Louis Kufferath (né le 23 novembre 1811 à Mülheim an der Ruhr, mort le 2 mars 1882 à Bruxelles) est un compositeur allemand.
Louis Kufferath (en fait : Ludwig Kufferath) est le huitième des douze enfants de l'horloger Carl Kufferath et de sa femme Catharina née Horst à Mülheim an der Ruhr.
Parce que lui et six de ses frères avaient un talent musical inhabituel, les contemporains les appelaient les sept étoiles musicales. Les plus connus de ses six frères étaient les compositeurs Johann Hermann Kufferath (1797-1864) et Hubert Ferdinand Kufferath (1818-1896).
Il a d'abord été enseigné par son frère aîné Johann Hermann. À partir de 1833, Kufferath étudie la musique avec Friedrich Schneider à Dessau. Il a ensuite voyagé en tant que virtuose du piano avec des concerts à succès dans toute l'Allemagne et les Pays-Bas. En 1834, il partit pour la capitale frisonne Leeuwarden et devint directeur musical de l'école de musique en 1836. De 1836 à 1850, il est directeur de l'école de musique de Leeuwarden. Il a stimulé la vie musicale de cette ville. En plus d'être directeur de l'école de musique de cette ville, il a également été chef d'orchestre de la chorale Euphonia et de la chorale Crescendo. Il a également fondé la grande société chorale de Leeuwarden.
Le 5 juillet 1840, il épousa à Leeuwarden Marie Joséphine Jacoba van Marcke de Lummen ; ils eurent 4 enfants, dont le premier fils mourut à la naissance. Les autres enfants s'appellent Jean Marie Antoine (devenu compositeur et pianiste, mais aussi écrivain et poète), Catharina Elisabeth Maria (1845-?) et Ferdinand Wijnandus Maria Ludwig (1851-1886).
En 1850, il part pour la Belgique et devient chef d'orchestre de la Société Royale de Choeurs à Gand. Là, il a également écrit un certain nombre de compositions. En 1865, il quitte à nouveau Gand pour s'installer à Schaerbeek pendant sept ans, après quoi il part pour Bruxelles en 1872.
A Bruxelles, en tant que professeur de musique et compositeur, comme son plus jeune frère Hubert Ferdinand, il a contribué à l'épanouissement de la vie musicale.Sa musique de salon était très populaire à son époque. Il a écrit un grand nombre de canons (env. 250), mais aussi des préludes pour orgue.
Il a aussi écrit une messe, une cantate, de la musique pour piano, des œuvres chorales, des mélodies et 250 canons.
Parmi ses œuvres pour piano
La Branche de lierre, andante de Salon (1855)
Un Soir d'hiver, caprice (1855)
Souvenance, andante, op. 17 (1861)
Picciola, valse, op. 8
Trois Rondeaux, Op. 11
Herinnering aan Zwolle, (Souvenir de Zwolle) deux galops
Réponse à l'élégie de H.W. Ernst, pour violon et piano, op. 9
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