Jacob Potholt (1720-1782)

Jacob Potholt (bap. Amsterdam, 4 août 1720 - Amsterdam, 11 octobre 1782) est un compositeur, organiste et carillonneur néerlandais.

Burney a consacré plusieurs pages au récit de son deuxième voyage européen à Potholt (régulièrement appelé par Burney Pothoff). Apparemment, la variole l'a rendu aveugle à l'âge de sept ans. Par la suite, il devient l'élève des organistes d'Amsterdam G.F. Witvogel et Johannes Ulhoorn (1697-1742) (Oude Kerk, la principale église calviniste), et de P.A. Locatelli, dont il a assisté aux concerts.
En 1741, il devient organiste du St Jacobskerk à La Haye, retournant à Amsterdam en 1743 pour devenir organiste du Westerkerk et carillonneur de la mairie (aujourd'hui Palais royal du barrage). En 1766, il quitta le poste de Westerkerk pour succéder à Hurlebusch comme organiste de l'Oude Kerk, ce qui augmenta ses revenus et son prestige. Burney a applaudi le jeu de Potholt de l'orgue et du carillon. Il nota deux thèmes qu'il avait dictés à Potholt et sur lesquels Potholt avait joué des fugues improvisées.

Les seules compositions connues de Potholt sont ses arrangements d'accompagnements d'orgue pour tous les psaumes genevois chantés par la congrégation de l'Église réformée hollandaise, De muzyk van de CL psalmen benevens de lofzangen (Amsterdam, 1777). Ces paramètres ont été suscités par la «nouvelle façon de chanter les psaumes», introduite aux Pays-Bas après l'apparition d'une nouvelle version des psaumes métriques rimés en 1773. Chaque couplet est précédé d'un court prélude, et il y a un court intermède après chaque ligne; les notes initiales et finales de chaque ligne sont des demi-fibres et le reste sont des minimes. Potholt transposait les mélodies, les ornait et fournissait une basse figurée. Hormis les préludes, cette manière d'exécuter des accompagnements d'orgue aux psaumes est devenue la norme au cours du XIXe siècle.
En 1748, Potholt présenta quelques symphonies manuscrites, dont certaines qu'il aurait peut-être écrites, au collegium musicum d'Utrecht, où elles survivent dans la Letteren-Bibliotheek.



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