Nils Henrik ASHEIM, né en 1960

Introduction personnelle:

Comme je l'ai précisé sur le fil "Yngve Slettholm", il y a des musiques qui s'apprivoisent plus facilement que d'autres et celles que je connais, deux au total, du compositeur norvégien Nils Henrik Asheim, la première, Vannspell, trio pour violon, violoncelle et piano (1985) et la seconde, Speil pour orchestre (1987), m'avaient un peu laissé circonspect lors de la précédente écoute, au point que je suis peut-être resté deux ans sans y revenir. Puis, un jour, en faisant du rangement parmi ma "poubelle" à cd, j'en ai ressorti quelques-uns dont celui-là. Je me souvenais de musiques assez élaborées que je n'avais pas vraiment détestées, disons qu'elles m'avaient laissé une impression très mitigée. En les réécoutant ce soir, j'ai surpris une musique plus agitée et moins rigide que dans mon souvenir. Que ce soit dans Vannspell ou Speil, il y a un foisonnement de couleurs et d'effets qui me tiennent en haleine sur la longueur et certains passages qui me touchent en particulier. Toutefois, si ces deux compositions de Asheim n'avaient pas été couplées avec celles de Yngve Slettholm, je ne pense pas que j'aurais conservé le cd. Ces deux oeuvres de Nils Henrik Asheim ne m'ont en tout cas pas suffisamment marqué pour m'être indispensables. Je ne sais pas si j'aurai vraiment envie de les réécouter. En revanche, les deux compositions de Slettholm ont eu leur petit effet sur moi. J'en ai apprécié le cheminement obsessionnel et le caractère mystérieux. Elles ont pénétré positivement un coin de mon esprit: c'est sûr, un jour j'y reviendrai!

Eléments biographiques:

Nils Henrik Asheim est un compositeur et organiste norvégien né le 20 janvier 1960 et vivant à Stavanger . Il reçut son enseignement musical de l'académie et au Conservatoire Sweelinck d' Amsterdam . Son processus créatif donna lieu à de la musique de chambre, des œuvres pour orchestre, de la musique d'église, du théâtre musical et de la musique numérique. Son "Lillehammer -94 fanfares" obtint une édition discographique. Il a remporté à deux reprises le "Spellemannprisen": Il a été sacré "compositeur de l'année" en 2010 pour "Mazurka - remaking Chopin". Huit ans auparavant, il reçoit le "Edvard Prize" pour son oeuvre "Chase". Il a également été nominé pour un prix "Grammy 2003" en classe ouverte pour "Kom Regn" avec Anne-Lise Berntsen. En 2011 , il a reçu le Prix Lindeman.

Curieux spectacle musical nocturne en plein air:

https://www.youtube.com/watch?v=JfTP4Zo74Yk

Quelque chose de plus doux et d'assez beau:

https://www.youtube.com/watch?v=MYaHL_2_XG4

Icare a écrit:

Comme je l'ai précisé sur le fil "Yngve Slettholm", il y a des musiques qui s'apprivoisent plus facilement que d'autres et celles que je connais, deux au total, du compositeur norvégien Nils Henrik Asheim, la première, Vannspell, trio pour violon, violoncelle et piano (1985) et la seconde, Speil pour orchestre (1987), m'avaient un peu laissé circonspect lors de la précédente écoute, au point que je suis peut-être resté deux ans sans y revenir. Puis, un jour, en faisant du rangement parmi ma "poubelle" à cd, j'en ai ressorti quelques-uns dont celui-là. Je me souvenais de musiques assez élaborées que je n'avais pas vraiment détestées, disons qu'elles m'avaient laissé une impression très mitigée. En les réécoutant ce soir, j'ai surpris une musique plus agitée et moins rigide que dans mon souvenir. Que ce soit dans Vannspell ou Speil, il y a un foisonnement de couleurs et d'effets qui me tiennent en haleine sur la longueur et certains passages qui me touchent en particulier. Toutefois, si ces deux compositions de Asheim n'avaient pas été couplées avec celles de Yngve Slettholm, je ne pense pas que j'aurais conservé le cd. Ces deux oeuvres de Nils Henrik Asheim ne m'ont en tout cas pas suffisamment marqué pour m'être indispensables. Je ne sais pas si j'aurai vraiment envie de les réécouter. En revanche, les deux compositions de Slettholm ont eu leur petit effet sur moi. J'en ai apprécié le cheminement obsessionnel et le caractère mystérieux. Elles ont pénétré positivement un coin de mon esprit: c'est sûr, un jour j'y reviendrai!

C'est dingue ce qu'un avis peut parfois changer au fil du temps. Aujourd'hui, j'ai nettement préféré Vannspell, trio pour violon, violoncelle et piano (1985) et Speil pour orchestre (1987) aux deux oeuvres de Yngve Slettholm que j'ai trouvées plus intenses, plus expressives. J'adore l'emploi percutant du piano dans Vannspell, face au jeu incisif du trio à cordes. Comme quoi, d'une humeur à l'autre, d'une année à l'autre, une perception évolue...ou pas...Je me suis étonné en me relisant car je ne me souvenais plus qu'il y a quelques années en arrière c'était l'inverse: j'avais préféré l'approche très suggestive et énigmatique de Slettholm aux fougues atonales de Nils Henrik Asheim...Dont l'intérêt des réécoutes...

Je crois que je n'avais pas encore vu ce topic sur Asheim, ou alors j'ai oublié (il date de 2016)

Ton premier exemple, Blowout est encore une musique incompréhensible pour moi, ce que j'appelle irrévérencieusement "sans queue ni tête"... Par contre j'aime bien la chanson au titre suédois, qui a quelque chose de la musique de troubadour.

Après avoir suivi mon conseil sur Moeran, essaie un peu Atterberg dans ton cadre sur la musique suédoise, qui a composé de très belles musiques post-romantiques, comme sa huitième symphonie que voici (pardon pour le H.S. j'aurai pu la placer dans le fil Atterberg, mais l'aurais tu vu ?) :

https://www.youtube.com/watch?v=_ydKh38fN0U

J'écouterai cette symphonie et réagirai sur le fil du compositeur.