Jean Madeleine Marie Schneitzhoeffer (né à Toulouse le 13 octobre 1785 et mort à Paris le 4 octobre 1852) est un compositeur français. Son ballet La Sylphide est considéré comme le premier des grands ballets romantiques.
Fils d'un hautboïste de l'orchestre de l'Opéra de Paris, Schneitzoeffer a été l'élève de Charles Simon Catel au Conservatoire de Paris, il y obtient le deuxième prix de piano en 1803. A partir de 1807, il a dirigé une classe de solfège, puis entre ensuite comme timbalier à l'Opéra en 1815, où il est nommé chef de chant en 1823.
Nommé professeur au Conservatoire chargé des classes chorales de 1831 à 1850, il fut décoré de la Légion d'honneur en 1840.
Il a composé plusieurs partitions de ballet pour l'Opéra de Paris, parmi lesquelles :
Proserpine (1818)
Le Séducteur au village, ou Claire et Mektal (1818)
Zémire et Azor (1824)
Les Filets de Vulcain (1826)
Mars et Vénus (1826)
Le Sicilien ou l'Amour peintre (1827)
Psyché (1829)
La Sylphide, pour Marie Taglioni (1832)
La Tempête ou L'Ile aux parfums (1834)
et aussi un Requiem et plusieurs oeuvres orchestrales (Sinfonia dei Gatti, Ouvertures de concert)
Anecdote :
Le compositeur Fromental Halévy a fait valoir que Schneitzhoeffer devrait prendre une place parmi les maîtres dignes de son talent, devrait avoir un caractère moins insouciant, plus de cohérence dans la pensée, moins d' aversion au travail et, peut - être un nom plus prononçable. En effet, le nom du compositeur était si difficile à prononcer que pour l'Opéra "Schneitzhoeffer" est devenu le français "Sheneserf", et Jean-Madeleine en plaisantant écrit sur ses cartes de visite, entre parenthèses après le nom: "Lire, Bertrand".