a composé la musique du film Pensées-du-Japon du cinéaste Yann Kassile.

Jean-Claude Wolff a composé récemment un cycle de mélodies pour baryton et piano, "Le guetteur mélancolique", sur des poèmes d’Apollinaire, et vient de terminer plusieurs pièces de musique de chambre : une œuvre pour saxophone sopranino et petit ensemble, "Eclats d’exil", une pièce pour alto principal, deux guitares et contrebasse, "Exil en cordes", ainsi qu’une pièce pour piano d’une certaine ampleur, "Exil d’enfance".Une des compositions récentes de Jean-Claude Wolff est une œuvre pour flûte solo et 24 flûtes, "Chansons symphoniques", destinée à Pierre-Yves Artaud et à l’Orchestre de Flûtes Français. Ces partitions peuvent être considérées comme les prémisses d’une œuvre orchestrale à laquelle il songe depuis quelques années … Dans cette attente, Jean-Claude Wolff a composé une œuvre pour baryton et piano, "Ma petite colombelle ...", sur des poèmes de Ronsard, et, toujours avec les mêmes interprètes (Philippe Cantor, Sophie Rives) avec qui s'est tissée une belle complicité musicale et amicale, il a en projet une nouvelle pièce sur des textes de Max Jacob. Enfin, dans un certain esprit presque "mystique", il vient de terminer (octobre 2016) une pièce pour ondes Martenot et cinq instruments à vent, auxquels se joint à la fin une voix de soprano sur un extrait en grec d'un texte de Saint Paul (fin de la 2e lettre aux Corinthiens).

Son site : http://www.jeanclaudewolff.com/


https://www.youtube.com/watch?v=SyD9Amf99xQ



Sonate pour 8 violoncelles ! de quoi ravir Icare (et en plus, c'est pas trop mal)
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Icare
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Icare

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MessageSujet: Re: Jean Claude WOLFF (né en 1946)   Jean Claude WOLFF (né en 1946) EmptyVen 29 Jan 2021 - 13:23


La seule oeuvre que je connais bien de Jean-Claude Wolff est la Symphonie n°2 avec violon solo. L'oeuvre prend d'emblée un ton très tourmenté. Sinueuse, cérébrale, la musique est calme: le violon domine cette première partie, imperturbable, fortement installé dans une sorte d'errance. Il se crée une ambiance qui n'est pas pour me déplaire: j'ai toujours manifesté un goût sûr pour les mélodies sinueuses, presque insaisissables. Je ne sais pas où elle va, surtout à quel moment elle va radicalement changer de ton, je sais juste que ce moment va arriver, de façon assez brusque, sans que je me souvienne exactement où. Le violon est volatil, aérien, presque méditatif, vaguement mélancolique, en tout cas rien de réellement gai dans cette symphonie qui s'installe lentement mais sûrement, réservant ses éclats pour plus tard. Pour l'instant, le violon de Wieslaw Kwasny est mon guide, mon compagnon tourmenté avec lequel je prends plaisir à errer. En fait, la seconde symphonie - j'ignore tout de la première - commence et finit comme un concerto pour violon et orchestre. Lorsque l'orchestre explose, il est vigoureusement appuyé dans ses turbulences par le jeu impitoyable des percussions. Je ne sais plus si le violon est encore là où s'il s'est provisoirement tu, laissant tout l'espace d'expression à l'orage qui craque sur tous ses flans. Peut-être se dissimule-t-il entre les fracas incessants des percussions... J'adore cette partie exacerbée et exaltante qui offre un contraste saisissant avec ce qui est à mon sens le prologue, puis l'épilogue car le violon redevient maître de la situation pour une fin plus calme, beaucoup moins belliqueuse, et même plus belliqueuse du tout, le violon devenant symboliquement la main qui s'agite et s'éloigne en me disant adieu.

Symphonie n°2 par Jean-Claude Wolff:

<<La Symphonie n ° 2, en un seul mouvement, se termine par une ligne de violon qui rappelle un peu la mélodie d'ouverture. Il converse avec plusieurs instruments solistes au-dessus d'un orchestre qui est d'abord limité en boussole, le dernier s'agrandit pour remplir toute la gamme du son du plus bas au plus élevé. Les lignes de violon solo viennent à un choix sous ce cluster chromatique, terminant l'œuvre dans un climat d'adieu assez lointain.>>
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